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L'économie du Québec tient bon


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  • Administrateur

L'économie du Québec tient bon

 

19 juin 2008 - 06h00

 

La Presse

 

Hélène Baril

 

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Monique Jérôme-Forget

 

La situation économique a beau se dégrader tout autour, le Québec ne montre encore aucun signe de ralentissement économique, et la ministre des Finances Monique Jérôme-Forget ne s'inquiète pas outre mesure pour la suite des choses.

 

«L'argent entre toutes les semaines comme prévu, a-t-elle indiqué hier lors d'une «ntrevue à La Presse. Je ne veux pas le dire trop fort, ni avoir l'air trop optimiste mais à tous les lundis, le sous-ministre m'informe que l'argent entre. Il n'y a aucun signe de ralentissement.»

 

Malgré cet optimisme, la ministre craint quand même que l'économie québécoise, qui exporte 54% de sa production aux États-Unis, finisse par souffrir du ralentissement américain. Si ça devait arriver, il ne faut pas attendre de réaction en forme de plan de relance de la part de Québec.

 

«On arriverait trop tard», estime Monique Jérôme-Forget qui croit que ce que le gouvernement pouvait faire pour stimuler l'économie a été fait.

 

Demande stimulée

 

La ministre des Finances souligne que les baisses d'impôts de son dernier budget, de même que le programme de réfection des infrastructures routières et les investissements d'Hydro-Québec dans de nouvelles installations de production hydroélectriques et éoliennes stimulent la demande intérieure, qui pourra compenser la faiblesse des exportations.

 

«Ces mesures, ça représente 1,2% de croissance économique», souligne la ministre des Finances, qui a révisé à la baisse, à 1,5%, sa prévision de croissance du produit intérieur brut pour 2008.

 

Ce qui aide aussi, selon elle, c'est que le Québec ne ressent pas aussi cruellement la hausse du prix des aliments, à cause de la hausse du dollar canadien.

 

Même si les baisses d'impôts sont grugées par l'augmentation des contributions sociales au régime d'assurance parentale et au régime d'assurance médicaments, la ministre Monique Jérôme-Forget soutient que les Québécois ont plus d'argent dans leurs poches.

 

Le régime d'assurance parentale, dont les cotisations augmenteront de 7,5% pour la deuxième année consécutive, "est un choix de société", dit la ministre des Finances. «C'est clair qu'il y en a qui trouvent que c'est coûteux, mais si on a le choix entre avoir une société vieillissante et faire des bébés, je vais choisir de faire des bébés.»

Un combat gagné

 

Par ailleurs, Monique Jérôme-Forget a choisi de ne pas se battre contre la décision de la Bourse de Toronto de préférer un candidat de l'extérieur à Luc Bertrand au poste de grand patron. Déçue, elle espère néanmoins qu'il est possible qu'un Québécois soit nommé un jour à la direction de la Bourse de Toronto.

 

«Je le souhaite, a-t-elle dit. Il ne faudrait pas qu'on pense que c'est par racisme que ces gens-là n'ont pas choisi Luc Bertrand. S'ils ont choisi quelqu'un de Singapour, ils devraient être capables de choisir quelqu'un de Montréal.»

 

Par contre, la ministre des Finances a bien l'intention de remporter un autre combat, celui qui l'oppose à Ottawa sur la création d'un organisme unique de réglementation des valeurs mobilières.

 

«Je vous promets que je vais gagner la bataille, a-t-elle lancé. Je n'ai aucun doute que je vais gagner la bataille.»

 

L'assurance de Monique Jérôme-Forget s'appuie sur le fait que le mandat des commissions des valeurs mobilières est d'abord la protection des épargnants, ce qui est une juridiction provinciale.

 

«Je suis en train de gagner des points parce que je défends ça», soutient-elle.

 

La ministre des Finances affirme aussi que la protection des épargnants est une affaire de proximité. «Aux États-Unis, ce n'est pas la SEC (Securities and Exchange Commission) qui a découvert Enron et compagnie, précise-t-elle. Ça s'est fait au niveau des États parce que les gens voyaient ce qui se passait.»

 

La commission des valeurs mobilières de Londres est très efficace, selon elle, parce que tout le monde financier se connaît et se côtoie. «Tout le monde va au pub, et commère, et s'échange de l'information formelle et informelle. D'où les vertus de la proximité.»

 

La ministre des Finances du Québec estime aussi que la création d'un organisme unique de réglementation des valeurs mobilières n'est une priorité pour personne sauf pour le ministre fédéral des Finances Jim Flaherty.

