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Stade Olympique et site adjacent - Discussion générale


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Pourquoi pas, mais même si ton idée de faire directement affaire avec SNC Lavalin, Bombardier et Hydro-Québec est intéressante pour valoriser les entreprises d'ici, je pense que dans la réalité ça serait difficilement justifiable de ne pas passer par un appel d'offres.

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  • 2 mois plus tard...
Rénovations majeures en vue au Parc olympique

Les infrastructures vieillissantes nécessitent des travaux de 220 millions

31 mars 2015 |Jeanne Corriveau | Montréal

 

Le Stade olympique prend de l’âge. Les indices d’état des infrastructures publiés dans le budget Leitão jeudi dernier témoignent du vieillissement du Parc olympique qui aurait besoin d’investissements de 220 millions de dollars, une évaluation qui ne tient pas compte du toit qu’il faudra remplacer. Ce diagnostic peut paraître affolant, mais le p.-d.g. de la Régie des installations olympiques (RIO), Michel Labrecque, est formel : les structures de béton des installations olympiques sont en bon état et la sécurité des personnes qui travaillent au Stade ou qui le fréquentent n’est pas en péril, assure-t-il.

 

Le Stade, avec ses gradins et ses coursives, ainsi que la Rotonde et l’Observatoire au sommet de la Tour ont obtenu une cote peu reluisante, soit D, et affichent un déficit de maintien d’actifs de 149,2 millions. Mais l’Esplanade et la Dalle promenade autour du Stade se sont vu décerner la pire cote, soit E, accordée aux infrastructures présentant un « niveau très élevé de dégradation ».

 

Inutile de dire que le toit du Stade, qui a atteint sa fin de vie, a reçu la cote E. Son remplacement est dans les cartons depuis des années, mais Québec n’a toujours pas annoncé ses intentions à ce sujet.

 

Quant aux stationnements souterrains, ils font meilleure figure avec une cote moyenne de B.

 

« Ce n’est pas relié à des notions de sécurité. L’état des structures primaires est bon, qu’il s’agisse du béton, des poutres et des fléaux. On est un des bâtiments publics les plus étudiés », s’empresse d’expliquer Michel Labrecque. Dans certains cas, il s’agit de travaux nécessaires en raison de la dégradation de certains équipements vieillissants ou de problèmes d’infiltration d’eau. Dans d’autres cas, une mise à niveau s’avère nécessaire pour respecter les nouvelles normes en matière de consommation d’énergie.

 

Ainsi, l’Esplanade qui accueille des activités depuis 2012 ne risque pas l’effondrement, même si elle porte la cote E, assure M. Labrecque. « Ce n’est pas relié aux charges et aux structures de bétons portantes, mais essentiellement aux membranes d’étanchéité. Ces membranes ont 40 ans et laissent passer les eaux pluviales », explique-t-il. Même chose pour la Dalle promenade qui entoure le Stade. Certaines sections ont été refaites, mais les travaux devront se poursuivre au cours des prochaines années.

 

« Il y a eu l’effondrement d’une dalle de béton au-dessus d’un stationnement en 2012, mais cela avait été causé par l’entreposage illégal d’un entrepreneur. La charge était trop grande. Ce n’était pas dû à une faiblesse structurelle », indique Michel Labrecque.

 

En attendant le remplacement de ces membranes, les infiltrations d’eau se multiplient, inondant les bureaux et les stationnements souterrains de façon récurrente. Même M. Labrecque a été chassé pendant plusieurs mois de son bureau en raison d’une inondation.

 

La liste des problèmes du Stade est longue. Avec le temps, les lucarnes de la Rotonde sont devenues opaques et l’eau s’infiltre, mais elles ne représentent pas un danger pour les visiteurs, explique M. Labrecque. L’Observatoire situé au sommet de la Tour devra aussi faire l’objet de travaux, car ses parois vitrées doivent être remplacées, tout comme le système électrique. Un nouveau funiculaire sera aussi nécessaire.

 

L’enceinte du Stade a également besoin d’une cure de rajeunissement. L’écran géant a été remplacé, mais les sièges des gradins dessinés par Roger Taillibert s’érodent et le système de sonorisation date d’une autre époque. Enfin, la centrale thermique aura besoin d’investissements majeurs estimés à 33,2 millions.

