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Messages recommendés

Ça me surprends que personne n'en ait parlé encore...

 

Pour ceux qui ne le savent pas encore, l'OMS a élevé son niveau d'alerte à 4 aujourd'hui.

http://www.canoe.com/infos/international/archives/2009/04/20090427-170256.html

 

Si cette crise continue de se concrétiser, elle pourrait signer l'arrêt de mort pour plusieurs entreprises qui sont déjà mal en point à cause de la crise économique.

 

À titre d'information, la souche de la grippe porcine (H1N1) est la même que la grippe espagnole de 1918 qui a fait environ 30 millions de morts. Je sais qu'à l'époque, la médecine et la technologie était loin d'être ce qu'elle est aujourd'hui, mais ça mérite quand même réflexion, je crois.

 

Finalement, ce qui m'a poussé à ouvrir le sujet, c'est que j'ai constaté aujourd'hui que la grippe porcine a fait plus de victimes en plus ou moins 4 semaines que la grippe aviaire (H5N1) en 5 ans.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Influenzavirus_A_sous-type_H5N1

 

Au niveau des impacts :

 

Jean Charest : Les Québécois doivent éviter le Mexique

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/04/20090427-191030.html

 

Le port du masque se répand à l'aéroport Montréal-Trudeau

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2009/04/20090427-213254.html

 

Divers pays demandent à leurs ressortissants d'éviter le Canada.

http://nouvelles.sympatico.msn.ca/abc/Grands_titres/ContentPosting_SRC_grands_titres.aspx?isfa=1&feedname=CBC_TOPSTORIES_V3_FR&showbyline=True&date=true&newsitemid=433684

 

Grippe porcine : les sociétés aériennes écopent

http://argent.canoe.com/lca/infos/international/archives/2009/04/20090427-084549.html

 

Grippe porcine

La technologie antimicrobienne de Noveko International en demande

27 avril 2009 - 14h34

 

Argent

 

Si certains secteurs de l’économie sont fortement affectés par l’éclosion de la grippe porcine, qui semble prendre une proportion internationale, d’autres, pharmaceutiques en tête, sont tirées vers le haut en raison de la forte demande pour leurs produits.

 

Ainsi en va-t-il pour Noveko International (EKO), une société montréalaise qui, par l'intermédiaire de ses filiales, se spécialise principalement dans le développement et la commercialisation de filtres à air, masques et autres produits aux propriétés antimicrobiennes.

 

Son président et chef de la direction, Alain Bolduc, explique que l’entreprise avait déjà par le passé effectué du démarchage auprès du Mexique et que des produits de Noveko International y seront livrés sous peu.

 

L’alerte à la grippe aviaire a un effet positif sur l’activité de l’entreprise, reconnaît M. Bolduc. «On était déjà prêt (à une situation semblable) constate-t-il. On est déjà approuvé par Santé Canada, CE Marking, et on est sur le point d’être approuvé par la FDA aux États-Unis», de sorte que Noveko est «prêt à commercialiser (ses produits) à grande échelle».

 

Qui plus est, la société montréalaise jouit d’une expertise dans le domaine des porcheries, qu’elle équipe de son système de filtration afin de réduire les incidences d’infections virales.

 

Lundi, le titre de Noveko International cotait à 2,95$ en mi-journée, soit 1,05$ de plus qu’à la fermeture vendredi.

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Grippe porcine

Le Canada montré du doigt par les Mexicains

Mise à jour : 28/04/2009 07h38

 

Dans des entrevues réalisées par les réseaux américains, les Mexicains blâment le Canada pour la présence de la grippe porcine au Mexique.

 

Selon plusieurs personnes interrogées par CNN, c'est un touriste canadien malade qui aurait apporté le virus au Mexique. La grippe se serait propagée après son hospitalisation. D'autres pensent plutôt que tout a commencé par une fièvre originaire d'Asie.

 

Tout cela n'a bien sûr rien de scientifique, mais l'opinion de la faute du Canada dans toute cette histoire est très répandue dans la population.

