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Modernisation rue Notre-Dame


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Rue Notre-Dame: Québec stoppe le projet

 

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(Québec) Le gouvernement Charest stoppe la modernisation de la rue Notre-Dame. La ministre des Transports, Julie Boulet, renvoie ses fonctionnaires à la planche à dessin pour qu'ils revoient «l'ensemble du projet» à la suite de l'explosion des coûts estimés de construction. Le nouveau concept ne sera connu qu'à la fin de l'été.

 

La décision de Québec a provoqué un «branle-bas de combat» à la Ville de Montréal, pour reprendre les termes du vice-président du comité exécutif, André Lavallée. «Très déçue», l'administration Tremblay craint que l'échéance de 2014 pour la fin des travaux ne soit repoussée.

 

 

 

Comme La Presse l'a révélé hier, les coûts prévus de construction ont doublé, passant de 750 millions à environ 1,5 milliard de dollars depuis l'annonce du projet, en novembre 2007.

 

En des termes à peine voilés, Julie Boulet a jeté le blâme sur ses fonctionnaires et ceux de la Ville de Montréal. Selon elle, l'estimation des coûts présentée par les fonctionnaires ne tenait pas compte de l'inflation et ne prévoyait pas de «contingences».

 

La ministre est demeurée évasive sur les raisons expliquant l'explosion des coûts projetés. Elle a évoqué «l'inflation», des «bonifications» apportées au fil du temps, des «considérations techniques» et des «honoraires professionnels».

 

«On va revoir l'ensemble du projet parce qu'il a pris une telle ampleur qu'aujourd'hui, on se retrouve avec des coûts qui ont doublé. On retourne les gens au travail parce qu'on trouve que ce n'est pas justifié», a-t-elle déclaré à l'entrée de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, hier.

 

«Le gouvernement, comme la Ville de Montréal, veut poursuivre dans le sens du réaménagement de la rue Notre-Dame. Mais on ne le fera pas à n'importe quel prix. Par souci de saine gestion des fonds publics, on va revoir les récentes estimations, on va optimiser le projet et le ramener à des coûts plus acceptables et raisonnables.»

 

Les coûts pourraient toutefois dépasser les 750 millions prévus au départ malgré la «réévaluation» des fonctionnaires. «On va leur laisser faire leur travail, et on verra quels seront les coûts qui nous seront présentés», a-t-elle dit.

 

Selon elle, l'estimation de 750 millions avait été faite en 2006 sans tenir compte de l'inflation et des risques de dépenses imprévues. La ministre a donné des directives à son ministère pour que ce cafouillage ne se reproduise pas. «Dorénavant, quand on va annoncer des grands chantiers, il faudra prévoir des contingences qui répondent à l'état d'avancement des dossiers, calculer l'indexation, calculer également l'actualisation des coûts», a-t-elle affirmé.

 

«Souvent, on annonce des projets qui vont être terminés dans cinq ans, dans huit ans. On n'estime pas la valeur de ces coûts-là dans les cinq ou six prochaines années. Dorénavant, quand il y aura des annonces de grands projets, on va tenir compte de ces nouveaux éléments-là pour avoir des coûts raisonnables.»

 

Julie Boulet donne six mois à ses fonctionnaires pour présenter un projet moins coûteux. Le respect de l'objectif de 2014 pour la fin des travaux n'est pas assuré. La ministre s'est contentée de dire que son but est de «minimiser les impacts sur les échéanciers», d'agir «le plus rapidement possible». Chose certaine, «on ne va pas démarrer un projet qui a doublé de coût en si peu de temps». Les travaux de construction avaient débuté en décembre dernier mais seulement dans le secteur Souligny.

 

Branle-bas à Montréal

 

La décision de Québec a fait bondir l'administration Tremblay. «C'est le branle-bas de combat! On ne reportera pas un projet de plus dans l'Est», a lancé le responsable du Transport, André Lavallée, quelques heures après une réunion du comité exécutif. «Des gens étaient déçus, d'autres fâchés», a-t-il noté.

 

La Ville de Montréal entend participer à l'«exercice d'optimisation» du projet, mais il n'est «pas question de retarder l'échéancier» de 2014. Six mois pour définir un concept moins coûteux, comme le prévoit le gouvernement, «je trouve ça long. Il faut faire ça dans les prochaines semaines», a dit M. Lavallée. La Ville tient mordicus au concept de boulevard urbain.

