Aller au contenu

Messages recommendés

Bonjour,

 

je suis arrivée à Montréal il y a deux ans, et mon fils de 5 ans ne parle que français avec nous, mais j'ai envie qu'il ait toutes les cartes en main pour se lancer plus tard dans la vie professionnelle, alors une collègue m'a proposé de l'inscrire à des cours d'anglais pour enfants. Ce que j'ai fait et au final, bien que ce soit important pour moi qu'il continuer à parler français, ça lui apporte un plus considérable et en plus il s'amuse beaucoup pendant ces cours. Donc voilà, j'aurai aimé savoir ce que vous pensiez d'apprendre très tôt l'anglais à ses enfants?

 

Camille

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que c'est une excellente idée!

 

Je ne me souviens pas d'un jours dans ma vie où je ne parlais pas les deux langues. À la maison nous parlions le français, mais nous écoutions la T.V. en anglais.

 

Avec mes amis, nous parlions le franglais (le "frenglish" si tu préfères). Certains étaient des unilingues francophones et d'autres des unilingues anglophones et certains d'entre nous étions bilingues. Aujourd'hui nous sommes tous bilingue. Parfaitement bilingue.

 

C'est définitivement un gros avantage, surtout dans le domaines des affaires. Te dire bien honnêtement, je ne crois pas que je connais beaucoup de gens dans mon domaine qui ne parlent pas les deux langues.

 

Pouvoir communiquer adéquatement (et je ne considère par ce que Pauline Marois baragouine comme anglais "parler adéquatement") sera un net avantage pour ton enfant dans le futur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Étant un jeune qui vécu ses années du primaire dans une école majoritairement anglophone, je peux vous confirmer qu'il est important que l'anglais soit appris à un très jeune âge. Je finalise actuellement ma dernière année du secondaire dans un collège francophone et c'est fou à quel point beaucoup de gens ont de la misère avec cette langue, malgré les centaines de cours d'anglais que nous avons reçu durant les 5 années!

 

Ayant aquis de bonnes bases en anglais préalablement, ceci m'a permis d'avoir une avance marquante par rapport à certains à l'oral et légèrement à l'écrit.

Donc, je vous encourage fortement que vous inscriviez votre fils à des cours d'anglais.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Plus on apprend une langue seconde jeune, plus cela devient naturel et aisé. En plus cela développe encore plus la plasticité du cerveau et ses capacités d'apprentissage dans tous les domaines. Autrement dit l'intelligence devient plus vive, la mémoire plus performante et la confiance en soi encore meilleure. Sans oublier les possibilités de se faire plus d'amis et d'ouvrir l'esprit à la diversité tout en absorbant une autre culture. Il n'y a aucun inconvénient à la chose, que des avantages, et il faudrait encourager non seulement le bilinguisme, mais le multilinguisme si possible. Cependant une nouvelle langue à la fois et en fonction de l'intérêt de l'enfant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

À propos du bilinguisme, il est essentiel d'insister pour se faire servir en français dans l'Ouest de la ville, chez Renfrew ou Ogilvy, par exemple, même si on on parle anglais sans accent. Question de principe, même si la jeune fille devant nous fait des efforts surhumains pour nous comprendre. Je me suis souvent fait dire que j 'exagérais. Non, je suis aussi tenace qu'Alliance Québec (ou ce qui en reste). On s'impose. On ne demande pas la permission. C'est une question de fierté. La première ministre Pauline Marois a décidé que le conflit étudiant était réglé. Ah oui? Attendons que le beau temps arrive et que l'idée de sécher des cours reprenne à ces vagabons d'étudiants qui ne demandent pas mieux que de faire l'école bouissonnière au nez de la police montée! Pour avoir couvert la politique comme journaliste pendant plus de 30 ans, je peux vous assurer qu'il est très difficile de prédire l'avenir même à trois mois d'avance. Le PQ est coincé. Politiquement. Lingistiquement. Au plan économique. Au plan électoral. Dans ses rapports avec Ottawa. Même Léo s'est fait baîllonner par Marois qui lui a accolé un attaché de presse. Savez-vous que dans les médias du Canada anglais, les journalistes qui veulent aller travailler à l'étranger passent habituellement par un séjour au Québec pour leur donner une idée de la complexité de la politique étrangère....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... Même Léo s'est fait baîllonner par Marois qui lui a accolé un attaché de presse. Savez-vous que dans les médias du Canada anglais, les journalistes qui veulent aller travailler à l'étranger passent habituellement par un séjour au Québec pour leur donner une idée de la complexité de la politique étrangère....

