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Îlot Voyageur Sud - ?? étages


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Le 2020-09-23 à 21:45, FrancSoisD a dit :

C'est facile de s'impatienter face à un projet en blâmant au passage son promoteur (qui n'est PAS la Ville)!

Sérieux, je crois que les reports de projets sur ce site soient bien plus prometteurs que s'ils avaient été réalisés dans l'une ou l'autre version passée (14 étages de bureaux ou moins, alors qu'un projet mixte commerces / services ou communautaire / bureaux ou institutionnel / logements serait plus prometteur pour ce secteur)!

Qui regretterait aujourd'hui la non réalisation...

=> des condos (post-)brutalistes Overdale (qui aura permis aux YUL d'amener un brin de fantaisie sur R-L O),

=> du Victoire de 24 étages (le 628 ennaura genre 35),

=> de la tour du QdS de 31 étages (qui nous aura finalement légué 2 Maestria de 57+61 étages),

=> des projets succesifs Univers / Magil-Laurentienne / Desjardins sur St-Jacques (qui verront 2 tours-phares de 200 m être érigées à leur place),

=> du projet de Canderel au 1215 SqP (une tour de 61 étages puis d'autres de 20 et 14 le remplaceront),

=> du "mognon" difforme de genre 18 étages sur le terrain de Westcliff au pied de la TdlB (l'on y verra probablement pousser un autre 200 m d'ici 5-7 ans)???

À Montréal il se trouve que de plus en plus souvent, la patience... récompense! ;)

La SHDM, gestionnaire du présent immeuble décrépit et éventuel promoteur du projet qui le remplacera, a loué puis construit rien de moins que le siège de l'ONF, l'un des immeubles les plus iconiques de Mtl! Je préférerais nettement attendre 5-7 ans puis courir la chance de voir un autre immeuble-phare mixte être érigé face aux 3 sculptures de Michel de Broin (Dendrites, scupture derrière l'édicule de la station de métro Papineau, installation consistant en une enfilade de portes de wagons de métro MR-63 activées par un senseur, etc.) du côté nord du carré Émilie-Gamelin! 😃

Et avec l'expansion du c-v vers le S-E de Ville-Marie (Village, terrains SRC, esplanade De Lorimier, Molson), la centralité, l'accessibilité puis l'attrait de ce lot s'imposeront d'eux-mêmes! (Et si Mtl ne vous avait pas déjà redonné confiance, qu'est-ce qui le ferait?) ✌

Je partage ton avis. Quoi qu'il en soit, on n'a pas beaucoup de contrôle sur l'évolution de certains développements en ville, puisqu'ils dépendent premièrement de la volonté du promoteur, du zonage, du succès de son financement, du marché réel au moment de l'annonce du projet et des conditions économiques favorables pour sa réalisation.

Derrière tout ça il y a bien sûr la nécessité de rentabilité et la demande du secteur. En fait ce qui fait la grande différence dans la liste des projets que tu as énuméré, c'est l'embellie économique qui a permis de construire plus haut et plus beau grâce à une demande soutenue. Si ce n'avait été de ce boum, il est possible que la plupart des projets en route actuellement auraient d'abord été moins nombreux et sûrement plus modestes.

Ce qui m'amène à conclure à une évidence: plus une ville est prospère plus elle a la capacité de se développer rapidement et d'améliorer son image par des constructions plus imposantes et de meilleure qualité.

 

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Parlant de l'îlot Overdale, il y a un fil fort instructif sur le forum:

 

On 2020-09-24 at 12:05 AM, ToxiK said:

Sans oublier le Riopelle qui a été remplacé par le Humanity.

Ah! merci du rappel. Un autre projet dont j'avais alors été fort déçu de l'abandon... fort heureusement in the end! ;)

On 2020-09-24 at 12:28 PM, KOOL said:

Il en a fait un avec des voitures électriques... et ça lui a chuté la mairie. :silly:

S'il n'avait pas eu l'obsession de tenir cet événement dans l'arrondissement dont il était maire, je suis persuadé qu'il serait demeuré en poste! Un énième cas d'une excellente idée réalisée de la mauvaise façon...

Il n'eût fallu pourtant qu'investir quelques centaines de milliers $, pour tronquer (le temps de la F-É) le parcours du CGV et ainsi pouvoir tenir l'événement à un endroit pouvant accueillir d'éventuelles grandes foules au bout d'à peine quelques années!