 

Selon M. Lavallée, le gouvernement Charest, le maître d'oeuvre du projet, n'a pas transmis à la Ville le détail des coûts estimés de construction. «On nous parlait de 300 millions» de dépassements, a-t-il dit.

 

La Ville refuse de porter le blâme. «On laisse entendre que ce qui est en cause, ce sont les bonifications au projet (apportées par la Ville). Mais nos propositions, au contraire, ont permis des économies», a affirmé M. Lavallée. Un boulevard urbain est moins coûteux qu'une autoroute en tranchées, a-t-il plaidé.

 

La Coalition satisfaite

 

La décision de Québec de revoir le projet sourit à la Coalition pour humaniser la rue Notre-Dame. Elle y voit l'occasion de relancer son combat. «On va demander au gouvernement de renoncer à ce projet-là qui revient à faire une autoroute en pleine ville. On va intensifier nos efforts», a affirmé le cofondateur de la coalition, Gaétan Legault.

 

Le critique du Parti québécois en matière de Transports, Stéphane Bergeron, accuse le gouvernement «d'amateurisme» dans la gestion des grands projets. Il trouve «étonnant» et «inquiétant» que Québec n'ait pas tenu compte de l'inflation dans l'estimation des coûts. «Si on doit revenir à la planche à dessin, je pense qu'on devrait tenter de faire un projet davantage rassembleur», «écouter les réserves légitimes qui ont été exprimées», a-t-il ajouté, soulignant que la modernisation de la rue Notre-Dame est nécessaire.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200902/19/01-828890-rue-notre-dame-quebec-stoppe-le-projet.php

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Rue Notre-Dame: la ministre Boulet se contredit

 

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Publié le 20 février 2009 à 06h55 | Mis à jour à 07h03

Tommy Chouinard

La Presse

 

(Québec) La ministre des Transports, Julie Boulet, se contredit au sujet des coûts estimés du projet de modernisation de la rue Notre-Dame qui ont explosé depuis l'annonce du projet en novembre 2007.

 

Mercredi, alors que La Presse révélait que les coûts prévus de construction sont passés de 750 millions à 1,5 milliard de dollars, Mme Boulet a déploré que l'estimation des coûts fournie par ses fonctionnaires à l'automne 2007 ne prévoyait pas de «contigences», aucun coussin en cas d'imprévu.

 

 

 

Or, lors de l'annonce en grande pompe du projet le 20 novembre 2007, la ministre tenait un tout autre discours. Elle se disait confiante d'éviter les dépassements de coûts puisque l'estimation comprenait une «marge de manoeuvre» afin de couvrir des dépenses inattendues.

 

«Dans le budget de 750 millions, il y a de 20 à 25% de contingence qui est budgété, donc on a une marge de manoeuvre, mais il y a toujours des imprévus dans ce style de projet», avait-elle affirmé en conférence de presse. Bref, selon ses dires, entre 150 et 187,5 millions avaient été prévus pour couvrir d'éventuels dépassements de coûts.

 

De son côté, lors de la même conférence de presse, le ministre du Développement économique et parrain de la métropole, Raymond Bachand, assurait que «malgré le scepticisme, c'est un projet bien attaché».

 

Mercredi dernier, en des termes à peine voilés, Julie Boulet a jeté le blâme en bonne partie sur ses fonctionnaires pour les dépassements de coûts. «Dorénavant, quand on va annoncer des grands chantiers, il faudra prévoir des contingences qui répondent à l'état d'avancement des dossiers», a-t-elle affirmé.

 

Hier, son attaché de presse, Sylvain Lévesque, a affirmé «après vérifications» que l'estimation des coûts de 750 millions ne prévoyait aucun coussin pour les imprévus. «Il n'y avait pas de contingence dans le projet de la rue Notre-Dame», a-t-il dit. Informé des déclarations de la ministre de novembre 2007, M. Lévesque a répondu que «s'il y a une correction à faire, on va la faire».

 

De son côté, le ministère des Transports confirme qu'une marge de manoeuvre avait été prévue, mais il refuse de la chiffrer. Certains avancent que 13% des 750 millions étaient destinés à couvrir d'éventuels dépassements de coûts.

 

Quoi qu'il en soit, la facture projetée s'élève maintenant à 1,5 milliard de dollars. Et le projet de la rue Notre-Dame retourne encore une fois sur la planche à dessin.

