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Quartier-Forestia - ?? étages


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Boisbriand veut se développer, ce qui n'est pas très différent de toutes les villes qui dépendent de la taxe foncière. Compte tenu qu'on est à l'intérieur de la "ceinture A640 / A30" que je considérerais comme la limite à ne pas dépasser, je serais d'accord, mais à condition qu'on le fasse de façon intelligente:

1) Identifier les milieux à protéger (milieux humides, forêts, etc.) et les protéger avant même de débuter

2) Développer avec une mixité d'usage (épiceries, gym, restaurants, bureaux, etc.) pour permettre des quartiers "complets" qui éviteront d'avoir à faire 20 minutes d'auto pour aller chercher du pain ou courir 20 minutes sur un tapis au gym.

3) Développer avec une mixité de densité (unifamiliales détachées, maisons de ville, plex, tours à condos)

4) Développer avec une mixité sociale (logement social, logement abordable pour les familles, logement pour les personnes âgées, etc.)

5) Planifier adéquatement les besoins en services (écoles primaires et secondaires, CPE, parcs, équipements de loisir, etc.), réserver les terrains et investir immédiatement (prévoir les responsabilités de l'entrepreneur d'avance notamment le don de terrains, pour éviter à ce que l'entrepreneur fasse tout le profit et que les villes et le gouvernement assument tous les coûts à l'avenir);

6) Planifier adéquatement les besoins en transports collectifs au niveau local et métropolitain, et s'assurer d'offrir le service au jour 1. Par exemple, pourquoi ne pas planifier un prolongement du REM jusqu'à St-Eustache et ensuite Boisbriand?

L'essentiel, c'est d'arrêter de permettre à des promoteurs de développer à bas coûts des champs complets de bungalows, pour ensuite que la ville se retrouve avec la facture pour l'entretien des rues et de l'aqueduc, les investissements en TEC (plus coûteux du fait de la mauvaise planification) la construction d'infrastructures de sports et loisirs (sans terrains abordables disponibles), et même chose pour le gouvernement du Québec pour le transport en commun lourd, les écoles, hôpitaux, etc.

Le promoteur ne devrait pas être l'unique acteur là-dedans, et la ville ne devrait pas ne faire que "rubber stamper" le permis de construction. Un vrai travail de planification devrait être exigé.

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il y a une heure, ydg a dit :

Boisbriand veut se développer, ce qui n'est pas très différent de toutes les villes qui dépendent de la taxe foncière. Compte tenu qu'on est à l'intérieur de la "ceinture A640 / A30" que je considérerais comme la limite à ne pas dépasser, je serais d'accord, mais à condition qu'on le fasse de façon intelligente:

1) Identifier les milieux à protéger (milieux humides, forêts, etc.) et les protéger avant même de débuter

2) Développer avec une mixité d'usage (épiceries, gym, restaurants, bureaux, etc.) pour permettre des quartiers "complets" qui éviteront d'avoir à faire 20 minutes d'auto pour aller chercher du pain ou courir 20 minutes sur un tapis au gym.

3) Développer avec une mixité de densité (unifamiliales détachées, maisons de ville, plex, tours à condos)

4) Développer avec une mixité sociale (logement social, logement abordable pour les familles, logement pour les personnes âgées, etc.)

5) Planifier adéquatement les besoins en services (écoles primaires et secondaires, CPE, parcs, équipements de loisir, etc.), réserver les terrains et investir immédiatement (prévoir les responsabilités de l'entrepreneur d'avance notamment le don de terrains, pour éviter à ce que l'entrepreneur fasse tout le profit et que les villes et le gouvernement assument tous les coûts à l'avenir);

6) Planifier adéquatement les besoins en transports collectifs au niveau local et métropolitain, et s'assurer d'offrir le service au jour 1. Par exemple, pourquoi ne pas planifier un prolongement du REM jusqu'à St-Eustache et ensuite Boisbriand?

L'essentiel, c'est d'arrêter de permettre à des promoteurs de développer à bas coûts des champs complets de bungalows, pour ensuite que la ville se retrouve avec la facture pour l'entretien des rues et de l'aqueduc, les investissements en TEC (plus coûteux du fait de la mauvaise planification) la construction d'infrastructures de sports et loisirs (sans terrains abordables disponibles), et même chose pour le gouvernement du Québec pour le transport en commun lourd, les écoles, hôpitaux, etc.

Le promoteur ne devrait pas être l'unique acteur là-dedans, et la ville ne devrait pas ne faire que "rubber stamper" le permis de construction. Un vrai travail de planification devrait être exigé.

Seul Québec a les pouvoirs par ses lois de discipliner tout le monde, villes, promoteurs et consommateurs. Il faudra bien pourtant que l'État agisse par ce que c'est devenu une question environnementale de plus en plus incontournable.

Le développement durable n'est pas une expression à la mode, c'est une réalité et un objectif qui incombe à tous les gouvernements qui veulent s'impliquer sérieusement pour améliorer durablement l'aménagement du territoire urbain et péri-urbain.

