Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Le branding est une discipline importante en marketing. Si les membres de ce forum constituent un échantillon représentatif des clients potentiels de cet établissement, je prendrais les commentaires au sérieux.
  2. Balcons: ceux-ci répondent peut-être à des motifs de fonctionnalité, par exemple faciliter un bon angle de vue sans devoir se tordre le cou, ainsi que de permettre des aménagements horizontaux plus efficients. Je ne me risquerais pas à penser qu'ils découlent uniquement d'un souci d'originalité. Une formule célèbre résume cette idée: la forme suit la fonction.
  3. Ville Mont-Royal: une création de la compagnie de chemin de fer Canadian Northern Railway. En d'autres mots, elle existe grâce au chemin de fer, et non pas en dépit de celui-ci.
  4. Dans ce dossier vieux de plus de 30 ans, j'en suis (presque) rendu à produire une variation sur le thème de «A force de crier au loup, plus personne ne réagit», ce qui donnerait « A force d'entendre des promesses concernant le prolongement de la ligne bleue, plus personne n'y croit». Bien sûr que la demande est démontrée. Et peut-être que cette fois sera la bonne. Mais l'inscription dans un quelconque «plan stratégique» n'est point garante de réalisation, quand on sait (entend) que la mise en chantier débuterait en 2021, pour une mise en service en 2025. L'année 2021, ce sera la troisième année (sur quatre) du mandat du prochain gouvernement du Québec. Les investissements requis se feraient pour l'essentiel durant le mandat du gouvernement subséquent (2022-2026). Entretemps, il y aura amplement d'occasions ou de circonstances pouvant «justifier» des amendements (ou des reports) aux plans. Si, à l'instar de l'annonce également récente concernant l'élargissement de l'autoroute Henri IV à Québec, les travaux de construction du prolongement de la ligne bleue devaient débuter l'an prochain (donc avant les élections), je lui accorderais de la crédibilité. Autrement c'est: pas vraiment. Il serait utile et instructif de répertorier les principales annonces officielles concernant la ligne bleue au fil du temps --les plus anciennes sont en un sens moins pertinentes, celles des dernières années davantage. En particulier, j'aimerais revoir les déclarations officielles concernant la concomitance (réalisation simultanée) du REM et de la ligne bleue. Et si on est capable, scruter/analyser la signification réelle de l'annonce de la création d'un «bureau de projet» par le gouvernement Marois en septembre 2013.
  5. D'une consistance qui relève peut-être de l'inconscient (ayant lu d'autres messages de ta part, en cherchant à comprendre). Mais si cela provient d'un conscient pleinement assumé, cela m'apparait comme dénotant un sens aigu de l'ironie --ce qui devient encore plus clair en ajoutant un «t» à ton pseudonyme. Mais qui sait? Des perspectives lumineuses sur les sujets discutés dans ce forum pourraient en émerger à l'occasion. Bonne chance dans ta «carrière»! Je compte bien continuer à te lire. Le nom «rue des Carrières» n'a certainement pas été donné au hasard --voir son histoire, contrairement à certains autres noms de rues ou de secteurs, à Montréal comme ailleurs, qui relèvent de la pure fantaisie, évoquant des lieux enchanteurs sans le moindre lien avec la réalité sur le terrain.
  6. Il y a deux ans, sur ce forum et ailleurs, il avait été abondamment question de l'inversion de la courbe de la voie d'accès du CP au port --ce qui libérerait énormément d'espace. Je pense que cette possibilité est toujours d'actualité, même que les avantages/bénéfices sont encore plus évidents/apparents aujourd'hui qu'ils ne l'étaient auparavant.
  7. Les «deux tons» sont typiques des années 1950, donc bien avant l'année (les années...) de construction du stade. Mais on dirait que le style «années 50» fait un retour en force (formes, couleurs): pour ceux qui ont connu l'original, ce retrour ne séduit pas tellement (mon impression); mais pour les autres, c'est nouveau et excitant (paraît-il). Sauf que...«deux tons» n'est pas censé correspondre à blanc et beige... Curieux.
  8. Le site est comparable à ceux occupés par ses voisins résidentiels sur la rue des Carrières: ça doit être viable.
  9. Pas d'impact budgétaire dans le mandat courant du gouvernement, et bien peu dans le prochain. Tout va bien!
  10. Se libérer un peu du brun oppressif?
  11. Re: Kraft à VMR: l'article cité du journal Le Devoir datait de l'année 2015, et s'interrogeait quant à l'avenir de ce site. j'ai voulu savoir ce qu'il en était aujourd'hui, en consultant le site de Mondelez (le conglomérat propriétaire). Et bien oui, l'usine produit toujours les «spécialités» mentionnées dans l'article. Mais il va de soi que l'envergure des opérations actuelles à Montréal est bien inférieure à ce qu'elle était il y a 50 ans.