 

Le projet n'était pas aussi «bien attaché» que le prétendait le ministre Raymond Bachand. Son budget a été annoncé avant même la tenue des consultations publiques de la Ville de Montréal. Au terme des audiences, la ministre Julie Boulet et le vice-président du comité exécutif de la métropole, André Lavallée, ont annoncé une série de «bonifications» au projet. Le budget, lui, n'a pas été revu à la hausse. Le communiqué diffusé le 8 mai 2008, qui décrit les bonifications, se contente de rappeler que l'investissement est de 750 millions de dollars.

 

Ce n'est pas tout. Contrairement à la pratique habituelle, le gouvernement Charest a fixé le budget d'un grand chantier avant même d'avoir obtenu les résultats d'études importantes sur le sol.

 

Ces études - des forages qui ont été achevés l'automne dernier - ont réservé de «grosses surprises». Les responsables du projet ont dû modifier les plans. Ils ont dû prévoir la construction de murs de soutènement plus imposants et l'installation de pieux, notamment dans le secteur du boulevard Pie-IX, afin d'assurer la solidité de l'ouvrage.

 

Une évaluation sans indexation

 

De l'aveu même du ministère des Transports, le budget d'un projet n'est habituellement fixé qu'après les études sur le sol.

 

L'estimation de 750 millions avait été faite en 2006, au moins un an avant l'annonce du projet. Le gouvernement Charest le savait au moment de faire la conférence de presse en novembre 2007.

 

L'évaluation ne prévoyait pas les coûts d'indexation, alors que la fin des travaux étaient prévus en 2014. L'inflation dans le secteur de la construction a atteint 10% au cours des deux dernières années, notamment en raison de la hausse du prix de l'acier d'armature et du béton bitumineux.

 

Les honoraires professionnels versés aux firmes impliquées dans le projet sont quant à eux calculés en fonction du coût global du projet. Si ce dernier augmente de 10% par exemple, les honoraires grimpent aussi de 10%, selon les explications du ministère des Transports.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200902/20/01-829327-rue-notre-dame-la-ministre-boulet-se-contredit.php

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:eek: On fait encore la preuve que tout ce qui traine se salit, après des années d'indécisions et de tergiversations voilà que le projet ''saute'' une fois de plus. C'est scandaleux de constater un tel laisser-aller et cela depuis que l'on a exproprié de force une grande partie de la population du secteur au début des années 70.

 

Qu'avons nous besoins de plus pour comprendre que Québec se fout totalement de Montréal en prolongeant indûment des dossiers tout de même prioritaires pour la ville. Que ce soit le CHUM ou cette autoroute ou d'autres chantiers importants, toujours le même scénario, il faut mendier pour avoir gain de cause et il faut ensuite prier (très longtemps) pour que cela se réalise.

 

Je serais tout de même tenté de pointer du doigt un responsable, le maire de Montréal qui malheureusement n'a aucun charisme ni l'enthousiasme nécessaire d'un bon leader. Le premier magistrat de la ville a le devoir de vendre sa ville auprès de sa population tout autant que des instances gouvernementales.

 

Quand un gouvernement voit la population derrière un maire il est davantage sensible à ses demandes parce qu'il sait que cette population vote aussi pour lui à Québec. Sans vouloir ressasser les années Drapeau, il est le seul qui a fait la preuve que la popularité en politique est le nerf de la guerre et s'en est servi avec brio dans toutes ses demandes.

 

Il faut à Montréal quelqu'un de passionné, quelqu'un qui aime sa ville et qui participe à tous les débats. Il faut un visionnaire, un chef qui s'entoure d'une équipe tout aussi enthousiaste et compétente que lui. Le poste de maire n'est pas un poste d'administration, c'est un poste de représentation, d'ambassadeur, qui inspire le respect par ses nombreux appuis tout aussi populaires que politiques.

 

Seul un maire convaincant peut faire contrepoids au gouvernement provincial, le maire de Québec la bien compris et il sait soigner sa popularité. A quand un maire Labeaume à Montréal?

 

Mais peut-être Sarkozy :rotfl: si on le convint de quitter la présidence francaise où il a quand même dépassé son seuil de compétence pour revenir au niveau municipal, puisqu'à Neuilly (banlieue parisienne) il semble avoir été très efficace et aussi très apprécié. Mais ne me parler pas de Labonté.

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(...) Qu'avons nous besoins de plus pour comprendre que Québec se fout totalement de Montréal en prolongeant indûment des dossiers tout de même prioritaires pour la ville. Que ce soit le CHUM ou cette autoroute ou d'autres chantiers importants, toujours le même scénario, il faut mendier pour avoir gain de cause et il faut ensuite prier (très longtemps) pour que cela se réalise.