6 hours ago, acpnc said:

En fait ce qui fait la grande différence dans la liste des projets que tu as énuméré, c'est l'embellie économique qui a permis de construire plus haut et plus beau grâce à une demande soutenue. Si ce n'avait été de ce boum, il est possible que la plupart des projets en route actuellement auraient d'abord été moins nombreux et sûrement plus modestes.

Ce qui m'amène à conclure à une évidence: plus une ville est prospère plus elle a la capacité de se développer rapidement et d'améliorer son image par des constructions plus imposantes et de meilleure qualité.

On est sur une sacrée belle lancée depuis une décennie, hein? 😍

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  • 2 semaines plus tard...

Vive les vélos-cargos

La présence des vélos-cargos dans les grandes villes est sans doute l’une des plus belles initiatives urbaines des dernières années. Il faut absolument multiplier ces vélos électriques qui assurent la livraison de colis. Il faut aussi apprendre à les côtoyer dans les rues.

Publié le 5 octobre 2020 à 6h00

https://www.lapresse.ca/actualites/2020-10-05/vive-les-velos-cargos.php

Mario Girard
La Presse

À Montréal, le projet de vélos-cargos, baptisé Colibri, est accompagné par l’OBNL Jalon. Au total, six entreprises dynamiques font partie de ce regroupement.

Trois entreprises (Purolator, Livraison Vélo Montréal (LVM), SOS Courrier) utilisent les locaux de l’ancienne gare d’autocars Berri, à l’angle du boulevard De Maisonneuve et de la rue Saint-Hubert. Les trois autres entreprises (Courant Plus, La roue libre, Chasseurs Courrier) utilisent leur propre adresse et complètent l’écosystème.

J’ai rencontré des représentants du projet Colibri la semaine dernière. Tous poursuivent le même objectif : réduire la présence des camions dans les rues de Montréal. On ne peut qu’applaudir à cela.

Ce n’est pas normal, en 2020, de voir autant de poids lourds circuler dans les rues mi-commerciales, mi-résidentielles de la métropole. Je ne comprends pas que les grandes chaînes de supermarchés ou de pharmacies (et que dire des camions qui assurent la livraison de la bière) ne revoient pas leurs méthodes de livraison avec des véhicules moins imposants.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le service de livraison par vélos-cargos Colibri s’est installé dans l’ancienne gare d’autocars Berri, à l’angle du boulevard De Maisonneuve et de la rue Saint-Hubert.

Et je ne comprends pas non plus pourquoi l’administration actuelle, dont la protection de l’environnement est la colonne vertébrale du programme, n’agit pas plus promptement. Nous sommes de toute évidence prêts pour une réglementation plus stricte afin d’éliminer ces poids lourds qui détruisent les chaussées et mettent la vie des piétons et des cyclistes en danger.

Bref, le déploiement des vélos-cargos est un premier pas important dans cette guerre aux camions.

Cet univers est en train de changer. À l’ère du commerce en ligne, il faut agir. On observe une augmentation importante de boîtes par rapport aux enveloppes. Tout cela ne peut pas être transporté uniquement par des camions.

Mickael Brard, conseiller en mobilité urbaine chez Jalon

Tous les matins, plusieurs dizaines de livreurs quittent leur entrepôt et sillonnent les rues de Montréal sur leur vélo ou leur triporteur électrique. « Notre objectif est d’avoir une centaine de livreurs bientôt », dit Mickael Brard.

Ces véhicules légers peuvent transporter une incroyable variété d’articles. Le matin de ma visite, j’ai vu un téléviseur grand format partir en triporteur. LVM a trouvé un créneau très particulier : la livraison et le transport de couches. « Nous avons une trentaine de clients, dit Joffrey Fuzet, directeur général de LVM. Tous les mardis et vendredis, nous livrons des couches propres et reprenons les autres qui sont souillées. »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Tous les matins, plusieurs dizaines de livreurs quittent leur entrepôt et sillonnent les rues de Montréal sur leur vélo ou leur triporteur électrique.

On entend souvent l’expression « système de livraison du dernier kilomètre » pour désigner les vélos-cargos. Mais en réalité, c’est plus que cela. « Nous parcourons beaucoup plus qu’un kilomètre, ajoute Mickael Brard. On s’est rapidement rendu compte que ces vélos-cargos sont agiles et efficaces. Ils peuvent se garer partout sans gêner la circulation. Les clients ont compris ça. »

Les clients sont les entreprises qui ont recours à ces vélos-cargos pour assurer la livraison de leurs colis. Ce sont elles qu’on doit convaincre des bienfaits des vélos-cargos. Mais le facteur qui pourrait faire grandir ce mode de livraison est le pouvoir que les consommateurs ont entre les mains.

