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Assis au premier rang (la 1e fois que je mettais les pieds dans cette église), j’ai fait une blague avec mon voisin de siège en lui disant que j’avais la solution au problème : une allumette ! Il n’a pas ri. Après les présentations d’usage, il s’est levé pour aller parler. C’était le curé (déguisé en gars ordinaire) !

 

Elle est vraiment trop bonne celle là!!!

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Disons que pour certains villages québécois, l'église demeure souvent le bâtiment identitaire le plus significatif, quand ce n'est pas le seul, et qu'elle marque parfois le paysage, au même titre que certains attraits naturels reconnus. On pourrait même dans certains cas leur donner le rôle de monument historique à part entière, tellement leur valeur patrimoniale est importante et riche, tout en étant en plus généralement liée à la toponymie du village et de la région. Sans jeu de mots, elles sont bien souvent l'âme des lieux, un point de rencontre tout comme un point de repère, et leur disparition équivaudrait à une sorte de décapitation d'une communauté donnée, avec perte de mémoire et de précieux liens affectifs reliés au passé.

 

Dans un pays aussi jeune, rares sont les édifices historiques qui ont joué un rôle aussi central, aussi consolidant. Elles font partie du coeur des villes et villages où toute une foule de bâtiments institutionnels et maisons de notables, ont constitué dans bien des cas, un noyau solide à titre de centre d'activités communautaires et de centre-ville proprement dit. Leur présence a été et demeure dans plusieurs cas structurante, et indispensable à l'équilibre urbanistique des lieux. En plus les églises sont souvent le seul attrait touristique digne d'intérêt, en jouant le rôle d'icône locale qui vaut le détour, en retenant l'attention du visiteur.

 

Personnellement je ne suis pas religieux et n'adhère à aucune croyance bien que je respecte celles des autres. Ce n'est donc pas à titre de fidèle que je me lève pour la conservation maximum de ces joyaux d'une autre époque, pas plus que par nostalgie. Mais si on élimine les principaux témoins architecturaux de notre histoire, que restera-t-il de ce passé dans lequel notre identité nationale puise ses si profondes racines? Détruire ces oeuvres artistiques ou les dénaturer, serait comme brûler des archives et effacer une parti importante de notre mémoire collective.

 

Une nation qui ne se donne pas les moyens de préserver son histoire et ses artéfacts, est une nation en voie de dépersonnalisation, de désidentification, de disparition dans le sens profond du terme sur le plan culturel. Bien que dans certains cas il y a urgence d'agir pour assurer la pérennité et la conservation des lieux. On peut encore dans la majorité des situations, se permettre une réflexion plus profonde et un second regard sur un usage potentiel ou une seconde vie, qui préserverait en tout ou en partie le caractère authentique du bâtiment.

 

Ces édifices appartiennent à la communauté, je dirais même à toutes les générations: passées, présentes et futures. Ils sont des legs de notre histoire unique, et de ce fait sont irremplaçables, autant comme éléments fondamentaux du paysage urbain ou rural, que comme éléments patrimoniaux qui définissent notre histoire, nos traditions et notre culture en général. Nul ne peut prédire l'avenir, ni les détours qu'une nation prend ou prendra dans son histoire. Ce n'est donc pas seulement une question de reconnaissance et de respect culturel, mais aussi un principe de précaution que l'on doit appliquer, parce qu'ici l'erreur ne pourra jamais être corrigée.

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  • 1 mois plus tard...

Série de conférences publiques gratuites 2014 sur l’avenir des églises et leur conversion, organisée par Luc Noppen, professeur et directeur de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain (École des sciences de la gestion UQAM).

Ces conférences se tiennent au GÉSU, 1200 rue Bleury. Vous trouverez joint le programme et l’entrée est libre.

