ville-marie 1 Square Phillips - 61, 21, 14 étages (Projet global)

[yarabundi]

il y a une heure, 3dimensions a dit :

Sans aucun doute, le 1000 est une barrière que nous aimerions tous voir dépasser. 

Euh...non !! Pas tout le monde. Pas moi en tous les cas mais de grâce, ne démarrons pas une digression sur ce sujet. 

[paulwillyjean]

56 minutes ago, monctezuma said:

Même à l'échelle canadienne, d'ici quelques années, nous serons hors du top 5 (Toronto, Mississauga, Edmonton, Québec, Calgary, Ottawa et Burnaby sont toutes devant nous dans cette "course").

Et on le voit, ce ni une question d'économie ou d'emploi, simplement je crois que la demande n'y est pas.

Un élément important, je pense, est que mis à par Québec, toutes les villes que tu donnes en exemple sont des villes à faible densité qui vivent une forte croissance démographique. En dehors du centre-ville, Montréal, avec sa mer de Plex est beaucoup plus dense que toutes les villes nommées ce qui augmentait déjà sa capacité d'absorption à la base.

[monctezuma]

il y a une heure, paulwillyjean a dit :

Un élément important, je pense, est que mis à par Québec, toutes les villes que tu donnes en exemple sont des villes à faible densité qui vivent une forte croissance démographique. En dehors du centre-ville, Montréal, avec sa mer de Plex est beaucoup plus dense que toutes les villes nommées ce qui augmentait déjà sa capacité d'absorption à la base.

Même Toronto !?

[amos404]

Selon wiki la densité de Toronto atteins 4336 habitant/ km2 alors que Montréal est légèrement plus élevé avec 4662 habitant au km2. Je n'ai pas vérifier plus précis que cela! Mais Toronto tombe rapidement dans l'unifamiliale dès que l'on quitte les grosses tours

[paulwillyjean]

2 hours ago, monctezuma said:

Même Toronto !?

En dehors de ses grandes tours résidentielles, Toronto est très majoritairement construire, voire zonée unifamiliale. Ils parlent d'ailleurs régulièrement d'une yellow-belt pour faire référence à l'énorme superficie de la ville zonée unifamiliale.

[acpnc]

Il y a 5 heures, monctezuma a dit :

Est-ce réellement un enjeu à la base ?
Si course vers le ciel il y a, Montréal n'est plus dans le peloton de tête depuis bien longtemps et le rattrapage est carrément impossible. Même à l'échelle canadienne, d'ici quelques années, nous serons hors du top 5 (Toronto, Mississauga, Edmonton, Québec, Calgary, Ottawa et Burnaby sont toutes devant nous dans cette "course").

Quelle course? Montréal a déjà fait son choix depuis les années 60 et c'est le Mont-Royal qui a gagné la course.

Personnellement je ne pleurerai pas sur le fait que d'autres villes ont des tours plus élevées que nous. Nous avons ici la chance exceptionnelle d'avoir un parc merveilleux sous forme d'une colline verdoyante en plein coeur de la ville. En plus elle offre une vue spectaculaire sur le centre-ville et est accessible à pied du quartier des affaires. Combien de villes peuvent se targuer d'avoir un espace naturel de cette importance au coeur même de l'animation urbaine?

Pour moi dans une ville ce qui est important n'est pas ce qui se passe entre ciel et terre, mais bien ce qui se passe au niveau de la rue. A ce chapitre Montréal fait un énorme effort pour améliorer les infrastructures publiques, les rues, les parcs, les places et autres aménagements urbains. Ces derniers transforment durablement le paysage en l'embellissant au passage. D'ailleurs jamais on n'aura autant investit partout (pas seulement au c-v) pour rendre nos quartiers conviviaux, esthétiques et vraiment agréables à vivre.

C'est en fait l'autre révolution qui opère en parallèle, peut-être moins visible que celle des tours élevées, mais toute aussi remarquable. En effet, l'aménagement soigné du territoire augmente l'attrait de la ville et attire fortement les investisseurs, en initiant un cercle vertueux. Parce que tout le monde souhaite vivre et travailler dans un bel environnement.

Ainsi tout investissement public entraine automatiquement plus d'investissements privés. Ce sont en réalité de véritables catalyseurs qui créer de la richesse. Ce n'est donc pas une dépense, mais un investissement judicieux puisqu'il favorise la hausse de l'évaluation foncière et rapporte sur le long terme à la municipalité, infiniment plus que ce qu'elle aura mis au départ. C'est ça le vrai progrès, un développement harmonieux où le public et le privé travaillent en concertation pour réaliser une ville véritablement hors de l'ordinaire et qui fait de plus en plus la fierté des montréalais. 

[Rocco]

55 minutes ago, acpnc said:

Quelle course? Montréal a déjà fait son choix depuis les années 60 et c'est le Mont-Royal qui a gagné la course.

Personnellement je ne pleurerai pas sur le fait que d'autres villes ont des tours plus élevées que nous. Nous avons ici la chance exceptionnelle d'avoir un parc merveilleux sous forme d'une colline verdoyante en plein coeur de la ville. En plus elle offre une vue spectaculaire sur le centre-ville et est accessible à pied du quartier des affaires. Combien de villes peuvent se targuer d'avoir un espace naturel de cette importance au coeur même de l'animation urbaine?

