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There was no welcome mat from the Quebec government for U.S. hardware heavyweight Lowe’s Companies Inc., which confirmed Tuesday it wants to enter the Quebec market in a big way — by buying national chain Rona Inc.

 

Provincial Finance Minister Raymond Bachand quickly issued a statement saying the $1.7-billion offer — rejected by the Rona board — “does not appear to be in the interests of either Quebec or Canada.”

He specifically mentioned that Rona buys more than $2 billion a year in goods from Quebec suppliers.

 

Read more: http://www.montrealgazette.com/news/Doors+slam+shut+Lowe+Rona/7019504/story.html#ixzz22Js017vJ

 

I wonder what will happen. The only way Lowe's will not be able to buy Rona, is if the Quebec government buys up the majority of the shares on the market or buys the whole company. If the Government buys up Rona, we will have a new crown corporation on our hands.

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This whole issue is simply ridiculous, we are the first one to applaud when a company like couche-tard or CGI buys foreign company, but cry when foreign companies come and try to buy some of our companies. I agree we can "force" some deals for certain sectors, but retail, come on (And the govt was quite happy when Rona bought Reno-Depot from the UK Kingfisher, a coming back home story)

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Dans l'état actuel, Rona ne peut être racheté par Lowe's.

 

Ils doivent mettre la main sur plus de 90% du capital en circulation pour privatiser la compagnie, et la Caisse de dépôt à elle seule en possède maintenant près de 14%.

 

Les autres Caisses de retraite canadiennes en possèdent un autre 20%, et la plupart ne sont pas chaudes à l'idée de vendre un des derniers détaillants indépendants canadiens pour un prix aussi bas.

 

Soit Lowe's devra significativement augmenter son prix, ou abandonner le projet.

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Levée de boucliers au Québec pour Rona

Publié le 01 août 2012 à 06h25

Maxime Bergeron

LA PRESSE

 

Lien: http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201208/01/01-4561208-levee-de-boucliers-au-quebec-pour-rona.php

 

(Montréal) Le ministre des Finances n'a pas mâché ses mots, mardi. Non seulement considère-t-il Rona comme un «actif stratégique» pour le Québec, mais il fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher le groupe américain Lowe's d'acquérir le quincaillier de Boucherville.

 

L'offre non sollicitée de 1,8 milliard de dollars déposée par Lowe's «n'est pas la bienvenue», a indiqué Raymond Bachand pendant un point de presse. Le ministre refuse de voir Rona subir le même sort que l'ancien fleuron québécois Provigo, racheté par Loblaw en 1998. «Il y a eu beaucoup de promesses à court terme, mais ont-elles été tenues?»

 

Le gouvernement a mandaté Investissement Québec (IQ) pour étudier les moyens de maintenir la propriété de Rona dans la province. IQ pourrait accroître sa participation dans l'entreprise, ou encore constituer un «fonds de défense des intérêts du Québec».

 

La Caisse de dépôt et placement du Québec, déjà actionnaire de Rona, a pour sa part bonifié sa participation après la publication des détails de l'offre de Lowe's, mardi matin.

 

La Caisse a ainsi acheté 2,4 millions d'actions au prix de 14,17$, ce qui porte sa participation totale à 14,18% dans l'actionnariat du quincaillier. Raymond Bachand nie être intervenu auprès de la Caisse.

 

Le Fonds de solidarité FTQ, qui possède 3,5% des actions de Rona, a pour sa part salué la décision du conseil d'administration d'avoir refusé l'offre non sollicitée de Lowe's à 14,50$ l'action.

 

Selon Raymond Bachand, la vente de Rona à un groupe américain mettrait en jeu de nombreux emplois au Canada. Le quincaillier achète aujourd'hui 85% de ses marchandises au pays (dont la moitié au Québec), pour un total de 3,3 milliards par année, a-t-il dit.

 

Les différents fournisseurs de Rona emploient 80 000 personnes, sans compter les 30 000 travailleurs au sein du groupe.

 

Rona n'est pas qu'un simple détaillant, c'est aussi un grossiste et distributeur majeur qui risque de centraliser ses achats hors du pays s'il est avalé par Lowe's, a avancé M. Bachand. C'est cette nuance qui lui permettrait de qualifier l'entreprise «d'actif stratégique» devant être protégé d'une acquisition étrangère.

 

Notons que le ministre fédéral de l'Industrie, Christian Paradis, écarte pour l'instant un examen de la transaction, puisque Lowe's n'a pas déposé d'offre formelle aux actionnaires de Rona.

 

»Nationalisme» et élections

 

Pourquoi le ministre libéral des Finances choisit-il d'intervenir dans cette transaction, alors qu'une série de fleurons québécois, comme Alcan, ont été vendus au cours des dernières années? Selon David Soberman, professeur de marketing stratégique à la Rotman School of Management de Toronto, le déclenchement probable d'élections générales aujourd'hui n'y est pas étranger.

 

«Avec cette politique à tendance plus nationaliste, ils vont tenter d'attirer des électeurs indécis qui auraient tendance à voter plus à gauche», a-t-il fait valoir à La Presse Affaires.

