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Modifications à la tarification et aux plages horaires des parcomètres


loulou123

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MONTREAL, le 9 mars 2007- M. Marvin Rotrand, conseiller de ville

de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et vice-président

de la Société de transport de Montréal, M. Michel Labrecque, conseiller de

ville de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal, et le directeur général du

Conseil régional de l'environnement de Montréal ont affirmé publiquement leur

soutien aux modifications apportées par la Ville de Montréal à la tarification

et aux plages horaires des parcomètres.

"Dans le contexte du Protocole de Kyoto et des efforts internationaux

pour réduire les gaz à effet de serre et dans le contexte où la Ville de

Montréal doit chercher et diversifier ses revenus pour faire face à ses

obligations, les nouveaux tarifs des parcomètres sont pleinement justifiés.

Cette décision aura des effets positifs, tant sur l'environnement que sur les

finances de la Ville. C'est un choix écologique et économique qui est dans le

meilleur intérêt des Montréalaises et des Montréalais", a déclaré M. Rotrand.

"Il ne faut pas oublier que les parcomètres doivent être utilisés pour du

stationnement de courte durée, et ce, de façon à favoriser l'accès aux

commerces au plus grand nombre possible d'usagers. Or, la hausse des tarifs

des parcomètres pourrait éventuellement décourager ceux qui veulent utiliser

ces espaces tarifés pour du stationnement de longue durée. Ca va probablement

inciter aussi un plus grand nombre de personnes à utiliser les transports

collectifs", a ajouté M. Rotrand.

Le conseiller Labrecque a rappelé pour sa part que les nouveaux tarifs

des parcomètres à Montréal sont légèrement inférieurs ou similaires à ceux des

autres grandes villes canadiennes, comme Québec, Ottawa, Toronto, Calgary et

Vancouver où, dans ce dernier cas, les tarifs des parcomètres grimpent jusqu'à

4 $ de l'heure. M. Labrecque ajoute qu'une tarification des parcomètres est en

vigueur le dimanche à Québec, Toronto et Vancouver, ainsi qu'à Ottawa, avec

certaines exceptions. Il a aussi rappelé que les tarifs des parcomètres, n'eut

été de la légère hausse qui avait été décrétée en 2006, n'avaient pas été

augmentés depuis plus de dix ans à Montréal.

"Nous sommes élus pour prendre des décisions et pour nous assurer que la

Ville et les arrondissements aient les ressources financières nécessaires pour

offrir des services de qualité aux Montréalaises et aux Montréalais. Les

revenus additionnels que générera la hausse des tarifs des parcomètres sur les

voies artérielles, comme l'avenue du Mont Royal, seront laissés et partagés

entre les arrondissements de l'ancienne Ville de Montréal et une bonne partie

de ces sommes seront réinvesties dans la propreté et dans l'embellissement des

rues commerciales", a mentionné M. Labrecque.

M. Robert Perreault, directeur général du Conseil régional de

l'environnement de Montréal, s'est aussi dit favorable aux nouveaux tarifs des

parcomètres. "Ca encourage l'utilisation d'autres moyens de transport que

l'automobile. Un consensus est en train de se bâtir sur la nécessité d'un

changement de culture afin de réduire l'utilisation de l'automobile, augmenter

sensiblement l'offre de transport collectif et favoriser le transport actif.

Les modifications des tarifs des parcomètres s'inscrivent dans cette optique",

a plaidé M. Perreault.

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Les 20 millions de dollars supplémentaires amassés avec cette hausse vont servir au nettoyage et à l'amélioration des artères de Montréal.

 

Le directeur du conseil régional de l'environnement aurait préféré que les sommes soient investies dans le transport en commun.

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17/03/2007Les dirigeants de Montréal ont décidé de donner le ton au débat public sur les parcomètres et de répliquer coup pour coup aux critiques des citoyens.

 

Deux membres du comité exécutif, Sammy Forcillo et Helen Fotopulos, ont affirmé hier que les automobilistes doivent réaliser une fois pour toutes que l'ajout de parcomètres et la nouvelle tarification ont un double objectif économique et écologique.

 

«Économique pour la Ville et pour les marchands», indique le conseiller Forcillo, qui s'est porté à la défense de la décision d'ajouter des parcomètres dans le Village gai.