 

En 2010, Québec avait annoncé un investissement de 95 millions pour cinq ans. Des négociations ont été entreprises pour poursuivre les travaux d’entretien nécessaires, dit M. Labrecque.

 

Le satané toit

Mais le problème majeur, c’est le toit du Stade qui a atteint sa fin de vie utile et qui se dégrade rapidement. Si Michel Labrecque souligne que le Stade a pu connaître 180 jours d’occupation au cours de la dernière année, ce toit demeure un handicap important. Toute accumulation de 3 cm de neige rend impossible la tenue d’un événement. Malgré les microdéchirures qui se multiplient, Michel Labrecque balaie du revers de la main les scénarios catastrophes : « La grande dramaturgie avec une fissure complète [dans le toit], on oublie ça. Ce sont des panneaux qui se détériorent. On les répare. »

 

Le dossier du nouveau toit pourrait connaître une évolution au cours des prochains mois. Michel Labrecque compte présenter un dossier d’opportunité au conseil d’administration du Parc olympique en avril et mai, puis au gouvernement, afin de détailler les options possibles avec leurs coûts, leurs avantages et leurs inconvénients. Cinq scénarios seront proposés : un toit fixe ou rétractable, souple ou rigide, ou… pas de toit du tout.

 

M. Labrecque estime qu’il faudra prévoir 65 mois entre la décision gouvernementale et la mise en service d’un nouveau toit. Encore faudra-t-il qu’en cette ère d’austérité, le gouvernement accepte d’aller de l’avant.

 

Quant à détruire le Stade, Michel Labrecque ne veut pas en entendre parler. « Ce n’est pas seulement une question de coûts en argent, mais aussi en termes de réputation. Les gens qui démoliraient le Stade ne réfléchissent pas plus que 140 caractères. »

 

Entré en fonction à la RIO en février 2014 après avoir dirigé pendant quatre ans la Société de transport de Montréal (STM), Michel Labrecque parle du Stade avec enthousiasme même s’il le sait mal-aimé. « C’est un bâtiment unique au monde. Hyper-compliqué. Il n’y a pas un morceau pareil », dit-il.

 

Mais devenir « fiduciaire » d’un tel équipement ne va pas de soi. « À la STM, j’étais un enfant dans un magasin de bonbons, dit-il. Ici, on n’a pas forcément le coup de foudre. Mais c’est incroyablement séduisant. »

 

Au moment du passage du Devoir, des employés s’affairaient à préparer le terrain pour les matchs préparatoires qui opposeront les Blue Jays de Toronto aux Reds de Cincinnati vendredi et samedi. En attendant un avenir meilleur pour le Stade, la fièvre du baseball fera un bref retour à Montréal, le temps d’une fin de semaine.

http://www.ledevoir.com/politique/montreal/435938/cote-e-pour-le-stade-olympique

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Une dimension importante est escamotée --comme si la question ne se posait pas. Mais il se peut qu'elle soit éventuellement évoquée publiquement, vraisemblablement par quelqu'un d'autre que monsieur Labrecque. Je veux parler de la question du FINANCEMENT.

 

Si l'on admet que l'objectif premier est de préserver le stade et d'en améliorer/moderniser des composantes, il est possible qu'une "option" comportant une participation du secteur privé soit soumise, initialement pour discussion publique. A priori, je conçois qu'une telle option pourrait rallier 1) ceux qui veulent un stade fonctionnel; et 2) ceux qui sont réticents ou opposés à une injection massive de fonds publics.

 

Dans un tel dossier, il sera impossible de rallier 100% des gens derrière une option particulière, quelle qu'elle soit. Mais s'il y en a une qui vient à rallier une majorité, la voie sera libre pour une décision d'agir. Et j'ajouterais que je doute fort qu'un financement public à 100% puisse constituer l'option préférée, du moins pas tant que les finances publiques ne seront pas plus brillantes; mais si on choisissait d'attendre ce moment "béni" dans l'avenir, le risque serait grand qu'il soit alors trop tard.