 

Je serais tout de même tenté de pointer du doigt un responsable, le maire de Montréal qui malheureusement n'a aucun charisme ni l'enthousiasme nécessaire d'un bon leader. Le premier magistrat de la ville a le devoir de vendre sa ville auprès de sa population tout autant que des instances gouvernementales.(...)

 

Je pense que ça résume la pensée de plusieurs membres du Forum. Et c'est incompréhensible que Tremblay garde une cote de popularité aussi haute. Je veux juste "ploguer" en passant le nouveau thread SONDAGE pour les élections municipales que je viens de créer sur ce Forum. Ça servira de défouloir et d'alignement de nos pensées en vue d'un prochain maire.

 

les gens ne s'en rendent pas compte, mais la politique municipale est le niveau de pouvoir qui a le plus d'incidence sur notre vie de tous les jours, et notre implication, comme groupe organisé, peut faire changer les choses.

 

J,ai peut-être déja un peu de parti pris, mais je compte sur vous pour y participer activement, et générer le débat sur les "réalisations" de Tremblay.

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Publié le 20 février 2009 à 07h20 | Mis à jour à 07h20

La farce de Notre-Dame

 

André Pratte

La Presse

 

Un projet annoncé à de nombreuses reprises, mais toujours retardé; un projet modifié tant de fois qu'on en perd le compte; un projet dont les coûts augmentent par bonds de centaines de millions. Le métro de Laval? Non, la modernisation de la rue Notre-Dame.

 

Notre collègue Tommy Chouinard révélait mercredi que le projet, qui devait coûter 750 millions selon un communiqué de presse émis en mai 2008, est maintenant évalué au double, soit 1,5 milliard. Un saut à la perche de 750 millions en neuf mois! Il n'y a pas d'autre mot: le processus d'estimation du ministère des Transports est une farce.

 

La ministre, Julie Boulet, a fait porter le blâme à ses fonctionnaires, déplorant qu'ils n'aient pas inclus l'inflation (!) et les contingences (!!) dans l'évaluation produite en 2006 et répétée depuis. Mme Boulet a ordonné l'arrêt des travaux et la révision du projet.

 

Au ministère, on invoque diverses raisons pour expliquer l'explosion des coûts. On souligne que le sol n'avait pas la consistance prévue et que les canalisations se trouvant sous Notre-Dame sont plus imposantes et nombreuses qu'indiqué sur les anciens plans. N'empêche: un ministère ayant construit tant de routes au fil des décennies devrait être en mesure de prévoir... les imprévus. D'autant plus que l'amélioration de la gestion des grands projets, notamment en ce qui a trait aux prévisions des dépenses, était la principale recommandation du rapport du vérificateur général sur le dérapage du métro de Laval. Ce rapport, rappelons-le, a été publié il y a presque cinq ans.

 

Lorsque les coûts d'un projet sont aussi grossièrement sous-évalués que ceux du métro de Laval et de la rue Notre-Dame, les citoyens se sentent floués. De plus, le processus décisionnel se trouve faussé: le gouvernement aurait-il accepté d'aller de l'avant s'il avait su qu'il lui faudrait débourser une somme aussi astronomique?

 

Le réaménagement de Notre-Dame, dont on parle depuis plus de 30 ans, dont le lancement a été annoncé 2001, 2005, 2007 et 2008 et qui a fait l'objet d'un laborieux compromis entre le MTQ et la Ville de Montréal, est à nouveau sur la planche à dessin. Combien de temps faudra-t-il pour arriver à un concept modifié? Ce retard provoquera-t-il une reprise du débat sur la nature de l'aménagement? À quel point la qualité du boulevard-autoroute - un concept hybride dont la fluidité reste à démontrer - sera-t-elle compromise?

 

Hier, autant à la Ville qu'au ministère, on parlait de solutions relativement simples qui permettraient d'économiser des dizaines, voire des centaines de millions. S'il était aussi simple de dépenser moins d'argent, pourquoi ne pas avoir adopté ces mesures dès le départ?

 

Jean Charest avait fait ses choux gras de l'explosion des coûts du prolongement du métro vers Laval. Voici le premier ministre puni par où il a péché. Les libéraux sont menacés d'avoir à leur passif leur propre fiasco dans le domaine du transport. Aussi étonnant et déprimant que cela soit, ni les politiciens ni les fonctionnaires ne semblent avoir tiré d'enseignements de la saga du métro de Laval.

