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Philippe

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Petite analyse rapide (ça vaut ce que ça vaut):

 

Je crois qu'en sursimplifiant, on pourrait diviser la clientèle des rues commerciales en trois catégories : la clientèle locale, la clientèle de magasinage et la clientèle touristique. La clientèle locale recherche surtout des commerces de proximité. La clientèle de magasinage (qui peut aussi comprendre la clientèle locale) s'intéresse à des boutiques ou à des types de boutiques en particulier (des vêtements, une chocolaterie fine, des articles de collections, un restaurant réputé, etc.). Ce type de magasinage est généralement plus plaisant. Finalement, les touristes qui sont en séjour ou en visite à Montréal.

 

La clientèle locale peut aller magasiner à pied ou en bicyclette, mais peut aussi devoir se déplacer en voiture ou en autobus. Des supports à vélos pourraient être appréciés par cette clientèle. Puisque cette clientèle est formée par les habitants du quartier, l'achalandage d'une rue commerciale peut s'améliorer en augmentant le nombre de résidents dans le quartier (ou le nombre de personnes travaillant dans le quartier et qui peuvent magasiner sur l'heure du midi ou après le travail). La construction de nouveaux logements (surtout avec plus de densité) va attirer de nouveaux résidents. La démolition d'un commerce d'un étage sur la rue pour le remplacer par un nouveau commerce avec 3 étages de condos au-dessus va amener de nouveaux résidents dans le quartier et, fort probablement, de nouveaux clients dans les commerces. Construire sur un terrain vacant dans les rues avoisinantes serait aussi un facteur positif.

 

La clientèle de magasinage provient de plus loin que le quartier immédiat du la rue commerciale. Cette clientèle peut être attirée par la rue en elle-même ou être à la recherche de commerces en particulier. Avoir des commerces uniques attire cette clientèle. Une masse critique de commerces semblables peut aussi être attirant quand on veut faire du magasinage d'un certain type de produit ou de service. Cette clientèle venant de plus loin a besoin d'être capable d'accéder à la rue. Des autobus ou une station de métro ou de train de banlieue aident énormément. Être facilement accessible par les grandes rues aide aussi, de même qu'avoir du stationnement disponible et abordable (n'en déplaise au maire Ferrandez...). Ce type de clientèle peut aussi être intéressé par des événements spéciaux (ventes, spectacles, fêtes, etc.).

 

Pour attirer la clientèle touristique, il faut le faire en deux étapes. Premièrement, il faut attirer les touristes à Montréal. Là-dessus, il n'y a pas grand-chose que les artères commerciales peuvent faire. Le plus d'attractions touristiques a Montréal, le plus de touristes on attirera. On parle du retour des Expos. Des touristes qui viendraient voir les Expos et qui profitent de leur voyage pour visiter la ville et peut-être aussi faire du magasinage pourront visiter certaines rues commerciales et y faire des achats. Si ces touristes ne viennent pas à Montréal, ils n'achèteront rien sur les rues commerciales. La deuxième étape consister à attirer les touristes à Montréal sur les rues commerciales. Évidemment, ce ne sont pas toutes les rues commerciales qui sont intéressantes pour les touristes. Celles qui le sont peuvent attirer les touristes par des événements ou de la publicité ciblée.

 

Évidemment, avoir des taxes plus basses et des rues propres bien aménagées et bien entretenues sont aussi des facteurs très importants pour améliorer la santé des rues commerciales à Montréal.

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Membres prolifiques

Je sais que vous n'aimez pas entendre ça, mais l'économie ne va pas bien, vraiment vraiment pas bien.

 

À coup de petites hausses de taxes et d'impôts à gauche et à droite, le revenu net que dispose les gens est vraiment de plus en plus serré.(même le gouv en place le reconnait)

 

De plus, qu'on le veuille ou pas, les mauvaises décisions sociales et économiques du gouvernement actuel n'aide pas vraiment pour l'ambiance générale.

 

Entre amis, il y a beaucoup d'anecdotique qui se raconte sur leur propre contexte et la santé de l'économie, et ce n'est pas scientifique... mais reste que le portrait général est de tendance négative.

 

On va me sauter au cou pour être négatif, je m'y attends... mais étant assez vieux pour avoir vécu plusieurs cycles économiques, ce genre de chose se sent et on est entrain de couler doucement.

 

Certains vont citer des bons coups économiques pour tenter de prouver que j'ai tort, reste qu'il y a toujours en même temps des bonnes et des moins bonnes nouvelles.

 

Il faut par contre, qu'il y ait beaucoup plus de bonnes que de mauvaises, pour effacer les conséquences de ces dernières, et pour l'instant ce n'est pas ce qui se passe.

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Je sais que vous n'aimez pas entendre ça, mais l'économie ne va pas bien, vraiment vraiment pas bien.

 

À coup de petites hausses de taxes et d'impôts à gauche et à droite, le revenu net que dispose les gens est vraiment de plus en plus serré.(même le gouv en place le reconnait)

 

De plus, qu'on le veuille ou pas, les mauvaises décisions sociales et économiques du gouvernement actuel n'aide pas vraiment pour l'ambiance générale.

 

Entre amis, il y a beaucoup d'anecdotique qui se raconte sur leur propre contexte et la santé de l'économie, et ce n'est pas scientifique... mais reste que le portrait général est de tendance négative.