 

C'est à la demande des marchands que l'administration veut encourager une plus grande rotation dans les espaces de stationnement, soutiennent-ils.

 

Sammy Forcillo a juré que «pas une seule zone réservée aux résidants ne sera touchée par les 123 nouveaux parcomètres dans le Village gai», contrairement aux déclarations de la veille du conseiller Pierre Mainville.

 

Artère commerciale

 

De son côté, la mairesse du Plateau, Helen Fotopulos, a tenu à rappeler que le boulevard Saint-Laurent est une grande artère commerciale et que même les résidants doivent le comprendre.

 

Mme Fotopulos répliquait à la citoyenne Marie-Josée Paradis, citée dans un reportage publié hier dans nos pages, pour dénoncer la récente hausse des tarifs et la présence de parcomètres «sur sa rue», ce qui l'empêche de stationner devant son loft.

 

«Il y a des stationnements réservés aux résidants dans des zones limitrophes et cette citoyenne peut y avoir accès», a répliqué Mme Fotopulos.

 

M. Forcillo, conseiller de Sainte-Marie - Saint-Jacques, a précisé que plusieurs des nouveaux parcomètres du Village gai seront installés sur le boulevard René-Lévesque et le côté sud de la rue Sainte-Catherine, entre Amherst et Papineau.

 

Transport en commun

 

«Très souvent, ce sont des employés des commerces qui utilisent ces places de stationnement, des journées entières, ce qui nuit aux affaires des commerçants. Ce sont eux d'ailleurs, les commerçants, qui nous demandent d'intervenir.

 

«Je pense qu'ils ont raison et que les travailleurs doivent songer de plus en plus à utiliser le transport en commun», dit-il.

 

La mairesse du Plateau l'affirme aussi: «Nous n'arrêterons pas la démarche. Nous continuerons d'appliquer une solution économique et écologique.»

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  • 4 semaines plus tard...

Plus de 15 000 personnes ont signé une pétition dans laquelle ils dénoncent vigoureusement l'augmentation des tarifs de parcomètres et des taxes commerciales de la Ville de Montréal.

 

Cette pétition a été déposée aux instances municipales par la coalition " Assez c'est Assez ". Ce groupe demande à l'administration du maire Gérald Tremblay de lui fournir les vraies raisons des hausses de taxes commerciales et de l'augmentation des tarifs des parcomètres et des nouvelles amendes pour la propreté devant les commerces.

 

Pour un, le président de l'Institut des affaires publiques de Montréal, Baril Wiseman insiste pour savoir si ces nombreuses augmentations sont attribuables à la construction des nouvelles stations de métro.

 

En réaction aux membres de la coalition, Marvin Rotrand, conseiller de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et Michel Labrecque, élu de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal ont réaffirmé que les modifications à la tarification et aux plages horaires des parcomètres sont légitimes et resteront en place malgré le vent de contestation qui souffle depuis plusieurs semaines. " Les tarifs n'ont pas été augmentés depuis dix ans. Le choix de procéder à des modifications est tout à fait légitime lorsqu'on prend en considération l'accroissement du coût de la vie depuis dix ans ", de dire M.Rotrand.

 

" Les arguments des opposants qui déclarent que les hausses des tarifs des parcomètres vont entraîner une réduction du nombre d'automobilistes et le déclin des commerces ne tiennent pas la route ", répondent d'un commun accord les deux conseillers municipaux.

 

Plusieurs groupes environnementaux dont Équiterre, le Conseil régional de l'environnement et Vélo Québec, entre autres, ont approuvé la décision des instances municipales de modifier la tarification et les plages horaires des parcomètres.

 

 

L'administration municipale précise que les nouveaux tarifs des parcomètres sont légèrement inférieurs ou similaires à ceux des autres grandes villes canadiennes comme Québec, Ottawa, Toronto, Calgary et Vancouver

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  • 2 semaines plus tard...

Presse Canadienne

Le mercredi 25 avril 2007

Montréal

 

Les revenus empochés par la Ville de Montréal grâce aux parcomètres ont augmenté de 59 pour cent en un an seulement, de 2005 à 2006.

 

Stationnement de Montréal a en effet remis à la Ville pour 2006 des redevances de 25,1 millions $, soit 9,3 millions $ de plus que les 15,8 millions $ de 2005.

