https://www.espacelgbtqplus.org/about-6
https://www.fugues.com/2024/06/21/des-nouvelles-despace-lgbtq/
L’Espace LGBTQ+ a pris un moment pour nous tenir informé.e.s des changements récents au sein de sa mission, ainsi que des avancées concernant le projet de complexe communautaire et culturel LGBTQ+.
Du nouveau à la direction générale
Marie-Michèle Monssen, qui a déjà siégé au conseil d’administration d’Espace LGBTQ+, est la nouvelle directrice générale de l’organisme. Son parcours professionnel est éclectique et varié, allant de l’intervention directe à la politique, en passant par la création de contenu en sexologie. Depuis plusieurs années, Marie-Michèle se consacre à la gestion des organismes à but non lucratif (OBNL). C’est une passionnée de la vie, du social et de la justice sociale. Avec un baccalauréat en sexologie et des études en administration publique, elle possède une solide formation qui enrichit son approche multidisciplinaire. Marie-Michèle apporte une vision renouvelée et une énergie débordante pour continuer à promouvoir les valeurs de justice sociale et d’inclusion qui sont au cœur de la mission d’Espace LGBTQ+.
Nicolas Bourgeois, qui dirige le Collectif autonome des Carrefours emploi du Québec depuis 2021, est le nouveau président du conseil d’administration d’Espace LGBTQ+. La nouvelle vice-présidente, Désirée Nore Duchesne, ainsi qu’Amai Moïse Doucet, Jean Boutin et Antoine Bélisle-Cyr se sont ajouté.e.s comme administrateur.trice.taire.s du CA. Quelques avancées en bref au cours des derniers mois Avec la firme Entremise, Espace LGBTQ+ a mené des consultations pour évaluer le potentiel de mutualisation des usages au sein du bâtiment.
Les partenaires d’Espace LGBTQ+, Écobâtiment et BC2, ont finalisé la vision de développement durable (Écobâtiment) et le Plan d’autochtonisation (BC2) d’Espace LGBTQ+. En février, Espace LGBTQ+ a participé aux Rencontres action jeunesse, lui permettant de sensibiliser plusieurs élu.e.s au projet de complexe communautaire. À la suite des consultations, les architectes du projet, de la firme Rayside Labossière (basés et très actifs dans le quartier Centre-Sud) finalisent les plans qui seront présentés à l’arrondissement d’ici la fin de l’été.
Par ailleurs, le projet a été sélectionné par l’ESSA pour obtenir du financement dans le cadre du projet PARC. Ce financement permettra d’effectuer des analyses cruciales pour le développement du bâtiment, notamment en ingénierie et en patrimoine. Rayside Labossière se consacre à l’architecture sociale, à l’urbanisme communautaire, au design contemporain et au développement durable. Son dévouement à la justice sociale amène l’équipe à soutenir les projets de ses partenaires au-delà de la portée ordinaire d’une pratique architecturale, visant ainsi à promouvoir le développement social et communautaire. Chaque fois, elle tente de faire jaillir du cœur du projet l’âme et le rayonnement des actions et des personnes qui l’animent. Elle instaure et rétablit l’harmonie entre l’édifice, le quartier, l’occupant et le passant. On a bien hâte de découvrir ce que proposera la firme pour l’Espace LGBTQ+
Espace LGBTQ+ a établi des partenariats avec plusieurs firmes :
• Poincaré effectuera une analyse de capacité portante pour évaluer les travaux nécessaires à l’ajout de la mezzanine, un élément clé du projet immobilier.
• Héritage Montréal entreprendra une analyse sur l’historique du site et du quartier.
• Aire commune utilisera les résultats de l’analyse historique pour renforcer notre image de marque, ce qui nous aidera dans la recherche de financements.
• Meilleur Monde mettra en place des outils de cohabitation, comme une plateforme de réservation des locaux partagés, facilitant ainsi la vie de nos futurs locataires.
Ces développements témoignent de l’engagement de l’équipe d’Espace LGBTQ+ à intégrer les principes de développement durable et d’autochtonisation dans le projet, tout en impliquant activement la communauté et en établissant des partenariats stratégiques pour assurer le succès de ce projet de développement immobilier.
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À quoi devrait ressembler l’immense poste d’Hydro dans le Quartier latin?
Pas facile de rendre agréable à l’œil une structure aussi rébarbative
L'artiste Lakwena devant l'immense oeuvre d'art qu'elle a conçue pour le poste électrique Brent Cross Town, à Londres. PHOTO JOHN STURROCK, IF_DO ARCHITECTURE & DESIGN
De quoi pourrait avoir l’air le «mégatransformateur» qu’Hydro-Québec veut construire dans le Quartier latin de Montréal? Le Journal vous présente des exemples intéressants d’infrastructures électriques en Amérique du Nord et en Europe.
