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Redéveloppement du site du Bassin Peel


IluvMTL

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17 hours ago, MtlMan said:

C'est vrai que le patchwork de hauteurs est assez incompréhensible.

Mais quand tu parle de rues étroites avec immeubles sur trottoirs, je te ferai remarquer que c'est comme ça dans le Vieux, et que plein de monde aime ça s'y promener et y habiter....😉

Oui, mais il y a 2 énormes differences en Gt et le VxMtl:

- dans le Vieux, la majorité des immeubles sur les rues les plus étroites font entre 3-5 étages, nettement moins souvent 6-7+, ce qui ne rend pas les rues aussi sombres que dans le S-E de Gt;

- l'architecture, la présence de boutiques coquettes et la forte animation estivale peuvent rendre des rues commerciales étroites beaucoup plus vivantes, telles N-D, St-Paul, St-Sulpice. 😎

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On 2022-02-16 at 4:03 AM, FrancSoisD said:

Oui, mais il y a 2 énormes differences en Gt et le VxMtl:

- dans le Vieux, la majorité des immeubles sur les rues les plus étroites font entre 3-5 étages, nettement moins souvent 6-7+, ce qui ne rend pas les rues aussi sombres que dans le S-E de Gt;

- l'architecture, la présence de boutiques coquettes et la forte animation estivale peuvent rendre des rues commerciales étroites beaucoup plus vivantes, telles N-D, St-Paul, St-Sulpice. 😎

Autre détail important: le VxMtl est presque entièrement bâti depuis plus de 2 siècles, alors que Gt était un secteur très déstructuré au moment de l'adoption du PPU, où tout aurait pu être redéfini...

Mais ils sont passés à côté de la plaque en ne requérant pas de dégagements favorisant l'expérience piétonne... :/

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  • 1 mois plus tard...

Ça fait un bout que je ne suis pas venu ici, alors désolé du retard de réponse. Mais, je ne suis pas d'accord. Les rues sont si étroites que les 5-6 étages ont un effet semblable. Je me promène assez souvent dans les deux coins, et l'ensoleillement du Vieux est loin d'être plus soutenu. En fait, dans plusieurs rues, il faut pratiquement que le soleil soit à midi pour qu'il frappe toute la rue. Sinon, il y a toujours un côté dans l'ombre. 

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  • 4 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-04-11/secteur-bridge-bonaventure/des-promoteurs-immobiliers-se-disent-baillonnes-par-montreal.php

 

Des promoteurs et groupes immobiliers tirent à boulets rouge sur l’administration Plante, qu’ils accusent de flagrant « manque d’écoute » et de dialogue dans le dossier du redéveloppement du secteur Bridge-Bonaventure. D’après trois grands joueurs de l’industrie, la Ville se dirige vers un projet carrément « sous-développé ».

Publié à 11h45

 

 

 

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

« Leur vision propose seulement 17 unités d’habitation à l’hectare, ce qui est une sous-densification marquée lorsqu’on sait qu’on est face à une crise du logement. On pense que ce développement-là n’est socialement pas responsable compte tenu des enjeux auxquels on devrait faire face », affirme le président de la firme COPRIM Inc., Vianney Bélanger.

Accusant Montréal de « ghettoïser » le développement immobilier, les promoteurs – qui avaient convié les médias à un point de presse virtuel lundi – estiment plutôt pouvoir construire entre 12 000 et 15 000 logements dans le secteur. C’est au moins trois fois plus par rapport à la cible de l’administration Plante, qui a fixé à 4000 le nombre d’unités qu’elle prévoit construire il y a quelques semaines, dont 1270 logements sociaux et abordables ainsi que 320 logements familiaux.

La création de « nombreux espaces verts » est aussi au cœur de la vision préliminaire de la Ville, qui aimerait par ailleurs voir une station du REM dans le secteur. En octobre, pendant la campagne électorale, la mairesse Valérie Plante avait aussi promis de créer une promenade riveraine sur les berges du fleuve Saint-Laurent. Montréal propose donc de créer « 48 hectares de nouveaux espaces verts publics » et cinq kilomètres de berges, le long du fleuve et du canal de Lachine. Une douzaine de kilomètres de voies cyclables seraient aussi ajoutés de part et d’autre de la nouvelle promenade.

