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Une première dans l'histoire des Cards

Dimanche 18 janvier 2009

ASSOCIATED PRESS

 

 

GLENDALE, Arizona - Non, il ne s'agit pas d'un mirage. Les Cardinals de l'Arizona, qui sont venus de l'arrière pour vaincre les Eagles de Philadelphie 32-25 en finale de l'Association Nationale de la NFL, dimanche, prendront part à leur premier Super Bowl de leur longue, mais peu glorieuse histoire.

 

Après avoir vu les Cards se forger une avance de 24-6 à la mi-temps - grâce aux trois passes de touché captées par le receveur Larry Fitzgerald, -, les Eagles ont inscrit 19 points sans réplique pour prendre les devants 25-24 au quatrième quart. Mais les Cards ont remporté le match sur une passe de huit verges de Kurt Warner à la recrue Tim Hightower avec 2:53 à jouer, la quatrième passe de touché du match de Warner (21 en 28, 279 verges).

 

"Cette poussée offensive, où nous avons marqué en fin de match après avoir retranché plus de sept minutes au cadran a vraiment fait la différence", a déclaré l'entraîneur-chef des vainqueurs, Ken Whisenhunt.

 

Donovan McNabb (28 en 47, 375 verges, trois touchés, une interception) a été formidable pour mener la charge des Eagles en deuxième demie, mais il a raté quatre passes du milieu du terrain dans les derniers moments du match.

 

 

Si les Cards (12-7), première équipe classée quatrième de son association à disputer un match de championnat à domicile, étaient sensés être assomés par tout le battage entourant ce match, ils ont plutôt réagi en vétérans.

 

Oui, ils ont bousillé cette avance de 24-6. Mais c'est alors que Warner, joueur le plus utile du Super Bowl XXXIV remporté par les Rams de St. Louis en janvier 2000, a orchestré de mains de maître une poussée de 72 verges, couronnée par sa quatrième passe de touché de la journée. Il a conclu ce retour en rejoignant Ben Patrick pour la transformation de deux points.

 

Mais le joueur-clé de cette rencontre a sans aucun doute été Fitzgerald, qui a capté neuf passes pour des gains de 152 verges, dont deux attrapés très importants sur cette poussée décisive. Fitzgerald a d'ailleurs établi une nouvelle marque en séries en portant son total de verges par la passe à 419, surpassant le grand Jerry Rice. Et il reste toujours un match à jouer à Fitzgerald - le Super Bowl.

 

Pouvez-vous le croire? Les Cards n'ont jamais aussi bien paru depuis qu'ils sont dans la région de Phoenix, après des arrêts à Chicago et St. Louis.

 

"Je veux vous remercier, tous autant que vous êtes", a déclaré Warner au cours des cérémonies d'après-match, sous une pluie de confettis et au son de "We are the Champions", de Queen. "Quand personne ne croyait en nous, quand personne ne croyait en moi, vous l'avez fait et nous nous en allons au Super Bowl."

 

Lessivée par les Eagles 48-20 lors de leur dernier affrontement, l'équipe de Whisenhunt avait une allure complètement différente à son premier match de championnat depuis 1948.

 

"C'était très approprié qu'un paquet de joueurs différents contribuent à cette victoire. Ce fut une grande victoire d'équipe", a déclaré Whisenhunt.

 

Avec des victoires en séries contre les Falcons d'Atlanta, les Panthers de la Caroline et les Eagles (11-7-1), les Cardinals ont maintenant disputé la meilleure saison de leur histoire. Ils ont même dépassé leur nombre total de victoires en séries depuis qu'elles existent, soit depuis 1933.

 

"Cette équipe a connu des années difficiles en Arizona", a admis Whisenhunt.

 

Dernière équipe de l'Association Nationale à se rendre aussi loin depuis la fusion de 1970, les Cards sont aussi devenus la première équipe à n'avoir remporté que neuf parties en saison régulière à atteindre le Super Bowl depuis les Rams de Los Angeles, en 1979. Les Rams s'étaient alors inclinés face aux Steelers.

 

Pour les Eagles, favoris de cette rencontre, il s'agit d'une autre fin de saison en queue de poisson. L'équipe d'Andy Reid a atteint la finale d'association en cinq occasions au cours des huit dernières saisons, mais n'a signé qu'une victoire, perdant contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre dans le seul match du Super Bowl qu'ils ont disputé au cours de cette séquence.

 

"Vous ne voulez jamais que ça se termine, et vous ne voyez pas venir ça, a dit McNabb. C'est difficile de voir votre saison prendre fin de cette façon, si près du Super Bowl."

