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Recouvrement de l'autoroute Ville-Marie / Place des Montréalaises


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En réponse à l'article de Radio-Canada http://m.radio-canada.ca/regions/Mon...le-marie.shtml, je dirais qu'on ne fera pas de sentiment sur la spéculation. Il est clair que les acheteurs de terrains transformés en stationnements au centre-ville, attendent l'occasion de faire un coup d'argent. En général la formule est payante, mais parfois exceptionnellement le pactole ne suit pas. Mais jamais ces gens ne perdent leur mise car ils sont toujours grassement compensés. Ils connaissent aussi normalement la valeur stratégique de leur terrain sur le plan urbain, et peuvent avoir des précisions quant à sa vocation future, ou à tout le moins les intentions de la Ville sur cet espace bien défini. Finalement on peut aussi affirmer que ces gens n'attendent pas l'argent de ces terrains pour manger, alors on se contentera de considérer froidement la situation comme une simple question d'affaires.

 

La Ville est donc pleinement dans son droit de créer une réserve foncière, afin de se garantir un prix juste, tout en s'assurant d'un budget réaliste pour son projet de place publique. La bonne nouvelle dans ce dossier, c'est que la Ville souhaite créer un grande place (comme j'en rêvais) et profiter de cet immense espace pour en faire un lieu de rassemblement, de détente et de verdure, dans un environnement déjà très fortement bétonné. Au passage elle se garde une fenêtre précieuse sur la ville et préserve la vue de ces magnifiques bâtiments civiques, une des plus belles perspectives de Montréal dans ce secteur.

 

Le projet est ambitieux et les délais assez courts, le maire devra alors exprimer fermement sa volonté de procéder et convaincre les autorités gouvernementales de le suivre dans sa démarche. On n'a plus besoin d'expliquer tous les avantages de ce réaménagement, ni même sa nécessité. D'autant que Québec a légué ce cadeau de grec à la métropole, lors de la construction de l'autoroute, en totale opposition à toute logique urbaine. Non seulement en isolant le Vieux-Montréal de la ville, mais en plus, en créant des sources de pollution par le bruit et des émanations nocives, en toute connaissance de cause.

 

C'est ici d'ailleurs une excellente démonstration de décisions unilatérales de la part du MTQ, où Montréal n'avait rien à dire, sinon accepter de se soumettre aux autorités gouvernementales, en prenant son trou au pied de l'Hôtel de Ville (au sens propre et figuré). Et ici les exemples de cette nature ne manquent pas: la 720, Turcot, boulevard Ville-Marie, etc. On peut donc comprendre qu'au passage, Montréal souhaite ne plus avoir à être soumise à ce genre de dictature, par un nouveau pacte où elle sera reconnue comme partenaire à part entière avec Québec, et qui lui redonnera une voix (même un droit de veto) dans les décisions qui la concerne directement.

 

Québec a donc un devoir moral de corriger cet affront que les montréalais ont enduré pendant 4 décennies, et payer le gros de la facture, puisque c'est lui qui est responsable de ce gâchis dès le départ. L'occasion est donc belle de profiter symboliquement du 375è de Montréal pour corriger un problème qui n'aurait jamais dû être créé au départ. Et enfin recoudre le tissu urbain, déchiré sans autre formalité par des fonctionnaires qui n'ont jamais eu à en vivre les conséquences.

 

Ainsi le provincial a le devoir de remettre à Montréal une structure qui recouvre entièrement l'autoroute, comme cela aurait dû se produire dans un projet normal en tunnel, et payer une partie des aménagements de surface, comme dans toutes les ententes de partage classique avec Québec. Restera à trouver les modalités de paiement dans une situation de coupe budgétaire. Il faudra alors être créatif et trouver une formule satisfaisante pour ne pas que cet engagement passe du cadeau aux calendes grecques.

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  • 5 semaines plus tard...
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[h=1]/R E P R I S E - Avis aux médias - Coup d'envoi du projet de recouvrement de l'autoroute Ville-Marie/[/h]

MONTRÉAL, le 4 juill. 2014 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti, et le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagnés de l'élu responsable du dossier du recouvrement de l'autoroute Ville-Marie, M. Richard Bergeron, invitent les représentants des médias à une conférence de presse au cours de laquelle ils feront le point sur le projet de recouvrement de l'autoroute Ville-Marie, autour de la station de métro Champ-de-Mars.

Une séance de prise d'images suivra la conférence de presse.

