Aller au contenu

uqam+

Membre
  • Compteur de contenus

    790
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    7

Tout ce qui a été posté par uqam+

  1. Babylone, Univers, Victoire, Triomphe : nous aurons au moins été épargnés d'avoir à vivre avec des noms pareils... dont le seul charme restera de désigner des échecs.
  2. Pendant longtemps, la désignation "syrien" incluait les Libanais. La plupart des "Syriens catholiques" des années 1920 devaient donc être partis de territoires qui sont aujourd'hui au Liban. Je me souviens d'ailleurs d'entendre ma mère me dire qu'elle était allée à un "mariage libanais" dans cette église. Ce qui n'a pas beaucoup changé, par contre, c'est de voir le Moyen-Orient se vider de ses minorités religieuses, dont certaines remontent à plusieurs millénaires.
  3. Prochaine étape : détruire et remplacer l'ancien terminus. Le plus tôt sera le mieux.
  4. Sans doute... Car en regardant bien ces images, elles suggèrent qu'on démolirait une partie du reste actuel des fortifications. Voilà qui ferait monter aux barricades, si j'ose dire !
  5. Beau projet, surtout si l'architecture est intéressante. Je ne vois pas de problème causé par l'idée que le quartier se viderait après les heures d'ouverture. On a construit et on continuera de construire des condos et appartements juste à côté. Et c'est au coeur de la ville. Et c'est vrai qu'il est agaçant qu'on nous ressorte toujours les écoles dès qu'on investit dans la culture ou les parcs. Bien des études montrent que ce type d'investissement est extrêmement rentable, ne serait-ce que parce qu'ils rehaussent l'image d'une ville. Les musées aident par ailleurs à faire voir dans l'espace public l'importance qu'une société accorde à la culture. Et l'école, comme d'autres l'ont dit, et bien c'est aussi de la culture. Les musées McCord et Stewart ont une vocation similaire (l'histoire et surtout l'histoire de Montréal) et des collections complémentaires. Un nouveau musée va augmenter leur fréquentation. Les écoles, notamment, pourront y amener plus facilement des classes. Ce négativisme me rappelle les arguments de ceux qui critiquaient le projet de grande bibliothèque, qui est pourtant un succès sur tous les plans (sauf peut-être l'architecture extérieure, un peu ordinaire). On peut d'ailleurs la considérer comme un complément direct aux écoles montréalaises, ne serait-ce que par le haut niveau de fréquentation par les jeunes.
  6. En effet, il y a des airs de ressemblance avec le pavillon de Concordia mais en plus lourd, malgré la hauteur. Et de nouveau du orange... Montréal serait-elle en pleine vague orange, malgré le récent virage électoral ? Pensons par exemple au orange du loft des arts 2. Peut-être que les modes de couleur d'édifice suivent de quatre ans la politique et qu'en 2019 on aura des gratte-ciel rouges...
  7. Le plateau était loin d'être entièrement bourgeois, ce qu'il n'est d'ailleurs toujours pas même aujourd'hui. Bien des rues entre St-Denis et St-Laurent ont des petites maisons basses typiques des vieux quartiers ouvriers montréalais et cette trame serrée des rues fait l'envie de bien des villes nord-américaines. Même chose à St-Henri ou dans le centre-sud. Avec les critères donnés par andré md, (chauffage, tuyauterie, etc.), Versailles était d'ailleurs un taudis. Bien sûr, l'architecture de nos rues ouvrières n'avait rien à voir. Elle était modeste. Mais qui a dit que la modestie est toujours privée de charme ?
  8. Un détail historique intrigue, dans cet article. (message 806). On y lit en effet, à propos de l'immeuble qui fait l'objet du débat : "Construit en 1914, il est aussi l'unique vestige d'une époque où les migrants provenant de pays en guerre contre le Canada étaient internés. L'édifice servait alors de prison, surtout pour des Ukrainiens qui étaient ensuite répartis dans des camps d'internement à travers le pays." À ce que je sache, le Canada n'a jamais été en guerre contre l'Ukraine... À moins que tout l'ancien empire russe ait été considéré zone ennemie après la révolution de 1917 et la paix séparée que l'URSS a faite avec l'Allemagne ? Sur le fond, j'aimerais bien, aussi, que Montréal demeure le plus possible "passerelles free".