 

 

 

Dans le cadre du séminaire thématique Patrimoine et développement local

 

 

Conférences publiques 2014 de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain

 

 

en partenariat avec le Gesù-Centre de créativité

 

 

Au Gesù (salle d’Auteuil)

 

 

1200, rue Bleury, metro Place des Arts (sortie Bleury)

 

 

21.02 | La désignification des choses : patrimonialisation ou trahison

 

 

professeur, directeur de l’École nationale des chartes, Paris (France)

 

 

Jean-Michel Leniaud

 

 

www.enc.sorbonne.fr

 

 

7.03 | La situation des églises dans la communauté flamande en Belgique

 

 

directeur du patrimoine bâti, CRKC - Centrum voor Religieuze Kunst en Cultuur (Belgique)

 

 

21.03 | Patrimoine, de l’objet à la relation sensible. Vers la fin de la matière ?

 

 

professeur des universités, Institut de Recherche et d’Études supérieures en Tourisme (Université Paris 1

 

 

Panthéon Sorbonne), directrice de la Chaire UNESCO « Culture, Tourisme, Développement » (France)

 

 

4.04 | The future for churches in Sweden and in the Nordic countries

 

 

Jan Jaspers

 

 

http://crkc.be

 

 

Maria Gravari-Barbas

 

 

Henrik Lindblad National coordinator for cultural heritage, Church of Sweden (Suède)

 

 

11.04 | Enjeux locaux de la conversion des églises :

 

 

la dynamique des communautés patrimoniales

 

 

https://www.svenskakyrkan.se/english

 

 

Luc Noppen titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain – ESG, UQAM (Canada)

 

 

25.04 | Citizens’ initiative and participation for a promising future

 

 

www.patrimoine.uqam.ca

 

 

of our religious heritage

 

 

Peter Breukink

 

 

Stichting Oude Groninger Kerken (Pays-Bas)

 

 

www.groningerkerken.nl

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  • 3 semaines plus tard...

http://maison.lapresse.ca/renovation/201403/31/01-4753028-resurrection-deglises-en-marche-pub-ou-condos.php

 

Publié le 31 mars 2014 à 12h36 | Mis à jour le 31 mars 2014 à 12h36

Résurrection d'églises en marché, pub ou condos

 

833518-cette-ancienne-eglise-muswell-hill.jpg

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Cette ancienne église de Muswell Hill, dont l'extérieur est resté absolument intact, accueille désormais un pub irlandais, devenu un repère d'habitués.

PHOTO AFP

 

BÉATRICE DEBUT

Agence France-Presse

Londres, Royaume-Uni

 

 

Une église convertie en temple de la bière, une nef transformée en supermarché ou en «showroom» automobile: devant la désaffection religieuse et les coûts d'entretien, certaines Églises britanniques cèdent leur patrimoine, donnant une seconde vie, parfois incongrue, à ces lieux de culte.

 

À peine franchi le porche de l'église presbytérienne de Muswell Hill, un imposant édifice de briques rouges et de galets, dans le nord de Londres, trône un énorme tonneau en bois de Guinness et pulse une musique pop. Le transept toujours surmonté d'arches de style gothique, mais peintes en rouge vif, abrite un bar gigantesque, les bancs d'église ont été remplacés par des tables, des tabourets et des machines à sous.

Cette ancienne église construite en 1902, dont l'extérieur est resté absolument intact, accueille désormais un pub irlandais, devenu un repère d'habitués.

«Si c'était encore une église, il y aurait deux ou trois personnes, alors que le vendredi et le samedi, c'est plein à craquer», constate John Earl, un ouvrier du bâtiment, en buvant une pinte. «Mais c'est un peu bizarre, j'ai l'impression que je me dois de respecter ce lieu. Ca ne m'empêcherait pas d'être ivre mais je ne voudrais pas que des gens gravent des inscriptions sur les piliers», explique ce blond de 46 ans, qui préfère les pubs traditionnels à taille plus humaine.

À une autre table, Yamini, 33 ans, s'enthousiasme. «C'est superbe ici. Ca change des autres pubs. Au moins l'endroit est utilisé au lieu d'être à l'abandon», estime-t-elle en appréciant un verre de rouge avec une amie.

Devant la baisse constante de la pratique religieuse depuis des années, les Églises au Royaume-Uni se voient obligées de repenser la gestion, très onéreuse, de leur colossal patrimoine.

