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REM (ligne A) - Discussion générale


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https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/556872/compter-sur-le-prive-pour-reussir-le-virage-vers-la-mobilite-durable

Clarification de la ministre déléguée sur les projets futurs.

 

Quote

Pour lutter contre les changements climatiques, nous devons réinventer notre manière de nous déplacer. On le sait : le secteur des transports représente 43 % des émissions de gaz à effet de serre au Québec en 2016 (soit les plus récentes données disponibles). Pour réussir le virage vers la mobilité durable, les gouvernements ne peuvent agir seuls. Pourquoi ne pas s’appuyer davantage sur l’expertise du secteur privé ? Un panel, composé de représentants des secteurs privé et public, s’est penché sur la question mercredi dernier à la Conférence de Montréal.

Pour redéfinir notre rapport à la voiture, une multiplication de l’offre de transport actif et collectif est indispensable. « On ne peut faire l’économie de la contribution d’aucun mode de mobilité durable », a soutenu Éric Alan Caldwell, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de l’urbanisme et de la mobilité, qui était invité à participer au panel « Vers une mobilité durable ». Secteurs public et privé doivent donc travailler en synergie, main dans la main, pour offrir aux citoyens un éventail de solutions de rechange toujours grandissantes à l’auto solo, ont clamé les panélistes.

« Le nouveau mot à la mode, c’est multimodalité », a souligné, sourire dans la voix, Hélène Mercier Brûlotte, directrice générale de Car2Go (Share Now) à Montréal. « Ça implique autant les offres du secteur public que celles du secteur privé. » Plusieurs acteurs privés font leur entrée dans les villes en proposant de nouvelles options de mobilité aux citoyens. Une fois que ceux-ci effectuent le virage vers les services d’autopartage par exemple, ils deviennent du coup plus enclins à faire le saut vers les transports public et actif, croit Mme Mercier Brûlotte.

Rendre les clés de sa voiture en s’abonnant à Communauto ou Car2Go veut donc aussi dire marcher davantage, emprunter plus souvent le métro et enfourcher son vélo à une plus grande fréquence. « Ça vient changer les comportements. C’est un catalyseur de changement. Quand un individu se libère de sa voiture, il va s’ouvrir aux autres modes de transport qui lui sont accessibles. »

Plus réactif et agile, le secteur privé parvient à déployer plus rapidement de nouvelles options pour modifier les comportements des citoyens, estime Mme Mercier Brûlotte. « Ça donne le temps au secteur public d’investir davantage pour changer tranquillement. Ça prend du temps, transformer une ville et construire des pistes cyclables. »

Les offres du public et du privé sont complémentaires, a acquiescé Éric Alan Caldwell, mais elles ont besoin aussi de s’arrimer. « Là où le public a un rôle à jouer, clairement, c’est dans la capacité à ouvrir cette interconnectivité, ce partage de la planification, ce partage de données entre le privé et le public pour faire en sorte qu’on ait une réelle alternative de mobilité durable », a-t-il appuyé.

Banque de l’infrastructure

Créée en 2017, la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) fait le pont entre les secteurs publics et privés afin de favoriser les investissements, notamment dans les infrastructures vertes, a expliqué son président-directeur général Pierre Lavallée. « On a plus qu’un intérêt dans la mobilité durable, c’est une des raisons d’être de la banque. »

La BIC a reçu le mandat d’investir 35 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie dans cinq secteurs prioritaires, le transport collectif trônant en tête de liste. « Et on cherche à inviter des capitaux privés pour être capables d’en faire plus. » Deux projets sont déjà en route : la construction du Réseau express métropolitain (REM) dans la grande région de Montréal et l’expansion du réseau GO dans la grande région de Toronto.

Construit au coût de 6,3 milliards, le REM est financé à hauteur de 2,9 milliards par la Caisse de dépôt et placement du Québec, 1,3 milliard par le gouvernement du Québec et 1,3 milliard par le gouvernement du Canada (par l’entremise d’un prêt de la BIC). « Là où on a été innovateur à Montréal, c’est dans l’apport de capitaux privés dans l’équation », a soutenu M. Lavallée, qui se dit convaincu que le projet aura un impact névralgique sur la mobilité des citoyens de la grande région de Montréal.