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Ça semble pas intéresser grand monde, mais je vais continuer à mettre les nouvelles ici, au moins, si ça devient plus grave encore, on aura un petit dossier de monté ici. Si jamais vous voulez plus que j'en parle, dites le moi et j'arrête de rapporter ici.

 

 

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Grippe porcine

Nos douaniers masqués et gantés

Éric Yvan Lemay

Le Journal de Montréal

29/04/2009 05h41

 

Jean-François Asselin a eu toute une surprise en revenant du Mexique alors que le douanier l'a accueilli avec des gants. Pour se protéger de la grippe porcine, les agents ne prennent aucune chance. Des masques ont même été distribués, au cas où.

 

suite : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/04/20090429-054100.html

 

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Grippe porcine

Les raisins bloqués au Mexique

Éric Yvan Lemay

Le Journal de Montréal

29/04/2009 05h41

 

suite : http://www.canoe.com/infos/international/archives/2009/04/20090429-054101.html

 

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Grippe porcine

L'Argentine suspend les vols vers le Mexique

29 avril 2009 - 06h55

Grippe porcine - L'Argentine suspend les vols vers le Mexique

 

suite : http://argent.canoe.com/lca/infos/international/archives/2009/04/20090429-065513.html

 

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Grippe porcine

Un enfant de 5 ans à l'origine du virus?

Mise à jour : 29/04/2009 07h24

 

suite : http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2009/04/20090429-072410.html

 

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Canada

Parlons plutôt de «grippe nord-américaine», tranche un lobby des producteurs de porcs

29 avril 2009 - 10h30

 

suite : http://argent.canoe.com/lca/infos/canada/archives/2009/04/20090429-103017.html

 

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Grippe porcine

Un vaccin bientôt disponible?

Associated Press (AP) Lauran Neergaard et Jessica Mintz

29/04/2009 12h15 - Mise à jour 29/04/2009 12h23

 

suite : http://www.canoe.com/infos/international/archives/2009/04/20090429-121518.html

 

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Grippe porcine

Un premier cas confirmé de transmission en Espagne

Associated Press (AP)

29/04/2009 12h35

 

suite : http://www.canoe.com/infos/international/archives/2009/04/20090429-123551.html

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Mexique

Une Torontoise meurt à cause des délais occasionnés par la grippe porcine

La Presse Canadienne

29/04/2009 12h58

 

Une femme originaire de Toronto, qui a souffert d'une attaque d'asthme et d'un arrêt cardiaque au Mexique, est décédée mardi matin dans un hôpital de Peterborough, en Ontario. La famille estime qu'elle a été victime des délais occasionnés par la grippe porcine.

 

 

 

Le Centre régional de santé de Peterborough a confirmé, mardi matin, le décès de Victoria George, âgée de 29 ans.

 

Mme George a été admise à l'hôpital de Cancun où elle se trouvait en vacances avec son mari et son fils de cinq ans.

 

Dylan Pazzano a soutenu que les efforts déployés pour rapatrier sa femme au Canada ont été ralentis par l'éclosion de la grippe porcine au Mexique.

 

M. Pazzano a affirmé que sa femme avait été transportée à Peterborough, en Ontario, après avoir atterri mardi à Toronto. La compagnie d'assurance du couple l'avait informé qu'aucun lit aux soins intensifs n'était disponible ailleurs en Ontario.

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Virus

L'OMS hausse le niveau d'alerte

Mise à jour : 29/04/2009 16h23

 

(D’après AP) - L'Organisation mondiale de la santé a relevé mercredi soir à Genève son niveau d'alerte à la grippe porcine, qui passe de 4 à 5 sur une échelle de six -ce dernier échelon correspondant à une pandémie.

 

Le passage en phase 5, à l'issue d'une nouvelle réunion d'urgence de l'OMS sur le sujet, indique que la maladie se transmet à rythme soutenu d'homme à homme, dans au moins deux pays.