« Pour le moment, les gens qui commandent des articles ne peuvent pas choisir le mode de livraison, explique Mickael Brard. On aimerait qu’ils aient cette option. Ainsi, les gens pourraient exiger que leur colis soit livré par vélo-cargo électrique. Ça changerait beaucoup de choses. »

On pourrait croire que ce système de livraison est conçu uniquement pour les petites entreprises. Pas du tout ! Il peut devenir une solution très intéressante pour d’importants acteurs comme Purolator, véritable leader dans le domaine.

Le matin de mon passage, j’ai assisté au dépôt des colis provenant d’un des trois grands centres de distribution que possède Purolator dans la région montréalaise. « Il y a environ 17 000 colis qui transitent tous les jours à notre centre à Anjou, explique Christian Couture, coordonnateur de la section de vélos-cargos chez Purolator. De cela, environ 700 items sont distribués quotidiennement avec nos triporteurs électriques. Notre objectif est bien sûr de faire augmenter ce nombre. »

Purolator annoncera bientôt de nouveaux projets en matière de livraison urbaine écologique pour les villes de Toronto et de Montréal.

Les vélos électriques qui servent à la livraison sont munis de remorques conçues parfois avec les moyens du bord. Pour ce qui est des triporteurs électriques, comme ceux qu’utilise Purolator, ils sont fabriqués en Europe (Allemagne et Scandinavie) et distribués par les États-Unis pour le marché nord-américain.

« Nous avons un premier ministre qui aimerait que le Québec devienne autonome pour effectuer son virage écologique, dit Mickael Brard. On n’arrive pas à fabriquer ce genre de véhicules chez nous. On ne reçoit pas non plus de subventions pour leur achat. »

Les triporteurs munis d’une boîte-remorque coûtent environ 25 000 $. Ils ont une force impressionnante qui permet le transport de plusieurs colis. Ces véhicules utilisent très souvent les pistes cyclables pour circuler dans la ville.

Il est à parier que leur nombre montera en flèche au cours des prochaines années. Tant mieux. D’ici là, dites-vous que chaque fois que vous verrez un vélo-cargo dans les rues, cela voudra dire des camions en moins dans la ville.

Archéologie urbaine

J’ai profité de ma visite à l’ancienne gare d’autocars Berri pour aller fouiner dans l’ancien restaurant Deli abandonné depuis 2011. Je m’attendais à un local vide et sale. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que tout est demeuré intouché.

En pénétrant dans ce lieu, j’ai eu l’étrange impression que les employés venaient de quitter les lieux. Ici, des paniers à friteuse empilés. Là, des pots de concombres non ouverts. Plus loin, des publicités de hot-dog. Les tables, les tabourets, le comptoir devant lequel on circulait avec notre plateau… Tout est demeuré en place.

J’en avais la chair de poule. On aurait dit une version delicatessen de Pompéi.

On m’a confié que l’organisme Atelier Entremise, chargé de faire vivre ce bâtiment en attendant qu’on lui confère une nouvelle vocation, a comme mission de créer un projet pour l’ancien Deli.

Chez Atelier Entremise, on n’a pas voulu m’en dire davantage. Mais je me disais que l’endroit ferait un très bon restaurant communautaire pour la clientèle défavorisée de ce quartier. Tout est déjà en place.

À bon entendeur !

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Occupé le bâtiment du Deli temporairement ? Il est complétement placardé, entouré de filets et la brique est renfoncé par des morceaux de bois partout sur la façade... pas sûr que ce soit sécuritaire d'avoir des occupants dans se bâtiment...

De plus, dans la gare, une dalle de béton c'était affaissée, il y a quelque années, donc qu'on le démolisse au PC. Le projet de vélos cargos ne semble qu'utiliser des conteneurs situés à l'extérieur de la gare. De plus, depuis quelque semaine elle est rendue un second camping urbain...

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On 2020-10-05 at 10:06 AM, Dominic723 said:

Occupé le bâtiment du Deli temporairement ? Il est complétement placardé, entouré de filets et la brique est renfoncé par des morceaux de bois partout sur la façade... pas sûr que ce soit sécuritaire d'avoir des occupants dans se bâtiment...

De plus, dans la gare, une dalle de béton c'était affaissée, il y a quelque années, donc qu'on le démolisse au PC. Le projet de vélos cargos ne semble qu'utiliser des conteneurs situés à l'extérieur de la gare. De plus, depuis quelque semaine elle est rendue un second camping urbain...