Annoncé fin mai, le projet d’expansion du réseau GO — les trains de banlieue dans la grande région de Toronto — permettra de franchir un nouveau pas dans le partenariat entre le public et le privé, croit-il. « L’appel d’offres a été rédigé avec une définition beaucoup plus succincte de ce qu’on cherche, plutôt que d’être très prescriptif, ce qui va donner la possibilité au secteur privé d’innover et de proposer de nouvelles solutions. » Le projet devrait permettre d’éliminer de 100 00 à 150 000 voitures de la route, selon M. Lavallée.

Casablanca et Moscou

Dans la dernière décennie, les villes de Casablanca et Moscou ont opéré des changements majeurs, voire fondamentaux, dans le déploiement de leur offre de mobilité. Là encore, le secteur privé s’est avéré un partenaire de premier plan, ont expliqué Abdelaziz El Omari, maire de Casablanca, et Sergey Cheremin, ministre et responsable du département de l’Économie et des Relations internationales à la ville de Moscou.

« Nous étions sur le point de vivre un effondrement de nos infrastructures de transport à Moscou. On trônait en tête du palmarès des villes les plus congestionnées du monde. C’était impossible de faire le trajet entre les aéroports et la ville en moins d’une heure, parfois ça prenait jusqu’à quatre heures », a souligné M. Cheremin.

Depuis, les solutions se bousculent. Le métro moscovite doublera sa taille en 15 ans. Sur une période de seulement deux ans, une nouvelle ligne circulaire a été bâtie en surface en réutilisant d’anciens rails de train. D’ici 2030, toute la flotte d’autobus sera électrique. De nouvelles zones pédestriennes ont été créées. Et les services d’autopartage font fureur.

« Toutes ces mesures ont considérablement changé la ville. Les gens apprécient beaucoup plus le centre de Moscou et ils y passent beaucoup plus de temps », s’est réjoui Sergey Cheremin.

À Casablanca — une « ville-voiture » comme la décrit Abdelaziz El Omari —, le réseau de tramway sera étendu pour atteindre 110 km, un appel d’offres international a été lancé pour acquérir 700 bus, les taxis collectifs seront mis à niveau pour réduire leurs émissions de GES et de nouvelles pistes cyclables et zones piétonnes ont été bâties sur la corniche.

« Pour réussir le virage vers la mobilité durable, le partenariat avec le secteur privé a été central. Le public est là pour planifier, définir les stratégies, les politiques, les orientations stratégiques, mais seul, il ne peut mener ce changement », a avancé M. El Omari.

Un «vaste chantier» pour Montréal

Invitée à prononcer une allocution pour conclure la discussion, Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, a souligné que Montréal doit sauter à pieds joints dans ce « vaste chantier pour améliorer la mobilité ». Le coût de la congestion routière à Montréal a été évalué à 2 milliards de dollars en 2018, a-t-elle rappelé. Pour combattre ce fléau, le REM est prometteur, croit-elle. « À sa réalisation, nous aurons doublé le nombre de kilomètres de service de type métro dans la région de Montréal. » Son expansion est déjà envisagée à Laval, dans l’est de Montréal et dans la couronne sud. Le gouvernement caquiste continuera d’intensifier ses efforts pour électrifier les transports, a souligné Mme Rouleau. « À partir de 2025, l’ensemble des sociétés de transport auront l’obligation d’acheter des autobus électriques. » Et le gouvernement caquiste prévoit mettre en place un réseau de navettes fluviales entre la Rive-Sud, l’est de Montréal et le centre-ville. Dorénavant, « tout développement majeur — résidentiel, commercial ou industriel — [devra tenir] compte des impacts sur la mobilité locale et régionale et prévoir des solutions de rechange à l’auto solo », a-t-elle déclaré.

