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YUL - 38, 38 étages (2021)


mattrga

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On aura beau avoir des règles en sauvegarde patrimoniale, elles manquent trop souvent de mordant, en laissant un peu trop de latitude aux promoteurs, qui conduit à prendre des risques qui mettent en danger l'édifice lui-même. Ainsi si on démolit l'immeuble pour le reconstruire à l'identique, on aura tout de même sacrifié l'authentique pour une vulgaire copie.

Une façon de voir les choses à bien courte vue et qui n'a plus rien à voir avec la véritable conservation. Ce n'est pas seulement l'apparence qui nous intéresse en patrimoine, ce sont aussi les matériaux d'époque et les techniques artisanales de constructions. Finalement l'histoire confère une âme à un bâtiment qu'on ne pourra jamais reproduire. 

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il y a 48 minutes, acpnc a dit :

On aura beau avoir des règles en sauvegarde patrimoniale, elles manquent trop souvent de mordant, en laissant un peu trop de latitude aux promoteurs, qui conduit à prendre des risques qui mettent en danger l'édifice lui-même. Ainsi si on démolit l'immeuble pour le reconstruire à l'identique, on aura tout de même sacrifié l'authentique pour une vulgaire copie.

Une façon de voir les choses à bien courte vue et qui n'a plus rien à voir avec la véritable conservation. Ce n'est pas seulement l'apparence qui nous intéresse en patrimoine, ce sont aussi les matériaux d'époque et les techniques artisanales de constructions. Finalement l'histoire confère une âme à un bâtiment qu'on ne pourra jamais reproduire. 

Très bien dit !:D

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

On aura beau avoir des règles en sauvegarde patrimoniale, elles manquent trop souvent de mordant, en laissant un peu trop de latitude aux promoteurs, qui conduit à prendre des risques qui mettent en danger l'édifice lui-même. Ainsi si on démolit l'immeuble pour le reconstruire à l'identique, on aura tout de même sacrifié l'authentique pour une vulgaire copie.

Une façon de voir les choses à bien courte vue et qui n'a plus rien à voir avec la véritable conservation. Ce n'est pas seulement l'apparence qui nous intéresse en patrimoine, ce sont aussi les matériaux d'époque et les techniques artisanales de constructions. Finalement l'histoire confère une âme à un bâtiment qu'on ne pourra jamais reproduire. 

Sacrifié l'authentique pour une vulgaire copie? Il ne reste plus rien a part des poutre de métal à l'intérieur et un mur de pierre en façade. Dans ce cas précis, oui démolir pour reconstruire à l'identique n'est aucunement une perte puisque actuellement c'est une vulgaire coquille vide. 

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il y a 10 minutes, Rocco a dit :

Sacrifié l'authentique pour une vulgaire copie? Il ne reste plus rien a part des poutre de métal à l'intérieur et un mur de pierre en façade. Dans ce cas précis, oui démolir pour reconstruire à l'identique n'est aucunement une perte puisque actuellement c'est une vulgaire coquille vide. 

Un bon bol d'air frais te ferait le plus grand bien. Ventile !

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Il y a 17 heures, Rocco a dit :

Sacrifié l'authentique pour une vulgaire copie? Il ne reste plus rien a part des poutre de métal à l'intérieur et un mur de pierre en façade. Dans ce cas précis, oui démolir pour reconstruire à l'identique n'est aucunement une perte puisque actuellement c'est une vulgaire coquille vide. 

On ne répond pas à l'outrage d'un mauvais entretien par un outrage encore pire: la démolition. Cette maison tient encore debout après tant d'années de négligence, ce qui prouve déjà sa solidité. Elle est classée et devrait profiter de subvention pour sa remise en état.

Il est clair ici que les gouvernements ont abdiqué une partie de leurs responsabilités vis à vis de l'histoire et qu'ils ont sérieusement un obligation de corriger le tir. Ainsi on ne peut pas à la fois développer des politiques de sauvegarde du patrimoine et faire le contraire simultanément. Autrement on enverrait le plus mauvais message aux propriétaires d'édifices historiques, que la négligence peut être payante si on y met le temps et que les immeubles anciens sont des biens jetables après usage.

En conclusion: quand on achète un immeuble patrimonial, on achète en même temps la responsabilité qui y est attachée. C'est une question de cohérence et de respect vis à vis de nos biens culturels et un devoir de mémoire qui concerne notre passé collectif.

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il y a 4 minutes, acpnc a dit :

On ne répond pas à l'outrage d'un mauvais entretien par un outrage encore pire: la démolition. Cette maison tient encore debout après tant d'années de négligence, ce qui prouve déjà sa solidité. Elle est classée et devrait profiter de subvention pour sa remise en état.

Il est clair ici que les gouvernements ont abdiqué une partie de leurs responsabilités vis à vis de l'histoire et qu'ils ont sérieusement un obligation de corriger le tir. Ainsi on ne peut pas à la fois développer des politiques de sauvegarde du patrimoine et faire le contraire simultanément. Autrement on enverrait le plus mauvais message aux propriétaires d'édifices historiques, que la négligence peut être payante si on y met le temps et que les immeubles anciens sont des biens jetables après usage.

En conclusion: quand on achète un immeuble patrimonial, on achète en même temps la responsabilité qui y est attachée. C'est une question de cohérence et de respect vis à vis de nos biens culturels et un devoir de mémoire qui concerne notre passé collectif.

Le cahier de charge est là pour rappeler au promoteur ses responsabilités. Sil veut s'en décharger, la Ville n'a qu'à refuser à l'avenir toute demande de permis dudit promoteur.  Aussi simple que cela.

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à l’instant, ferraro a dit :

Le cahier de charge est là pour rappeler au promoteur ses responsabilités. Sil veut s'en décharger, la Ville n'a qu'à refuser à l'avenir toute demande de permis dudit promoteur.  Aussi simple que cela.

Et en même temps exproprier l'édifice aux frais du promoteur avec pénalités exemplaires. Prendre en charge l'immeuble pour en assurer la pérennité et le remettre en vente à un acheteur responsable qui offrira des garantis d'entretien et de conservation.

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