 

On va me sauter au cou pour être négatif, je m'y attends... mais étant assez vieux pour avoir vécu plusieurs cycles économiques, ce genre de chose se sent et on est entrain de couler doucement.

 

Certains vont citer des bons coups économiques pour tenter de prouver que j'ai tort, reste qu'il y a toujours en même temps des bonnes et des moins bonnes nouvelles.

 

Il faut par contre, qu'il y ait beaucoup plus de bonnes que de mauvaises, pour effacer les conséquences de ces dernières, et pour l'instant ce n'est pas ce qui se passe.

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Moi aussi, j'ai l'impression que dernièrement, on semble entendre plus de mauvaises nouvelles que de bonnes. Et il y a aussi l'effet de confiance des consommateurs dans l'économie, comme sur les ventes des condos. On verra bientôt si les gens dépensent moins pour Noel, c'est un indicateur important. Par contre il n'y a pas des mises à pied en masse, alors la situation n'est pas encore désastreuse, j’espère qu'on se rend pas jusqu'à la...

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Ben oui il faut se sortir le nez de notre propre caca et regarder autour pour constater que ça sent pas bon à peu près partout dans le monde. Pendant ce temps les banques n'ont jamais fait autant de profits, les grosses pétrolières non plus, et tout plein d'entreprises qui engrangent elles aussi des bénéfices énormes. Quant aux dirigeants, ils volent de plus en plus hauts dans les cieux de la rémunération. Donc ça ne va pas si mal à tous les niveaux, l'argent est juste concentré dans moins de poches.

 

D'un côté on crie que l'endettement des ménages est trop élevé et on continue de prêter parce que c'est payant. Comment peut-on alors ramener ce niveau à des valeurs acceptables, sans limiter les dépenses des ménages et ralentir l'économie? Nous sommes pris dans une spirale de consommation qui exige une croissance permanente, une équation impossible à soutenir durablement. Pendant ce temps l'argent migre vers le sommet de la pyramide là où le ciel est toujours bleu :greedy:

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You're going to be called a traitor and a troll Malek. Doesn't matter if your right, you're not allowed to speak out against our amazing "social democracy" that is Quebec.

 

The funny thing is people here don't even understand how much they're being manipulated by the current govt (i.e. La charte) vs. real economic issues that affect this province.

 

Toujours le même débat avec toi : tu peux critiquer la social démocratie du Québec, qui est très libérale comparée aux pays nordiques scandinaves, mais tu seras surement le plus heureux quand tu en bénéficieras pour tes enfants ou pour toi.

 

À défaut de nous répéter, oui, l'économie n'est pas dans sa plus grande forme et oui, il y a des choses à améliorer que ce soit à Montréal ou au Québec, mais par pitié, sors toi de cet esprit pessimiste qui ne fait pas vraiment avancer le débat.

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L'économie va toujours un peu plus mal lorsqu'on sort d'un peak de construction. Il y a un lag. Ca se stabilise ensuite, et ça repart vers le haut. Et ça repart toujours plus haut que le point de plateau précédent. C'est pour ça que ça construit toujours plus et que la population augmente. Oui les PME font probablement moins de profits qu'il y a quelques années, mais ça va repartir. Et ce n'est pas seulement à Mtl où on remarque une baisse des commerces au centre-ville, c'est partout pareil au Québec même dans les petites villes. Ce que je remarque c'est un gel des taxes dans plusieurs villes régionales.

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D'un côté on crie que l'endettement des ménages est trop élevé et on continue de prêter parce que c'est payant. Comment peut-on alors ramener ce niveau à des valeurs acceptables, sans limiter les dépenses des ménages et ralentir l'économie? Nous sommes pris dans une spirale de consommation qui exige une croissance permanente, une équation impossible à soutenir durablement. Pendant ce temps l'argent migre vers le sommet de la pyramide là où le ciel est toujours bleu :greedy:

 

Je pense aussi que les taux d'intérêt très bas ont quelque chose à voir aussi avec la migration de la richesse vers le haut. Combiné avec l'incapacité d'épargner des ménages.

Mais disons que rendu à un certain point, c'est comme la dette souveraine, ça va prendre des changements du coté des "prêteurs" pour pouvoir continuer à dépenser. Sinon les consommateurs (l'état pour la dette souveraine) vont se retrouver dans un position ou ils ne pourront plus payer les intérêts, donc il ne pourront plus dépenser. Sans dépense, tout le système s'écroule, et on revient aux années 1900.

Avant, les guerres ou le renversement de pouvoir réglaient les problème de la dette. Mais aujourd’hui c'est devenu trop coûteux, et au final je pense qu'on a réalisé que la main d'oeuvre est plus importante vivante à dépenser de l'argent qu'ils ont pas, que morte sur le champ de bataille. Donc j'imagine qu'il y a d'autre mécanismes bancaires qui font que la dette s'estompe (ou s'équilibre) au fur à mesure, pour éviter une situation de lock-out comme je décrivais plus haut. Le fait que la monnaie scripturale n'est plus accotée sur l'or en est probablement un mécanisme, on peut donc en modifier la valeur à gré.

Des économistes sur le forum pour d'autres avis? :)

Modifié par _FKS_
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