 

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Doublement pénalisés? Les côtés positifs ne sont pas mentionnés, à savoir un accès direct rapide à la ligne Bleue, l'option de choisir entre McGill et la Gare Centrale si on se rend au Centre-Ville, un accès rapide à l'Ouest de l'île de Montréal et à l'aéroport, etc.

Quant aux tarifs, impossible de savoir si ce sera avantageux ou non pour la majorité des usagers, à moins d'avoir une boule de crystal.

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il y a 28 minutes, jp_mtl a dit :

Doublement pénalisés? Les côtés positifs ne sont pas mentionnés, à savoir un accès direct rapide à la ligne Bleue, l'option de choisir entre McGill et la Gare Centrale si on se rend au Centre-Ville, un accès rapide à l'Ouest de l'île de Montréal et à l'aéroport, etc.

Quant aux tarifs, impossible de savoir si ce sera avantageux ou non pour la majorité des usagers, à moins d'avoir une boule de crystal.

On comprend quand même les inquiétudes vis à vis un tarif qui ne peut qu'augmenter et fort possiblement substantiellement. La mairesse de Brossard ajoute tout de même et je cite: "le REM est le bienvenu à Brossard et qu'il représente une véritable opportunité de développement du territoire". Elle ne fait qu'attirer l'attention de l'ARTM sur l'effet d'un bond des tarifs potentiellement découragent pour certains. Pour ce qui est de transférer du bus au REM, je pense que l'interconnection aux stations Panama et Rive-Sud se doit d'être optimisée le plus possible. Un passage couvert et tempéré en sortant de l'autobus pour se rendre au REM aiderait certainement.

Modifié par zombywoof
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Lorsqu'on parle des inquiétudes des usagers Actuels .....remarquez qu'on ne parle jamais des futurs usagers POTENTIEL du REM qui ne prennent pas le transport en commun actuellement faute de destinations directe intéressante dans un temps intéressant.

 

Pensez-vous que l'infirmière du Ste-Justine ou le prof à l'université de Mtl prend le bus du Pont Champlain actuellement sachant qu'elle doit transférer à Bonaventure  (ligne orange puis Jean-Talon ligne bleue)

 

Ceux là avec le REM vont sauver 25 minutes facile ...

Ils vont se trouver cave de continuer de prendre leur voiture...la même chose sera aussi vraie pour l'étudiant de UDM

 

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3 hours ago, zombywoof said:

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201906/17/01-5230453-rem-les-citoyens-de-brossard-doublement-penalises.php

REM: les citoyens de Brossard «doublement pénalisés»

BRUNO BISSON
La Presse

Des milliers d'usagers des transports collectifs de Brossard seront « doublement pénalisés » par l'arrivée du futur Réseau express métropolitain (REM) s'ils subissent des hausses de tarifs de l'ordre de 40 %, en plus de se faire imposer une correspondance obligatoire dans leurs déplacements quotidiens vers Montréal.

Dans une entrevue avec La Presse, la mairesse de Brossard, Doreen Assaad, a dit souhaiter un appui du Réseau de transport de Longueuil (RTL) et de l'agglomération de Longueuil afin d'éviter que ses concitoyens fassent les frais de l'amélioration importante du réseau de transport métropolitain promise par le REM.

« Présentement, dit Mme Assaad, nous sommes très bien desservis à Brossard par le RTL, non seulement en termes de trajets, mais aussi d'horaires et de tarifs. Un citoyen peut faire quelques pas en sortant de chez lui et monter dans un autobus qui fait la navette directe vers le pont Champlain, pour l'amener au centre-ville à Montréal. Tout ça pour un coût mensuel de 98,50 $. »

La mise en service du REM, prévue à la fin de 2021, va mettre fin à ces services. 

Les autobus du RTL ne traverseront plus le fleuve Saint-Laurent vers Montréal. Ils vont désormais se rabattre sur les stations du REM, où les usagers devront descendre pour prendre le métro de surface de la Caisse de dépôt et placement du Québec en direction de la métropole.