« Ça manque de réalisme »

Or, pour M. Bélanger, la vision de la Ville « provient du XXe siècle ». « Les changements climatiques, l’étalement urbain, la crise du logement, tout ça, c’est comme si c’est absent de ce débat. Et avec leur processus, on en a encore pour trois ans de consultation. Ça manque de réalisme, de responsabilités. S’il n’y a pas un changement d’attitude et une vraie consultation ouverte, franche, on s’en va vers un projet qu’on va tous pouvoir regretter », ajoute le promoteur.

Le vice-président au développement immobilier du groupe MACH, Cédric Constantin, affirme que cette attitude joue contre l’intérêt de la population. « Dans l’approche qu’on a proposée à la Ville, on a privilégié des immeubles de faible empreinte au sol de façon à dégager des espaces verts au sol. Malheureusement, la Ville – dans son idée de vouloir privilégier des activités économiques – vient proposer des immeubles avec très peu d’empreintes au sol, et donc, très peu d’espaces verts », illustre-t-il.

Pour lui, la Ville agit carrément « comme une dictature » en refusant d’écouter les revendications de l’industrie. « On nous impose une vision alors que nous, les développeurs qui prenons le risque sur ces projets-là, avons finalement très peu d’écoute », dit encore M. Constantin.

Une invitation au public

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Serge Goulet

À ses côtés, le président de la société Devimco, Serge Goulet, a laissé entendre que la Ville est « en train d’instrumentaliser des activités de consultation » pour cautionner « sa vision ». « On est en train de se passer de ressources et de compétences dont Montréal aurait besoin. Le privé n’est pas à la table », déplore-t-il.

« Ça fait trois ans qu’on essaie de se faire entendre. On a dû forcer la porte pour que la table de concertation accepte l’Institut de développement urbain (IDU) avec des développeurs privés », rajoute Serge Goulet, pour qui les démarches de consultation sont « improvisées » et « manquent de transparence ». Il réclame un « débat de fond » sur la manière qu’à la Ville de travailler avec le privé.

Son groupe convie ainsi le public montréalais à une grande journée « portes ouvertes » prévue le 31 mai prochain, dont les détails seront révélés au cours des prochains jours. « On veut que toute la population ait l’occasion de voir notre vision à nous, notre façon de rendre ce projet-là responsable économiquement, socialement et du point de vue environnemental. On va vous montrer ce que sont nos compétences, notre vision et nos ressources », affirme M. Goulet.

« Est-ce que les citoyens sont d’accord à payer de leurs taxes un projet sous-développé, alors qu’un projet responsable et bien financé s’autofinancerait ? Moi, ça m’intéresse de poser cette question-là, mais présentement, avec la plateforme qu’on nous donne, on n’est pas capable. On est bâillonnés », conclut-il.

Joint par La Presse, le cabinet de Valérie Plante n’a pas immédiatement commenté la sortie des promoteurs immobiliers, lundi.

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il y a 19 minutes, Exposteve a dit :

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-04-11/secteur-bridge-bonaventure/des-promoteurs-immobiliers-se-disent-baillonnes-par-montreal.php

 

Des promoteurs et groupes immobiliers tirent à boulets rouge sur l’administration Plante, qu’ils accusent de flagrant « manque d’écoute » et de dialogue dans le dossier du redéveloppement du secteur Bridge-Bonaventure. D’après trois grands joueurs de l’industrie, la Ville se dirige vers un projet carrément « sous-développé ».

Publié à 11h45

 

 

 

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

« Leur vision propose seulement 17 unités d’habitation à l’hectare, ce qui est une sous-densification marquée lorsqu’on sait qu’on est face à une crise du logement. On pense que ce développement-là n’est socialement pas responsable compte tenu des enjeux auxquels on devrait faire face », affirme le président de la firme COPRIM Inc., Vianney Bélanger.

 

(ci-dessus un extrait de l'article)

Dans ce cas, il se pourrait bien que les promoteurs s'abstiennent d'investir au cours des quatre prochaines années.

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9 minutes ago, Né entre les rapides said:

(ci-dessus un extrait de l'article)

Dans ce cas, il se pourrait bien que les promoteurs s'abstiennent d'investir au cours des quatre prochaines années.

C'est ça.  Rien force les promoteurs a faire quoi que se soit.  Quoi que je ne travaille pas dans l'industrie je suis de plus en plus convaincu que PM qui rend la vie difficile pour eux est une des raisons capitale pour la quelle qu'il n'y a rien que se passe en ville en terme d'annonce de nouveaux projets majeurs.  