  12. Fiable? -- Comme s'il était tenu de déclarer son allégeance inconditionnelle à une doctrine, comme une religion, et à s'y tenir aveuglément. Je pense que Régis Labeaume est essentiellement un pragmatique. J'en connais qui sont établis à Québec et qui sont très heureux...(admettons que c'est anecdotique). Il me semble qu'il est naturel, pour la majorité des nouveaux arrivants, de penser d'abord s'établir dans des villes où une importante communauté de leur propre ethnie y est déjà établie. D'où l'attrait supérieur de Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa, etc. par rapport à St. John's, Halifax, etc. Parfois, la présence d'une université constitue l'embryon d'une ouverture; dans d'autres cas, c'est un boom d'emplois disponibles dans le secteur des ressources naturelles qui les attirent. Mais en attendant (?) que la Ville de Québec devienne un puissant aimant attirant une belle part des nouveaux arrivants au Québec, elle peut toujours compter sur un solde migratoire inter-régional positif.
  13. Je proposerais une comparaison très imparfaite, mais qui pourrait néanmoins «ouvrir les yeux» à ceux qui doutent de la pertinence de payer le fort prix pour une «maison de ville» (traduction littérale commune de l'anglais townhouse/townhome): le secteur Belgravia (qui s'étend sur une partie de la City of Westminster et du Royal Borough de Kensington et Chelsea, dans l'ouest de Londres). Constitué principalement de «maisons de ville» valant des dizaines de millions de dollars (ou de GBP si vous préférez). Et puis on peut penser aux «Brownstones» de l'Upper West Side à Manhattan. A Montréal, ce sont probablement des parties de Westmount (ni au sommet ni totalement en bas) qui y ressemblent le plus, prix astronomiques et super luxe en moins. Les nouvelles maisons sur la rue Overdale sont dans un environnement différent, pratiquement dans le centre des affaires et son effervescence. Comme elles sont neuves, elles peuvent bénéficier des plus récents attributs modernes, à un prix bien en-deça de ce qu'il en coûterait pour rénover (de fonds en comble) des bâtiments anciens. Tout compte fait, je pense qu'elles peuvent parfaitement convenir à certains acheteurs-- d'autant plus qu'on ne parle pas de milliers de maisons, mais de quelques-unes seulement: sous-entendu, on ne vise qu'une partie infime du marché...
  14. D'accord avec l'ensemble de ton message, notamment l'extrait que je cite. Il serait peut-être pertinent d'ajouter que «faire appel» est bien, mais qu'il faut aussi être capable de bien intégrer ces immigrants internationaux à notre marché du travail (pas les laisser végéter dans des occupations bas de gamme en créant/maintenant des obstacles artificiels). Un marché du travail florissant est aussi un atout --ça rend le Québec plus attractif pour ceux et celles qui sont disposés à quitter leur pays, mais qui n'ont pas encore choisi leur destination préférée. En faisant un petit exercice de prospective, j'ai trouvé matière à réflexion sur le thème des «baby-boomers partant à la retraite», en le conjuguant avec un autre thème passablement éloigné, soit la «robotisation anticipée de plusieurs fonctions jusqu'à présent occupées par des humains». Je n'irai pas dans les détails, mais je pense pouvoir conclure, avec un bon degré de confiance, qu'il faut éviter de faire des calculs fondés exclusivement sur l'hypothèse que chaque poste devenant vacant (pour cause de retraite) devra être obligatoirement comblé par quelqu'un d'autre qui se trouverait, pour une bonne part, être un immigrant. De la même façon, je pense que les calculs actuariels montrant l'évolution défavorable du rapport (ratio) personnes actives/retraités devraient faire l'objet d'une «modification limitative» (le terme anglais qualification rend bien l'idée). A vous de poursuivre sur cette piste, si ça vous le dit!
  15. Fort bien, mais on peut aussi concevoir qu'un taux de chômage bas pourra susciter (dans certaines limites) une hausse du taux de participation au marché du travail. Une autre source de croissance de la population active pourrait se trouver du côté d'un renversement du solde migratoire inter-provincial (passage du négatif au positif). Ces deux variables peuvent se manifester naturellement (sans interventions particulières), à condition que le marché du travail soit florissant. Ces considérations n'annulent pas la désirabilité de mesures visant à faciliter davantage l'intégration des immigrants internationaux sur le marché du travail québécois.
  16. Sur ce point acpnc je ne te suis pas: ce projet est simplement situé dans un cadran d'un échangeur (d'une forme qui est la plus simple qui soit), et non pas à l'intérieur du réseau de bretelles. En cela, le projet ne diffère pas de bien d'autres cas, au Québec comme ailleurs. Par contre, je ne peux pas m'empêcher de remarquer que les voisins existants, tant le long de l'A-10 vers Montréal que de l'A-30 venant de Sorel sont de type industriel ou commercial. Néanmoins, la piste cyclable qui longe le boulevard du Quartier et le boulevard Lapinière pourrait être intéressante pour les futurs résidents. Ce n'est pas dans une zone de collines et de vallées, de lacs et de rivières, c'est tout comme le secteur «C» de Brossard.