Ces campings sont sûrement "sur leurs derniers miles", avec le mercure flirtant autour du point de congélation habituellement à partir de la 2e moitié d'octobre...

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Il n'est pas question de l'Ilot Voyageur directement, mais ils semblerait que le service de livraison à vélo soit là pour rester un bout.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1740293/commerce-bicyclette-covid-valerie-plante
 

Citation

 

Montréal veut rendre permanent son Service de livraison urbaine à vélo

Quatre entreprises de livraison à vélo font partie du projet développé par Montréal.

Photo : Radio-Canada/Simon-Marc Charron

La Presse canadienne

Publié le 10 octobre 2020

Le Service de livraison urbaine à vélo, mis en place par l'administration Plante au début de la pandémie pour aider les commerçants de Montréal, a été utilisé par une centaine d'entreprises. La Ville souhaite désormais le rendre permanent.

Entre le mois d'avril et la fin août, le Service de livraison urbaine a permis d'effectuer près de 8000 livraisons à vélo auprès de commerçants montréalais, selon l'administration municipale.

Lors du premier confinement, au printemps, le service s'adressait aux commerces fournissant des biens essentiels ainsi qu'aux magasins n'ayant pas le droit d'ouvrir leurs portes.

La livraison de gros colis à vélo a notamment permis à la boutique Bouche-bée, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, de passer au travers de cette période difficile sans perdre de revenu.

Pendant la période de fermeture, on faisait une vingtaine de livraisons par jour, a indiqué Marie Letard, propriétaire de la boutique de produits de décoration intérieure et d'accessoires pour la cuisine.

On a été capable de faire le même chiffre d'affaires que l'année précédente grâce à la vente en ligne, c'est assez incroyable parce qu'on n'avait jamais fait de vente en ligne ni de livraison.

Marie Letard, propriétaire de la boutique Bouche-bée

Marie Letard est très satisfaite du service que la livraison à vélo offre à ses clients.

Photo : Radio-Canada / Jean-Claude Taliana

Lorsque les restrictions concernant la fermeture des magasins au public ont été levées, la femme d'affaires a décidé de continuer d'offrir le service de livraison à vélo.

C'est très rapide d'exécution, on arrive à livrer nos produits dans la ville le jour même. Ça rejoint aussi nos valeurs environnementales, car ce sont des livraisons à vélo, sur de courtes durées, a précisé Mme Letard.

Les livreurs à vélo vont chercher les commandes chez les commerçants de une à cinq fois par jour et les livrent directement au domicile des clients.

Certains livreurs peuvent tirer jusqu'à 180 kilogrammes de marchandises avec leur remorque, selon Cédric Chaperon, fondateur de l'entreprise La Roue Libre, qui fait partie du projet.

La livraison est facturée au client et ne doit pas dépasser cinq dollars.

Rentable et écologique

Quatre entreprises de livraison à vélo font partie du projet développé par Montréal, soit les Sociétés de développement commercial de Montréal (SDC), Coop Carbone et Jalon Montréal.

C'est utile, ça marche, c'est écologique, c'est efficace et ce n'est pas très cher, alors on veut rendre le projet permanent.

Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial de la Ville de Montréal

Selon le responsable du développement économique de la Ville, Luc Rabouin, la livraison de petits, moyens et gros colis à vélo permet aussi de diminuer la congestion routière ainsi que les gaz à effet de serre émis par les camions de livraison.

Les commerçants qui souhaitent manifester leur intérêt pour le projet peuvent remplir le formulaire sur le site de la Ville. Le service sera également offert pendant l'hiver.

 

 

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  • 4 semaines plus tard...

Un autre usage temporaire :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1747749/recuperation-contenants-consignes-terminus-autobus 

 

Les Valoristes s'installeront dans l'ancienne gare d'autocars de Montréal

La coopérative de récupération de contenants consignés a conclu une entente de deux ans avec la Ville.

Les Valoristes font partie du paysage montréalais depuis plusieurs années.

Publié à 20 h 41

Les personnes qui ramassent les cannettes et les bouteilles vides au centre-ville pourront maintenant trier leur récolte au chaud.

La Ville de Montréal a annoncé vendredi matin qu'elle avait accepté de prêter un local de 1140 pieds carrés dans le bâtiment qui abritait autrefois la gare d'autocars de l'arrondissement de Ville-Marie à la coopérative de solidarité Les Valoristes, qui se spécialise dans la récupération de contenants consignés.