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2 hours ago, Exposteve said:

Accusant Montréal de « ghettoïser » le développement immobilier, les promoteurs – qui avaient convié les médias à un point de presse virtuel lundi – estiment plutôt pouvoir construire entre 12 000 et 15 000 logements dans le secteur. C’est au moins trois fois plus par rapport à la cible de l’administration Plante, qui a fixé à 4000 le nombre d’unités qu’elle prévoit construire il y a quelques semaines, dont 1270 logements sociaux et abordables ainsi que 320 logements familiaux.

Bien que la différence entre 4 000 et 15 000 frappe l'imaginaire, si je regarde les plans des gros projets des promoteurs, j'ai l'impression que beaucoup de ces 15 000 logements seraient des micro-studios de 200 p2 destiné surtout à des investisseurs. Je ne suis pas certain que de viser 15 000 dans ces conditions soient vraiment le mieux pour la population.

Avez-vous vu certains plans du Mansfield? C'est dégueu. 

La meilleure approche se trouve probablement a quelque part entre les deux. 

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Il y a 3 heures, mtt a dit :

Bien que la différence entre 4 000 et 15 000 frappe l'imaginaire, si je regarde les plans des gros projets des promoteurs, j'ai l'impression que beaucoup de ces 15 000 logements seraient des micro-studios de 200 p2 destiné surtout à des investisseurs. Je ne suis pas certain que de viser 15 000 dans ces conditions soient vraiment le mieux pour la population.

Avez-vous vu certains plans du Mansfield? C'est dégueu. 

La meilleure approche se trouve probablement a quelque part entre les deux. 

1)  Il me semble que la "différence" ne porte pas uniquement sur le nombre de logements, car cela supposerait une superficie totale habitable constante qu'il s'agirait de diviser par un nombre plus ou moins grand.  Je pense que la différence porte aussi sur la superficie totale, qui sur un espace fixe varie en fonction des hauteurs permises.

2) Si on se demande légitimement ce qui "serait vraiment mieux pour la population", il serait pertinent de s'interroger sur la définition de la population concernée.  Il est certain qu'à l'échelle de la ville, ce sont les logements à prix modique ou abordable qui manquent le plus, et que ça concerne davantage les familles (les ménages avec des enfants) que les personnes seules.  Il reste à déterminer (ou plutôt à s'entendre) sur la vocation du site du Bassin Peel: est-il représentatif de l'ensemble de la ville, ou bien convient-il davantage aux ménages constitués d'une ou deux personnes?

3) Le "quelque part entre les deux" doit être une question de nombre et de taille des logements.  Des immeubles de faible hauteur limitent le potentiel total à partir duquel le partage peut être effectué.       

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Pour la Ville il n'y a aucune raison de créer des conditions qui encourageront l'augmentation de l'offre de location à court terme au centre-ville et dans les quartiers périphériques. Puisque cette formule n'a aucune incidence sur la densification démographique du coeur de la ville, pas plus qu'elle n'agit comme frein à l'étalement urbain.

Ce qu'il nous faut ce sont de vrais logements qui répondront aux besoins durables des montréalais en matière de logements sociaux, abordables et plus haut de gamme dans un véritable effort de mixité sociale.

Pour ce faire il faut des études exhaustives qui détermineront la nature des besoins en matière de logements pour ce secteur particulier et initier une approche consensuelle avec tous les partenaires potentiels dans ce grand chantier de redéveloppement du bassin Peel et ses environs immédiats.

Il s'agit notamment pour la Ville de garder le contrôle de la planification du territoire et exprimer ses attentes auprès des développeurs. Tout le contraire de Griffintown où on s'est retrouvé notamment avec un important déficit d'infrastructures publiques: parcs, écoles et autres services à la communauté.

De toute façon l'administration a déjà procédé de cette façon dans l'est près du pont J-C, justement pour éviter de répéter les erreurs de GFT. Du point de vue urbanistique c'est la voie à suivre, c'est-à-dire établir d'avance les différents besoins pour faire en sorte que les nouveaux quartiers offrent une qualité de vie équivalente ou supérieure aux autres districts de la ville. 

Pour cela il faut proposer une diversité de logements qui répondra adéquatement aux attentes variées de la population locale, tout en demeurant attrayante pour les futurs résidents potentiels. En résumé, d'abord un PPU précis qui guidera les promoteurs et des conditions favorables pour un meilleur équilibre dans l'offre immobilière. 

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