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Îlot Voyageur Sud - ?? étages


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Force est de constater que la saga de l'échec du développement de l'UQAM de l'Ilot Voyageur aura eu des répercussions négatives nettement plus prolongées qu'estimées au départ. D'ailleurs toute la partie sur St-Hubert est toujours en friche et rien de concret n'a été proposé depuis. Une aberration en plein coeur de la ville dans un quartier qui en dépit de plusieurs projets en marche, peine à suivre la cadence moyenne du reste de la ville.

C'est clair que le secteur dépend en grande partie d'investissements publics, parce que l'essentiel du développement immobilier privé se fait encore plus à l'ouest et maintenant plus au sud aux alentours du pont Jacques-Cartier. Donc la Ville a une responsabilité directe vis à vis du développement des lots, notamment en face de la Place Émilie-Gamelin.

Il faudrait effectivement un projet structurant qui aurait un effet d'entrainement pour l'ensemble du site. A ce propos je suis convaincu que l'administration municipale en est bien consciente et qu'il y a sûrement quelque chose en préparation. Je verrais bien SDA (entreprise d'économie sociale) participer à des échanges avec cette dernière, surtout que son projet Angus entre dans sa dernière phase.

Finalement le statu de certains lots en ville peuvent retarder le développement en comparaison d'autres sites semblables ailleurs sur le territoire. Entendu que les institutions publiques, qui en sont généralement propriétaires dépendent très souvent de subventions ou programmes gouvernementaux pour aller de l'avant. C'est le cas par exemple du terrain au-dessus de l'édicule de la station St-Laurent et il y en a d'autres.

Alors soyons patients puisque le développement d'une ville ne se fait pas de façon linéaire, mais à coup d'opportunités et en fonction de la force du marché qui peut varier considérablement d'un secteur à l'autre, même à l'intérieur d'un même arrondissement.

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Il y a 3 heures, Dominic723 a dit :

Le seul projet que je trouve qui avait de l'allure était la tout à bureau pour un ministère, mais aucune chance que ça arrive de si tôt. Il faut un projet d"envergue, pour donner de la vie à ce tronçon de la rue Berri, et pas juste un projet sans envergure comme certains propositions qu'on a reçues par le passé (garder l'immeuble et mettre des serres d'agriculture urbains sur le toit, ou bien un coop d'habitation...)

Il faut, oui, mais le moment venu, c'est-à-dire  quand le besoin pour "un projet d'envergure" se manifestera concrètement.  Comme tu l'écrits toi-même, une tour à bureau pour un ministère n'a aucune chance que ça arrive de si tôt.  Alors quoi?  --Si le site avait intéressé un promoteur privé, on l'aurait su.  Sinon, que reste t-il comme alternative?  J'attends tes suggestions.

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il y a 1 minute, Né entre les rapides a dit :

Il faut, oui, mais le moment venu, c'est-à-dire  quand le besoin pour "un projet d'envergure" se manifestera concrètement.  Comme tu l'écrits toi-même, une tour à bureau pour un ministère n'a aucune chance que ça arrive de si tôt.  Alors quoi?  --Si le site avait intéressé un promoteur privé, on l'aurait su.  Sinon, que reste t-il comme alternative?  J'attends tes suggestions.

La ville dort sur se terrain depuis qu'elle l'a acheté. On pourrait y mettre un développement mixte : bureaux d'accès Montréal et de l'arrondissement Ville-Marie, un centre communautaire (installation sportive et récréative), des logements sociaux gérer par l'OHM. Rien n'empêcherait la ville d'y louer des bureaux et des commerces au RDC et premier étage. Est-ce qu'on pourrait aussi y installer une ressource pour itinérants ? Car le problème est criant dans le secteur. 

Ou bien vendre le terrain à un promoteur qui serait intéresser, avec certains entente dans la vente, qu'il devrait développer selon la direction que la ville veut. Mais bon est-ce que la ville va attendre une offre, ou bien elle devrait être proactive. Car jusqu'à présent la ville l'a acheter, mais n'y a rien fait. Du résidentiel aussi pourrait être bien apprécier dans le secteur, car très central. On l'a prouver avec la tour construite juste en face.