 

Selon l'expert, l'intervention de Québec dans cette transaction n'est pas justifiée, puisque le marché canadien de la rénovation demeurerait concurrentiel même après un rachat de Rona par Lowe's.

 

William Polushin, spécialiste du commerce international à la faculté de gestion Desautels de l'Université McGill, indique pour sa part que Québec pourrait difficilement bloquer un rachat de Rona en vertu de l'ALENA. «Sur le plan légal, c'est difficile pour le gouvernement de dire que c'est un actif stratégique.»

 

Louis Hébert, professeur de gestion stratégique à HEC Montréal, adhère quant à lui à la position du ministre Bachand: Rona doit demeurer une propriété québécoise. «Le coût social potentiel d'une telle transaction est extrêmement élevé, a-t-il plaidé. Par exemple, Alcan a été rachetée, mais il est difficile de déménager des alumineries. Rona, c'est surtout le réseau de centaines de fournisseurs qui risque de perdre son accès au marché.»

 

Lowe's ne lâche pas

 

Rona a fait savoir mardi matin que son conseil d'administration a rejeté à l'unanimité l'offre «non contraignante» déposée par Lowe's pour ses 800 magasins canadiens. Cette proposition fait suite à une rencontre instiguée par le président de Rona, Robert Dutton, en juillet 2011, a affirmé le groupe de Caroline-du-Nord.

 

Doug Robinson, chef des activités internationales et du développement de Lowe's, a fait le voyage jusqu'à Montréal mardi pour défendre le bien-fondé de son offre d'achat. «On pense avoir fait une proposition très importante au conseil de Rona, a-t-il dit à La Presse Affaires. Par exemple, on s'est engagés à garder le siège social à Boucherville.»

 

M. Robinson se dit «déçu» du refus de Rona, mais espère pouvoir revenir à la table de négociations une fois que les actionnaires auront «digéré» les détails de la présente offre. Quelque 15% des actionnaires ont déjà donné leur appui au rachat dans le cadre de discussions confidentielles, a-t-il dit.

 

Le dirigeant a répété à plusieurs reprises l'engagement de Lowe's à s'approvisionner auprès de fournisseurs canadiens. Rona, pour sa part, a indiqué dans un communiqué qu'il était dans son meilleur intérêt de «demeurer centré sur la mise en oeuvre de son plan d'affaires afin de tirer profit des perspectives favorables qu'elle entrevoit pour son entreprise».

 

Rona

 

Chiffre d'affaires en 2011: 4,8 milliards CAN

 

Perte en 2011: 74,7 millions CAN

 

800 magasins d'entreprise, franchisés et affiliés au Canada

 

41 magasins à grande surface au Québec

 

Lowe's

 

Chiffre d'affaires en 2011: 50,2 milliards US

 

Profits en 2011: 1,8 milliard US

 

1745 magasins en Amérique du Nord

 

31 magasins au Canada

 

Aucune présence au Québec

Modifié par vanatox
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Rona part en guerre

Publié le 01 août 2012 à 06h30

Jean-Philippe Décarie

LA PRESSE

 

Lien: http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201208/01/01-4561209-rona-part-en-guerre.php

 

(Montréal) Depuis le temps que la rumeur courait, personne n'a été surpris mardi d'apprendre que le groupe américain Lowe's s'intéressait à Rona au point de lui avoir proposé d'acquérir toutes ses actions en circulation, dans une transaction que Lowe's souhaitait amicale.

 

Une proposition qui a été déclinée par le conseil d'administration de Rona et un refus qui marque le début certain d'une guerre entre les deux groupes.

 

Cela fait plusieurs années que le géant américain de la quincaillerie cherche à s'implanter dans le marché canadien. Lowe's exploite aujourd'hui 31 magasins à grande surface au Canada alors qu'il en compte plus de 1700 aux États-Unis.

 

L'expansion de Lowes au Canada est considérablement limitée par le fait qu'il ne se construit plus de centres commerciaux de type power center au pays. Il s'agit d'un concept désuet.

 

Si Lowe's veut établir une opération conséquente en sol canadien, elle doit donc le faire par acquisition et Rona était la cible toute désignée: le prix de son action était bon marché, le groupe n'a pas d'actionnaire de contrôle et Lowe's se retrouverait avec 80 magasins entrepôts au Québec et en Ontario pour y concurrencer Home Depot.

 

La rumeur court donc depuis longtemps et même la haute direction de Lowe's a récemment fait savoir que Rona l'intéressait grandement.

 

Le problème, c'est que Rona a clairement fait savoir, à maintes occasions, qu'elle n'était pas à vendre. Malgré un contexte difficile, le groupe québécois veut poursuivre la stratégie mise en place l'an dernier pour retrouver sa profitabilité d'antant.

 

La dernière assemblée annuelle de Rona, en mai, avait d'ailleurs été le lieu où le groupe avait réaffirmé sa volonté de poursuivre son développement et son rayonnement au Québec et dans le reste du Canada.