La société d’État a promis de «faire preuve de grandes ambitions» dans la réalisation du controversé projet, notamment en organisant un concours architectural.
«Il ne faut pas qu’un concours soit une façon de se donner bonne conscience, prévient toutefois Philippe Lupien, professeur à l’École de design de l’UQAM. Il faut que les concepteurs aient de la matière avec laquelle ils peuvent jouer. Il faut qu’il y ait un peu de marge de manœuvre parce que s’il s’agit seulement de décorer une boîte, ce n’est pas très intéressant.»
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, qui sera voisine du futur poste de 315 kilovolts, a consulté M. Lupien sur l’impact que celui-ci pourrait avoir sur le secteur, mais l’institution lui a fait signer une entente de confidentialité qui l’empêche de discuter publiquement de cet aspect.
Comme bien d’autres, la critique d’architecture Odile Hénault préférerait que cette imposante structure soit construite ailleurs.
Après avoir considéré trois autres endroits, dont le stationnement situé à côté de l’Institut Raymond-Dewar (angle Cherrier/St-Denis), Hydro soutient que le terrain adjacent à la Grande Bibliothèque est celui qui convient le mieux à ses besoins.
Un «objet de fierté»?
Ceci dit, bien fait, un poste rue Berri, «ça peut être un objet de fierté», se risque à dire Mme Hénault. La clé du succès, selon elle, sera de faire en sorte qu’«Hydro-Québec soit consciente de l’importance des lieux».
«C’est pour ça qu’il faut vraiment des gens qui ont la tête solide et qui seront capables de dire non à Hydro», affirme-t-elle.
Le projet représentera tout un défi pour les ingénieurs et les architectes: il s’agit d’un bâtiment hautement technique qui sera implanté au cœur d’un quartier résidentiel, institutionnel et touristique.
La structure devrait-elle se fondre dans le décor ou détonner par son exubérance? C’est là l’une des principales questions que les architectes devront trancher.
«Peut-être que la solution, c’est de faire quelque chose de très modeste, avance Mme Hénault. Personnellement, l’idée de faire un objet flamboyant à cet endroit-là, je trouve ça un peu exagéré. Je pense que [le poste] devrait s’aplatir.»
Mais avant de décider, il faudrait que la Ville de Montréal présente sa vision de la rue Berri, croit Philippe Lupien.
«Plutôt que de laisser ça dans les mains d’Hydro-Québec, je pense qu’il faudrait que les urbanistes de la Ville statuent une fois pour toutes sur l’avenir de cette rue-là», dit-il.
DES EXEMPLES INSPIRANTS (OU PAS)
Poste Denny, Seattle
Inauguré en 2019 dans un quartier dense de Seattle, le poste Denny a gagné des prix pour son intégration relativement réussie dans le tissu urbain. Les concepteurs ont notamment prévu une promenade surélevée sur une portion du bâtiment, un parc à chiens et une immense œuvre d’art inspirée d’un pylône. Ceci dit, l’infrastructure reste massive et peu invitante sous certains angles.
Poste Brent Cross Town, Londres
C’est l’option flamboyante et colorée. Dans un quartier périphérique de Londres, la firme d’architecture If_Do et l’artiste Lakwena ont conçu une immense œuvre d’art qui enveloppe un imposant poste électrique. Impossible de ne pas le voir en roulant sur l’une des deux autoroutes qui le bordent.
Poste Bélanger
Le nouveau poste Bélanger, inauguré en 2015 à Saint-Léonard, fait un usage abondant de la brique rouge qui domine l’architecture résidentielle montréalaise. Les câbles à haute tension et des transformateurs sont cependant bien visibles à l’arrière du bâtiment.
Poste Adélard-Godbout
Mis en service en 1901, c’est le plus vieux poste électrique encore fonctionnel au Canada. D’influence néo-classique, le bâtiment est revêtu de briques d’argile. Il est toutefois caché en partie par de hautes clôtures et divers équipements.
Poste central, Lansing (Michigan)
Ce poste ouvert en 2020 dans la capitale du Michigan est caché par d’élégants murs en briques brunes dotés de fausses fenêtres. Il ne s’agit toutefois pas d’un bâtiment en bonne et due forme puisqu’il n’a pas de toit.
Copenhill, Copenhague
Ce n’est pas un poste électrique, mais un incinérateur à déchets de Copenhague qui produit de l’électricité. Il a été inauguré en 2017 après des travaux de 670 millions $ US. C’est sans doute l’installation énergétique la plus spectaculaire au monde: son toit en pente offre des pistes de ski sèches, des sentiers de randonnée et un parc, tandis qu’une de ses parois accueille un mur d’escalade. À faire rêver!
https://www.journaldemontreal.com/2024/06/22/a-quoi-devrait-ressembler-limmense-poste-dhydro-dans-le-quartier-latin
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