 

Cela pourrait donner lieu à de nouvelles recommandations de l'OMS aux laboratoires pharmaceutiques, pour leur demander de mettre entre parenthèses la production de vaccins antigrippaux pour l'hiver prochain et de se concentrer sur un vaccin contre la nouvelle grippe porcine.

 

Le responsable de la grippe au sein de l'OMS, Keiji Fukuda, avait auparavant averti mercredi que l'éventualité pour l'organisation d'élever son niveau d'alerte en phase 5 se rapprochait.

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Grippe porcine

L'Égypte ordonne l'abattage de tous les porcs du pays

Mise à jour : 29/04/2009 16h50

 

Décidément, les autorités égyptiennes n’y vont pas de main morte pour tenter d’éviter que la grippe porcine ne frappe le pays.

 

Le gouvernement a annoncé mercredi qu’il ordonnait l’abattage immédiat de tous les porcs du pays pour empêcher l’épidémie de franchir ses frontières. Ce sont ainsi 300 000 bêtes qui seront envoyées à l’abattoir.

 

Jusqu’à maintenant, aucun cas de grippe porcine n’a été rapporté en Égypte, mais son voisin, Israël, en a signalé deux.

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Montréal au temps de la grippe espagnole

 

Le Devoir

Stéphane Baillargeon

Édition du samedi 02 et du dimanche 03 mai 2009

 

Mots clés : Épidémie, H1N1, Grippe espagnole, santé, Histoires, Montréal

 

En quelques mois, en 1918 et 1919, l'épidémie a tué 50 000 Canadiens, dont 14 000 Québécois parmi lesquels plus de 3500 Montréalais

 

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Vue de la rue Sainte-Catherine à l'est de la rue Saint-Laurent (vers 1914). À gauche, le théâtre Français, où se trouve aujourd'hui le Métropolis.

Le 11 novembre 1918, les Alliés et les Allemands signaient un armistice dans le wagon-bureau du maréchal Foch stationné dans la forêt de Compiègne, en France. Un mois plus tôt, le 11 octobre, le Bureau de santé de la cité de Montréal publiait une proclamation imposant une mise en quarantaine quasi complète de la ville. Un autre front meurtrier s'était ouvert et Le Devoir titrait: «Influenza -- Guerre ouverte contre l'épidémie».

 

Tous les lieux de divertissement, des théâtres aux bains publics, devaient fermer, de même que les églises, les «mitaines», comme on surnommait à l'époque les églises protestantes, et toutes les écoles publiques ou privées. Les curieux n'étaient plus admis aux séances des tribunaux et l'appel recommandait, «jusqu'à nouvel ordre», de «ne pas encombrer les tramways» et d'éviter «la foule dans les gares».

 

La Commission d'hygiène avait déjà interdit les réunions de plus de 25 personnes. Même la finale de la coupe Stanley allait passer à la trappe quelques mois plus tard.

 

Les premiers cas d'infection furent officiellement diagnostiqués à la fin de l'hiver 1918 en Europe et en Asie. La mutation en une souche des dizaines de fois plus mortelle que les grippes communes engendra une des pires pandémies de l'histoire de l'humanité. La mort frappa partout, aveuglément, un grand cataclysme s'ajoutant à un autre dans ce monde en guerre depuis quatre interminables années de fer et de sang.

 

La maladie due au H1N1, probablement apparue en Chine, fut baptisée grippe espagnole parce que les premiers reportages à en parler librement arrivaient des médias ibériques, l'Espagne neutre ne censurant pas sa presse. La tragédie fit entre cinquante millions et cent millions de morts à l'échelle planétaire, à coup sûr plus de victimes que le premier conflit mondial.

 

La terrible infection s'infiltra ici à l'automne avec les soldats démobilisés. En six mois, elle faucha 50 000 Canadiens, dont 14 000 Québécois parmi lesquels plus de 3500 Montréalais.