 

apratte@lapresse.ca

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Au ministère, on invoque diverses raisons pour expliquer l'explosion des coûts. On souligne que le sol n'avait pas la consistance prévue et que les canalisations se trouvant sous Notre-Dame sont plus imposantes et nombreuses qu'indiqué sur les anciens plans. N'empêche: un ministère ayant construit tant de routes au fil des décennies devrait être en mesure de prévoir... les imprévus. D'autant plus que l'amélioration de la gestion des grands projets, notamment en ce qui a trait aux prévisions des dépenses, était la principale recommandation du rapport du vérificateur général sur le dérapage du métro de Laval. Ce rapport, rappelons-le, a été publié il y a presque cinq ans.

 

Avant de faire une estimation des coûts, il fait avoir les études de sol, ce qui a une influence sur les coûts, ils semblent avoir faits leurs estimations sur des suppositions.

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Avant de faire une estimation des coûts, il fait avoir les études de sol, ce qui a une influence sur les coûts, ils semblent avoir faits leurs estimations sur des suppositions.

 

des fois je me demande si les ingénieurs au MTQ ne devraient pas se faire tous virer et remplacer par des firmes privées.

 

À 37000$ de salaire de base, c'est juste les rejets qui se font embaucher là...:rolleyes:

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des fois je me demande si les ingénieurs au MTQ ne devraient pas se faire tous virer et remplacer par des firmes privées.

 

À 37000$ de salaire de base, c'est juste les rejets qui se font embaucher là...:rolleyes:

 

C'est déja des firmes privées qui font le projet! Désolé de te l'apprendre Malek, il prait qu'il y a un seul fonctionnaire attitré au projet et que le reste est fait par le Consortium formé de Dessau et SNC-Lavallin.

Augmentation des coûts de la rue Notre-Dame. Vite, un troisième ministre aux Transports!

 

QUEBEC, le 19 févr. /CNW Telbec/ - Les investissements sur le réseau routier ont quadruplé en moins de 5 ans, passant de 930 M$ à 3 700 M$. Le transfert des ponts municipaux au MTQ a fait en sorte que le nombre de ponts sous la responsabilité des ingénieurs du Ministère est passé d'environ 5 000 à près de 10 000 dont la moitié est en mauvais état. La réponse du gouvernement à ce surcroît de travail, la nomination d'un deuxième ministre aux Transports, M. Norm Macmillan. "Quasi aucun ingénieur ou technicien n'a été embauché pour faire face à la surchauffe" de mentionner le président de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ), l'ingénieur Michel Gagnon.

 

La ministre Julie Boulet blâme ses fonctionnaires quant à l'augmentation

du coût du projet de la modernisation de la rue Notre-Dame qui serait passé de 750 M$ ($ 2006) à 1 500 M$ ($ 2009). "Elle aurait dû dire, "son fonctionnaire". En effet, il n'y a qu'un seul ingénieur du gouvernement dédié à ce projet. Presque tout est fait par un consortium de firmes de génie-conseil" de préciser le président de l'APIGQ.

 

L'ingénieur du gouvernement est doublement victime des politiques du gouvernement Charest. D'abord, en confiant 95 % de ses études aux firmes privées, il devient dépendant des données fournies par les firmes de génie-conseil.

 

Ensuite, l'ingénieur du MTQ est aussi victime de la "surchauffe" créée par la politique d'investissements du gouvernement Charest qui consacre près de 40 % du budget au développement du réseau routier. En 2005-2006, l'enveloppe consacrée au développement du réseau routier était de 374 M$. Aujourd'hui elle est près de 1 400 M$. "La loi de l'offre et de la demande, ça vous dit quelque chose M. Charest?" de demander l'ingénieur Gagnon.

 

La ministre des Transports admet qu'il lui manque 200 ingénieurs pour s'occuper des viaducs au Québec. La réponse de M. Charest a été l'embauche d'un second ministre aux Transports. "Vite, un troisième ministre aux Transports pour la rue Notre-Dame" de conclure l'ingénieur Gagnon.

 

L'APIGQ est le syndicat qui représente tous les ingénieurs oeuvrant dans la fonction publique québécoise. Il compte 1100 membres dont la majorité travaille au MTQ, au MDDEP et à la CSST.

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nothing new here lol

 

i truly dont care if this city does or doesn't do shit anymore.

 

honestly down with these stupid bureaucrats, they make everything cost more after reviewing and reviewing the same shit over and over with. just do it the first time, we all know the ground going to come crashing down anyways, thats how things are built in quebec. poorly and cost taxes payers and arm and a leg.

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