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Publié le 31 janvier 2009 à 11h04 | Mis à jour à 11h05

Place au Recession Bowl

 

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

 

Les billets se vendent moins cher, GM n'achètera pas de publicité à la télévision et Playboy a annulé sa traditionnelle réception, la plus courue de la semaine de festivités. Bienvenue au Recession Bowl, le match de championnat disputé demain à Tampa Bay, qui marquera la fin d'une saison pas comme les autres pour les finances de la NFL.

 

Opéré au genou au milieu de la saison, Jean-Philippe Darche trouvait parfois le temps long sur les lignes de côté des Chiefs de Kansas City. Durant les arrêts de jeu, il regardait la foule, de moins en moins nombreuse à Kansas City au fil des semaines. «Tous les billets étaient vendus, mais les gradins étaient à moitié vides à la fin», a dit le joueur montréalais à La Presse Affaires.

 

Évidemment, la performance des Chiefs - deux victoires contre 14 défaites, avant-dernière dans le palmarès des équipes de la ligue - n'a pas aidé à remplir les gradins. Mais Jean-Philippe Darche soupçonne que ces résultats ne sont pas le seul facteur qui explique le manque d'assiduité des partisans des Chiefs. La récession y est aussi pour quelque chose. «Les billets étaient tous vendus, mais les gens ne voulaient plus payer le stationnement à 30$ et la bière à 10$. Ça faisait pourtant des années que le stade était plein à Kansas City, peu importe les performances de l'équipe. Les billets de saison sont loin d'être tous vendus pour l'an prochain, mais c'est vrai qu'il est encore tôt.»

 

Malgré les gradins à moitié vides, Jean-Philippe Darche n'est pas inquiet. Son contrat de 955 000$ par année (bonis inclus) avec l'employeur le plus fiable en ville est encore bon pour deux ans. L'optimisme du joueur québécois n'est toutefois pas partagé par tous les observateurs du football américain. Soit, la NFL est toujours la ligue de sport professionnel la plus rentable au monde, selon le magazine Forbes. Mais toute puissante soit-elle, elle n'est pas imperméable à la récession. D'où le nom que certains médias américains donnent au match de championnat de demain entre les Steelers de Pittsburgh et les Cards de l'Arizona - le Recession Bowl.

 

Récession et mises à pied

 

Atteinte par le ralentissement économique, la NFL a mis à la porte 10% de ses employés le mois dernier. Un électrochoc pour les 110 personnes qui ont perdu leur emploi. Et pour l'ensemble de l'industrie du sport professionnel, qui cite en exemple la gestion de la NFL depuis des décennies. «L'industrie du sport peut résister un certain temps à un ralentissement économique, mais pas à une récession importante. Et nous vivons actuellement une récession importante», dit Marc Ganis, président de SportsCorp, une firme de consultation sportive de Chicago qui a notamment collaboré à la conception du nouveau stade des Steelers.

 

Selon Andrew Zimbalist, l'un des économistes américains les plus réputés en matière d'économie du sport, la NFL aurait pu attendre quelques mois afin de faire ses mises à pied. Mais le résultat aurait été le même. «Ces coupes étaient une mesure préventive en vue de l'an prochain, dit le professeur d'économie à Smith College, la plus grande université exclusivement féminine aux États-Unis. La NFL a été chanceuse, cette année, car ses contrats étaient déjà signés avant le début de la crise à la fin septembre. La ligue n'a pas encore été vraiment touchée par la crise économique. Le baseball sera le premier sport à en vivre véritablement les conséquences, l'été prochain.»

 

La NFL surveille attentivement les difficultés de l'industrie automobile américaine, associée depuis toujours à son sport. «L'industrie automobile a fait savoir qu'elle allait réduire de 25% son budget de publicité, dit Marc Ganis. Or, les constructeurs d'automobiles sont les plus importants annonceurs aux matchs télévisés de la NFL.»

 

Cet automne, les dirigeants de la NFL ont aussi suivi de près l'achat d'Anheuser-Busch par l'entreprise belge enBev. Résultat: la bière Budweiser, symbole de la NFL depuis des décennies, est passée entre les mains d'un conglomérat européen qui a la réputation de sabrer dans les budgets de publicité. «enBev réduit les coûts d'exploitation et de publicité partout où elle passe, dit Marc Ganis. Quand on sait que Budweiser est le plus important client publicitaire de la NFL, ça veut dire que la NFL a un problème.»

 

Des profits en baisse

 

La NFL a beau faire beaucoup d'argent - elle génère un chiffre d'affaires de 7,2 milliards US selon Forbes -, ses profits s'amenuisent depuis quelques années. En 2007, chaque équipe de la NFL aurait réalisé en moyenne des profits de 24,7 millions, soit 11% de ses revenus. Une marge de profit intéressante, mais rien à voir avec celle de 21% de la saison 2002, alors que les profits étaient en moyenne de 32,7 millions par équipe.