 

Étrangement, la mémoire collective a conservé bien peu d'empreintes de cette calamité biologique. Même l'inquiétante perspective d'une nouvelle pandémie suscitée par une autre mutation de la souche H1N1 peine à raviver les mauvais souvenirs.

 

«Au Canada, il y a eu à peu près autant de morts de la grippe que du conflit, et pourtant la Première Guerre mondiale va laisser des traces beaucoup plus importantes», résume la professeure Magda Fahrni, du Département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal. «Au Canada anglais, la guerre a servi à unifier le pays et marqué en quelque sorte la naissance de la nation canadienne. Au Québec, évidemment, c'est de la conscription qu'on se souvient. L'épidémie de grippe espagnole passe un peu dans l'oubli, malgré ses ravages dans d'innombrables familles.»

 

Spécialiste de l'histoire des femmes, de la famille et des mesures sociales, elle est aussi devenue une des rares spécialistes canadiennes de la pandémie du début du XXe siècle. Elle avoue avoir commencé à s'intéresser au sujet après la crise du SRAS (une pneumonie atypique), à Toronto, au début des années 2000.

 

«Ce qui m'intéresse toujours, c'est dans quelle mesure la grippe a servi de catalyseur à des mesures sociales et de santé publique ou privée, explique-t-elle. Comme je suis historienne de Montréal, j'ai pris cette ville comme étude de cas.»

 

Bio-histoire d'une cité

 

Montréal, comme toutes les grandes villes du monde, a été en partie façonnée par les épidémies. Les Amérindiens furent décimés par les maladies microbiologiques importées du Vieux Continent. Au XIXe siècle, l'île industrialisée a connu trois attaques successives, par le choléra (1832), le typhus (1847) et la variole (1885).

 

«Chacune de ces épidémies est devenue une crise médicale et sociale, note Mme Fahrni. Dans la première moitié du XIXe siècle, il existe très peu de mesures sociales et d'infrastructures adaptées. En 1885, la situation est un peu différente, mais la ville, comme la province, est mal préparée. Cette épidémie de variole va d'ailleurs susciter des mesures étatiques. Quand la pandémie de grippe espagnole éclate en 1918, il y a donc ici des infrastructures plus développées pour faire face à la crise, même si on compte toujours beaucoup sur le privé.»

 

L'historienne mentionne le Conseil supérieur d'hygiène de la province de Québec, qui va gérer la santé publique et organiser la réaction avec les municipalités, alors en première ligne. «On voit venir la grippe, on en parle dans les journaux, mais on ne peut pas pour autant dire que la société soit bien préparée. Les premiers reportages seront très mesurés et ne sèmeront pas la panique.»

 

Tout de même, assez vite l'épidémie massive mine les espaces publics de la ville d'environ 640 000 habitants. Au pire du drame, elle fait mourir un Montréalais toutes les neuf minutes.

 

La spécialiste de l'histoire des femmes a très bien documenté l'importance du dévouement féminin. «Elles sont partout», notait Ernest Décary, président du Bureau de santé. Mme Fahrni en a fait le titre d'un article savant sur le sujet publié en 2004. «Il y avait toute une armée féminine d'infirmières, de religieuses, de bénévoles qui faisait des visites à domicile. Ces femmes ont soigné Montréal.»

 

En visitant les foyers infectés, elles vont tomber sur des cas pathétiques et prendre conscience de la pauvreté comme des mauvaises conditions de vie dans d'importants secteurs de la ville. Les travaux de Mme Fahrni parlent d'appartements miteux, mal chauffés, sans draps, ni oreillers, ni couvertures, ni serviettes, ni charbon, ni savon. Le Devoir du 22 avril 1919 note que les infirmières volontaires avaient découvert une cité de la peine: «Chaque logement, à très peu d'exceptions près, dirent-elles, est un taudis», écrit le journal, qui va perdre son journaliste-vedette Jules Fournier dans l'épidémie.

 

La professeure parle de découvertes encore plus macabres. Ici, toute une famille morte dans un lit de misère. Là, deux parents décédés entourés d'orphelins en pleurs.

