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F1 à Montréal : les autorités s'activent

 

Jeudi 23 juillet 2009

RDS.ca

 

Gérald Tremblay (Photo RDS) Alors que les rumeurs d'un possible retour de Jacques Villeneuve en Formule Un se font de plus en plus persistantes, Montréal semble plus déterminée que jamais à de nouveau être du Grand Cirque.

 

Les gouvernements fédéral et provincial ainsi que la Ville de Montréal annonceront bientôt un nouveau montage financier au grand patron de la F1 Bernier Ecclestone afin de permettre le retour du Grand Prix du Canada dans la métropole québécoise pour au moins cinq ans, même peut-être plus, rapporte le quotidien La Presse dans son édition de jeudi.

 

Les négociations entre les différents partis auraient beaucoup progressé et elles auraient eu lieu à « un très haut niveau ».

 

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, le ministre des Finances et ministre responsable de la métropole, Raymond Bachand, et le ministre fédéral des Travaux publics et responsable de la région de Montréal, Christian Paradis, y participeraient directement, tout comme l'ancien ministre conservateur Michael Fortier.

 

Les trois ordres de gouvernements seraient d'ailleurs sur le point de s'entendre.

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Un grand prix à bon prix?

 

Éric Clément - La Presse

22 juillet 2009 | 23 h 48

 

Bernie Ecclestone a eu écho de pressions de la part de plusieurs écuries de Formule 1 qui sont en faveur d'un retour en Amérique du Nord.

 

Le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal vont bientôt annoncer une nouvelle proposition financière au grand manitou de la Formule 1, Bernie Ecclestone, afin de permettre le retour du Grand Prix du Canada à Montréal pour un minimum de cinq ans, voire de façon permanente.

 

La Presse a appris que les discussions entre les trois ordres de gouvernement, en cours depuis huit mois en vue de récupérer la course de Formule 1, ont beaucoup progressé et qu'une annonce sera faite prochainement. Ces échanges ont lieu à un très haut niveau.

 

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, le ministre des Finances et ministre responsable de la métropole, Raymond Bachand, et le ministre fédéral des Travaux publics et responsable de la région de Montréal, Christian Paradis, y participent directement. Un homme d'affaires québécois sert de lien privilégié avec Bernie Ecclestone. Selon plusieurs sources, cet homme d'affaires est l'ex-ministre conservateur Michael Fortier, que La Presse n'a pu joindre.

 

L'entente entre les trois ordres de gouvernement est pratiquement ficelée. Elle tient compte de nouvelles considérations financières mais aussi de la capacité de payer des trois gouvernements. Bernie Ecclestone avait demandé plus de 30 millions par année pour inscrire Montréal dans le calendrier de la Formule 1.

«Irréaliste»

 

Le contrat qu'il proposait l'an dernier, accompagné d'une double garantie gouvernementale et bancaire, prévoyait que le Grand Prix du Canada fournirait 173,5 millions à l'entreprise de M. Ecclestone, Formula One Administration Limited (FOA), pour les années 2009 à 2013.

 

Cela revenait à demander 34,7 millions par an à Montréal. Mais il ne s'agissait que des frais de plateau fixes, une dépense centrale de l'organisation d'un Grand Prix de Formule 1, puisqu'il s'agit du coût d'invitation des écuries. À côté, M. Ecclestone demandait à bénéficier des revenus liés à la visibilité sur le circuit Gilles-Villeneuve et aux loges privées d'entreprises des paddocks, soit des revenus supplémentaires de 16 à 20 millions.

 

Les trois ordres de gouvernement avaient rejeté cette proposition, jugée «irréaliste». Ils avaient plutôt offert le 4 novembre 2008 que le total des frais de plateau soit de 110,5 millions de 2009 à 2013, soit 22,1 millions par année en moyenne. S'ajoutait une participation aux profits qui correspondait à un minimum de 10 millions. Ecclestone réclamait par ailleurs à Normand Legault 12 millions que le promoteur du Grand Prix montréalais devait, selon lui, à sa compagnie responsable de la commercialisation des droits de la Formule 1. M. Legault a répondu ce printemps par la bouche de ses avocats... et le dossier n'est toujours pas réglé.

 

Selon nos sources, le maire Tremblay, qui sollicitera un troisième mandat aux élections du 1er novembre prochain, veut régler rapidement ce dossier afin de ne pas être perçu comme celui qui était maire de Montréal quand le Grand Prix du Canada a disparu.

 

L'objectif est donc de faire en sorte que Bernie Ecclestone, qui deviendrait le seul promoteur du Grand Prix de Montréal, soit satisfait de la proposition financière et qu'en même temps, il comprenne que Montréal est une étape marquante dans le milieu sélect de la Formule 1 et importante tant pour les constructeurs automobiles que pour sa propre entreprise.

 

M. Ecclestone a eu écho de pressions de la part de plusieurs écuries de Formule 1 qui sont en faveur d'un retour de ce circuit automobile en Amérique du Nord, une vitrine majeure pour leur marché. De plus, les courses disputées la saison dernière dans de nouveaux pays ne semblent pas avoir toujours connu le succès financier et populaire escompté.