Ce transfert du bus vers le REM devrait aussi se traduire par une tarification interzone, au lieu d'un tarif local du RTL. Selon les grilles tarifaires en vigueur, cela se traduirait par une hausse du tarif mensuel ordinaire de 40 % (de 98,50 $ à 138 $), alors que le tarif pour les étudiants de plus de 18 ans passerait, lui, de 58,50 $ à 110 $, soit une hausse de 88 %.

La Presse a révélé la semaine dernière que selon les estimations, près de 8000 usagers actuels du RTL sont susceptibles de subir un tel choc tarifaire en raison des changements qui s'imposeront dans l'axe du nouveau pont Samuel-De Champlain avec la mise en service du REM, dans deux ans et demi.

Un réseau à transformer

Ce soir, à Brossard, le RTL lance une consultation publique afin de connaître les attentes, les besoins ou les demandes de ses usagers en vue d'une grande refonte des services, devenue nécessaire avec l'implantation prochaine du REM. Actuellement, les services de bus en périodes de pointe entre Brossard et Montréal représentent pas moins de 15 % de tous les services assurés par le RTL dans l'agglomération de Longueuil.

Le redéploiement de ces ressources servira en partie à assurer le rabattement des usagers vers les stations du REM, soit Panama, Du Quartier et Rive-Sud, mais il permettra aussi d'augmenter les services de transports collectifs à l'intérieur du territoire de l'agglomération, où les déplacements internes ont augmenté de 10 % au cours des dernières années.

Mme Assaad a dit souhaiter que la refonte du réseau « se fasse en consultation avec les gens et avec la Ville de Brossard pour assurer une desserte fluide avec un minimum de correspondances possible, afin que ce soit facile pour les gens d'adhérer au changement ».

« Si le REM ne donne pas bonne impression aux Brossardois dès son ouverture, on va avoir un méchant problème. »

- Doreen Assaad, mairesse de Brossard

 

« Les usagers savent compter, ajoute-t-elle. Ils vont calculer en termes de temps de déplacement, en termes d'argent, et ils vont choisir le chemin le plus fluide. Si le coût n'est pas abordable, ils vont rependre leurs mauvaises habitudes et traverser le nouveau pont Samuel-De Champlain en automobile. »

Un appui fort, malgré les questions

La mairesse s'est dite heureuse que le RTL tienne ces consultations à Brossard. La ville est au coeur des grands changements à venir dans la dynamique des transports entre la Rive-Sud et Montréal, avec la mise en service du nouveau pont Samuel-De Champlain, dans les semaines à venir, et l'implantation du REM, qui montre déjà ses grandes structures de support, au centre de l'autoroute 10. Et ses concitoyens se posent bien des questions sur la transition du service de bus actuel vers le REM.

Que va-t-il advenir du grand stationnement Chevrier actuel, où sont stationnés chaque jour plus de 2000 véhicules d'usagers qui s'y rendent pour prendre l'autobus en direction de la métropole ?

La station terminale Rive-Sud, à l'intersection des autoroutes 10 et 30, sera-t-elle incluse dans la même zone tarifaire que les stations Panama et Du Quartier ?

Sinon, comment la municipalité s'y prendra-t-elle pour empêcher des milliers de personnes de garer leurs voitures dans les rues locales pour se rendre à Panama ou Du Quartier, en profitant d'un titre de transport moins cher ?

Malgré les questions et les doutes, la mairesse Assaad affirme que le REM est le bienvenu à Brossard et qu'il représente « une véritable opportunité de développement du territoire ».

La bonne nouvelle dans cet article c'est l'appellation du REM comme un métro de surface... il était temps. Depuis quelques semaines le changement de terminologie est notable.

 

 

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Les poutres de lancement : une méthode de construction inédite au Québec

 

AVANCEMENT DU PROJET 

Publiée le 18 juin 2019

Si vous avez pris l’autoroute 40 ces dernières semaines, vous avez sans doute remarqué une poutre jaune s’élever dans les airs près du Fairview Pointe-Claire. Cette énorme machine est ce qu’on appelle une « poutre de lancement » qui assemble la structure aérienne du REM sur son passage, morceau par morceau.