Mais la politique en la matière varie beaucoup d'une chapelle à l'autre. L'Église anglicane, la plus puissante au Royaume-Uni, encadre très strictement la reconversion, en n'acceptant de vendre des édifices qu'avec une utilisation approuvée par un comité, au terme d'un long processus.

«Une église ne peut pas abriter de centre de planning familial (...) ni de sex shop, ou encore de casino. Un restaurant, c'est OK - à moins qu'il ne s'appelle Le Diable par exemple - mais un pub non», explique à l'AFP Jeremy Tipping, en charge du déclassement des édifices religieux de l'Eglise d'Angleterre.

Autre usage accepté: un centre d'escalade comme dans l'église St Benedict à Manchester (ouest), un lieu d'entraînement pour un cirque, comme à St Paul à Bristol (ouest) où le volume permet de suspendre un trapèze, ou encore un supermarché, une bibliothèque, un temple sikh, ...

«Une église ressemble toujours à une église, quelle que soit son utilisation: elle a un clocher, des vitraux», donc l'Eglise anglicane s'oppose à toute conversion jugée «préjudiciable pour sa réputation», poursuit Jeremy Tipping.

 

Des reconversions parfois embarrassantes

Malgré une réglementation très stricte, l'Église d'Angleterre n'évite pas quelques situations embarrassantes.

Une église a été cédée à une galerie d'art, se rappelle Jeremy Tipping, «et nous avons reçu des appels» de personnes se plaignant «que l'art exposé était obscène».

Les dérapages existent aussi pour l'Église catholique, où la reconversion des édifices - moins encadrée - relève des diocèses et non d'un comité national.

À Liverpool (ouest), l'église St Peter, qui a conservé des peintures religieuses, abrite désormais un restaurant qui organise des soirées Halloween. «Pour de nombreux catholiques, c'est profondément offensant», admet Sophie Andreae, vice-présidente du Comité du patrimoine de l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles.

Entre 1969 et 2011, l'Eglise anglicane a fermé 1872 églises. Un total de 474 ont été détruites, et 1046 ont été transformées en lieux profanes, lui permettant d'engranger un bénéfice net de 57 millions d'euros dont l'essentiel a été reversé aux diocèses.

L'usage le plus fréquent reste la transformation en lieux de résidence, parfois de luxe, comme cette maison de sept chambres, avec une hauteur de plafond spectaculaire, de splendides vitraux et une piscine, proposée à 60 millions d'euros en 2013 à Londres.

Rachel Chudley, 28 ans, a elle acheté un appartement plus modeste, mais plein de charme, dans une église de l'est de la capitale. Les fenêtres de son salon, en forme d'arches, se terminent par des sculptures. «Nous sommes tout en haut de l'église, dans le clocher, un endroit que les fidèles ne voyaient pas», explique cette architecte d'intérieur, agnostique. «Ma famille rigole en disant que je me suis rapprochée du paradis» en achetant cet appartement.

«Dès fois, je me dis: ''Oh mon dieu, est-ce que je commets un sacrilège en habitant dans une église ?''», lance-t-elle en riant. Le dilemme ne semble pas la tourmenter outre mesure, puisqu'elle reconnaît avoir pris «quelques libertés» avec le lieu: dans son salon trône une sculpture représentant un pénis avec un piercing.

 

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  • 1 mois plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

http://www.patrimoine-religieux.qc.ca/index_fr.php'>http://www.patrimoine-religieux.qc.ca/index_fr.php

 

Le Conseil du patrimoine religieux du Québec a publié six cahiers portant sur la transformation d’églises à Montréal : http://www.patrimoine-religieux.qc.ca/

 

safe_image.php?d=AQC8HaJFVUleFgPs&w=154&h=154&url=http%3A%2F%2Fwww.patrimoine-religieux.qc.ca%2Fgaspard%2Fimg%2Fimages%2FPIC140423185558.jpg&cfs=1&upscale

 

Conseil du patrimoine religieux du Québec

ddc

PATRIMOINE-RELIGIEUX.QC.CA

 

 

 

 

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  • 6 années plus tard...