 

Impact sur l'économie montréalaise

 

La proposition qui sera annoncée sous peu tient compte du fait que l'impact du Grand Prix sur l'économie montréalaise est très important. La Ville estimait l'an dernier que les retombées économiques du Grand Prix étaient de 75 millions, avec des revenus fiscaux de 20 à 25 millions pour Ottawa et Québec. Or, selon nos informations, l'ampleur des retombées économiques aurait été revue à la hausse, ce qui dégagera un peu d'argent pour bonifier la proposition financière.

 

Québec, Ottawa, la Ville de Montréal et Tourisme Montréal pourraient ainsi offrir l'équivalent de 15 millions par année pendant cinq ans. De cette somme, 5 millions proviendraient des gouvernements, 5 millions de Tourisme Montréal, 3 millions d'une enveloppe fédérale pour les manifestations de grande portée internationale et le reste de la métropole, sous forme surtout de services et d'amélioration des équipements.

 

«La Ville n'a pas les moyens de donner une grosse somme d'argent, nous dit une source proche de l'administration Tremblay. Mais on peut offrir gratuitement tous les services municipaux nécessaires à l'organisation du Grand Prix, comme le service incendie, les services de police, la location des installations, l'accès à tout le territoire nécessaire, etc. Le maire Tremblay veut que ce soit une offre rentable pour toutes les parties.»

 

Montréal a ainsi récemment décidé d'acheter l'équipement qui appartenait au Groupe Motorisé International (GMI), de Normand Legault, soit des plateformes, des écrans géants et des barrières pour le circuit Gilles-Villeneuve, un investissement de 1,5 million.

 

Avec la proposition financière de 15 millions s'ajouteraient les revenus des trois jours du Grand Prix, sûrement aux alentours de 30 millions en 2010, donc un total de 45 millions par année directement dans les goussets de Bernie Ecclestone. De plus, devenu le promoteur de la course, il va pouvoir se tourner vers un organisateur local pour gérer la manifestation. François Dumontier, président d'Octane Management, est actuellement le grand favori pour remplir ce rôle.

 

«Les trois ordres de gouvernement veulent une solution à long terme, nous dit notre source. Une entente avec la FOA devra se faire sur 5 à 10 ans. Ce sera une proposition réaliste qui tiendra compte de la capacité de payer des contribuables et du fait que les dépenses de la Ville sont gelées.»

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Vivement le vroum-vroum

Patrick Lagacé

 

Je hais la F1 comme je haïssais tout le tape-à-l'oeil, tout le safari de vedettes (Sylvester Stallone est à Montréal!) qui l'accompagnait quand le cirque de Bernie Ecclestone venait à Montréal au mois de juin.

 

Alors quand le grand magnat de la Formule 1 a décidé de bouder Montréal en faveur de richissimes marchés asiatiques et moyen-orientaux, je me suis dit, comme bien d'autres: Good riddance, Bernie! Bon débarras!

 

Et j'ai applaudi à deux mains quand, sous couvert de saine gestion, nos élus ont refusé de jouer le jeu des enchères avec le Britannique, qui exigeait toujours plus de dollars pour faire un arrêt à Montréal. Il y a une limite à jouer au fou.

 

Et puis, hein, Montréal, c'est une grande ville, elle existait avant le Grand Prix de F1, elle existera après la fin de ces courses chromées qui servent à ploguer les grandes marques de la consommation mondiale...

 

C'est ce que je me suis dit quand le Grand Prix est mort.

 

Ah, il y a aussi le fait que j'étais un peu tanné de la couverture médiatique complètement délirante qu'on donnait à cette manifestation. Non, pas vrai : je peux vivre avec le délire, avec les pages et les pages et les couvertures en direct de la rue Crescent...

 

Non, c'est la répétition qui me tuait à petit feu chaque année, le retour des protagonistes des à-côtés de la course. Chaque année, on avait droit aux mêmes histoires de danseuses-qui-font-donc-beaucoup-d'argent, des-familles-ébahies-devant-les-Ferrari-exposées-rue-Peel, des-serveuses-qui-ont-reçu-2000 $-de-pourboire-de-l'équipe-William-dans-le-resto-Branché, du-millionnaire-californien-qui-a-acheté-LA-bouteille-à-5000 $-dans-le-restaurant-Très-Branché, du-vendeur-de-Ferrari-qui-espère-que-Ferrari-va-gagner-la-course...

 

Bref, j'étais un peu blasé. Et mortellement ennuyé par un week-end basé sur l'étalage indécent de richesses démesurées, sur la piste et en dehors de la piste.

 

Je ne suis pas le seul. À La Presse, où les journalistes sont plus Bixi que Jenson Button, il n'y a à peu près que Réjean Tremblay qui s'est dit catastrophé par le départ de la F1.

 

Ça, c'était il y a un an. Que s'est-il passé, depuis?

 

Il s'est passé, depuis un an, grosso modo, que l'immobilisme de cette ville et la sclérose de son leadership se sont pleinement révélés. Il s'est passé, dans cette ville de compteurs d'eau, de nids-de-poule en forme de cratères, de rues et de ruelles sales, une sorte de prise de conscience : Montréal ne va pas très bien.