[TABLE]

<tbody style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 11px; font-family: inherit;">[TR]

[TD]Date :[/TD]

[TD]Le lundi 7 juillet 2014[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD] [/TD]

[TD] [/TD]

[/TR]

[TR]

[TD]Heure :[/TD]

[TD]13 h[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD] [/TD]

[TD] [/TD]

[/TR]

[TR]

[TD]Lieu :[/TD]

[TD]Terrasse de l'hôtel de ville de Montréal[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD] [/TD]

[TD]275, rue Notre-Dame Est[/TD]

[/TR]

</tbody>[/TABLE]

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[h=1]Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal donnent le coup d'envoi au projet de recouvrement de l'autoroute Ville-Marie[/h]

MONTRÉAL, le 7 juill. 2014 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti, le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et l'élu responsable du projet de recouvrement de l'autoroute Ville-Marie, M. Richard Bergeron, ont confirmé la volonté commune du ministère des Transports (MTQ) et de la Ville de Montréal de réaliser une première phase du recouvrement de l'autoroute Ville-Marie. À cet effet, ils ont dévoilé la démarche conjointe de la Ville de Montréal et du MTQ quant aux études préalables au recouvrement d'une partie de l'autoroute Ville-Marie, autour de la station de métro Champ-de-Mars, donnant ainsi l'aval à cet ambitieux projet.

« Notre gouvernement a déjà annoncé sa volonté de donner un statut particulier à notre Métropole. L'annonce d'aujourd'hui est un pas de plus vers la réalisation d'un autre engagement du premier ministre pour Montréal, soit celui de créer un Quartier de la santé : un véritable pôle d'attraction pour les entreprises à la fine pointe de la technologie biomédicale qui auront à proximité des spécialistes et des chercheurs qualifiés ainsi que des installations modernisées. Le travail des prochains mois permettra de définir un scénario optimal qui favorisera une meilleure intégration de cette infrastructure dans son milieu, au bénéfice de tous les citoyens », a affirmé le ministre Poëti.

« La réparation de la cicatrice que nous impose cette autoroute en tranchée au cœur de la Ville est une priorité pour notre Administration. Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, nous proposons de retisser le lien entre le centre-ville et le Vieux-Montréal en créant un lieu public unique aux abords de la station de métro Champ-de-Mars, point d'entrée majeur de notre quartier historique. Ce grand projet rassembleur, aux abords de la plus belle station de métro au monde, selon le guide de voyage Bootsnall, bonifiera grandement l'environnement urbain de ce secteur en donnant une nouvelle place publique aux Montréalais et aux milliers de visiteurs qui fréquentent le Vieux-Montréal à chaque année », a déclaré le maire de Montréal.

« La venue du CHUM et du CRCHUM dans ce secteur de la Ville modifie considérablement le contexte urbain aux alentours de la station de métro Champ-de-Mars. La requalification du lien entre le Vieux-Montréal et ce nouveau pôle en santé s'impose d'autant plus. Les études d'avant-projet que réaliseront la Ville et le MTQ au cours des prochains mois permettront d'évaluer les diverses options techniques pouvant être mises de l'avant pour recouvrir une partie de l'autoroute, entre les rues Hôtel-de-Ville et Sanguinet. De plus, nous évaluerons les scénarios de circulation visant à minimiser les impacts sur le réseau artériel local et ce, dans un esprit stratégique de mobilité urbaine durable », a ajouté M. Bergeron.

Le financement des études bénéficiera du soutien de la Ville de Montréal grâce à une aide financière du gouvernement du Québec accordée dans le cadre de l'Entente Montréal 2025, administrée par le Secrétariat à la région métropolitaine.

Une démarche participative sera lancée dès cet été afin de permettre aux citoyens de soumettre leurs idées pour la vocation des espaces publics du secteur favorisant la création d'un environnement sécuritaire et attrayant.

Voir la carte.

 

PlanRecouvrementPhase1-Foamcore_HR.jpg?m=1404741288

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Pour une fois M. Bérgeron était assez timide dans ses propos. Il a parlé d'une place qui pourra supporter de 25 à 1,000 personnes à tout moment sur une surface essentiellement minéral. Alors oublions les arbres, les sculptures et les fontaines pour le moment...Pour leur part, le gouvernement provincial allouera un max de 100 millions.

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Pour une fois M. Bérgeron était assez timide dans ses propos. Il a parlé d'une place qui pourra supporter de 25 à 1,000 personnes à tout moment sur une surface essentiellement minéral. Alors oublions les arbres, les sculptures et les fontaines pour le moment...Pour leur part, le gouvernement provincial allouera un max de 100 millions.

 

Super nouvelle, mais c'est la première fois que j'entends parler d'une limite de ce genre,... ça part un peu mal non ?

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Effectivement moi aussi! On pourra pas y faire de trop grands événements...

 

100M$ pour ça??

 

C''étais quoi l'object déjà?

 

Couvrir pour couvrir, ou faire de quoi qui est intéressant pour la ville.....

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On parle ici de la phase 1, les autres phases pourront probablement supporter des buildings. Il est question de ''lieu public unique'' pour faire le transit entre le vieux Montréal et le quartier de la santé(centre-ville)

nous proposons de retisser le lien entre le centre-ville et le Vieux-Montréal en créant un lieu public unique aux abords de la station de métro Champ-de-Mars, point d'entrée majeur de notre quartier historique.
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