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Comment Québec a « survécu » sans ses Nordiques

Affaires - Économie

Écrit par Yvon Laprade

Jeudi, 24 mars 2011 15:23

Mise à jour le Jeudi, 24 mars 2011 15:41

 

Le départ des Nordiques de Québec le 25 mai 1995 a-t-il été une réelle catastrophe pour l’économie de cette ville au riche patrimoine culturel et historique ? En d’autres termes, la ville de Québec a-t-elle régressé sur le plan touristique et au niveau événementiel depuis qu’elle n’a plus d’équipe de hockey professionnelle ?

 

Rue Frontenac s’est aventuré sur cette patinoire extrêmement glissante en sachant pertinemment que le sujet de l’heure à Québec soulève les passions et suscite des débats endiablés.

Nous avons constaté – et ce n’est pas là une véritable surprise – que ça joue du coude dans les corridors de l’hôtel de ville de Québec où s’affrontent les chauds partisans du retour des Nordiques et ceux qui tentent de mettre en échec le projet du maire Régis Labeaume et de son plus grand allié : le PDG de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.

 

« Ça n’a aucun bon sens ! »

 

Or, pour revoir les Nordiques à Québec, le tandem mise sur la construction d’un amphithéâtre multifonctionnel de 400 M$ qui sera financé en quasi-totalité par les fonds publics (l’État et la Ville). La Ville assumera à elle seule 154 M$ de la facture.

« Ça n’a aucun bon sens ! Au début, on nous avait parlé d’une contribution ne dépassant pas 50 M$. Il faut croire que le maire est prêt à dépenser l’argent de nos taxes. Ça fait cher payé pour une population de 396 000 personnes », s’indigne la conseillère indépendante Anne Guérette.

 

 

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La conseillère indépendante Anne Guérette. Photo Yvan Tremblay

 

Pratiquement seule dans son camp à se battre contre le projet du maire, elle n’est pas convaincue, mais alors pas du tout, que la ville de Québec sera plus prospère si jamais on lui amène les nouveaux Nordiques. Elle doute même que le futur amphithéâtre attirera des vedettes de l’industrie du show-business.

« Les équipes de hockey professionnelles génèrent très peu de nouveau cash. Nous savons tous que les salaires de millionnaires versés aux joueurs ne profitent pas aux économies locales. Avec un nouvel amphithéâtre, allons-nous devenir une destination obligée pour les grandes vedettes ? Je ne suis pas sûre que nous voulons vraiment importer la culture Las Vegas à Québec », analyse la conseillère indépendante.

 

Améliorer l’offre culturelle

 

Anne Guérette croit plutôt que Québec devrait continuer de consacrer des efforts – et des budgets – pour améliorer son offre culturelle.

« Nous devons miser davantage sur notre culture, nos lieux historiques, notre patrimoine, notre fleuve. Plutôt que de mettre de l’argent dans un amphithéâtre qui sera déficitaire année après année, et que nous allons devoir payer de notre poche, nous devrions investir dans nos forces : nous pourrions revitaliser la Grande-Allée, redonner vie au Collège militaire. Nous devrions créer un véritable pôle culturel. Nous avons 400 ans d’histoire, après tout, et c’est dans la région de Québec que nous avons cinq des neuf arrondissements historiques, dont l’île d’Orléans », insiste la conseillère, architecte de profession.

 

Éléphant blanc ?

 

Anne Guérette le dit et le répète sur toutes les tribunes : le nouvel amphithéâtre du maire Labeaume risque de devenir un éléphant blanc. Et elle ajoute : « Ceux qui croient que ce sera un avantage pour Québec vont sans doute réaliser dans cinq ou dix ans qu’ils ont eu tort d’appuyer la Ville dans cette aventure hautement à risque. »

La conseillère indépendante est à préparer un tableau comparatif des coûts (et des pertes) d’un tel amphithéâtre. Elle veut qu’on fasse le débat « avec les vrais chiffres », et non pas avec des approximations.

« Je crois être en mesure de démontrer que le projet du maire Labeaume se traduira par des pertes annuelles de 5 à 10 M$, qu’il y ait ou non une équipe professionnelle comme les nouveaux Nordiques », dit-elle.

