Aller au contenu
publicité

Quartier-Forestia - ?? étages


Ousb

Messages recommendés

publicité
14 hours ago, vivreenrégion said:

Il ne faut pas tout de suite s'imaginer que la majorité des gens vont aller travailler sur l'île de Montréal. Il se construit des quartiers industriels sur la Rive-Nord, et Laval reste un très gros pôle d'emplois.

Probable, mais ce n'est pas de la consolidation ou de la densification, alors les problèmes de l'étalement demeure.

1 hour ago, acpnc said:

Faux, l'est de l'ile de Montréal est encore en partie en friche et comporte de grandes surfaces en plein centre de l'agglomération métropolitaine. Il y a d'autres secteurs près du port et ailleurs qui peuvent aussi accueillir des investissements industriels. Quant à l'étalement urbain la seule solution durable pour la contraindre est la densification

Bien d'accord! Et on semble obsédés par les terrains en friche, alors que redévelopper le bâtit existant à l'avantage de circonscrire et mettre à niveau les services et les infrastructures existants, plutôt que de les étendre et d'en augmenter la charge.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Administrateur

C’est facile de chialer sur les banlieues quand ce que Toxik viens de lister est réel. 

Imaginez le beau terrain du métro st Laurent est en friche depuis au moins 30 ans lol une chance qu’on va finalement faire de quoi avec. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au delà de l'éternel débat sur l'étalement urbain et la banlieue, personnellement je trouverais ça profondément déprimant avoir un condo dans un quartier complètement enclavé au milieu de nulle part. Il en faut pour tous les goûts faut croire.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 38 minutes, jp_mtl a dit :

Au delà de l'éternel débat sur l'étalement urbain et la banlieue, personnellement je trouverais ça profondément déprimant avoir un condo dans un quartier complètement enclavé au milieu de nulle part. Il en faut pour tous les goûts faut croire.

Il y a des gens qui préfèrent être plus loin et plus tranquille que d'être dans le milieu de l'action.  Il faut essayer de répondre aux besoins de tous, pas d'avoir un one size fits all.

  • Like 2
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un bloc à condos est souvent bruyant, donc côté tranquilité, aucun avantange en particulier sur ce point à vivre en banlieue plutôt qu'à Montréal.

Est-ce que ça répond à un besoin, ou plutôt ça va trouver preneur surtout en raison du prix? (Ie, des gens qui en majorité préféreraient acheter un condo à Montréal, mais qui n'ont pas le budget).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

9 hours ago, ToxiK said:

Il y a des gens qui préfèrent être plus loin et plus tranquille que d'être dans le milieu de l'action.  Il faut essayer de répondre aux besoins de tous, pas d'avoir un one size fits all.

Comme les gens qui veulent vivre sur le bord de l'eau malgré les inondations, et se faire payer une nouvelle maison aux 10 ans? L'état à un devoir de satisfaire tous les besoins, aussi dommageables et coûteux soient-ils? L'état doit accepter la destruction de terres agricoles, la congestion routière, la pollution engendrée, les problèmes de santé publique, l'obstacle à la lutte aux changements climatiques, et le coût des infrastructures? 

Ce qui est critiqué ici, ce n'est pas le développement de la banlieue, c'est inévitable et normal. C'est la forme de ce développement. Ce développement se ferait, même si on refuserait à Montréal le droit de construire un ou deux nouveaux parcs ou non.

D'ailleurs, la construction d'un parc à Montréal, c'est un besoin aussi de la part des résidents, et tu ne te gènes pas pour critiquer un choix de qualité de vie qui met un frein à la densité et l'efficacité de l'aménagement du territoire bâti. Ici, les résidents demandent bien pires pour leur choix personnel, ça devrait être autant, sinon plus, ouvert à la critique: plus de parcs, moins de densité, aucun service de proximité, aucun mixité des usages.

