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Le Brickfields - 14 étages (2018)


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Voyons dont! Déjà j'ai de la misère à croire que la premier bâtiment était si en danger d'effondrement qu'on le disait, qu'on me fasse pas croire que le second est aussi instable!!!! J'ai sûrement mal compris... En tout cas ça pue la merde ce dossier là!

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Probablement que c'est juste un avis d'évacuation temporaire le temps que le premier édifice soit démoli. Je les imagine mal démolir le second vu le tollé que cette histoire a provoqué...

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Personne ne semble vouloir payer dans cette histoire... L'assureur dit que c'est un affaissement de terrain et qu'il ne paye pas pour ça.

 

Une chose est sûre, ils devront procéder différemment pour la suite de la démolition, étant donné la mitoyenneté du bâtiment voisin. Autre chose, on ne doit pas abandonner les résidents de cette coop qui sont de pures victimes de la désinvolture des autorités municipales, du promoteur et maintenant des assurances. Nous savons tous aussi, que plus il y a d'intervenants dans une situation, plus la solution devient complexe et tarde à se matérialiser.

 

Quant aux assurances, elles ne peuvent pas se désengager à ce point du problème, puisque ce n'est pas l'affaissement du sol qui est responsable de la destruction de l'immeuble, mais bien la décision des pompiers de la Ville, qui ont littéralement mis le paquet pour jeter à terre ce solide édifice patrimonial. Ces derniers devront en conséquence en assumer une grande partie de la responsabilité, puis s'arranger avec les assurances et le promoteur du Brickfield.

 

N'oublions pas non plus que le constructeur a aussi nécessairement des assurances qui doivent couvrir ce genre de risque. Car on sait bien que de construire si près d'un autre bâtiment comporte des dangers, particulièrement quand il y a mitoyenneté. Ceci me rappelle une situation semblable lors de la construction du Unity phase 3. Il serait d'ailleurs intéressant de savoir comment ce litige a été négocié entre les propriétaires des deux chantiers contigus.

 

Je ressens donc un fort sentiment de solidarité envers les résidents de cette coop, qui sont en réalité les grands perdants dans cette affaire. Ils sont des victimes totalement innocentes, qui doivent impérativement être dédommagés dans un premier temps, afin de leur permettre de reprendre le cours de leur vie le plus tôt possible. Ils sera toujours temps ensuite de départager les responsabilités entre la Ville et les autres intervenants, pour la suite des choses.

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via Le Devoir :

 

Démolition d’une coop

 

Le promoteur du chantier voisin rejette toute responsabilité

 

12 avril 2016 |Jeanne Corriveau | Montréal

 

Au lendemain de la démolition d’une coopérative d’habitation dans Griffintown, le promoteur immobilier du chantier voisin soutient n’avoir rien à se reprocher. De son côté, la Coop Sainte-Anne, dont tous les résidents ont été évacués, se retrouve dans une situation difficile puisque son assureur refuse de l’indemniser.

 

Lundi, André Bagnato regardait le spectacle désolant de l’immeuble éventré où il habitait depuis plus de six ans. La veille, la pelle mécanique a détruit une partie de la coop Sainte-Anne, après que le Service de sécurité incendie de Montréal (SSIM) eut jugé l’immeuble trop instable.

 

« Mes pantalons, c’est tout ce qui me reste », a commenté l’homme qui, comme les autres résidents de la coopérative, a dû évacuer l’immeuble d’urgence le 1er avril dernier. N’ayant pu retourner dans son logement, André Bagnato a tout perdu et est hébergé par son fils.

 

Un chantier

 

Les travaux d’excavation effectués sur le terrain adjacent en prévision de la construction d’un immeuble à condominiums de quinze étages, le Brickfields, ainsi qu’une fuite d’eau d’une conduite de la Ville survenue lors de la fin de semaine de Pâques pourraient être à l’origine de l’affaissement de terrain qui a fragilisé la structure de l’immeuble.

 

Construit aux environs de 1875, le bâtiment situé rue de la Montagne, angle Wellington, abritait neuf logements qui ont été évacués il y a dix jours lorsque les premiers signes de faiblesse de l’immeuble ont été détectés. La section comportant cinqlogements a finalement été démolie dimanche soir.

 

Le promoteur immobilier, Maître Carré, soutient ne pas être responsable de l’affaissement du terrain de la Coop. « Tout a été fait dans les règles. Ce n’est pas une erreur. Il n’y avait pas de dérogation. On n’a vraiment rien à se reprocher », a indiqué Anne Dongois, porte-parole de Maître Carré. Elle a évoqué les sols instables de Griffintown, la fuite d’eau et les pluies abondantes comme possibles causes de l’affaissement du terrain : « En ce moment, c’est entre les mains des avocats et des assurances. »

 

Le promoteur se qualifie d’« entreprise responsable […] qui a toujours eu à coeur la conservation et la protection du patrimoine ». « Il a acheté le Horse Palace. Il a le souci du patrimoine », souligne Anne Dongois. Maître Carré a indiqué collaborer avec la Ville et la Coop dans ce dossier.

 

Problème d’assurance

 

L’avocat de la Coop Sainte-Anne a une tout autre lecture des événements. « De ce que j’en comprends, l’affaissement de l’immeuble, qui a conduit à sa démolition d’urgence en fin de semaine, est le fruit de deux causes : des mauvais travaux d’excavation suivis du bris d’une conduite d’aqueduc », avance Me Martin André Roy, de la firme Roy Larochelle Avocats.

 

De plus, l’assureur de la Coop refuse d’indemniser celle-ci, car il considère l’événement comme un « glissement de terrain ». « Mais tous savent très bien qu’il n’y a pas eu un glissement de terrain, mais un affaissement des sols occasionnés par deux fautes, ce qui n’a rien à voir avec Dame Nature », avance Me Roy. « Non seulement la Coop se retrouve dans la rue, mais en plus, elle est ruinée au moment où on se parle compte tenu de la position que prend son assureur. »

Une petite conduite

 

De son côté, l’arrondissement du Sud-Ouest et le maire Benoit Dorais se sont affairés toute la fin de semaine à s’assurer que les résidents évacués obtenaient l’aide nécessaire. Certains ont été hébergés par des proches, d’autres ont été pris en charge par la Croix-Rouge.

 

Mais la Ville affirme que la fuite d’eau ne peut avoir provoqué l’affaissement de terrain puisqu’il s’agit d’une conduite de 1,6 cm de diamètre (5/8 po).

 

La Ville compte poursuivre son travail d’analyse afin de déterminer ce qui a provoqué l’affaissement du terrain, mais cette affaire risque de se régler devant les tribunaux.

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Pas vraiment, le bâtiment a été rasé avec son contenu :(

 

C'est inacceptable, je comprends qu'il y a un risque de danger, mais un risque ça se mitige... et ce n'est pas une pelle mécanique qui me viens à l'esprit comme premier plan de mitigation.:mad::thumbsdown:

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