  9. On l'a échappé belle, en effet. J'ignorais le projet de détruire le Plateau pour faire un campus universitaire... Tout ça rappelle le plan voisin de Le Corbusier, l'architecte le plus emblématique du 20e siècle, qui prévoyait raser une large partie du coeur historique de Paris pour le remplacer par des alignements de tours traversés par des autoroutes. On trouve ici une photo de la maquette. http://www.mheu.org/fr/chronologie/maquette-plan-paris.htm Rêves fous d'ingénieurs, d'architectes modernistes... et de dictateurs. Il est d'ailleurs significatif que Le Corbusier ait eu de fortes sympathies fascistes. (voir par exemple : http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/14/le-corbusier-ou-le-corps-ecrase_4633491_3232.html) Même si notre bon maire Jean Drapeau n'était sans doute pas fasciste, il avait néanmoins une veine autoritaire et populiste qui le rendait impatient à toute résistance. Mais pour que fonctionne la jonction entre un pouvoir autoritaire et les rêves d'ingénieur et d'architectes de faire table rase du passé, il fallait aussi des circonstances favorables. La guerre et ses destructions en a été une en Europe, qui s'est couverte, dans les années 1950-60, de banlieues faites de tours et de barres anonymes, dont plusieurs sont devenues aujourd'hui des ghettos plus ou moins délabrés. Comme le rappelle l'article fourni par acpnc, la Révolution tranquille et la volonté de fuir la misère de la crise de 29 et les privations de la guerre ont beaucoup joué au Québec. Vingt ans plus tard, vers 1980, Montréal avait l'allure d'une ville bombardée... Voilà qui aide à se dire qu'au fond notre époque n'est pas si mal, au moins sur ce plan...
  10. Est-ce que quelqu'un sait s'il existe une ressource, un site, peu importe, où l'on trouverait de manière ramassée la liste des réalisations des principaux promoteurs de Montréal ? On peut en avoir une vague idée approximative, mais un tableau concis et clair qui donnerait les informations de base : année, type d'édifice, coûts de construction, avec une photo, serait l'idéal ! Mais sans doute que je rêve en couleurs...
  11. Acpnc, J'aime bien la comparaison avec le théâtre. Je trouve la tour du bout, décrite par quelqu'un comme sur "le bout des pieds", plus réussie que l'édifice de "transition", qui a l'air blanc et orange on ne sait trop pourquoi, et qui serait ici le personnage ennuyant qui ne fait que de la figuration pour mettre les deux autres en contact...
  12. Si les plans fournis par Urbmtl au message 81 sont désormais le seul projet sur la table, ne faudrait-il pas remplacer l'ancienne maquette toujours présente en haut de page ? Ou peut-être les mettre côte à côte ? Pour les volumes, je crois que je préférais malgré tout l'ancien plan. Bien sûr, avec le nouveau l'image est plus achevée, dynamique, colorée et donc plus séduisante. Mais l'ancien édifice y est tellement écrasé qu'il a presque l'air de trop. À ce compte, aussi bien le démolir. Pour atténuer cet effet, on aurait pu prévoir un sorte de transition, avec le respect d'une certaine hauteur pour l'édifice central, côté ouest, quitte à le rendre plus haut côté est. Mais bon, puisque nous sommes la ville du disparate, allons-y pour du disparate.
  13. Très belles photos d'Urbmtl, en effet. Elles donnent une impression de vitalité et de dynamisme urbain par un espèce de fouillis des volumes et de superposition des plans (surtout la 3e, superbement chaotique). On voit d'ailleurs que la tour Deloitte, la petite boulotte, tire quand même bien son épingle du jeu. Dire qu'on aura à peine le temps de s'habituer à ces nouvelles vues de Montréal qu'elles seront transformées par les projets au sud du centre Bell...
  14. Je ne sais pas si cette place va attirer des touristes, mais je ne crois pas qu'elle soit archi banale, si on considère l'ensemble de l'espace public et pas seulement la partie "canadiens". Les photos de nephesir ne donnent pas une vue complète qui rende entièrement justice à l'endroit. La place est bordée par des édifices d'époque, de volume et de style différents qui s'harmonisent pourtant très bien. La gare nous met sous les yeux un bon exemple d'édifice monumental dans l'esprit du 19e siècle. L'entrée de la tour Deloitte cadre bien avec cet aspect. J'aime bien aussi cette façade du centre Bell. Selon où on se trouve sur la place, on a certaines perspectives intéressantes sur les gratte-ciels en surplomb et même des trouées vers d'autres édifices intéressants du coin. Il y a finalement un équilibre réussi entre une sorte d'intimité à l'abri des rues environnantes et l'impression d'être néanmoins au coeur d'un des quartiers désormais le plus dense de la ville. Rien de tout cela ne mérite trois étoiles au guide Michelin. mais pour ceux qui travaillent ou vivront dans le coin, l'endroit sera agréable.