Or, à Québec, en raison de l’engouement grandissant pour une équipe de hockey qui rivaliserait avec les Canadiens de Montréal, Anne Guérette se frotte à des adversaires redoutables. À l’évidence, ils sont nombreux à tirer les ficelles, à faire du lobby, à alimenter les médias, à jouer sur la fibre sensible des amateurs de hockey, pour convaincre les contribuables et payeurs de taxes qui doutent de la faisabilité du projet d’amphithéâtre.

 

Mise en garde

 

La conseillère indépendante n’est toutefois pas à court d’arguments. Elle met en garde les plus optimistes qui croient qu’il n’y aura pas de dépassement de coûts lors de la construction du futur building. Elle prévient également que les coûts d’exploitation risquent d’être salés.

 

« Qu’est-ce qu’on entend faire si on perd de l’argent à coups de millions de dollars ? Faut-il comprendre que nous allons éponger une partie des pertes de Quebecor comme c’est prévu dans le mystérieux contrat négocié entre le maire Labeaume et Pierre Karl Péladeau ? Est-ce le prix à payer pour un amphithéâtre qui servira d’abord à faire du divertissement ? », questionne-t-elle.

 

Anne Guérette ne décolère pas. Elle n’a pas encore digéré les conditions de l’entente qui vont permettre à Quebecor de toucher tous les revenus des concessions (avec la vente de souvenirs, de t-shirts, de hot-dogs et de bière, etc.) et de la vente de forfaits par Vidéotron.

« Il y a quelque chose que je ne comprends pas », ajoute, exaspérée, la conseillère indépendante.

Elle critique le maire Labeaume « qui a négocié en vase clos », dit-elle, et qui a « tout donné à Pierre Karl Péladeau », incitant par le fait même des partenaires potentiels à se retirer de la course.

 

« On parlera un jour de cet amphithéâtre comme de l’échec du maire qui a voulu faire cavalier seul, parce qu’il est baveux, qu’il n’est pas rassembleur, parce qu’il veut aller trop vite. »

 

National Geographic

 

De son côté, le professeur associé à l’École des sciences de la gestion à l’UQAM et titulaire de la Chaire de tourisme Transat, Michel Archambault, fait partie de ceux qui constatent que la Ville de Québec a réalisé une bonne performance sur le plan touristique au cours de la dernière décennie.

 

« On ne peut pas prétendre que Québec a souffert depuis qu’elle n’a plus les Nordiques. Cette ville a même reçu les éloges de la revue National Geographic, qui l’a citée comme une ville à visiter en Amérique du Nord. Sans ses Nordiques, Québec a organisé des événements d’envergure, comme Québec 2008, et les touristes y vont pour son cachet culturel et historique.

 

Encore faudrait-il mettre de l’argent pour le Manège militaire, dont il ne reste plus que la façade », souligne le professeur.

Il reconnaît que le retour (encore très peu probable) des Nordiques « pourrait renforcer le sentiment de fierté des gens de Québec ». Mais du point de vue économique, il ne s’attend pas à des miracles.

 

« Ça n’amènera pas de nouvel argent. Il s’agira plutôt d’une substitution économique, d’un simple déplacement des dollars consacrés au divertissement. Par exemple, l’amateur de hockey de Saguenay qui irait voir un match des Nordiques (ou un chanteur de l’écurie de René Angélil) dépensera son argent à Québec, et non plus à Chicoutimi. L’argent sera par le fait même redistribué, tout simplement », précise le professeur.

 

Il reste que le compte à rebours est amorcé en vue de la construction du nouveau Colisée et de son inauguration prévue en 2015. Les dés sont lancés – certaines mauvaises langues affirment que les dés sont pipés – et il sera intéressant de voir si le budget de 400 M$ sera respecté à la lettre.