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Une dimension importante est escamotée --comme si la question ne se posait pas. Mais il se peut qu'elle soit éventuellement évoquée publiquement, vraisemblablement par quelqu'un d'autre que monsieur Labrecque. Je veux parler de la question du FINANCEMENT.

 

Si l'on admet que l'objectif premier est de préserver le stade et d'en améliorer/moderniser des composantes, il est possible qu'une "option" comportant une participation du secteur privé soit soumise, initialement pour discussion publique. A priori, je conçois qu'une telle option pourrait rallier 1) ceux qui veulent un stade fonctionnel; et 2) ceux qui sont réticents ou opposés à une injection massive de fonds publics.

 

Dans un tel dossier, il sera impossible de rallier 100% des gens derrière une option particulière, quelle qu'elle soit. Mais s'il y en a une qui vient à rallier une majorité, la voie sera libre pour une décision d'agir. Et j'ajouterais que je doute fort qu'un financement public à 100% puisse constituer l'option préférée, du moins pas tant que les finances publiques ne seront pas plus brillantes; mais si on choisissait d'attendre ce moment "béni" dans l'avenir, le risque serait grand qu'il soit alors trop tard.

 

Je suis une fois de plus d'accord avec ton opinion. Ce n'est pas parce que ce stade est public qu'on ne peut pas en partager la gérance avec l'entreprise privée, additionné bien sûr d'une facture d'entretien au pro-rata. Il faut ici profiter du dynamisme du monde des affaires, plus enclin à prendre des risques (calculés) et certainement plus audacieux dans leurs projets. Il s'agit en fait de mieux rentabiliser ces immenses installations, pour que les revenus assurent enfin la pérennité de l'ouvrage.

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I completely understand the willingness to retain a piece of infrastructure that we have and is "paid". But the reality is, while it's paid off, it's far from free. It's a money drain today, and to have any hope of a break-even or slight profit scenario it needs at least $220 million + new roof so let's say $550 million, probably more.

 

If the OIB thinks the main issue holding it back is its inability to guarantee events between December and March due to the roof, then that's logically difficult to accept. What could the OIB attract to fill that revenue gap? 2-3 more tradeshows? Tradeshows that could otherwise take place at Palais des Congrès or Place Bonaventure?

 

A Grey Cup could take place without a roof (in fact it would be better), and all music concerts that take place there (few and far between) can also be held without a roof (since those tours usually take place at US football stadiums anyway).

 

The stadium has been there 40 years. It failed as a home to the Expos and Alouettes and MLS is not viable there long term either. The reality is, as a sports stadium, it's just not viable long-term to a franchise. To generate enough revenue in 2015+ you need a stadium filled with corporate boxes, one that offers tons of amenities, etc. Anyone who has ever been to any US MLB ballpark will realize it's not even remotely close to the same atmosphere. And sure all the die-hards (like me) will go watch baseball anywhere, but the casual fans, the fans that make up 75% of most MLB crowds, will have limited interest unless the team is winning like crazy or there's a special event happening.

 

I wish there was a viable private/public idea for the stadium to remain and be successful. But to invest $550 million+ for a stadium that will bring limited new investment/events to the city and that will still result in a stadium that, while versatile, isn't really great for any kind of event, just seems like bad money chasing bad money.

 

Why not consider a plan that would see the tower, aquatics centre, biodome, etc remain, but the stadium itself is dismantled. On the site of the stadium, a nice residential neighbourhood OR a combination of that with a nice park, public esplanade, amateur sports centre, etc. Build on the area's strong tourism pull without continuing to invest in a structure that really doesn't cut it in anymore.

 

To think the province would be willing to invest in retaining a limited-use stadium over investing a similar sum to attract an MLB franchise in a world class baseball stadium (that can also serve many other use) is nothing short of absurd in my opinion.

Modifié par Exposteve
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Agreed. There simply doesn't seem to be a viable plan that can warrant the massive use of public funds to improve the stadium in any way. Even removing the roof completely is a stretch as that is probably going to cost an arm and a leg anyway, without making the structure more useful in any way.

 

At this point, I think it's safe to say that the hypothetical $500 million+ would have a greater chance of being useful if invested to build a stadium close to downtown for the (very hypothetical) return of the MLB.