C'est sûr que c'est une tâche complexe qui demandera un effort substantiel, non seulement pour le parti au pouvoir mais aussi en concertation avec l'ensemble de l'opposition.

Comme c'est aujourd'hui qu'on prépare demain, il est donc urgent d'agir si on veut que les générations futures ne se retrouvent pas avec des problèmes quasi insolubles et une nature en détresse à cause de notre laisser-faire.

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Pour avoir habité de façon occasionnelle à Boisbriand, le faubourg est extrêmement pratique et tout nouveau développement va en profiter. Le seul problème c'est le trafic, 1h30 de trafic entre le boul.Concorde à Laval et la sortie A-640, ça arrive souvent vers l'heure du rush.

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Boisbriand_LeQuartierForestia_apercu.jpg

Mégaprojet résidentiel en zone agricole à Boisbriand

27 juin 2019

Un total de 139 ha de terres agricoles à Boisbriand pourrait passer en zone blanche si le projet Quartier Forestia allait de l’avant. Qualifié par ses promoteurs de « plus important projet essentiellement résidentiel jamais réalisé au Québec », ce développement permettrait à la Ville de Boisbriand d’accueillir 5 000 unités d’habitations supplémentaires au sud de l’autoroute 640, entre les autoroutes 13 et 15.

Marlène Cordato, mairesse de Boisbriand, appuie le projet. Selon elle, 12 000 ménages chercheront à s’établir dans sa localité d’ici 2038, et la zone ciblée par les promoteurs se révèle la meilleure pour satisfaire à cette future demande. « C’est le seul développement qui nous permet de densifier la population à l’intérieur du périmètre des autoroutes, dit-elle. De cette façon, on protège la zone au nord. »

Place à l’agriculture urbaine

Pour compenser une partie du territoire agricole perdu, la Ville de Boisbriand entend travailler de concert avec Terr’O Agriculture Environnement, un organisme à but non lucratif qu’elle a créé, pour offrir gratuitement à des entrepreneurs agricoles l’accès à 68 ha de terres aux fins de cultures biologiques au nord de l’autoroute 640. La Ville possède déjà un terrain de 38 ha à cet endroit et dispose d’une option d’achat sur une terre adjacente de 30 ha. « Pour nous, la zone agricole à relancer, c’est celle au nord de la 640 », mentionne la mairesse.

Questionné sur le sujet, le président de la Fédération de l’UPA d’Outaouais-Laurentides, Richard Maheu, se montre toutefois sceptique. « Les promoteurs mettent l’accent sur l’agriculture urbaine pour rendre le projet plus acceptable, indique-t-il, mais s’ils veulent vraiment redynamiser l’agriculture dans ce secteur, ils ont simplement à remettre les terres en friche en terres agricoles. »

Pour sa part, Rodrigue Dubois, seul producteur encore actif dans le périmètre visé, n’a pas voulu commenter le dossier par respect d’une entente de confidentialité qu’il a signée avec Le Quartier Forestia. L’homme de 81 ans, sans relève, est propriétaire d’une parcelle de 42 ha à l’intérieur du périmètre ciblé.

Des étapes à franchir

Avant d’aller de l’avant, le projet devra notamment obtenir l’aval de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).

Les parcelles ciblées par le Quartier Forestia ont d’ailleurs déjà fait l’objet de demandes de changement de zonage à la CPTAQ, en 1997, en 2001 et en 2004. Elles avaient chaque fois été refusées par l’organisme. « À l’époque, on avait d’autres terrains à développer, explique la mairesse de Boisbriand, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. » 

https://www.laterre.ca/actualites/en-region/megaprojet-residentiel-en-zone-agricole-a-boisbriand

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il y a 9 minutes, Walkscore a dit :

Forestia, le plus grand projet d'étalement urbain incitatif au Québec..

Le transport en commun semble inexistant. Ça ne semble pas être très orienté vers le développement durable.

Il ne faut pas tout de suite s'imaginer que la majorité des gens vont aller travailler sur l'île de Montréal. Il se construit des quartiers industriels sur la Rive-Nord, et Laval reste un très gros pôle d'emplois.

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Il y a 6 heures, Walkscore a dit :

Forestia, le plus grand projet d'étalement urbain incitatif au Québec..

Le transport en commun semble inexistant. Ça ne semble pas être très orienté vers le développement durable.

Il faut en revenir de l'étalement urbain.  Il n'y a plus beaucoup de grands terrains semblables à développer à Montréal, et quand il y en a, la ville veut en faire des parcs.  La population augmente et il faut bien les loger à quelque-part.

Il y a 6 heures, vivreenrégion a dit :

Il ne faut pas tout de suite s'imaginer que la majorité des gens vont aller travailler sur l'île de Montréal. Il se construit des quartiers industriels sur la Rive-Nord, et Laval reste un très gros pôle d'emplois.

Exactement.  Il n'y a plus beaucoup de place disponible à Montréal pour du développement industriel non plus.  Par contre, il va falloir développer les TEC vers ces nouveaux développements résidentiels et aussi vers les quartiers industriels, sinon ces types d'emplois deviendront inaccessibles aux personnes qui n'ont pas de voiture.

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