 

On le savait, bien sûr. Mais il s'est passé, lors de l'été 2008, un truc embarrassant, traumatique, honteux pour les Montréalais : Québec s'est mis à briller comme un sou neuf dans un été de 400e anniversaire tout à fait réussi.

 

Évidemment, évidemment, on dira que Québec n'est pas Montréal. Régis Labeaume, maire de Québec, est le premier à dire que Montréal est une ville plus complexe à gérer que la sienne. Il a raison. N'empêche: Québec est sur une lancée, Québec a des ambitions, n'a pas de complexes, n'a pas d'histoires débiles de compteurs d'eau, n'a pas de chicanes stériles entre la ville et ces parkings à roitelets que sont les «arrondissements».

 

Depuis un an, avez-vous remarqué que les blagues sur Québec en tant que village sont plus rares, du côté du 514 ? Ce n'est pas un hasard. C'est un peu indécent de rire d'une ville qui va bien quand on habite une ville qui traîne la patte...

 

Or, pendant que Québec était encore sur cette lancée post-400e, Montréal a perdu son Grand Prix.

 

Qu'est-ce qu'on réalise, un an plus tard?

 

Que Montréal est mieux nantie avec la F1 que sans la F1. Comme elle était mieux nantie avec les Expos que sans.

 

Amateur de course ou pas, il faut bien reconnaître qu'un Grand Prix de F1, c'est le signe d'une appartenance à un certain club sélect, des retombées bien concrètes, la marque d'une certaine pertinence dans le circuit des grandes villes.

 

Qu'est-ce qu'on réalise, un an plus tard? Peut-être que Montréal n'est pas une si grande ville que ça, au fond. Et de se faire bouder par ce qui reste une course de chars, mais une course planétaire, nous l'a cruellement, douloureusement, étrangement rappelé.

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J'ai bien ri en lisant ceci ce matin... un gars ardent défenseur du plateau, anti-char et anti-banlieusard par extension se rend compte qu'il a manqué de jugement et de bon sens.

 

Je me demande si son voyage dans le Québec profond, côtoyant des gens humble, ayant un sens commun dénué d'artifices et qui ne se croient pas plus intelligents que le pape ont imprégnés son bon sens favorablement.

 

Au moins il reconnaît qu'il avait tort, ce que peu de journalistes oseraient faire.

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Le GP ( même si on aime pas ça)c'est comme une femme qui nous quitte...elle prend toute sa valeur quand un manque s'installe et c'est la qu'on réalise que avec elle c'était peut ête pas parfait..mais que sans c'est encore pire..elle nous manque...et en plus si elle veut revenir...

Excellente nouvelle pour le secteur hotels/restos/compagnies aériennes etc...et une bonne exposition médiatique mondiale..qui vaut l'ensemble du baseball majeur et de la CFL réunis...car 'mondiale' et pas juste Nord Américaine...

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Il s'est passé, depuis un an, grosso modo, que l'immobilisme de cette ville et la sclérose de son leadership se sont pleinement révélés. Il s'est passé, dans cette ville de compteurs d'eau, de nids-de-poule en forme de cratères, de rues et de ruelles sales, une sorte de prise de conscience : Montréal ne va pas très bien.

 

Bravo M Lagacé. Il se rend compte que les choses ne sont pas très très roses à Montréal. Si seulement plus de gens pouvait s'ouvrir les yeux et réaliser qu'il faut foncer. Qu'il faut se mettre ensemble et pousser dans la même direction. Il ne faut pas avoir peur de viser haut, et arrêter de dire que Montréal ira bien même sans les Expos, le grand Prix, la Bourse etc.etc.etc.

 

J'espère que nos politicien liront cet article de Lagacé et ça va leur donner un bon coup de pied dans le cul!

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Bravo M Lagacé. Il se rend compte que les choses ne sont pas très très roses à Montréal. Si seulement plus de gens pouvait s'ouvrir les yeux et réaliser qu'il faut foncer. Qu'il faut se mettre ensemble et pousser dans la même direction. Il ne faut pas avoir peur de viser haut, et arrêter de dire que Montréal ira bien même sans les Expos, le grand Prix, la Bourse etc.etc.etc.

 

J'espère que nos politicien liront cet article de Lagacé et ça va leur donner un bon coup de pied dans le cul!

 

Ils sont ou les évènements d'envergure internationals??? OU ?

 

De la grosse bullshit!

 

Pour un maigre 6 millions par an, les trois palliers de gouvernement ont laissés filer le Grand Prix de formule 1. Bravo.

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Ils sont ou les évènements d'envergure internationals??? OU ?

 

De la grosse bullshit!

 

Pour un maigre 6 millions par an, les trois palliers de gouvernement ont laissés filer le Grand Prix de formule 1. Bravo.

 

Au moins ils ont réalisés leur erreure et sont en traîn de tout faire pour corriger la situation. Si ils peuvent signer une entente à long terme 7 à 10 ans, ce sera excellent!

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