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Vous pensez que démolir le stade (qui serait déjà une dépense de centaines de millions) en gardant la tour se ferait en claquant des doigts? Il faudrait investir d'autres millions pour assurer la stabilité de la tour pendant la démolition, et qui plus est assurer sa stabilité APRÈS la démolition car je vous ferai remarquer qu'ell est intégrée au reste de la bâtisse!!

 

Vous parlez de sauver de l'argent alors que vous êtes prêts à en flauber un paquet pour nous ramasser avec un grand terrain vague après coup?

 

J'essaie d'être poli mais je vais poser la question sans remords :

 

vous êtes débiles ou quoi????

 

:banghead:

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Le stade dans son état actuel, avec ou sans toit est parfaitement viable. Il faut au départ comparer le coût d'entretien avec d'autres stades semblables, puis ajouter bien sûr le facteur météo montréalais, incontournable dans l'équation. N'oublions pas non plus que certains journalistes aiment bien compliquer les dossiers pour se concocter une bonne nouvelle. La plupart des détails révélés dernièrement à propos du stade ne concernent pas l'édifice en lui-même, mais bien des installations tout autour qui n'ont rien à voir avec le bâtiment principal.

 

On est en train de terminer la rénovation complète des bassins de natation, allons-nous mettre cette facture sur le dos du stade? On devra rénover les installations de la tour et les mettre à jour incluant le funiculaire, mettrons-nous le blâme sur le stade? L'immense esplanade n'a pas été entretenue sérieusement et coule de partout, allons-nous démolir le stade pour cela ou logiquement réparer ce qui fuit?

 

Ferons-nous enfin un jour la distinction entre le stade lui-même et le Parc Olympique qu'on a fortement négligé? Il est d'ailleurs normal que l'hiver québécois, avec ses gels et dégels successifs, fasse la vie dure à toutes les constructions. Le dossier des ponts et routes est là pour le démontrer clairement. Pourquoi en serait-il autrement pour des infrastructures vieilles de 40 ans, qu'on n'a pas su réaménager convenablement, afin qu'elles demeurent étanches et servent pleinement la fonction à laquelle elles étaient destinées à l'origine?

 

Quant au stade lui-même, il a déjà été plusieurs années sans toit et n'a pas perdu ni de sa solidité ou de sa prestance. De toute façon une bonne partie de ses équipements intérieurs ont besoin de rafraichissement, on le fera alors en fonction du remplacement de la toiture ou pas, selon la formule que le gouvernement aura retenue. Dans les deux cas il y a des avantages et des inconvénients, mais absolument aucune menace à sa pérennité.

 

J'en conclus qu'on devrait éviter de faire dévier éternellement le débat vers une hypothétique démolition. Ici tout a déjà été dit sur le sujet et la réponse est un non catégorique pour des raisons évidentes, qu'on ne répétera pas encore une fois. Le stade a été construit pour être dehors aux intempéries, couvert ou pas. Il serait alors tout à fait stupide de décider de le démolir parce qu'on a mal entretenu des composantes qui en sont totalement indépendantes.

 

On a droit de ne pas aimer ce stade ou tout autre édifice, mais cela demeurera toujours une question d'émotions purement personnelles. On a ici une construction emblématique qui fait partie du patrimoine montréalais, dont une bonne majorité reconnait comme une oeuvre architecturale unique et tout à fait remarquable. Il faut alors protéger l'intégrité de ce complexe stade-tour-piscine puisqu'aucune partie ne menace la sécurité ou la solidité de l'ensemble. Finalement soyons enfin pragmatiques et investissons les budgets nécessaires, pour que l'environnement de cet icône montréalais soit enfin et définitivement mis en valeur.

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Simple on garde le stade pour exemple 4 game de baseball par annee. 4 game de soccer par annee, 2 game de football canadien par saison.

Competition de motocross. Competition de monster truck. On pourrait peut etre l'utiliser pour une game de Rugby avec une game hors saisons des XV de France contre les All Black de Nouvelle Zelande.

 

On l'utilise pour quelque gros show de musique. Et puis aussi quelques gros salons comme celui de l'habitation.

 

Sans parler de d'autres occasion que le stade a son utilité

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