  15. La nouvelle tour va se découper sur le fond du 1250. Ça pourrait produire un effet intéressant en arrivant de l'ouest. Il est clair que le développement du secteur est ce qui est arrivé de mieux au centre-ville depuis longtemps. Avec ce qui s'en vient au sud du centre Bell, on aura une vraie jonction vers Griffintown. Le remplacement de l'autoroute Bonaventure par un Boulevard urbain devrait réparer la cassure vers le Vieux-Montréal. Les morceaux se recollent peu à peu et le coeur de Montréal n'aura plus cet air de noyaux de vie séparés par des quasi no mans lands. Je n'ai jamais oublié ce que deux étudiants allemands m'avaient dit en 1983 : avec tous ses trous, la ville leur faisait penser à Berlin bombardée.
  16. Je passe devant tous les matins et ça fait quand même plaisir de voir les travaux avancer. Sans doute que cet apport de nouveaux locataires aidera par ailleurs les commerces des alentours, et peut-être verrons-nous même l'épicerie au coin St-Hubert Ontario réouvrir. Par contre, il reste un risque de défaire un peu l'équilibre du quartier. On verra bien.
  17. C'est vrai qu'une fois tous les projets du coin terminés, l'Avenue aura un peu l'air d'une girafe en cage. Il y a même un petit côté Cendrillon dans cette affaire, comme si toutes les autres tours, jalouses, avaient voulu confiner la plus belle là où on ne la verra pas trop. Encore une fois, on constate que vouloir maximiser la rentabilité de terrains et concevoir un urbanisme de qualité n'est pas nécessairement la même chose.
  18. Cette idée a été répétée mille fois, mais allons-y pour mille et une... En dehors de la saison des festivals, on pourrait créer de petits marchés saisonniers : d'automne jusqu'à l'Halloween, de Noël, d'hiver. Pas très compliqué à mettre en place et ça créerait une étape conviviale pour les promenades au centre-ville.
  19. J'aime bien la note d'originalité qu'apporte l'immeuble, mais je ne dirais pas que tout ce qui l'entoure était sans intérêt. Les pavillons de l'ÉTS sont dans l'ensemble très réussis, me semble-t-il. D'une carrure solide qui va bien avec leur fonction, avec toujours des détails qui les rehaussent. Ils étaient un peu perdus au milieu d'un quasi no man's land, mais le campus deviendra un point de jonction entre Griffintown et les nouveaux développements au sud du centre Bell. Le fait qu'il s'agisse d'une architecture massive qui privilégie les lignes horizontales ajoute aussi quelque chose, ne serait-ce qu'en dégageant les points de vue sur le centre-ville.
  20. Superbes photos de Memphis et Anderson... Finalement elle est plutôt photogénique, cette tour. Un de ses avantages est d'être vue de très loin, surtout du sud et du sud-ouest. Du sud, ça changera avec la construction des nouvelles phases. Mais elle restera quand même une des tours les plus visibles en ville. Je n'avais jamais remarqué le changement du format, à mi-hauteur, dans la dernière colonne de fenêtres côté sud-est. La façade est joue encore plus sur les formats.
  21. Les bureaux sont très beaux, aérés, ouverts. Mais Rocco a une intuition assez juste, me semble-t-il. Il y a un mouvement dans le monde du travail pour se débarrasser des "formes autoritaires" en vogue à l'ère industrielle : les hiérarchies et cloisonnements très visibles dans l'espace et même l'habillement, tout ça remplacé par un look cool, des aires ouvertes, des couleurs vives, des zones confort, etc. La tendance aurait commencé dans la Silicon Valley, y compris avec des géants comme Apple ou Google. Cette évolution a effectivement un lien fort avec la transformation des petites écoles et des garderies. Pour une certaine pédagogie, il n'y a plus d'élèves, il y a "des amis". (Facebook anyone ?) Tout doit être ouvert, coloré, amusant, souple, la maîtresse devient une accompagnatrice, comme le patron et les employés sont désormais des partenaires. Tout ça a déjà été analysé et re-analysé, par exemple dans un livre influent comme Le nouvel esprit du capitalisme, qui décrit toutes les tendances du nouveau management, dont le but ultime est bien sûr d'accroître la productivité. Exit l'autorité et le top down, vive la convivialité cool ! Ce qui n'empêche pas l'écart salarial entre patrons et employés de s'être accru de manière radicale depuis trente ans. Mais tant qu'on s'amuse dans des belles couleurs, l'essentiel est sauf, on a du fun... Je ne dis pas tout ça pour regretter l'ancienne manière. (Quoique, soyons honnêtes, je tiens à mon bureau fermé ! L'idée de voir mes collègues sans arrêt toute la journée n'est pas si invitante : il y en a déjà un qui se promène en pantoufles dans le corridor et ça m'énerve...) Bref, il y a du pour et du contre.