 

Moins pour les restos, les cinémas, les théâtres

 

Philip Merrigan, professeur à l’UQAM et spécialiste des questions touchant le sport professionnel, est catégorique : « Les millions de dollars qui seront éventuellement dépensés pour aller voir les Nordiques ne le seront plus pour les sorties dans les restos, les salles de cinéma, les salles de théâtre. »

 

Il ajoute : « Les dépenses en loisirs et en divertissement ne sont pas élastiques. On fait des choix. Ou bien on va aller voir les Nordiques et on va payer 75 $ pour un billet dans l’amphithéâtre, ou bien on va dépenser la même somme pour aller au cinéma ou se payer un repas au resto. Il est évident qu’il y a du monde à Québec qui va souffrir avec l’arrivée possible d’une équipe de hockey. »

 

Philip Merrigan croit que le marché de Québec ne ressemble en rien à celui de villes comme Montréal, Toronto ou même Chicago.

« À Québec, quand on aura rempli l’amphithéâtre avec 20 000 spectateurs, il serait étonnant qu’on attire en même temps des milliers de personnes pour un spectacle. C’est simple : il y a beaucoup moins de monde à Québec », dit-il.

 

Le professeur n’est pas en mesure d’évaluer l’impact du départ des Nordiques en 1995, mais il dit comprendre, à partir des « données internationales sur les habitudes de consommation », que ceux qui dépensaient leurs dollars pour le hockey ont continué à faire des dépenses équivalentes, mais toujours pour se divertir, et la plupart du temps à Québec.

 

« Normalement, l’argent se déplace d’un loisir à un autre, mais ça reste dans l’économie locale. Les habitudes de consommation changent très peu », souligne le professeur.

 

Il pense enfin que les nouveaux Nordiques devront aller chercher environ 50 M$ en revenus tirés de la vente de billets de loges d’entreprise pour boucler leur budget. « À ce prix-là, il faudra que l’équipe gagne et qu’elle ne mette pas cinq ans avant de participer aux séries. Si l’équipe perd, il risque d’y avoir des sièges vides… », conclut-il.

http://www.ruefrontenac.com/affaires/35273/35273

 

ça résume ma pensé mais bon, il y a beaucoup d'endoctrinement et d'argument biaisé dans ce dossier et discuter du sujet fait ressortir des "fan"atique...

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^^^

 

Comme si Anne Guérette détenait les 1000 vérités!! Voyons dont. Elle est l'une des seules indépendants au conseil. Sa seule façon de faire parler d'elle, c'est en s'opposant à tout ce que le maire veut faire, afin de rallier ceux qui sont contre le maire Labeaume. Je lis ses arguments et je ça me fait pensé qu'elle ne sait pas du tout de quoi elle parle.

 

En tout cas, nous verrons bien tout cela.

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Je trouve que c'est pas faux ce qu'elle dit.

 

Je trouve que durant la dernière décennie, Québec c'est fait une place de choix en ayant des activités culturelles ou la population embarquait beaucoup. Ces activités ont attiré le tourismes et ont dynamisé la ville. Mais ces activités la ont été avant tout soutenus par la ville. Je pense pas que la poche des partisans soit sans limite et une de mes crainte est que justement, Québec délaisse le coté culturelle pour engloutir leur argent dans les nordique atténuant ce qui leur a donné du succès. A part les gens des régions, (un poids surestimé dans les études à mon avis) il n'y aura pas grand monde qui iront à Québec pour aller dans un amphithéâtre. Peux être les fans frustré du CH, mais ça n'amènera plus les touristes.

 

Et puis si Québec à les reins assez solide pour rentabilisé un aréna multifonctionnel, la mairesse de Longueuil ou le maire de Laval pourrais en faire autant. Ce sont deux marchés bien plus gros et important que la ville de Québec.

 

Et puis je vois pas ou est le deal pour les contribuable et la ville dans le Deal avec Québécor. Le montant versé ne couvrira même pas les intérêts sur le prêt de la ville.

 

Je trouve donc que la "réussite" de Labaume est un peu raté. Le vrai deal, ou le vrai succès aurait été qu'un investisseurs privé mettre entre 30 et 50% du montant et que le fédéral et le proviencial en mettre 40-60% et la ville environ 10%. Le même genre de deal que les Alouettes et l'Impact (chose que les gens oublie souvent quand il disent qu'on a eu de l'argent pour ces stades la...)

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Pierre Karl Peladeau, the chairman of media giant Quebecor, has met with Edmonton Oilers owner Daryl Katz to discuss hockey — and small-market hockey teams.

