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Ollie et kickflip sous le pont Jacques-Cartier


loulou123

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La Presse Le mercredi 23 mai 2007

 

Sur leurs skates, ils ont investi l'espace urbain. Les bancs sont devenus des obstacles et ils se servent des escaliers comme de rampes. Au grand mécontentement de certains riverains et des policiers.

L'inauguration, hier, d'un nouveau skatepark sous le pont Jacques-Cartier, à l'angle de l'avenue De Lorimier et du boulevard De Maisonneuve, pourrait changer la donne.

 

Situé sur un terrain de 900 m², ce skatepark a bénéficié pour sa construction de l'aide financière du Programme de renouveau urbain. Au total, 461 068$ alloués à parts égales par le ministère des Affaires municipales et des Régions et la Ville de Montréal. Ce programme vise à «améliorer la qualité de vie des jeunes», explique Marie-Andrée Beaudoin, responsable du développement social et communautaire au comité exécutif de la Ville de Montréal.

 

Les concepteurs de ce parc pour planches à roulettes ont tenté de reconstituer des éléments urbains: marches, murets, faux bancs, coulés directement dans le béton. Nul besoin de l'entretenir. Conseillés par des skaters professionnels, architectes et ingénieurs civils se sont efforcés de respecter les distances nécessaires pour bien skater.

 

L'arrondissement a décidé de faire de ce skatepark un lieu d'expression artistique. Plusieurs artistes muralistes, tels que Monk.e, reconnu dans le milieu hip-hop, ont donc signé des fresques. En plus de colorer le béton, ils entendent démontrer que le graffiti est une forme d'art à reconnaître à part entière.

 

Si ce nouveau skatepark représente une avancée pour les skaters montréalais, certains sont déçus. Martin Gagnon a travaillé comme consultant pour le cabinet d'architecture Atelier Big City. «J'ai essayé d'orienter les architectes dans une vision skateboard pour les aider à faire du mieux possible, explique-t-il. C'est bien qu'il y ait eu un investissement de la Ville, mais ce n'est pas à la hauteur de nos attentes.» Pour lui, ce n'est pas l'argent qui a manqué, mais les connaissances: il n'y a pas de designer qualifié au Québec.

 

Pour Daniel Mathieu, éditeur d'Exposé, un magazine de skate, le skatepark du pont Jacques-Cartier est dangereux. Selon lui, les modules sont mal intégrés dans l'espace et il existe un risque de collision incroyable.

 

Cependant, les jeunes planchistes viendront au moins l'essayer. Maxime Boivin, 18 ans, trouve ça «le fun de pratiquer dans de nouveaux endroits» et reconnaît qu'il y a «des modules pour tous les goûts». Mais rien ne l'empêchera de retourner skater dans la rue. «Si on skatait dans les skateparks sans jamais atteindre nos limites, on resterait dans les skatepark», conclut-il.bilde?Site=CP&Date=20070523&Category=CPACTUALITES&ArtNo=705230726&Ref=AR&Profile=5155&MaxW=700

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