Son but est de construire le tracé du REM qui s’étend sur une dizaine de kilomètres le long de l’autoroute, entre le boulevard Henri-Bourassa Ouest jusqu’à Sainte-Anne-de-Bellevue.

Pour avancer plus rapidement, ce sont en fait deux poutres de lancement qui construisent simultanément la structure aérienne :

  • La première poutre de lancement, surnommée Marie en référence à la rue Marie-Curie du Technoparc, est chargée d’assembler la structure aérienne entre le Technoparc et le Fairview Pointe-Claire.
  • À mi-parcours, la seconde poutre de lancement doit construire le reste de la structure aérienne à partir du Fairview Pointe-Claire jusqu’à Sainte-Anne-de-Bellevue. C’est sa destination finale qui lui a donnée son surnom Anne.

REM-poutres-lancement.jpgCi-dessus, le parcours des deux poutres de lancement Marie et Anne. C’est une tradition dans le monde de la construction de donner un petit nom aux grosses machines.

Une première au Québec

C’est la toute première fois que des poutres de lancement sont utilisées dans la province. Le principe : on installe une longue poutre entre deux piliers. Marie et Anne mesurent chacune 105 mètres de long et peuvent supporter jusqu’à 550 tonnes!

instagram-ashrafgiraffe.jpgCrédit photo : @ashrafgiraffe

Ces poutres surpuissantes permettent alors de soulever les voussoirs (des tranches de pont en béton préfabriqués d’environ 50 tonnes chacun), les déplacer puis les assembler les uns à la suite des autres pour former un tablier, sur lequel circuleront les métros du REM.

C’est pour cela qu’on parle de poutre de lancement, étant donné que les voussoirs sont « lancés » les uns à la suite des autres.

Cette méthode de construction est impressionnante et permet d’avancer rapidement. En moyenne, il faut deux jours pour ériger une travée, c’est-à-dire la distance entre deux piliers (soit 30 à 40 mètres). Cette façon de fonctionner permet également de limiter grandement les impacts, alors que la construction d’une telle travée sans pièce préfabriquée pourrait prendre autour de 30 jours. Une fois la travée complétée, la poutre est avancée sur les deux piliers suivants et ainsi de suite. Au total, il faudra trois années à Marie et Anne pour construire l’ensemble de la structure aérienne de 14,5 km.

 

La construction de la structure aérienne, étape par étape

1-utilites-publiques.jpg?itok=aTnJJKIRÉtape 1 : relocalisation des utilités publiques. Avant de débuter la construction, les utilités publiques qui se trouveraient sur le chemin (tuyaux, canalisations, fils électriques) sont déplacés pour garantir leur intégrité. Des travaux réalisés en étroite collaboration avec les fournisseurs tels que Hydro Québec ou Énergir.

2-forage-pieux.jpg?itok=JLWOXhbDÉtape 2 : forage des pieux. Les stations et les piliers de la structure aérienne sont ancrés dans le sol. Il est alors nécessaire de forer des pieux de fondation tout au long du tracé (sur 14,5 km) pour renforcer le sol, qui supportera les contraintes de l’ouvrage.

3-pilier.jpg?itok=-Q8ck5QgÉtape 3 : construction des piliers. 366 piliers doivent être construits pour les 14,5 km de la structure aérienne, soit un pilier tous les 30 à 40 mètres en moyenne. Début juin, près de 100 piliers sont présentement érigés ou en cours de construction dans l’Ouest.

4-voussoir.jpg?itok=a4254o2wÉtape 4 : construction et livraison des voussoirs. 4 102 voussoirs sont actuellement préfabriqués par quelque 200 travailleurs de l’usine de BPDL à Saint-Eugène-de-Grantham, près de Drummonville.