 

Le butin de la Ville sera encore plus important l'an prochain puisqu'il tiendra compte des hausses 2007 de la tarification, de l'ajout de 156 bornes dans l'arrondissement de Ville-Marie et des heures et journées qui ont été ajoutées à la tarification, selon ce que rapporte le «Journal de Montréal». Quand la nouvelle tarification est entrée en vigueur, au début de l'année, des observateurs ont prévu que les revenus de la Ville à ce chapitre pourraient atteindre 40 millions $ l'an prochain.

 

Une représentante de plusieurs petits commerçants, Sharon Freedman, annonce qu'une pétition qui contient actuellement 15 000 noms de personnes qui dénoncent les tarifs sera déposée très bientôt. 

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Journal de Montréal

26/04/2007

 

La Ville de Montréal, qui a empoché des revenus records avec les parcomètres l'an dernier, n'est pas du tout gênée d'avoir pigé dans les poches des automobilistes. Elle croit même que c'est bon pour le commerce.

 

«La Ville ne peut pas uniquement être financée par les taxes foncières», lance le conseiller municipal Marvin Rotrand, vice-président de la Société de transport de Montréal.

«On a coupé tout le gras. Maintenant, on doit soit couper les services ou augmenter les taxes», ajoute-t-il.

 

Légitime

 

Le Journal de Montréal révélait en une hier que les revenus de parcomètres étaient en hausse de 59 % dans la métropole de 2005 à 2006. Stationnement de Montréal a en effet versé des redevances de 25,1 M$ à la Ville en 2006, soit 9,3 M$ de plus qu'en 2005.

 

«C'est légitime de faire payer les automobilistes pour l'utilisation du domaine public», dit M. Rotrand.

 

«Ce revenu représente une très faible portion du budget global de fonctionnement de la Ville», ajoute-il.

 

Favoriser le commerce

 

En choisissant d'appliquer des tarifs horaires plus élevés dans certains secteurs, la Ville de Montréal dit vouloir augmenter la fréquentation des artères commerciales.

 

Plusieurs petits commerçants s'opposent toutefois aux hausses de tarifs, prétextant qu'elles affectent directement leur clientèle.

 

«Je comprends qu'ils ne soient pas contents, mais leur argument ne tient pas. Si on favorise la rotation des automobiles sur les artères commerciales, il devient plus facile de se stationner, donc ça crée de meilleures occasions d'affaires», estime M. Rotrand.

 

Selon une étude de la Ville, à peine 20 % des personnes qui se rendent au centre-ville de Montréal le font en voiture.

 

Mais pour savoir d'où viennent les utilisateurs de stationnement dans la rue, il faudra attendre encore un peu, une première enquête étant actuellement en cours.

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  • 3 semaines plus tard...

Le Journal de Montréal

11/05/2007

 

Une commerçante de la rue Fleury déverse des pièces de 25 cents dans des parcomètres pour éviter des contraventions à ses clients et à d'autres automobilistes.

 

Giovanna Giancaspro, gérante du restaurant La Molisana, rue Fleury, surveille fréquemment le va-et-vient des préposés au stationnement, des «donneux» de contraventions, comme elle dit, pour le précéder et déposer de l'argent dans les parcomètres, au besoin.

«J'ai demandé à mes employés de toujours avoir des 25 cents dans les poches pour intervenir s'ils voient le préposé dans les parages», dit-elle.

 

Elle est «fière» de sa méthode peu ordinaire pour combattre la hausse des tarifs des parcomètres et elle souhaite que plusieurs marchands fassent de même dans toutes les rues commerciales.

 

Elle joue évidemment avec les nerfs du préposé affecté à son secteur. «Il n'aime pas ça du tout et m'a même menacée de me le faire payer cher.»

 

Mme Giancaspro mène une grande bataille contre la décision de l'administration Tremblay.

 

Elle est la porte-parole de la coalition Assez c'est assez, qui réunit plusieurs marchands des rues commerciales contre la hausse des tarifs des parcomètres.

 

Manif à l'hôtel de ville

 

Cette coalition veut d'ailleurs regrouper des centaines de personnes pour aller manifester leur mécontentement à l'hôtel de ville, le 28 mai, lors de la prochaine assemblée du conseil.

 

«La Ville fait un tort énorme aux petits commerçants, qui perdent de plus en plus de clients à cause des tarifs élevés des parcomètres.

 

«Ils vont apprendre que la colère est aussi à la hausse et que nous ne lâcherons pas», lance-t-elle.