 

«Pour les banquiers de Bay Street, que j'ai consultés, c'est la priorité numéro 54», affirme-t-elle.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080619/LAINFORMER/806190910/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

 

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L'économie du Québec tient bon

 

 

 

La ministre des Finances du Québec estime aussi que la création d'un organisme unique de réglementation des valeurs mobilières n'est une priorité pour personne sauf pour le ministre fédéral des Finances Jim Flaherty.

 

«Pour les banquiers de Bay Street, que j'ai consultés, c'est la priorité numéro 54», affirme-t-elle.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080619/LAINFORMER/806190910/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

 

 

 

J'ai bien peur que si Jim Flaherty devient chef du Parti Conservateur de l'Ontario (comme plusieurs lui en prêtent l'intention) et qu'il devient aussi premier ministre de l'Ontario, qu'on puisse s'attendre à ce qu'il essaye de "rapatrier" plusieurs institutions canadiennes à Toronto.

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Les arguments que Jim Flaherty lance pour la création d'une agence canadienne de reglementation des valeurs mobilières sont les mêmes (ou à peu près) que ceux qu'étaient lancés par les partisans d'une fusion des bourses de Montréal et Toronto, soit que ça serait mieux pour le pays, que la nouvelle bourse serait plus compétitive, que la Bourse de Montréal était condamnée à moyen terme de toute façon, etc. Dans les faits, cette fusion signifiait renforcer Toronto au détriment de Montréal, et ce au nom du bien du Canada.

 

On retrouve des arguments semblables chez les défenseurs de la centralisation des agences canadiennes de réglementation des valeurs mobilières et si Jim Flaherty croit à cette forme de centralisation Torontoise dans ce cas-ci, il y a des chances qu'il y croit dans d'autres domaines (ou qu'à tout le moins, il soit sensible à ce genre d'argumentation de la part des partisans de la torontorisation du Canada). J'espère me tromper...

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Your making an avalanche out of a snowfall.

 

The realistic thing is that consolidation is good. Like any business, consolidation is the name of the game.

 

Because we are Montreal, and we are minor league players, we are prone to be on the losing end.

 

So like ive said, stop blaming other people, suck it up, and lets move Quebec forward so that we are WINNERS.

 

Il etait une fois, Montreal etait le centre economique du Canada ... .... ... ...

 

If consolidation is that good, maybe we should consolidated the stock exchange with New York instead of Toronto. New York is being defeated as the #1 financial place in the World by London, they would need to manage Canadian stock and commodity trading to get ahead. Anyway, in a competitive market, Canadians (read Toronto) stock exchanges will be bought by New York or Chicago anyway. Why fight?

 

 

As for Montréal losing its title of Canada financial capital, there are many reasons. Let’s take 2:

 

-Our attitude. Facing business, the economy and managing, and on blaming everyone else.

 

-Toronto predatorily attitude toward Montréal.

 

 

First, I agree with you that we should stop living in the past and start building Montréal, change our defeatist views and start to see entrepreneurs and ambitious people as assets, not as crooks. But that doesn’t mean that we should fall asleep toward Toronto's aggressiveness. If we have something, they want it and they feel it is their right to have it. People say that Toronto wants to be New York; I think they would rather be London or any other prestigious primate city. It is their right to want to be more; it is our duty to defend what we have. A zebra should not be afraid to live its life because there may be a lion somewhere. But where you know where the lion is, you should at least keep an eye on it if you don’t want to become its prey.

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Actually, Montreal's decline started when Montreal's financial community refused to invest in emerging mining companies in the country. Toronto did, and they reaped the benefits. Ever since then, Toronto's growth rate outpaced Montreal's and the inevitable happened in the 70s when they caught up with us.

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Buisness people leaving Montreal to Toronto is not new, and was way before the referendum like the federalists would want you to believe. It actually started with :

 

La loi sur la Commission hydroélectrique du Québec, fut déposée le 14 avril 1944 par le gouvernement d’Adélard Godbout. Cette loi enclenchait l’étatisation de la Montreal Light, Heat and Power, monopole privé de l'électricité provinciale, donnant naissance à Hydro-Québec. La société avait pour mandat initial de desservir la région de Montréal en « exécutant une saine gestion financière et en vendant l’électricité au plus bas coût possible ». La nouvelle entité doit alors réhabiliter un réseau vétuste et le développer dans toute la province.

 

to speed up with:

 

En 1963, suite à la ré-élection du gouvernement de Lesage et sous l’impulsion de René Lévesque, une seconde phase de nationalisation est entamée : Hydro-Québec devient le principal fournisseur d'électricité québécois. Hydro-Québec se porte acquéreur de quelque quatre-vingts entreprises, des distributeurs privés, des coopératives d'électricité et des réseaux municipaux qui acceptèrent son offre d'achat

 

and later on with Bill 63 in 1969.

 

So please lets keep the referendum talks out of this, its a factor, but not what began this slide.

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