 

Pas une mauvaise idée effectivement. Car on peut dire que la politique québécoise est faite de rebondissements et qu'il y a plusieurs courants d'idées qui circulent dans la société et qui s'entrechoquent souvent. Deux cultures cohabitent, et pas toujours de manière harmonieuse. La pluralité des partis contribue aussi à la mouvance politique, où les débats sont fréquents et l'opposition plus nourrie, en créant une dynamique de confrontation et d'alliances. Les chefs politiques québécois sont nécessairement plus sollicités et se doivent d'être prêt à réagir constamment. Quant au siège de premier ministre, c'est probablement de toutes les provinces, le plus inconfortable qui soit et sûrement le plus ingrat. Et ici avec un gouvernement minoritaire c'est encore plus difficile, car non seulement il faut manoeuvrer pour éviter les nombreux écueils de toutes sortes, mais aussi plaire à l'industrie et aux finances qui exigent eux aussi une forme d'attention permanente.

 

Alors oui, le pays du Québec n'est pas de tout repos, et pour les hyperactifs de la politique, ils sont généralement bien servis et s'ennuient rarement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si le PQ avait eu une meilleure compréhension de ce que pouvait coûter un exode du capital sonnant et humain vers Toronto, ils se serait peut-être ravisé à l'époque de Camille Laurin. Les péquistes et autres indépendantistes ont longtemps voulu circonscrire l'idée d'un Québec unilingue, ethniquement singulier et dépendant des bonnes grâces de la France. Ce qui est drôle, c'est que dans nos rapports quotidiens avec la culture anglophone, on est beaucoup plus souple parce que ça fait partie de notre histoire de transiger avec. On s'acccomode raisonnablement des écarts entre anglais et français puisque c'est l'environnement historique qui nous soutient malgré la loi qui s'efforce de taire cette partie de nous. Je dis çà parce que comme pas mal de montréalais, je suis issu des deux groupes, et que j'aimerais qu'on fasse la promotion de Montréal pour toutes ses forces et toutes les facettes de son portrait.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peu importe ce que souhaitent les Mario Beaulieu et autres SSJB de ce monde, Montréal est une ville bilingue dans les faits et personne ne pourra jamais rien y changer, malgré l'anglophobie alimentée par certains groupes de pression qui aimeraient voir Montréal comme un gros Rimouski tout blanc et tout francophone. Ne pas être bilingue à Montréal, c'est être totalement handicapé. Le meilleur exemple est ce forum, qui nous reçoit en français comme il se doit, mais qui est bilingue dans la pratique.

 

J'ai deux enfants et ils apprennent l'anglais, tout en étudiant évidemment dans une école francophone.

Modifié par MartinMtl
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le bilinguisme est aussi une affaire de conscience personnelle. Né à Montréal dans le sud-ouest, jeune, j'ai réalisé qu'il y avait deux langues importantes parlées dans ma communauté, le français et l'anglais. Mon père était bilingue et ma mère unilingue, famille francophone, à la maison on ne parlait que français et n'écoutait que la télé en français. Une situation normale et commune à l'époque des années 50-60.

 

Cependant je me sentais mal à l'aise de ne pouvoir comprendre ni communiquer avec l'autre groupe linguistique, me sentant ironiquement un peu étranger par défaut chez moi. Ado, j'ai donc pris la décision de me faire des amis anglophones, pour pouvoir mieux maitriser cette langue si mal apprise à l'école. C'est ainsi que j'ai acquis ma seconde langue, qui m'a ouvert tellement de portes au sens propre et figuré, et qui m'a offert des opportunités d'emplois qui auraient été impossibles autrement.