 

Une maladie démocratique?

 

Les chiffres officiels citent 20 000 cas d'infection à Montréal, alors que les évaluations récentes gonflent ce nombre notamment parce que les familles cachaient des malades et que les médecins, sans moyens curatifs efficaces, ne les rapportaient pas tous. Un seul hôpital spécialisé sera inauguré pendant la crise, celui du quartier chinois.

 

«En tout cas, Montréal a subi l'épidémie à peu près comme les autres grandes villes du monde», dit l'historienne, qui corrige immédiatement l'impression de maladie «démocratique», puisque les riches furent plus épargnés que les pauvres, notamment à cause de la densité des quartiers défavorisés.

 

Par contre, pour une fois, les marqueurs linguistiques ou religieux n'eurent pas d'influence notable. «Dans l'histoire de la santé publique à Montréal, le fait d'être francophone et catholique est généralement désavantageux. Par contre, pour cette épidémie, l'écart entre les Canadiens anglais et les Canadiens français s'avère minime.»

 

Une fois le tsunami viral passé, la société va tenter de tirer des leçons. Le Département de la santé du fédéral, l'ancêtre du ministère actuel, sera créé dans la foulée de la pandémie, en 1919. Les universités et les collèges prendront davantage conscience des lacunes dans la formation du personnel médical

 

En fait, les médecins de 1918, ceux des riches comme ceux des pauvres, n'avaient ni vaccin, ni antiviraux à leur disposition. Ils recommandaient à leurs patients de prendre l'air ou le soleil et de se reposer. «Le choc ici comme dans le monde occidental vient de l'impuissance face à la maladie, note alors l'historienne. On est au XXe siècle, le siècle du progrès, mais la médecine ne sauve pas.»

 

Les temps changent. La science sait beaucoup mieux combattre les micro-organismes. Surtout, la professeure Magda Fahrni souligne l'énorme implication actuelle des instances publiques nationales et internationales pour faire face aux nouvelles crises en santé. Une particularité essentielle qui comptera si le vilain virus reprend du mauvais service pandémique...

 

«Le dosage des ressources publiques et privées n'est plus du tout le même, conclut-elle. Au début du XXe siècle, il y avait un certain nombre de mesures municipales et provinciales, mais la réaction à l'épidémie de grippe espagnole a été possible grâce aux bénévoles, aux infirmières privées, aux religieuses. Aujourd'hui, au début du XXIe siècle, on a un État providence mieux développé, aux trois paliers. Si une nouvelle épidémie survient, la grande différence viendra de la capacité d'intervention de l'État.»

 

http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248594.html (2/5/2009 8H48)

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c'est surtout un petit coup vicieux à la petite minorité chrétienne, c'est un pays musulman ou on ne mange pas de porc...

 

Afrique

Douze blessés dans des affrontements liés aux abattages de porcs au Caire

Mise à jour : 03/05/2009 10h07

 

 

 

(D’après AP) — Douze personnes ont été blessées dans des affrontements ont opposé au Caire les forces de sécurité à des propriétaires de porcs leur lançant des pierres pour les empêcher de mener à bien les mesures d'abattage des porcs décidées comme mesure de précaution contre la grippe A (H1N1).

 

La police a riposté par des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes, a précisé un responsable de la sécurité.

 

Les affrontements ont eu lieu à Manshiyet Nasr, un bidonville où les habitants, qui vivent du recyclage des ordures de la décharge, y élèvent également des porcs. Selon ce responsable, la police escortait les employés gouvernementaux venus emmener les porcs.

 

Bien que l'OMS ait jugé la mesure inutile, la transmission du virus étant interhumaine et bien que l'Égypte n'ait aucun cas recensé, Le Caire a ordonné l'abattage des quelque 300 000 porcins élevés dans le pays.

 

Cette mesure frappe tout particulièrement la minorité chrétienne dans ce pays largement musulman, l'islam interdisant pour sa part la consommation de porc.

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