 

La récession n'aidera certainement pas à hausser les marges de profit des équipes de la NFL, qui n'ont pas eu à faire face à cette réalité économique depuis longtemps. La récession du début des années 2000 n'avait pas autant nui à l'industrie du divertissement, et celle du début des années 90, plus sévère, est survenue alors que la ligue était en période de croissance. «La NFL n'était pas aussi vulnérable à une récession au début des années 90, se souvient Marc Ganis. La ligue était en croissance et les salaires étaient encore modestes.»

 

Le climat économique actuel n'inquiète pas outre mesure les dirigeants de la ligue. «Nous sommes toujours le sport le plus admiré et le plus regardé au monde. Nous allons bien même si, comme toutes les entreprises intelligentes en cette période économique difficile, nous essayons de trouver des façons d'être plus efficaces», a dit Brian McCarthy, porte-parole de la NFL, à La Presse Affaires.

 

Peu de moyens

 

Outre d'autres mises à pied, le commissaire Roger Goodell n'a pourtant pas beaucoup de moyens à sa disposition afin de passer à travers la récession. «Les effets de la récession se feront sentir pendant un bon bout de temps, dit l'économiste Andrew Zimbalist. Au moins, la NFL risque d'être la ligue professionnelle la moins touchée. La NFL a des contrats de télédiffusion à long terme qui lui procurent 40% de ses revenus. C'est environ 100 millions de dollars par saison qui sont garantis à chacune des équipes du circuit.»

 

Récession ou pas, la NFL ne risque pas de perdre son statut de leader de l'industrie du sport professionnel nord-américain. «La NFL est toujours numéro 1 dans son domaine, la question n'est pas là, dit Marc Ganis. Le problème, c'est que les objectifs de la NFL ont changé. Elle ne veut pas seulement rester la meilleure ligue de sport professionnel en Amérique du Nord, elle veut concurrencer le reste du monde des affaires. Ses concurrents ne sont pas la NBA ou la LNH, mais bien McDonald's et Coca-Cola.»

 

Un univers plus vaste, où le jeu est beaucoup plus rude - au moins autant que sur le terrain durant le match de demain.

 

Marge de profit d'une équipe de la NFL, selon Forbes

 

11% en 2007

 

21% en 2002

 

Le Super Bowl en chiffres

 

-3 millions

 

-Prix d'une publicité télé de 30 secondes durant le match cette année, soit une hausse de 11% par rapport au prix de 2,7 millions l'an dernier

 

-0 Nombre de publicités de GM durant le match cette année

 

-9 millions Somme dépensée par GM en publicité durant le match en moyenne au cours des cinq derniers Super Bowl

 

-Entre 500$ et 1000$ Prix officiel demandé par la NFL pour un billet du Super Bowl

 

-5250$ Prix maximal payé pour un billet sur l'internet cette année

 

-9854$ Prix maximal payé pour un billet sur l'internet l'an dernier

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Publié le 02 février 2009 à 20h55 | Mis à jour le 02 février 2009 à 20h59

 

La retransmission du Super Bowl perturbée par un film porno

 

 

 

Agence France-Presse

Washington

 

Un «acte de malveillance» a privé les spectateurs de Tucson, en Arizona, de quelques secondes haletantes peu avant la fin du Super Bowl dimanche, lorsque la retransmission du match a été perturbée par des images pornos.

 

À trois minutes de la fin de la rencontre, des milliers d'abonnés au réseau par câble ComCast de la région de Tucson ont été privés de 30 secondes de match, remplacées par une scène d'acte sexuel au cours de laquelle une actrice commence par défaire la fermeture éclair de son partenaire, rapporte lundi le Arizona Daily Star.

 

Le Daily Star raconte avoir été inondé d'appels de téléspectateurs furieux, et indique que le bureau du ministère de la Justice de l'Arizona à Phoenix enquête sur l'incident.

 

«Nous prenons cette affaire au sérieux», a déclaré un porte-parole du ministère, Wyn Hornbuckle, cité par le journal.

 

Les images pornographiques proviendraient d'un film diffusé au même moment sur une autre chaîne du bouquet ComCast, explique le Daily Star.

 

«Notre enquête initiale laisse penser qu'il s'agit d'un acte de malveillance isolé», a déclaré pour sa part Kelle Maslyn, une porte-parole du réseau câblé.

 

Le Super Bowl, un des événements sportifs les plus regardés aux États-Unis, a été remporté dimanche par les Steelers de Pittsburgh face aux Cardinals de Phoenix.

 

La commission fédérale des télécommunications (FCC) avait infligé une amende record de 550 000 dollars au réseau CBS après que la chanteuse Janet Jackson eut brièvement dévoilé un sein pendant le spectacle de la mi-temps du Super Bowl 2004.

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