 

L'apprentissage d'une langue ne devrait pas être seulement académique, idéalement il faudrait pourvoir vivre la langue dans la pratique, par des échanges réels, autant sociaux que culturels. J'ai fais la même chose en espagnol et d'autres portes se sont ouvertes. J'ai finalement tenté ma chance en allemand, mais là mon emploi du temps m'a néanmoins un peu limité. J'en conserve cependant un usage qui me permet de me débrouiller en voyage, et pourrait probablement améliorer mes connaissances avec un peu plus d'efforts. Mais ça c'est une autre histoire...

 

Tout cela pour dire que les langues sont des passeports pour la vie, elles ouvrent nos horizons et nous donnent accès à tellement plus d'informations et cela d'une multitude de sources différentes. C'est aussi un enrichissement culturel sans prix, et un outil de développement personnel irremplaçable pour quiconque recherche non seulement la connaissance, mais aussi mieux comprendre le monde dans lequel on vit.

 

Aujourd'hui les communications sont devenues incontournables et ceux qui se privent de l'anglais ou toutes autres langues secondes, s'handicapent eux-mêmes pour leur avenir. C'est pour cela qu'il faut encourager le bilinguisme, pour mieux préparer notre population aux défis de demain et ainsi demeurer compétitif dans un monde qui change à vitesse grand V. L'apprentissage de l'anglais ne menace d'ailleurs aucunement l'usage du français lui-même. Je suis aussi francophone qu'avant, j'aime ma langue maternelle et la soigne fièrement. Paradoxalement l'usage de l'anglais m'a sensibilisé à l'importance de conserver et améliorer le français, tout en lui permettant une cohabitation harmonieuse avec les autres langues.

 

Montréal a une longueur d'avance sur toutes les villes du continent et c'est son histoire unique qui lui a donné cette particularité. On pourrait ressasser les vieilles frustrations du passé, il reste qu'en bout de ligne nous sortons gagnants d'un phénomène que l'on peut aujourd'hui utiliser à notre grand avantage. C'est devenu une de nos forces, probablement parmi les plus enviées ailleurs, et il serait notamment irresponsable de ne pas poursuivre le soutien et le développement du bilinguisme.

 

Le français sera toujours à protéger, personne ne dira le contraire, et il doit avoir préséance sur les autres langues. Cependant il ne doit pas être en compétition avec aucune, l'anglais devenant un complément et une prime ajoutée importante à notre système d'éducation. Le souverainisme ou le fédéralisme ne changent rien à la réalité. Le bilinguisme dépasse le politique, c'est notre meilleur outil de développement économique, qui n'est en l'occurrence aucunement en contradiction avec les aspirations légitimes du Québec, ni son affirmation nationale, à l'intérieur ou à l'extérieur du Canada.

 

Les deux dossiers sont distincts et indépendants l'un de l'autre. Le premier est une obligation et une porte ouverte sur la prospérité et les affaires. Quant au deuxième, il demeure une option que le Québec se donne parmi d'autres et demeure encore hypothétique, bien que les braises soient toujours chaudes. L'avenir nous dira si cette voie fait partie de notre destin, mais le bilinguisme, lui, ne fait pas de doute.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si le PQ avait eu une meilleure compréhension de ce que pouvait coûter un exode du capital sonnant et humain vers Toronto, ils se serait peut-être ravisé à l'époque de Camille Laurin. Les péquistes et autres indépendantistes ont longtemps voulu circonscrire l'idée d'un Québec unilingue, ethniquement singulier et dépendant des bonnes grâces de la France. Ce qui est drôle, c'est que dans nos rapports quotidiens avec la culture anglophone, on est beaucoup plus souple parce que ça fait partie de notre histoire de transiger avec. On s'acccomode raisonnablement des écarts entre anglais et français puisque c'est l'environnement historique qui nous soutient malgré la loi qui s'efforce de taire cette partie de nous. Je dis çà parce que comme pas mal de montréalais, je suis issu des deux groupes, et que j'aimerais qu'on fasse la promotion de Montréal pour toutes ses forces et toutes les facettes de son portrait.

 

A la lecture de ton commentaire il m'est venu à l'esprit une blague qu'on entendait souvent du temps que Jean Chrétien était le premier ministre du Canada : on disait de Chrétien qu'il était bilingue. En effet, il parle aussi mal le français que l'anglais !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

Countup


×
×
  • Créer...