 

Mme Giancaspro dénonce en outre le fait que, contrairement aux années passées, les parcomètres seront en usage «même le jour de la grande fête nationale du 24 juin alors que les gens se déplacent beaucoup et pensent davantage à fêter qu'à vérifier le temps qu'il reste au parcomètre».

 

Elle espère que les Montréalais participeront «nombreux à cette lutte contre une nouvelle taxe qui va tuer des commerces».

 

Une pétition portant 15 000 signatures a été déposée à l'hôtel de ville pour demander à l'administration de réduire les tarifs des parcomètres.

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Le Journal de Montréal

11/05/2007

L'opposition officielle à l'hôtel de ville refuse de suivre la directive générale de l'administration Tremblay à propos des parcomètres.

 

Les administrations de Vision Montréal dans les arrondissements du Sud-Ouest et de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve ont en effet dit non à la tarification du dimanche et des soirs de semaine.

Selon Noushig Eloyan, chef de l'opposition, «c'est contradictoire de voir qu'on encourage des programmes pour soutenir l'économie locale et qu'en même temps, on augmente les tarifs et les heures d'opération des parcomètres sur les artères commerciales, ce qui réduit l'achalandage».

 

Vision Montréal a donné son appui à la coalition Assez c'est assez, qui milite pour modifier le nouveau règlement sur les parcomètres.

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  • 3 semaines plus tard...

La Presse Le mardi 29 mai 2007

 

Malgré la colère de l'opposition officielle et d'un groupe de citoyens, la Ville de Montréal ne modifiera pas les plages de tarification de ses parcomètres. Les automobilistes continueront donc de payer pour garer les soirs de semaine et les jours fériés.

«C'est légitime d'augmenter nos revenus de cette façon», a justifié le conseiller de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Marvin Rotrand. Le conseiller de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Michel Labrecque, a quant à lui cité le sondage Unimarketing publié hier matin dans La Presse. «Selon cette étude, 70% des Montréalais et des banlieusards appuient l'idée des péages et des parcomètres. On continuera donc de répondre aux attentes de la population en maintenant notre politique de parcomètres», a-t-il affirmé.

 

Le parti de l'opposition Vision Montréal a déposé hier soir au conseil municipal une motion demandant l'arrêt des parcomètres les lundis, mardis et mercredis soir ainsi que les dimanches et jours fériés pour ne pas nuire aux commerçants. Mais la Ville ne compte pas se plier à cette demande. Selon Michel Labrecque, depuis que Montréal a prolongé ses périodes de tarifications en mars dernier, l'utilisation des parcomètres a chuté de 10% avant de revenir à la normale. «C'était simplement une période d'ajustement», a-t-il dit.

 

La citoyenne Giovanna Giancaspro conteste cette affirmation. «Moins de clients viennent à Montréal. À long terme, il va y avoir de grosses pertes pour les commerçants. Les gens vont aller magasiner en banlieue!» a lancé la dame. Accompagnée d'une trentaine de citoyens, Mme Giancaspro a manifesté son mécontentement hier soir à l'hôtel de ville. Elle a brandi une pétition contenant 20 000 noms de citoyens qui réclament une diminution des plages horaire des parcomètres.

 

Loin d'être déstabilisé, le conseiller Marvin Rotrand s'est dit sceptique quant à l'ampleur réelle de la contestation publique. «Quand il y a un mouvement de masse contre un projet, comme l'avenue du Parc, on est inondé d'appels et les pétitions sont plus importante que ça», a-t-il dit.

 

Par ailleurs, la Ville n'est pas insensible aux demandes des citoyens, a précisé M. Labrecque. Certains ajustements seront apportés aux parcomètres. «Par exemple devant les lieux culturels, on pense prolonger les heures où le stationnement est permis le soir, quand il y a des spectacles», a-t-il expliqué. Les modalités exactes de ces changements seront connues au cours des prochaines semaines.

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Je le remarque depuis quelques semaine, jamais il n'as été aussi facile de se stationner sur la rue que depuis que les parcometres ont vu leur tarification augmentés.

 

C'est n'est pas un si bon signe pour les commerces du centre ville ou des quartiers centraux, qui au bout de la ligne, perdent leur clientele au profit des Carrefour Laval et Quartier Dix 30 de ce monde.

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