 

Tour à tour, le président du conseil Jean Gaulin et le PDG Robert Dutton avaient prononcé de vibrants plaidoyers voulant que Rona ne serait jamais à vendre, ni en partie ni en totalité. Plusieurs marchands affiliés avaient uni leur voix pour faire le même discours.

 

En entrevue, le lendemain de l'assemblée annuelle, Robert Dutton était allé plus loin en me confiant que, selon lui, jamais le groupe Lowe's n'allait lancer d'OPA (offre publique d'achat) pour son groupe pour plusieurs raisons.

 

La première étant que Lowe's n'exploite que des magasins entrepôts et ne souhaiterait pas intégrer les 700 quincailleries de Rona qui ne sont pas des mégamagasins. Plusieurs des 350 marchands affiliés du groupe au Canada pourraient aussi décider de quitter Rona en cas de vente à Lowe's.

 

«Mais la vraie raison pour laquelle il n'y aura pas d'OPA, c'est que les activités de Rona sont syndiquées au Québec. Et ça, les Américains n'acceptent pas ça et je dis merci aux syndicats», avait relevé Robert Dutton.

 

Visiblement, les gestionnaires de Lowe's n'avaient pas la même lecture de la réalité que celle de Robert Dutton. Ils ont décidé de faire une offre sur l'ensemble des actifs du groupe et s'engagent à maintenir les emplois, le siège social et les fournisseurs québécois et canadiens chez qui Rona réalise 85% de ses approvisionnements.

 

«C'est 3,4 milliards d'achats canadiens [1,9 milliard au Québec] qu'on réalise chaque année alors que Lowe's et Home Depot font 80% de leurs achats aux États-Unis. Ils n'achètent pas leur peinture chez Sico ou leurs clous chez Deschênes et fils. Nous on le fait», m'avait dit sur un ton tranchant le PDG de Rona.

 

Malgré les beaux engagements contenus dans l'offre de Lowe's, tous savent qu'une fois la transaction conclue, plus rien ne tiendra. Lowe's affirme même que Rona a la chance de se joindre à un groupe qui bénéficie d'un réseau d'approvisionnement unique au monde. Adieu fournisseurs québécois.

 

Ce n'est qu'hier que le conseil d'administration de Rona a décidé d'informer ses actionnaires qu'il avait reçu en date du 8 juillet une proposition d'acquisition de toutes ses actions au prix unitaire de 14,50$ pour une considération totale de 1,8 milliard. Une proposition qui a été rejetée par le conseil.

 

Il faut maintenant attendre la version hostile de la nouvelle offre que présentera Lowe's directement aux actionnaires de Rona. La guerre ne fait que commencer, mais elle suscite déjà des montées au créneau surprenantes, dont celle de la Caisse de dépôt qui a acquis hier 2,4 millions d'actions à 14,16$ pièce pour hausser à 14% son poids déjà prépondérant dans l'actionnariat de l'entreprise.

 

Cet appui manifeste de la Caisse à Rona pourra se transformer en joli profit si jamais Lowe's arrive avec des arguments et le numéraire suffisants pour convaincre les actionnaires de Rona d'adhérer à leur offre. Le meilleur reste à venir..

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This whole issue is simply ridiculous, we are the first one to applaud when a company like couche-tard or CGI buys foreign company, but cry when foreign companies come and try to buy some of our companies. I agree we can "force" some deals for certain sectors, but retail, come on (And the govt was quite happy when Rona bought Reno-Depot from the UK Kingfisher, a coming back home story)

 

Je suis bien d'accord avec toi. Les conseillers de Lowe's auraient du leur dire d'attendre un mois ou deux avant de déposer déposer leur offre, c'était évident que Charest allait sauter à pied joint sur l'opportunité pour se faire du capital politique en pleine campagne électorale de surcroît. Le dernier sauvetage d'une compagnie québécoise par la caisse de dépôt (vidéotron) a été un échec au point de vue financier, j'ai l'impression que l'on risque de revivre la même chose avec Rona si le gouvernement s'en mêle.

 

Et j'en rajoute, criss que Charest est cave. Il aurait pu mettre ses culottes et sauver Alcan quand RioTinto a fait son offre. Alcan c'était un siège social beaucoup plus importants, des milliers d'emplois très bien rémunérés etc. Mais la il nous fait passer une chaîne de quincallerie qui en arrache pour un "strategic asset" qui se doit d'être protégé. Rona n'est pas une compagnie tel Potash, Suncor ou Encana. En tk...

Modifié par BiloMtl
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Dans l'état actuel, Rona ne peut être racheté par Lowe's.

 

Ils doivent mettre la main sur plus de 90% du capital en circulation pour privatiser la compagnie, et la Caisse de dépôt à elle seule en possède maintenant près de 14%.

 

Les autres Caisses de retraite canadiennes en possèdent un autre 20%, et la plupart ne sont pas chaudes à l'idée de vendre un des derniers détaillants indépendants canadiens pour un prix aussi bas.

 

Soit Lowe's devra significativement augmenter son prix, ou abandonner le projet.

 

Je ne crois pas.

 

http://www.mccarthy.ca/article_detail.aspx?id=3409

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