 

Katz invited Peladeau to chat in Katz's box at Rexall Place on Tuesday during a game between the Oilers and the Los Angeles Kings, said Martin Tremblay, Quebecor's senior adviser on special projects.

 

The invitation came two weeks ago during a previous encounter between the businessmen.

 

The news had circulated on Twitter before Tremblay was reached by Quebec City radio station Quebec-800 on Wednesday.

 

Tremblay told the radio station the men talked hockey and about the return of a team to Quebec City, which is actively seeking one to put in a new proposed sports arena being financed by the city and the provincial government.

 

Peladeau and Katz discussed the similarities between the Edmonton and Quebec City markets and the importance of a new multi-purpose arena.

 

Katz is also in talks with the city of Edmonton to get a new arena.

 

Peladeau's Quebecor empire includes the Edmonton Sun newspaper, which has often done business with the Oilers. Peladeau is currently on a cross-Canada tour coinciding with the launch of the Sun TV News channel on April 18.

 

Tremblay would not say if Peladeau will meet with the owners of other NHL teams.

 

Edmonton Oilers officials met in December with Quebec City Mayor Regis Labeaume to compare notes on arena funding but were emphatic that talks did not include a possible relocation of the franchise.

 

Quebec's previous team, the Nordiques, became the Colorado Avalanche in 1995.

 

Read more: http://www.cbc.ca/sports/hockey/story/2011/03/30/sp-oilers-quebec.html#ixzz1IBRQQYAI

 

Plus the owner of the Edmonton Oilers wants a new arena also.

 

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Article + Video

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  • 1 mois plus tard...
Karl Péladeau, president and CEO of Quebecor Inc., is talking to the National Hockey League about the possibility of bringing NHL hockey back to Quebec City, the city’s mayor, Régis Labeaume, revealed Thursday.

 

Labeaume let slip the news that Péladeau was in contact with the NHL at in impromptu scrum after an 11th-hour meeting with Amir Khadir, the only Québec solidaire member of the Quebec National Assembly.

 

Emerging from the 90-minute meeting, Khadir said Labeaume had convinced him to at least consider a bill to give immunity from legal challenges to an agreement between Quebecor and the city.

 

“I am a democrat,” Khadir said, but he warned that he could still torpedo the deal if he judges it not in the interests of Quebecers.

 

“I offer my collaboration with Mr. Labeaume so that we can do all that is possible to have a (professional hockey) team in Quebec City,” he added.

 

The immunity bill Labeaume wants passed requires unanimous consent of the assembly and going into the meeting, in addition to Khadir, independents Éric Caire and Marc Picard were also withholding their consent.

 

“Mr. Péladeau is discussing with the NHL,” the mayor said.

 

“All this is bad, bad,” he added, referring to the controversy.

 

Labeaume explained that if Quebec City’s new $400-million multi-functional amphitheatre is to be completed by Sept. 1, 2015, he needs the bill adopted before the assembly adjourns on June 10.

 

The project to to be financed half-and-half by the city and the province. The contract with Quebecor gives Péladeau naming rights for the arena and a management contract.

 

With the immunity bill passed, the city could sign the first contracts, worth $20 million to $25 million by September, Labeaume said, explaining that without a financial commitment by the city the agreement with Péladeau expires on Sept. 7.

 

“I cannot do that (sign contracts) if I don’t have a guarantee that what we are doing is legal,” the mayor said.

 

“We are sure that it is legal. But the government has to say that it is legal.”

 

Before he learned that Caire and Picard had reversed their opposition to the immunity bill, Labeaume was critical of the pair, former members of Action démocratique du Québec.

 

“Those people did not read their documents,” he said of Caire and Picard. “They should be condemned.”

 

But he changed his tune when reporters informed him, in mid news conference, the pair had accepted a municipal affairs department legal opinion, which said that while the agreement with Quebecor was not negotiated strictly according to the rules, and could be challenged, it could also be considered legal.

 

“I don’t know those guys well,” Labeaume admitted. “If that is true, bravo.”

 

But while the two independents and Khadir are willing to consider the immunity bill, Khadir served notice he could still use his veto unless Labeaume agrees to changes.

 

Khadir said the arena would be built with public money, but Quebecor would claim 90 per cent of the profits, as the 25-year agreement now is written.