Mon point est que le statu quo sur le terrain ne fonctionne juste pas et que la ville devrait être proactive avec. C'est un terrain très bien situé et il mérite d'être plus qu'un parking et qu'une piquerie.

On aurait dû le développer sous l'ère Marois, lorsqu'on avait un projet pour le terrain. Le gouvernement n'y investira pas d'argent pour des bureaux à cause de la crise. Est-ce que le gouvernement pourrait y investir pour un nouveau pavillon de l'UQAM ? Ce serait probablement étrangement reçu et ironique. 

De plus, le terminus de bus n'est pas encore complété dans sont ensemble, la façade sur St-Hubert aussi à besoin d'être complété. L

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Il y a 2 heures, Dominic723 a dit :

La ville dort sur se terrain depuis qu'elle l'a acheté. On pourrait y mettre un développement mixte : bureaux d'accès Montréal et de l'arrondissement Ville-Marie, un centre communautaire (installation sportive et récréative), des logements sociaux gérer par l'OHM. Rien n'empêcherait la ville d'y louer des bureaux et des commerces au RDC et premier étage. Est-ce qu'on pourrait aussi y installer une ressource pour itinérants ? Car le problème est criant dans le secteur. 

Ou bien vendre le terrain à un promoteur qui serait intéresser, avec certains entente dans la vente, qu'il devrait développer selon la direction que la ville veut. Mais bon est-ce que la ville va attendre une offre, ou bien elle devrait être proactive. Car jusqu'à présent la ville l'a acheter, mais n'y a rien fait. Du résidentiel aussi pourrait être bien apprécier dans le secteur, car très central. On l'a prouver avec la tour construite juste en face.

Mon point est que le statu quo sur le terrain ne fonctionne juste pas et que la ville devrait être proactive avec. C'est un terrain très bien situé et il mérite d'être plus qu'un parking et qu'une piquerie.

On aurait dû le développer sous l'ère Marois, lorsqu'on avait un projet pour le terrain. Le gouvernement n'y investira pas d'argent pour des bureaux à cause de la crise. Est-ce que le gouvernement pourrait y investir pour un nouveau pavillon de l'UQAM ? Ce serait probablement étrangement reçu et ironique. 

De plus, le terminus de bus n'est pas encore complété dans sont ensemble, la façade sur St-Hubert aussi à besoin d'être complété. L

Tout projet public sur un site donné demande généralement plusieurs années de planification et de financement avant toute intervention sur le terrain. En fait, plus le projet est important plus il y a de fils à attacher, d'études, de recherches de partenaires et de financement, de travaux de préparation et de négociations de contrats. Aussi dépendent-ils de la générosité des gouvernements supérieurs le cas échéant, selon la nature et la vocation des lieux.

On peut alors supposer qu'un projet à plusieurs volets (bureaux, résidences, services publics, commerces et autres) demandera davantage de travail en amont, puisqu'il sera nécessairement soumis à plusieurs réglementations et qu'il aura autant de gestionnaires que de parties indépendantes associées au tout. Ce qui veut dire un gros travail d'arrimage qu'il faut mener à bien par une armée de professionnels dans une foule de domaines jusqu'à l'étape de la construction.

Néanmoins s'il y a désistement en cours de route, il devient parfois nécessaire de recommencer le processus et refaire les plans, un risque moins fréquent dans le privé.

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il y a 3 minutes, acpnc a dit :

Tout projet public sur un site donné demande souvent une ou plusieurs années de planification et de financement avant toute intervention sur le terrain. En fait, plus le projet est important plus il y a de fils à attacher, d'études, de recherches de partenaires et de financement, de travaux de préparation et de négociations de contrats. Aussi dépendent-ils de la générosité des gouvernements supérieurs le cas échéant, selon la nature de la vocation des lieux.