Pour moi dans une ville ce qui est important n'est pas ce qui se passe entre ciel et terre, mais bien ce qui se passe au niveau de la rue. A ce chapitre Montréal fait un énorme effort pour améliorer les infrastructures publiques, les rues, les parcs, les places et autres aménagements urbains. Ces derniers transforment durablement le paysage en l'embellissant au passage. D'ailleurs jamais on n'aura autant investit partout (pas seulement au c-v) pour rendre nos quartiers conviviaux, esthétiques et vraiment agréables à vivre.

C'est en fait l'autre révolution qui opère en parallèle, peut-être moins visible que celle des tours élevées, mais toute aussi remarquable. En effet, l'aménagement soigné du territoire augmente l'attrait de la ville et attire fortement les investisseurs, en initiant un cercle vertueux. Parce que tout le monde souhaite vivre et travailler dans un bel environnement.

Ainsi tout investissement public entraine automatiquement plus d'investissements privés. Ce sont en réalité de véritables catalyseurs qui créer de la richesse. Ce n'est donc pas une dépense, mais un investissement judicieux puisqu'il favorise la hausse de l'évaluation foncière et rapporte sur le long terme à la municipalité, infiniment plus que ce qu'elle aura mis au départ. C'est ça le vrai progrès, un développement harmonieux où le public et le privé travaillent en concertation pour réaliser une ville véritablement hors de l'ordinaire et qui fait de plus en plus la fierté des montréalais. 

C'est pas une colline, c'est une Montagne, ok? (De la part d'un Montréalais pure laine) 😆

[Mtlarch]

Le ‎2019‎-‎08‎-‎12 à 20:11, Rocco a dit :

C'est pas une colline, c'est une Montagne, ok? (De la part d'un Montréalais pure laine) 😆

Désolé pour toi, le Mont-Royal, d'un point de vue géologique, fait partie des collines montérégienne. Elle n'a de 'mont' que son nom un peu présomptueux. C'est tout de même une belle colline et un atout pour le centre-ville :-)

 

[Né entre les rapides]

il y a 41 minutes, Mtlarch a dit :

Désolé pour toi, le Mont-Royal, d'un point de vue géologique, fait partie des collines montérégienne. Elle n'a de 'mont' que son nom un peu présomptueux. C'est tout de même une belle colline et un atout pour le centre-ville :-)

 

A titre de comparaison (toujours imparfaites) d'élévations en ville et/ou visible à partir de la ville (et/ou inversement).

- Montmarte (Paris) -- 130 m  (mais on le désigne comme une butte).

- Montagne du Diable (Berlin) -- 120m (une colline artificielle érigée à partir des gravats résultant des destructions de guerre)

- Mont-Royal (Montréal) --233 m

- Montagnes North Shore (surplombant la ville de Vancouver)  -- 1788 m (Brunswick Mountain)

- Mont du Pain de Sucre (Rio de Janeiro)  --396 m

- Mont Fuji (à 100 km de Tokyo) --3776 m

Par ailleurs, il y a des "collines" qui sont plutôt des escarpements  --Colline du Parlement (Ottawa) et Colline  parlementaire (Québec).  Et quelque chose qui porte bien son nom  --  l'Escarpement d'Eardley (411 m, falaise de 300 m) au nord-ouest d'Ottawa et qui permet des vues d'ensemble sur la vallée et la ville. 

Dans tous les cas, ce sont les contrastes que je trouve intéressants, plutôt que l'élévation proprement dite. Un exemple favori est la ville de San Francisco, où l'élévation varie de 0 à 285 m.

[acpnc]

On n'en fera pas une bataille sémantique, la colline du Mont-Royal qu'on appelle affectueusement la montagne est le sommet d'une élévation qui domine l'ile de Montréal, et de surcroit la ville qui a été bâtie à ses pieds. C'est à la fois un grand parc verdoyant, un poumon qui contribue à assainir l'air, un magnifique promontoire qui offre une vue splendide sur la région, un espace vert où pratiquer une foule de sports de nature en toutes saisons et un extraordinaire lieu de loisirs et de détente, accessible à tous gratuitement au coeur même de la cité.

Vu sous cet angle on peut le considérer comme un authentique cadeau que les générations précédentes ont su préserver pour les générations futures. A notre tour de le reconnaitre à sa juste valeur, en le protégeant contre les assauts et les tentatives de l'emmurer dans une forêt d'immeubles démesurés, au nom d'un pseudo progrès.

Le progrès c'est justement de profiter des acquis légués par l'histoire, tout en continuant le développement en respectant les trésors du passé. Heureusement pour nous cette montagne est suffisamment élevée pour permettre la construction d'élégantes tours à sa base sans toutefois lui faire ombrage, ni nuire à leur rentabilité. On lui a d'ailleurs offert une protection patrimoniale officielle qui garantit la pérennité de ses paysages et perspectives uniques dans un périmètre bien défini, qui ne vient pas à l'encontre du dynamisme économique de la ville.

On peut donc ériger dans certains cas des immeubles de 60 étages comme celui proposé dans ce fil, sans pour autant nuire à l'extraordinaire tableau qu'offre l'exceptionnelle ligne d'horizon de la ville. On l'a dit maintes et maintes fois, la vraie course à la hauteur qui devrait prendre place à Montréal, vise avant tout la qualité architecturale. C'est là où nous devons élever nos attentes et concentrer nos efforts, pour que le noyau urbain rivalise de beauté avec ce que la nature nous a déjà accordé si généreusement sur le plan géographique.  

Montréal est un tableau unique et distinctif connu et reconnu mondialement. Sachons alors l'entretenir avec sagesse, afin de préserver le fragile équilibre entre son panorama remarquable et les oeuvres des hommes. Les modes passent, mais la nature et ses charmes seront toujours d'actualité.