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uqam+

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Tout ce qui a été posté par uqam+

  1. J'avoue avoir un peu perdu le fil dans la succession des projets pour le site en question. (Au nord de la place Émilie Gamelin, l'ancien terminus) Il y a eu l'échec épique du projet d'un nouveau pavillon de l'uqam. Puis, l'idée d'un truc lié à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, tombée aux oubliettes. Puis, une sorte de projet de marché avec appui des citoyens... Quelqu'un sait où on en est là-dessus ? L'espace est vaste. On pourrait imaginer que la Bibliothèque nationale soit tentée de situer là, plutôt que plus loin au nord, son futur agrandissement. L'uqam-la-mal-aimée aurait aussi besoin de s'agrandir mais ce n'est pas demain la veille que le gouvernement va débourser un sou de plus de ce côté. Le plus amusant serait d'y mettre un pavillon de McGill, qui pourrait créer un centre d'observation de la société québécoise contemporaine, avec salaires boostés des profs pour éloignement en zone dangereuse. (Les profs pourraient même citer Mtlurb pour prouver la dangerosité...)
  2. J'habite le quartier depuis... 1993, 23 ans déjà, un peu plus haut, coin berri-sherbrooke. En me rendant à pied au travail, à l'uqam, je passe tous les matins devant le chantier. Ce que je souhaite d'abord, égoïstement, c'est que la présence de tous ces appartements fasse rouvrir l'épicerie du coin St-Hubert-Ontario. Cela dit, je comprends tout à fait si quelqu'un trouve que l'emplacement n'est pas ce qu'il souhaiterait pour lui. C'est bruyant. La rue Berri n'est pas une beauté. Il y a, c'est vrai, des itinérants, des poqués de la vie, de tout. L'achalandage de la gare d'autobus n'est pas de tout repos. La plupart de mes collègues intellos-de-gauche-uqamiens ne vivront bien sûr pas là. Ils sont dans le Mile-End, à Outremont, dans NDG. Après avoir vu des étudiants toute la journée, ça repose d'ailleurs de voir autre chose ! Mais c'est central avec tous les avantages qui viennent avec. Au final, un quartier avec une clientèle surtout modeste. Il y aura là bien des étudiants, sans doute. On verra ce que ça donne.
  3. C'est vrai que l'auto-dérision, ça change du style kitsch "le luxe fait le bonheur et n'habiteront ici que des êtres d'exception" qu'on a d'habitude. On aurait pu ajouter : vous serez au coeur de l'action lors des grèves de l'uqam...
  4. La carte de André md montre bien que le chemin le plus court vers l'Atlantique serait par la Nouvelle-Angleterre, directement depuis la frontière entre l'Ontario et l'état de New York, jusqu'à Portland ou Boston. Quelqu'un sait si cette solution de rechange a déjà été envisagée ? On sait que les Américains ne voulaient pas du gigantesque pipeline vers le sud, mais ici il serait beaucoup moins long.
  5. Mark_ac, Vous avez une vision incroyablement simpliste du monde. Comme si tous les pays devaient tout faire pour attirer le "top talent" qui bien sûr, à vos yeux, semble immanquablement unilingue anglophone. Et comme si une société se résumait à "attirer des talents", à la manière d'une entreprise. Une société n'est pas une entreprise privée. Elle a plusieurs dimensions dont il faut prendre compte en raisonnant sur la politique qui lui convient. Tant mieux si Montréal et le Québec attirent des talents de l'extérieur, mais il serait ridicule et même contre-productif de ne réfléchir qu'en ces termes. Aucune ville au monde, pas même New York ou Londres, ne peut attirer tous les talents. Des millions de gens très qualifiés refuseraient de vivre à Londres ou New York, pour toutes sortes de raison. J'espère pour les Londoniens et les New yorkais qu'il n'y a pas trop de mark_ac locaux qui en font une maladie et cassent les pieds de leurs concitoyens en répétant constamment que leurs villes devraient faire ci ou ça (afficher en mandarin, peut-être ? ) pour attirer les top talents qui leur manquent. Tant que vous vous montrerez incapable de nuancer votre propos en ayant une vue un peu plus complexe de la société québécoise, vous ne serez guère pris au sérieux. Un angry phone pittoresque, au mieux...