On peut alors supposer qu'un projet à plusieurs volets (bureaux, résidences, services publics, commerces et autres) demandera davantage de travail en amont, puisqu'il sera nécessairement soumis à plusieurs réglementations et qu'il aura autant de gestionnaires que de parties indépendantes associées au tout. Ce qui veut dire un gros travail d'arrimage qu'il faut mener à bien jusqu'à l'étape de la construction.

Néanmoins s'il y a désistement en cours de route, il devient parfois nécessaire de recommencer le processus et refaire les plans. Un risque que l'on voit encore une fois beaucoup moins souvent dans le privé.

Si on prend l'exemple de la SDA qui a fait le Carré St-Laurent, on a un futur musée, du commercial et des bureaux, ça l'a été long avant que le projet ne démarre, mais on s'entend que c'est pas si complexe à concevoir, donc plus on attend pour l'îlot voyageur sud et moins on planifie, plus longtemps ce terrain restera vacant et mal famé 

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2 hours ago, Dominic723 said:

La ville dort sur se terrain depuis qu'elle l'a acheté. On pourrait y mettre un développement mixte : bureaux d'accès Montréal et de l'arrondissement Ville-Marie, un centre communautaire (installation sportive et récréative), des logements sociaux gérer par l'OHM. Rien n'empêcherait la ville d'y louer des bureaux et des commerces au RDC et premier étage. Est-ce qu'on pourrait aussi y installer une ressource pour itinérants ? Car le problème est criant dans le secteur. 

Ou bien vendre le terrain à un promoteur qui serait intéresser, avec certains entente dans la vente, qu'il devrait développer selon la direction que la ville veut. Mais bon est-ce que la ville va attendre une offre, ou bien elle devrait être proactive. Car jusqu'à présent la ville l'a acheter, mais n'y a rien fait. Du résidentiel aussi pourrait être bien apprécier dans le secteur, car très central. On l'a prouver avec la tour construite juste en face.

Mon point est que le statu quo sur le terrain ne fonctionne juste pas et que la ville devrait être proactive avec. C'est un terrain très bien situé et il mérite d'être plus qu'un parking et qu'une piquerie.

On aurait dû le développer sous l'ère Marois, lorsqu'on avait un projet pour le terrain. Le gouvernement n'y investira pas d'argent pour des bureaux à cause de la crise. Est-ce que le gouvernement pourrait y investir pour un nouveau pavillon de l'UQAM ? Ce serait probablement étrangement reçu et ironique. 

De plus, le terminus de bus n'est pas encore complété dans sont ensemble, la façade sur St-Hubert aussi à besoin d'être complété. L

La façade non-finie sur St-Hubert appartient à Aquilini je crois, qui avait acheté tout l'ensemble non terminé, eux aussi dorment sur la switch depuis qu'ils ont atrocement fini les deux édifices résidentiels locatifs sur Berri.

Berri n'a jamais eu d'amour, défiguré de part et d'autre avec des bâtiments affreux dont un poste électrique, et avec un hideux viaduc au nord. La moindre des choses serait de faire une architecture iconique sur l'ancien terminus pour rehausser tout ça.

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il y a 19 minutes, Dominic723 a dit :

Si on prend l'exemple de la SDA qui a fait le Carré St-Laurent, on a un futur musée, du commercial et des bureaux, ça l'a été long avant que le projet ne démarre, mais on s'entend que c'est pas si complexe à concevoir, donc plus on attend pour l'îlot voyageur sud et moins on planifie, plus longtemps ce terrain restera vacant et mal famé 

N'oublions pas un petit détail qui peut faire une énorme différence. En dépit de toute la préparation et la planification, le pire ennemi d'un projet public, qu'il soit municipal ou autre, sera toujours un changement d'administration suite à un scrutin. On voit le même phénomène à Québec et à Ottawa, où on ne compte pas les projets annulés ou totalement réaménagés après des élections.