5-poutre-de-lancement.jpg?itok=YbmOhK8GÉtape 5 : assemblage à l’aide de la poutre de lancement. Tout est prêt, les poutres de lancement Marie et Anne entrent en action! Installées entre deux piliers, ces poutres gigantesques soulèvent les voussoirs dans les airs et les assemblent les uns à la suite des autres.

6-poutre-de-lancement.jpg?itok=54SZTkCyEn moyenne, il faut deux jours pour ériger une travée, c’est-à-dire la distance entre deux piliers (soit 30 à 40 mètres).

7-station-kirkland.jpg?itok=eCJK7I0pÉtape 6 : construction des stations. Cette phase débutera plus tard en 2022, une fois que la structure aérienne sera finalisée. Plusieurs mois de travaux seront encore nécessaires pour construire les stations en bois et en verre, revitaliser les sites (espace public et verdure autour des stations) et aménager les chemins d’accès.

 

La construction du REM dans l’Ouest-de-l’Île

  • 2 poutres de lancement : LG-1 Anne et LG-2 Marie
  • 4 stations
  • 14,5 km de structure aérienne
  • 9,30 m de largeur (tablier)
  • 366 travées
  • 4 102 voussoirs
  • Mise en service en 2023

schema-structure-aerienne-REM.JPG

Pour plus d'informations techniques, consultez le breffage technique aux médias du 18 juin 2019.

https://rem.info/fr/actualites/poutres-de-lancement

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Tellement hâte de connaître la localisation de la station "secrète"... que dis-je, la station Bassin Peel ! 

Découvrez l'impressionnant chantier du REM, le futur métro automatisé

Publié il y a 39 minutes

rem-voussoir-poutre-chantier.JPGLe chantier du REM a débuté il y a plus d'un an. La mise en service devrait commencer fin 2021. Photo: Radio-Canada / Ivanoh Demers

Romain Schué

Commencé il y a près d'un an, l'immense chantier du Réseau express métropolitain (REM) est en pleine activité. Des milliers de structures sont en cours d'assemblage dans la région métropolitaine, pour une ouverture progressive de ce métro léger automatisé, prévue d'ici la fin de l'année 2021.

Depuis début juin, dans Ville Saint-Laurent, à quelques centaines de mètres de la future station Technoparc, une impressionnante poutre de lancement soutient les premiers voussoirs, pesant plus de 40 tonnes, qui accueilleront les futurs rails de ce métro.

Au total, plus de 4000 voussoirs vont être assemblés au cours des prochains mois le long de cette structure aérienne de 13,5 km qui va relier la partie ouest de ce REM, jusqu’à Sainte-Anne-de-Bellevue.

rem-voussoir-travaux.JPGCes voussoirs sont assemblés avec une série de barres qui permettent de soutenir l'ensemble de cette structure. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Selon NouvLR, chargée de la construction de cette infrastructure, il s’agit de la plus longue structure aérienne continue du Canada, qui permettra à ce métro de circuler à environ 8 mètres du sol.

Fabriqués à Saint-Eugène-de-Grantham, ces voussoirs sont la pierre angulaire de ce projet, dans l’ouest de l’île, dont le style de construction diffère, puisque l’essentiel des autres tracés du REM sera soit en surface, soit souterrain.

Avec cette poutre de lancement, 12 voussoirs – l'équivalent de 40 mètres – peuvent être assemblés en l'espace de deux jours de travail (qui se fait jour et nuit, six jours sur sept). Sans ce dispositif, il faudrait trois semaines pour le même résultat, détaille NouvLR.

rem-chantier-poutre-lancement.JPGDeux poutres de lancement sont utilisées pour la construction de ce REM pour la partie ouest de ce vaste chantier. Ces poutres permettent de soutenir ces blocs de béton pesant plus de 40 tonnes. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Le projet du REM

  • 67 km de voies, dont 18,2 km de structures aériennes
  • 26 stations (8 stations aériennes, 13 en surface, 5 souterraines)
  • 3 connexions au métro de Montréal