Une église de Montréal convertie en espace de création jeunesse

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

L’église Sainte-Brigide-de-Kildare accueillera un nouvel espace de création consacré au théâtre jeunesse.

L’église Sainte-Brigide-de-Kildare, laissée vacante depuis plus de 15 ans, change de vocation : elle deviendra un centre culturel et communautaire consacré à la création jeune public.

Publié le 11 mai 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/arts/theatre/2021-05-11/une-eglise-de-montreal-convertie-en-espace-de-creation-jeunesse.php

Stéphanie Morin
La Presse

Le bâtiment patrimonial, situé dans l’arrondissement de Ville-Marie, accueillera Le Cube, un centre international de recherche et de création en théâtre pour l’enfance et la jeunesse. Les travaux devraient commencer au printemps 2022 pour une ouverture prévue en 2023.

Le gouvernement provincial injectera 19 millions dans le projet, a annoncé la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, lundi en conférence de presse. Il s’agit d’une bonification de 8 millions par rapport à l’engagement initial. Ces fonds sont puisés à même l’entente de développement culturel conclue avec la Ville de Montréal.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications

« Cette volonté politique traduit notre engagement à préserver et à mettre en valeur les immeubles patrimoniaux à caractère religieux en leur donnant une nouvelle vie. Après la terrible année que nous venons de vivre, le projet donnera un nouveau souffle à la création jeunesse et sera porteur de relance, non seulement pour le milieu culturel, mais aussi pour le centre-ville de Montréal », a déclaré Nathalie Roy.

« Le projet Le Cube s’inscrit dans une volonté ferme de relancer les activités et l’économie du centre-ville de Montréal durement touché par la crise sanitaire qui perdure », a ajouté Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Pour le secteur des arts de la scène, ce projet permettra de consolider l’expertise du Québec en théâtre jeune public sur la scène internationale, tout en assurant une offre théâtrale de qualité pour les enfants et les adolescents.

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a aussi salué la réalisation de ce futur lieu de création. « L’accès à une culture de proximité pour toutes et tous, dans les différents quartiers, est une valeur importante pour nous et elle prend une nouvelle dimension grâce à l’entente sur le développement culturel établie entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications : un partenariat essentiel pour améliorer la qualité de vie de la population et enrichir la création jeunesse tout en stimulant les rencontres entre artistes. »

« Enfin ! »

Le projet, porté à bout de bras par les organismes de théâtre jeunesse Le Carrousel et Le Clou, verra le jour après plus de 15 ans de démarches auprès des différents ordres de gouvernement. « Enfin ! », s’est d’ailleurs exclamée Marie-Ève Huot, directrice artistique et codirectrice générale par intérim du Carrousel. « Nous travaillons depuis 2006 pour donner aux compagnies de théâtre jeunesse un espace de création, de recherche et d’expérimentation. Et vous nous avez entendus ! Aujourd’hui, on voit enfin une utopie devenir une réalité. »

Concrètement, le lieu accueillera les bureaux du Carrousel et du Clou, en plus d’abriter trois studios bien équipés. Une centaine de créateurs pour la jeunesse — en théâtre, mais aussi en danse ou en cirque — pourraient en profiter au cours d’une année, selon Mme Huot. Aucun spectacle n’y sera présenté, toutefois.

« Ce projet est attendu depuis une dizaine d’années par de très nombreux artistes, notamment les plus jeunes, comme un outil artistique et culturel particulièrement innovant, indispensable à la recherche et à l’émergence de nouveaux talents », a conclu Marie-Ève Huot.

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On 2014-04-05 at 9:54 AM, IluvMTL said:

http://maison.lapresse.ca/renovation/201403/31/01-4753028-resurrection-deglises-en-marche-pub-ou-condos.php

 

Publié le 31 mars 2014 à 12h36 | Mis à jour le 31 mars 2014 à 12h36

Résurrection d'églises en marché, pub ou condos

 

833518-cette-ancienne-eglise-muswell-hill.jpg 

Why not, convert some old unused church into a pup. I visited one, when I was living in Dublin. They are huge venues and can accommodate a nice amount of people.

The name wasn't very inspiring, they just called the pub "The Church"

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