Autrement ce n'est pas tout de planifier un projet de construction aussi faut-il qu'il corresponde à de véritables besoins en temps permanents réel et qu'il soit compétitif face à une autre option comme la location dans le privé notamment.

Il y a aussi tout l'aspect légal, les servitudes et autres contraintes qui vont lier les partenaires ou les gestionnaires et qui peuvent créer un contentieux sévère s'il y a mésentente. C'est d'ailleurs ce qui a coulé l'UQAM à l'époque.

Malheureusement il n'y a rien de simple dans notre société hyper complexe. Tout prend un temps fou parce qu'il faut essayer de tout prévoir avant de s'engager, tout en espérant que les conditions économiques (ou autre) ne changeront pas en cours de route. On n'a qu'à faire le tour des archives des projets publics passés ou récents pour voir que l'historique de leur réalisation tient souvent du petit miracle ou du pur cauchemar.

 

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Meanwhile...

https://www.tvanouvelles.ca/2020/08/28/nouveau-campement-improvise-au-centre-ville 

Nouveau campement improvisé au centre-ville

Un campement improvisé a été érigé au cours des derniers jours le long d'un terrain privé appartenant à la Ville de Montréal dans l’est du centre-ville. Ce nouveau campement s’ajoute à celui qui a vu le jour cet été le long de la rue Notre-Dame, dans le quartier Hochelaga, et qui doit être démantelé incessamment.

Lors du passage du «24 Heures», vendredi, deux tentes et deux abris de fortune étaient collés le long de l'édifice qui abritait autrefois le Terminus Voyageur, face à la place Émilie-Gamelin, à l'angle de la rue Saint-Hubert et du boulevard De Maisonneuve.

Au moins quatre personnes en situation d'itinérance ont été aperçues dans ces abris fabriqués entre autres de morceaux de carton vendredi midi. Des vêtements étendus sur une corde à linge et des contenants de seringues souillées laissaient croire que des gens s'étaient approprié l'endroit depuis un petit moment déjà.

Or, un peu plus à l’est, les personnes itinérantes qui campent le long de la rue Notre-Dame devront avoir quitté les lieux d’ici lundi, a répété à quelques reprises la mairesse de Montréal Valérie Plante.

Toléré 

Au cabinet de la mairesse, on rappelle que les campements ne sont pas une solution durable ni sécuritaire. «Dans le contexte de la pandémie, le SPVM tolère les tentes la nuit avec la demande de les enlever le matin», précise l'attachée de presse au cabinet de la mairesse de Montréal, Catherine Cadotte.

Les tentes étaient toutefois toujours présentes en début d'après-midi vendredi.

Rappelons que la Ville a annoncé jeudi l'ouverture de trois nouveaux sites d'hébergement en partenariat avec le réseau de la santé et des groupes communautaires. L'ajout de ces ressources permettra aux personnes en situation d’itinérance d'avoir accès à près de 850 lits dans la métropole.

Partie de ping-pong, déplore l'opposition 

Pour le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'itinérance, Benoit Langevin, il y a des incohérences dans les décisions prises par la Ville vis-à-vis ces campements. «La Ville démantèle le campement au square Cabot, elle a toléré le campement sur la rue Notre-Dame et là, elle tolère celui à l'arrière de [l'ancien] îlot Voyageur. C'est quoi leur processus?» s'interroge M. Langevin. «Il ne faut pas jouer au ping-pong avec les vies humaines», déplore l'élu du parti Ensemble Montréal.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n'avait toujours pas commenté en fin de journée vendredi.

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C'est clair qu'il faut un projet mixte, avec un volet social pour la population itinérante du quartier. Certains diront que y'en a déjà "trop" dans le quartier et que ça va faire fuir le monde, mais on n'aura jamais assez de ces ressources. Perso j'habite dans le quartier, à deux pas du Pavillon Patricia Mackenzie de la Mission Old Brewery, et je n'ai jamais eu de problème.

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