  6. Bonne façon de poser les choses. J'ai l'impression depuis des années que ce genre de débat, sur ce site, tourne en rond parce que certains ne veulent pas admettre que Montréal ne pourrait pas avoir la taille de Toronto ou New York tout en demeurant à prédominance francophone. Ils font "comme si", sans loi 101, avec des immigrants anglophones du monde entier en forte majorité, etc., on aurait les deux, "notre culture" et une croissance exemplaire à la Toronto. Pour moi, ce ne sont que des illusions auxquelles certains peuvent croire de bonne foi, mais que d'autres mettent de l'avant parce qu'au fond ils souhaitent une "normalisation" de Montréal sur le modèle des autres métropoles nord-américaines, avec prédominance "naturelle" de l'anglais pour aller avec le cours des choses. Et ceux qui répètent que la loi 101 divise oublient que les querelles linguistiques, au Québec, étaient pires avant la loi 101 et redeviendraient pires sans loi 101.
  7. Donc, cher Mark_ac, le plus grand gain de bilinguisme chez les Anglophones s'est fait de 1971 à 1981 puis de 1981 à 1991. Je répète ce que je disais plus haut : puisque vous aimez tant le bilinguisme, vous devriez vous mettre à genou tous les matins pour remercier la loi 101.
  8. Si je comprends bien, je suis fermé d'esprit parce que je démontre que vous avez dit une fausseté. Vous avez écrit : "C'est impossible de vivre uniquement en anglais à Montréal." Les statistiques montrent que 30% des anglophones montréalais ne parlent pas français. Plutôt que de reconnaître que vous errez, vous passez aux insultes, selon votre habitude. Et aux généralisation absurdes sur l'uqam. D'ailleurs vous me prêtez une éducation à l'uqam, alors que j'ai fait mon université ailleurs. Il est quasi impossible d'avoir une conversation sensée avec vous, pour trois raisons principales : - vous vous donnez le droit de dire des faussetés ou des affirmations sans fondements ; - vous insultez ceux qui sont un peu plus exigeants en matière d'arguments ; - vous avez une forme d'orgueil un peu puéril qui vous amène à ne jamais admettre vous être trompé, avoir manqué de nuance, etc. Presque tous vos messages pourraient être classés dans une de ces catégories (y compris, sans doute, la réponse que vous pourriez me faire)
  9. André md, Votre volonté de défendre tout ce que dit Mark atteint parfois des proportions étonnantes. Sa citation au long est : "C'est impossible de vivre seulement en anglais a Montreal - je connais personne qui n'est pas capable de s'exprimer en francais." Il est manifestement faux qu'il soit impossible de vivre en anglais seulement à Montréal puisque 30% des anglophones font précisément ça. Et que Mark ne connaissent personnellement aucun anglophone unilingue est une information sans aucune pertinence dans le débat général. Et si Montréal est devenue plus bilingue, elle le doit largement à la loi 101.