En outre, trois conteneurs seront installés à l'extérieur, dans la voie auparavant réservée au passage des autobus, à l'arrière de l'immeuble.

L'entente, d'une durée de deux ans, entrera en vigueur dans un peu moins de deux semaines, le mardi 17 novembre. Elle permettra aux Valoristes, habituellement installés sous le pont Jacques-Cartier pendant l'été, de poursuivre leurs activités pendant l'hiver.

On opère un dépôt depuis huit ans, pendant les étés seulement, sous le pont Jacques-Cartier, mais avec le temps froid qui arrive, on ne peut plus continuer à l'année longue. Ça va être vraiment la première fois qu'on va pouvoir continuer durant [toute] l'année, incluant les mois froids d'hiver.

Marica Vazquez Tagliero, coordonnatrice des Valoristes

La présence continue des Valoristes au centre-ville de Montréal aidera également la Municipalité à atteindre ses objectifs en matière de lutte contre la pauvreté, de propreté des espaces publics et de gestion des matières résiduelles, a souligné l'administration Plante dans son communiqué de presse.

Un usage transitoire

La Ville de Montréal a acquis en 2018 le 505 boulevard de Maisonneuve Est, mieux connu sous le nom de « Terminus Voyageur », pour en faire un projet de redéveloppement. 

En attendant sa réalisation, l'immeuble fait l'objet d'« usages transitoires ». Il abrite actuellement trois entreprises de courrier associées à Colibri, un système de livraison urbaine écologique lancé en août 2019.

Avec l'ajout des Valoristes, on vient créer une certaine activité dans cet espace-là qui est sous-utilisé, sous-exploité, puis qui vient répondre à différents besoins, a expliqué en entrevue Sophie Mauzerolle, conseillère de ville dans le district de Sainte-Marie.

Avec l'élargissement prévu de la consigne au Québec en 2022, les Valoristes voient l'avenir avec un certain optimisme.

Créée en 2012, la coopérative Les Valoristes est une entreprise d'économie sociale à but non lucratif qui offre des services de retour de contenants consignés à ceux et celles qui sillonnent les rues de la métropole sur une base régulière pour collecter les cannettes et bouteilles vides oubliées ou jetées dans les poubelles et les bacs à recyclage.

C'est actuellement la seule organisation du genre au Québec.

Les Valoristes permettent de récupérer chaque jour 25 000 contenants, mais ce total peut grimper à 80 000 certaines journées d'été. Sa clientèle, précise la Ville de Montréal, est composée de milliers d'hommes et de femmes, pour la plupart en situation de vulnérabilité socio-économique.

Cela étant dit, le point de collecte qui sera ouvert dans l'ancienne gare d'autocars de Montréal sera accessible à tous les particuliers et les entreprises qui souhaiteront pouvoir en profiter.

Jean-Paul Paquette, qui ramasse des dizaines de milliers de cannettes consignées chaque année, est ravi d'apprendre l'ouverture d'un dépôt spécialement pour les gens comme lui.

Je vais pouvoir me sentir plus utile à la société, dit-il. Dans les magasins, on ne peut pas amener rien, on se fait mettre dehors quasiment! Ici, on ne se fera pas mettre dehors et on va pouvoir amener toutes sortes de contenants. Même les contenants écrasés, ils nous les prennent, ici. On se casse plus la tête, c'est ça qui est le fun.

Avec la collaboration de Benoît Chapdelaine

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Pendant combien d'années ça va rester une occupation "temporaire"? Ils font exprès de garder cette verrue boltée de grillage noir dont le parement menace de s'effondrer?? Une oeuvre d'art à la Montréal? C'est pas croyable.

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Le 2020-11-07 à 08:53, Fortier a dit :

Je n’aurais pas penser que l’administration Plante n’avait à ce point aucune vision. 3 ans au pouvoir et toujours aucun projet sérieux pour ce site ultra stratégique? 

En 1 an Marois avait plus fait avancer le projet.

Attention on l'a déjà mentionné sur ce fil, la Ville n'est propriétaire des lieux que depuis un an. Alors avant de s'avancer dans des travaux il faut bien planifier ses besoins, probablement trouver un partenaire et décider de la nature définitive du projet: bureaux, résidences, institution ou un projet mixte. Tout cela prend du temps et la Ville a bien d'autres priorités, dont celle de planifier une sortie de covid, en limitant ses pertes financières.

Donc dans les circonstances l'urgence est sûrement ailleurs, car la pandémie n'était pas dans le décor quand elle s'est portée acquéreur du site.

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