Un projet de 6,3 milliards

Moins d’un an après l’ouverture du premier chantier, qui a débuté en juillet 2018 à Deux-Montagnes, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Infrastructure se veut optimiste. « On est dans les temps et les coûts », souligne Jean-Vincent Lacroix, porte-parole de cette entité de la CDPQ, qui finance près de la moitié du projet de 6,3 milliards de dollars.

carte-trace-rem.jpgLe REM sera pleinement opérationnel en 2023. Photo : CDPQ Infra

D’ici la fin de l’année 2021, la partie sud de ce REM, entre la Gare centrale et Brossard, sera inaugurée. L’année suivante, le REM circulera jusqu’à la station Du Ruisseau, située aux alentours de l’autoroute 15 et du boulevard Henri-Bourassa, dans le nord de Montréal.

Enfin, en 2023, le REM sera pleinement fonctionnel et pourra se rendre à Deux-Montagnes, à Sainte-Anne-de-Bellevue et à l’aéroport Montréal-Trudeau.

La répartition du financement

  • 2,95 milliards : CDPQ
  • 1,28 milliard : gouvernement du Québec
  • 1,28 milliard : gouvernement fédéral
  • 512 millions : Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM)
  • 295 millions : Hydro-Québec

La station Bassin Peel dévoilée dans l’année

Si l’ensemble du projet semble bouclé, une incertitude demeure : l’emplacement de la station du Bassin Peel, la seule à ne pas avoir été dévoilée.

L’enjeu est important puisque ce secteur de Griffintown est en plein développement et que la construction d’un stade y est envisagée dans le cadre d’un retour du baseball majeur à Montréal. Cette station pourrait ainsi être le point de ralliement de dizaines de milliers de spectateurs chaque semaine.

stade-baseball-montreal-bassin-peel.jpgLa construction d'un stade de baseball est envisagée par un regroupement d'hommes d'affaires au bassin Peel. Photo : Étienne Coutu

À cet endroit, cette station sera aérienne. Le REM utilisera le nouveau pont Samuel-De Champlain, avant d’emprunter un tunnel souterrain au niveau de la Gare centrale, jusqu’au tunnel Mont-Royal, en passant par la station Édouard-Montpetit, en plein cœur du centre-ville, construite à 70 mètres sous terre.

Des discussions sont actuellement en cours avec la Ville de Montréal, ont indiqué les représentants de NouvLR. Une décision sera prise d’ici la fin de l’année, ont-ils précisé.

Il n’est d’ailleurs pas exclu du côté de NouvLR que l’inauguration de cette station se fasse après l’ouverture du REM sur ce tronçon, même si l'objectif demeure une ouverture simultanée.

Un tunnelier expérimenté

Pour la première fois au Québec, un tunnelier sera utilisé pour construire le tunnel qui mènera ce métro automatisé vers l’aéroport, sur un tronçon d’environ 1 km. Dès cet été, ce tunnelier sera assemblé et le forage débutera à l’automne. Cette technologie, que l’on retrouve dans d’autres projets à travers le monde, notamment à Paris, pourrait inspirer des projets dans la province, croit la CDPQ Infra. « On va développer un savoir-faire qui pourrait servir à d’autres projets », affirme Jean-Vincent Lacroix. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a déjà évoqué ce système pour une éventuelle ligne rose de métro.

De premiers tests l’an prochain

Le premier tronçon à voir le jour se trouvera sur la Rive-Sud. L’essentiel de la structure prévue entre Brossard et le fleuve Saint-Laurent, sur l’îlot centrant de l’autoroute 10, sera terminé au début de l’automne.

Dès octobre 2020, de premiers tests sont programmés.

L'extrémité des rames du REM sera munie d'un dispositif chauffant pour faire fondre la neige ou la glace. Photo : CDPQ Infra

Il sera ainsi possible de découvrir les nouvelles voitures de ce métro qui circuleront à vide, avant une mise en service l’année suivante.

Ces trains seront quant à eux fabriqués en Inde par le consortium PMM, formé d'Alstom Transport Canada et SNC-Lavalin.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1189923/transports-commun-collectif-rem-metro-montreal-chantier-construction

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