  10. La Presse nous donne ce matin les statistiques détaillées sur la progression du bilinguisme au Canada. http://www.lapresse.ca/actualites/national/201601/29/01-4945014-le-bilinguisme-canadien-progresse-grace-au-quebec.php Comme d'habitude, on constate que le discours et la réalité sont deux choses différentes. Les anglophones canadiens aiment bien traiter les Québécois de "linguistically closed minded", de backwards et autres gentillesses du même genre, tout en se décernant à eux-mêmes la palme de toutes les vertus. En fait, les Québécois sont de loin les plus bilingues au pays, et c'est au Québec que le taux de bilinguisme a le plus augmenté depuis vingt ans, y compris sous la méchante loi 101, et y compris chez les Francophones et les Allophones. Et contrairement à ce que certains claironnent en généralisant de simples impressions personnelles, il y a encore 30% des anglophones québécois qui ne parlent pas français. (Taux qui a d'ailleurs légèrement augmenté depuis 2006) Ce qui réfute l'affirmation gratuite de mark_ac, message 56 : "C'est impossible de vivre seulement en anglais a Montreal - je connais personne qui n'est pas capable de s'exprimer en francais." Je ne sais pas si on trouverait une seule autre minorité linguistique au monde, placée dans des circonstances similaires, où un tel phénomène massif de rejet de la langue majoritaire existe. Ajoutons néanmoins que le phénomène était encore bien pire avant... la loi 101. Les amoureux proclamés du bilinguisme devraient d'ailleurs bénir cette loi tous les matins en se levant, s'ils étaient cohérents, car rien dans l'histoire du Québec n'a autant contribué qu'elle à augmenter la proportion de bilingues... Au Canada anglais, le bilinguisme, qui n'était déjà pas très élevé (sauf bien sûr chez les Francophones), régresse légèrement. Sans doute est-on trop occupé à traiter les Québécois de fermeture d'esprit pour trouver le temps d'apprendre une nouvelle langue...
  11. Merci bob, en effet. La photo créait cette illusion et j'ai sauté aux conclusions en interprétant le rendu. On est donc ramené à l'idée que l'apparence de différenciation et d'emboîtement des diverses parties sera un effet de surface.
  12. C'est intéressant de regarder la structure de près. Les planchers ne font pas tout l'étage, on distingue plutôt, par le décalage des dalles de béton, du nord au sud, les trois zones successives observables sur les rendus et les maquettes. Ce décalage a sans doute une fonction précise... que j'ignore.
  13. Faut-il encore parler ici de "subversions architecturales" ? On est plutôt dans la droite ligne du monument sculpture tel que rêvé par le modernisme le plus strict. L'édifice conçu pour tirer tous les regards à lui sans trop tenir compte de ce qui l'entoure. Le building diva, ou si l'on veut l'équivalent bâti de lady gaga. Car on est passé des lignes épurées du modernisme - genre Brasilia - au style plus déconstruit que permettent les nouvelles techniques de conception par ordinateur. Le musée de Lyon est d'ailleurs signé coop himmelblau, une firme qui avait déjà beaucoup fait dans le genre. On en aura jamais fini avec le débat sur cette forme d'architecture, gadgets coûteux et tape à l'oeil pour les uns, plaisantes surprises qui amènent enfin du neuf pour les autres. Notons néanmoins que les pouvoirs publics semblent s'enticher du genre, surtout en France, pays de "l'État culturel", où chaque détenteur d'autorité semble rêver de rejouer à Louis XIV, aux frais du bon peuple, pour faire un nouveau Versailles ou un nouveau Beaubourg. Plutôt que de subversion, mieux vaut donc parler de la version manga déstructurée de la très vieille tradition française des monarques bâtisseurs. On a beau imiter les rois absolus en se lançant dans les dépenses somptuaires, il faut quand même être de son temps ! Ne serait-ce que pour faire taire les critiques en les traitant de ringards...
  14. La chose qui frappe le plus des photos de l'Avenue, malheureusement - mais ce n'est pas une surprise - c'est que l'édifice est toujours dans l'ombre, ou presque.
  15. L'édifice de la cité du vin... Donc on a jusqu'ici les comparaisons avec une centrale nucléaire et une grosse verrue. J'ajouterais bouée de sauvetage pour bébé (surtout la photo du message 101) ou crotte de chien (dernière photo du 102). J'imagine que les gens de Bordeaux se laisseront eux-mêmes aller dans les surnoms farfelus !
  16. Photo floue par temps gris, avec un hiver sans neige, ça n'aide pas. Même avec tout ça, les montérégiennes à l'horizon et les villas cossues à l'avant-plan contribuent à découper l'espace. "Atroce" me semble bien exagéré...
  17. uqam+

    Peekay? P ka?