Si on souhaite que de tels développements existent à cause d'une demande du marché, le coût devrait être réel. Tant que le coût de l'étalement urbain sera refilé à la société, celle-ci peut imposer des conditions. Sinon, c'est un marché artificiel. Si l'état subventionnait les bonbons et le chocolat, je suis certain qu'on serait nombreux à ne manger que cela :P.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 52 minutes, vincethewipet a dit :

Comme les gens qui veulent vivre sur le bord de l'eau malgré les inondations, et se faire payer une nouvelle maison aux 10 ans? L'état à un devoir de satisfaire tous les besoins, aussi dommageables et coûteux soient-ils? L'état doit accepter la destruction de terres agricoles, la congestion routière, la pollution engendrée, les problèmes de santé publique, l'obstacle à la lutte aux changements climatiques, et le coût des infrastructures? 

Ce qui est critiqué ici, ce n'est pas le développement de la banlieue d'ailleurs, c'est inévitable et normal. C'est la forme de se développement.

D'ailleurs, la construction d'un parc à Montréal, c'est un besoin aussi de la part des résidents, et tu ne te gènes pas pour critiquer un choix de qualité de vie qui met un frein à la densité et l'efficacité de l'aménagement du territoire bâti. Ici, les résidents demandent bien pires pour leur choix personnel, ça devrait être autant, sinon plus, ouvert à la critique: plus de parcs, moins de densité, aucun service de proximité, aucune mixité des usages.

Excellente intervention. On n'a pas le choix de changer nos façons de développer, si on veut répondre aux urgents problèmes environnementaux qui coutent de plus en plus cher à la société. La solution s'appelle le développement durable et fait consensus dans le monde.

Contrairement à ce que certains pensent, ce n'est pas un effet de mode. Mais plutôt une manière plus intelligente de créer les villes de demain, afin de favoriser le mieux-être des populations et une cohabitation plus harmonieuse avec la nature qui nous entoure.

Ici le premier geste à faire est d'arrêter de gaspiller les précieuses terres agricoles qui restent près de la ville. On doit plutôt densifier le territoire urbain déjà existant, en créant de nouvelles zones à réaménager pour une plus grande utilisation des infrastructures déjà présentes. Ce qui implique une triple économie.

Premièrement une économie de territoire. Ensuite une économie d'argent pour de couteuses infrastructures qu'on ne cesse de prolonger, en agrandissant sans cesse le périmètre urbain. Finalement une économie d'entretien, puisque plus on favorise l'étalement des rues, plus il faut réparer, déneiger et distribuer les services d'égout et d'aqueduc qui nécessitent eux aussi des soins permanents. 

A l'autre bout du processus, les terres sacrifiées pour de nouveaux quartiers sont perdues à jamais. Ce qui se traduit par des pertes de ressources difficilement quantifiables, tellement elles sont nombreuses sur le plan de la diversité et de l'équilibre du milieu.

Faire fi de ces arguments, pourtant reconnus par l'ensemble de la communauté internationale, c'est perpétuer le saccage intense de notre environnement. Ce dernier s'est accéléré depuis plus d'un demi-siècle avec l'apparition des banlieues tentaculaires.

D'ailleurs quand on étudie la disparition des civilisations passées, on remarque le même phénomène principale partout et en tout temps: l'épuisement des ressources. Ce qui rend le territoire inhospitalier pour les activités humaines, créent des problèmes de gestion sévères et conduit à un inévitable déclin de la société.

La grande différence aujourd'hui, c'est l'échelle et les proportions gigantesques qu'a pris l'intervention humaine. Plus aucun territoire dans le monde n'est épargné et la perte de biodiversité est le premier signe qui devrait nous alarmer sérieusement.

Donc sans partir en croisade pour sauver la Terre, on pourrait au moins changer nos habitudes locales de développement et repenser le territoire pour le bien-être et le futur des générations qui suivront.