 

Asked by reporters if he would change the terms of the agreement with Quebecor, Labeaume replied, “No, no, no, no. We can’t.”

 

Contacted by The Gazette, both Quebecor and the NHL declined comment.

Read more: http://www.montrealgazette.com/sports/Quebecor+talks+with+says+Labeaume/4812212/story.html#ixzz1MrMwSaKt

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Non mais c'est pas fini

 

En réalité, il faut l'accord de tout les députés pour que le projet de loi soit présenté à l'assemblé nationale. Ensuite, il pourront décidé de voté pour et/ou voter contre. Si je ne me trompe pas, la aussi il devra avoir l'unanimité...

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Non mais c'est pas fini

 

En réalité, il faut l'accord de tout les députés pour que le projet de loi soit présenté à l'assemblé nationale. Ensuite, il pourront décidé de voté pour et/ou voter contre. Si je ne me trompe pas, la aussi il devra avoir l'unanimité...

 

Justement, je crois que Khadir a refusé de donner son accord...donc il n'y a pas l'unanimité à l'assemblé nationale.

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  • 2 semaines plus tard...
Quebec City Mayor Régis Labeaume is to be the opening witness Thursday at provincial legislature hearings on Bill 204, a private member's bill that would shield a deal the mayor negotiated with Quebecor Media Inc. from legal challenge.

 

Quebecor would have naming rights to a new multi-functional amphitheatre, projected for completion in 2015, and would manage the site. The facility would also be an arena for an eventual National Hockey League team.

 

The league is offering no guarantee that even with a new arena, an NHL franchise would move to Quebec City.

 

Labeaume says the rapid adoption of Bill 204 is needed for the arena project to go ahead, because the deal he negotiated with Quebecor chief executive officer Pierre Karl Péladeau did not respect the usual process of public tenders.

 

Quebec's lobbying commissioner is also investigating the possibility Péladeau acted as an unregistered lobbyist, contrary to the province's lobbying law.

 

Peladeau is to testify Thursday afternoon.

 

Adoption of Bill 204, sponsored by Quebec City Parti Québécois MNA Agnès Maltais, requires unanimous consent. Three assembly members have left open the possibility they will vote against the bill.

 

Read more: http://www.montrealgazette.com/Hearings+open+Quebec+arena+deal/4880946/story.html#ixzz1O8KnVVx0

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  • 3 mois plus tard...
The City of Quebec and Quebecor signed an agreement on the proposed arena overnight Thursday, a few days ahead of the Sept. 7 deadline.

 

Quebec City Mayor Régis Labeaume and Quebecor president and CEO Pierre Karl Peladeau met late Thursday afternoon, privately, in Quebec, along with their collaborators.

 

The 150- to 200-page agreement was initialed in the hours that followed until about 3 a.m. Friday.

 

Quebec city council is expected to approve the documents at a special meeting scheduled for 2 p.m. Tuesday.

 

"I can confirm that the City of Quebec and Quebecor have come to an agreement on the contract documents for the management of the arena,"

 

Quebecor spokesman Martin Tremblay said on Friday.

 

The company does not plan on speaking further about the agreement until council approval, Tremblay said.

 

Mr. Tremblay also noted that Quebecor intended to remain very quiet until the approval of the agreement by the City Council on Tuesday, during a special session.

 

Quebecor has also reached an agreement with the group J'ai ma place, which has raised nearly $ 17 million for the proposed arena so far, mainly by selling seats in the new arena.

 

Quebecor will honour the commitment to give priority to purchasers of seats on sales of tickets for shows or hockey games in the new amphitheater. In return, J'ai ma place will help finance the new arena.

 

Earlier this year, Peladeau bought naming and management rights to the proposed $400 million arena that would be the first step to the return of the NHL in the provincial capital.

 

If an expansion franchise is not available, Quebecor, which owns Sun News Network and QMI Agency, would look at moving a team to Quebec City to replace the Nordiques, who headed south to Colorado in 1995.

 

Quebecor owns Sun News Network and QMI Agency.

 

http://www.torontosun.com/2011/09/02/quebecor-signs-management-agreement-with-quebec-city-arena

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