  22. Bonne nouvelle, en effet. L'hôtel Dieu est un ensemble d'immeubles très hétéroclite. Les plus anciens méritent une protection complète, avec le parc qui les borne du côté ouest. Parmi les plus récents, j'imagine que certains pourraient être convertis et d'autres démolis. Mais ce serait bien de garder une partie de la vocation d'origine. Après tout, il s'agit d'une des plus vieilles institutions hospitalières d'Amérique du nord, liée à la fondation même de la ville. C'est fou comment des fonctionnaires te rayent ça de la carte d'un trait de stylo.
  23. Je me pose aussi des questions sur les deux propositions. La rue Prince-Arthur a connu de meilleurs jours, tout le monde s'entend là-dessus. Ce qui attirait avant tout, c'était les restos. Puis les goûts ont changé, l'offre manquait de diversité, la rue a fini par avoir un petit air d'attrape touristes bon marché. Tout de même, il me semble que le concept de réaménagement devrait d'abord tenir compte des commerces riverains et tout faire pour les mettre en valeur. Or, selon le texte fourni par Nephesir on semble plutôt être parti de l'idée qu'il s'agissait d'une voie de passage, où on souhaite retenir les milliers de piétons qui empruntent ce trajet (je le fais régulièrement) en offrant des "moments d'émerveillement" (Luc Ferrandez) L'inspiration semble avoir été la Rambla de Barcelone, dont les îlots de vie ont en effet de quoi émerveiller. Mais Prince-Arthur est étroite et les deux plans proposés donnent une impression d'encombrement. Le 2e plan a même des sortes de goulots d'étranglement où deux couples pourraient à peine se croiser, ce qui est quand même un peu paradoxal pour une rue piétonne. Et Ferrandez a raison, il faudra déneiger "à la brosse à dents". Quand il faut le maire Ferrandez pour rappeler quelques considérations pratiques, n'est-ce pas un mauvais signe ? Pour ce qui est des vélos, par contre, je suis d'accord avec l'idée de les interdire (surtout si une piste cyclable est créée sur des Pins), même si j'ai déjà ragé d'avoir eu une contravention en roulant sur la rue...
  24. En effet... Je regrette encore que l'idée d'un musée de l'immigration, qui avait fait surface il y a de nombreuses années, ne se soit pas réalisée. Il y aurait tellement de choses à dire et à montrer ! L'emplacement idéal aurait été le terrain à côté du métro St-Laurent. Ou même l'emplacement à côté du Monument national, en gardant les vieilles façades.
  25. Je me suis toujours posé une autre question sur cet éternel débat... J'imagine qu'à partir d'une certaine hauteur, le coût relatif par étage augmente, toute chose étant égales par ailleurs (prix du terrain, de la main-d'oeuvre...). Pour les méga-tours de cent étages et plus, par exemple, on nous parle toujours de sur-coûts d'ingénierie, de temps requis et de matériaux. Je me demande s'il existe de l'information précise à cet égard. Du genre (tous les chiffres qui suivent sont purement fictifs et ne sont qu'une hypothèse pour illustrer l'argument) : 40 étages de superficie x avec les matériaux y = 2 millions en moyenne par étage. 50 étages de même superficie avec les mêmes matériaux = 2,2 millions en moyenne par étage 80 étages de même superficie, blabla, = 2,5 millions en moyenne par étage 120 étages.... = 4 millions, etc. Quelqu'un sait s'il existe de l'information sur une telle courbe d'augmentation des coûts relatifs ? Une des choses qui m'amènent à poser cette question, c'est la popularité des petites tours jumelles... Il doit bien y avoir un intérêt à choisir cette solution plutôt qu'une grande tour unique.
×
×
  • Créer...