    En effet... Tant qu'à être hors-sujet, je rappellerai une discussion surréaliste venue du Globe and Mail. Dans la section débat, un francophone avait parlé de Vladimir Poutine en écrivant... Poutine. Il s'était fait tombé dessus par une meute d'anglos qui l'on traité de parochial frenchy jamais sorti du Québec, quasiment de raciste, etc. Parce que, you know, "the real name is PUTIN". Le pauvre franco avait beau répliquer que comme il s'agit d'un nom russe (Пу́тин), chaque langue le transcrivait à sa manière, rien n'y a fait. Le Québec au complet prouvait encore une fois qu'il était parochial borderline racist parce qu'ici on écrit Poutine...
  18. Babylone, Univers, Victoire, Triomphe : nous aurons au moins été épargnés d'avoir à vivre avec des noms pareils... dont le seul charme restera de désigner des échecs.
  19. Pendant longtemps, la désignation "syrien" incluait les Libanais. La plupart des "Syriens catholiques" des années 1920 devaient donc être partis de territoires qui sont aujourd'hui au Liban. Je me souviens d'ailleurs d'entendre ma mère me dire qu'elle était allée à un "mariage libanais" dans cette église. Ce qui n'a pas beaucoup changé, par contre, c'est de voir le Moyen-Orient se vider de ses minorités religieuses, dont certaines remontent à plusieurs millénaires.
  20. Prochaine étape : détruire et remplacer l'ancien terminus. Le plus tôt sera le mieux.
  21. Sans doute... Car en regardant bien ces images, elles suggèrent qu'on démolirait une partie du reste actuel des fortifications. Voilà qui ferait monter aux barricades, si j'ose dire !
  22. Beau projet, surtout si l'architecture est intéressante. Je ne vois pas de problème causé par l'idée que le quartier se viderait après les heures d'ouverture. On a construit et on continuera de construire des condos et appartements juste à côté. Et c'est au coeur de la ville. Et c'est vrai qu'il est agaçant qu'on nous ressorte toujours les écoles dès qu'on investit dans la culture ou les parcs. Bien des études montrent que ce type d'investissement est extrêmement rentable, ne serait-ce que parce qu'ils rehaussent l'image d'une ville. Les musées aident par ailleurs à faire voir dans l'espace public l'importance qu'une société accorde à la culture. Et l'école, comme d'autres l'ont dit, et bien c'est aussi de la culture. Les musées McCord et Stewart ont une vocation similaire (l'histoire et surtout l'histoire de Montréal) et des collections complémentaires. Un nouveau musée va augmenter leur fréquentation. Les écoles, notamment, pourront y amener plus facilement des classes. Ce négativisme me rappelle les arguments de ceux qui critiquaient le projet de grande bibliothèque, qui est pourtant un succès sur tous les plans (sauf peut-être l'architecture extérieure, un peu ordinaire). On peut d'ailleurs la considérer comme un complément direct aux écoles montréalaises, ne serait-ce que par le haut niveau de fréquentation par les jeunes.
  23. En effet, il y a des airs de ressemblance avec le pavillon de Concordia mais en plus lourd, malgré la hauteur. Et de nouveau du orange... Montréal serait-elle en pleine vague orange, malgré le récent virage électoral ? Pensons par exemple au orange du loft des arts 2. Peut-être que les modes de couleur d'édifice suivent de quatre ans la politique et qu'en 2019 on aura des gratte-ciel rouges...
  24. Le plateau était loin d'être entièrement bourgeois, ce qu'il n'est d'ailleurs toujours pas même aujourd'hui. Bien des rues entre St-Denis et St-Laurent ont des petites maisons basses typiques des vieux quartiers ouvriers montréalais et cette trame serrée des rues fait l'envie de bien des villes nord-américaines. Même chose à St-Henri ou dans le centre-sud. Avec les critères donnés par andré md, (chauffage, tuyauterie, etc.), Versailles était d'ailleurs un taudis. Bien sûr, l'architecture de nos rues ouvrières n'avait rien à voir. Elle était modeste. Mais qui a dit que la modestie est toujours privée de charme ?
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