  • Like 1
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2019-07-04 à 22:08, ToxiK a dit :

Il y a un beau grand terrain dans le quartier industriel d'Anjou qui aurait été parfait pour une usine de panneaux solaires mais la ville veut en faire un parc.  Il y a un grand terrain dans Pierrefonds pour lequel des promoteurs ont reçu la permission de présenter un projet mais finalement la ville veut ajouter 100 % de ces terrains pour agrandir un parc.  Il y a cependant bien des terrains dans les quartiers industriels de l'est qui accueillaient des industries pétrochimiques qui pourraient être reconverties pour d'autres industries.  C'est intéressant malgré des coûts de décontamination.  Et si tu parles des terrains potentiels pour des développements résidentiels dans l'est de RDP et PAT, attends-toi à ce qu'on réclame qu'un grand pourcentage de ces terrains deviennent des parcs.  Et si on parle d'étalement urbain, le fin fond de RDP et PAT c'est pas beaucoup plus proche du centre-ville que Boisbriand...

Je suis d'accord qu'il faut plus de densification, mais c'est difficile à faire dans des quartiers existants.  Tout est toujours trop haut, fait trop d'ombre, attirera trop de monde, et on préfère un parc quand il y a un terrain de libre.  À Boisbriand on va construire un tout nouveau quartier, avec plusieurs bâtiments assez denses.  C'est un pas en avant.  Il va maintenant falloir améliorer le TEC.  Il va falloir:

1) un accès rapide et fréquent vers le centre-ville

2) du TEC efficaces vers les quartiers industriels de Laval, de la Rive-Nord et de l'Ouest de Montréal

3) un accès plus efficace avec d'autres moyens de transport que la voiture  vers les commerces locaux

4) du TEC vers les zones commerciales de Boisbriand et des alentours (par exemple le Faubourg Boisbriand et la Place Rosemère.  Un accès au centre-ville de Laval pourrait aussi être bénéfique).

 

Encore une fois, ça vaut la peine de le répéter: il y a amplement de superficies développables sur l'île de Montréal au sein du périmètre urbain existant pour éviter de diriger la croissance urbaine sur:

a) Les espaces naturels de grande valeur qui existent sur l'île et que l'administration actuelle a la pertinence de protéger et de valoriser;

b) Les friches agricoles à l'extérieur du périmètre urbanisé du PMAD, qui requièrent des investissements faramineux (et que l'on sait impossibles) en transport en commun et infrastructures pour avoir la moindre chance d'avoir un impact écologique moindrement modéré.

Dans le cas de Pierrefonds et Anjou, il n'est aucunement justifiable de sacrifier des espaces verts de qualité alors que ces arrondissements et les quartiers/municipalités qui les entourent limitent leur zonage à de la maison unifamiliale pour ensuite se plaindre du manque de terrains à développer. Ça n'a absolument aucun bon sens. Do your homework first, densifiez et intensifiez, on étendra le périmètre d'urbanisation quand ça sera plein, avec les coûts d'infrastructures qui vont avec. Nous en sommes très, très loin.

Oui, c'est plus difficile de construire dans des quartiers existants que sur une friche agricole où il n'y a pas de voisins NIMBY. Les rainettes et les couleuvres vont rarement se plaindre aux assemblées publiques. Le critère de la facilité ne devrait cependant pas guider nos choix d'aménagement du territoire, surtout quand la facilité d'aujourd'hui induit les conséquences de demain, notamment les coûts de l'étalement urbain pour le contribuable. 

Parce qu'au-delà de tout argument écologique, les projets tels que celui-ci à Boisbriand sont surtout un désastre économique pour les années à venir et assurent qu'une part toujours plus grande des investissements publics sera dédiée à subventionner la banlieue, qui est toujours construite à crédit et qui est la forme urbaine la plus dépendante de l'argent du contribuable. Les promoteurs comme celui de Forestia l'ont très bien compris: la majorité du coût de leur lubie sera toujours assurée par des municipalités de banlieue friandes de cashflow immédiat. La facture viendra plus tard.

J'entendais récemment la Chambre de commerce du Montréal métropolitain se positionner de plus en plus bruyamment en faveur de la densification intelligente des quartiers centraux et de la cohésion territoriale, positions que j'applaudis pleinement. J'espère les entendre prendre de nouveau le parti de la rationalité économique et s'opposer publiquement à un tel projet.

 

  • Like 2
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...