  17. J'anticipe que le futur secteur «principalement» résidentiel sur les terrains de Blue Bonnets soit tourné vers les institutions de Côte-des-Neiges et le centre-ville, et qu'il soit desservi en priorité par le transport en commun: très peu à voir avec la circulation automobile dans les environs de l'échangeur Décarie. Par ailleurs, le projet principalement commercial (?) nommé «Royalmount Quinze 40» ne semble pas susciter beaucoup d'enthousiasme auprès des locataires potentiels, si on en juge par l'idée toute récemment lancée de vouloir y attirer le Cirque du Soleil (ça résonne comme un appel à l'aide d'un naufragé perdu en pleine mer). Quant à la question (...) d'un éventuel doublement de la capacité véhiculaire sur le tronçon de l'A-40 en duplex avec l'A-15, ainsi que d'autres améliorations majeures dans les environs, je dirais ceci: au mieux, ce n'est pas pour demain, ce qui pourrait vouloir dire qu'un lancement prochain de la construction de ce «Royalmount Quinze 40» serait prématuré --si on accepte la prémisse à l'effet que l'accès routier est inadéquat à l'état présent et que cela constitue une objection majeure. Il y a aussi cette question: est-ce que le Québec (!) peut se permettre de laisser tomber ce projet? Je réponds d'emblée: bien sûr, ce n'est qu'un projet parmi d'autres, s'il ne se réalise pas, d'autres le seront, quand et si la demande le justifiera. En fait, je pense que les choses se présentent d'une façon encore moins «dramatique»: on aurait beau donner le feu vert à ce projet, ça ne veut pas dire qu'il se réalisera. Les bailleurs de fonds d'un côté, et les locataires «majeurs» potentiels de l'autre, auront le dernier mot sur les ambitions d'un promoteur. S'ils se trompent (ça arrive), ils en assumeront les conséquences. S'ils se montrent frileux, il ne se passera rien, pour un temps, jusqu'à ce qu'un projet plus alléchant voit le jour.
  18. Partout en Occident, pas davantage à Montréal qu'ailleurs. Par contre, pour ce qui est du profondément misérable en Occident, des villes comme Los Angeles et Londres (et bien d'autres) «dépassent» largement tout ce qu'on peut trouver ou imaginer à Montréal. Ce que je trouve interessant, c'est l'émergence de quartiers modestes, peu chers, où l'originalité et la joie de vivre se déploient sans complexes.
  19. Il ne faut tout de même pas oublier que c'est le Gouvernement du Québec (GQ) qui est venu à la rescousse pour sauver la tenue des Jeux Olympiques de 1976, en prenant le contrôle de la finalisation de la construction du stade --qui s'en allait vers un désastre en 1974. Par la suite, les coûts supplémentaires furent aussi assumés par le GQ --donc par tous les Québécois, Montréalais compris mais pas seulement eux. Il faut aussi reconnaître que la plupart des démolitions du patrimoine immobilier montréalais, notamment dans les années 1960 et 1970, furent autorisées ou cautionnées par la Ville. Par la suite, les nombreux atermoiements concernant divers projets, notamment en matière de transport, qui ont retardé ou même compromis leur réalisation, furent pour la plupart causés par de profondes divergences entre différents segments de la communauté montréalaise. Québec n'est pas coupable de tous les maux.
  20. Sur ton premier point: je partage ton opinion. le nombre de voies routières à niveau à franchir (à pied ou à vélo) pour aller d'un côté à l'autre est même supérieur à ce qu'il était. Aurais-tu souhaité des passerelles aériennes? Autrement, il aurait fallu que les voies routières principales soient en tunnel, ce qui aurait eu l'avantage additionnel d'offrir une bande verte encore plus large. Toutefois, les coûts auraient été sensiblement plus élevés. Sur ton deuxième point: je pense que les bénéfices apportés par le projet sont bien plus grands (qu'un simple «wow» pour automobilistes). Le vaste espace dégagé profite esthétiquement à tous les alentours, vu du sol et vu d'en haut.
  21. Exigences (de contenu local) ou pas, il y en aura inévitablement pour la composante «infrastructures»; pour le matériel roulant, c'est moins sûr. Si on connait approximativement la répartition des coûts du projet entre ces deux composantes, on obtient instantanément une bonne idée de ce que sera au minimum la part de contenu local dans le coût total du projet. Second point à considérer --en ce qui a trait à la composante «matériel roulant» seulement: les délais de livraison relativement courts doivent être mis en relation avec la capacité des constructeurs «locaux» de rencontrer lesdits délais, compte tenu de leurs autres engagements contractuels.
  22. Donc en quelque sorte, avec tous ces superlatifs, les résidents du quartier sont privilégiés (pas nécessaire d'être millionnaires pour cela). Il serait grand temps que l'image misérabiliste que plusieurs «outsiders» ont (encore) de ce quartier disparaisse. En effet. Il y en a même plusieurs (qui habitent ailleurs) qui rêvent de déménager à PSC! Heureusement, il y a (en théorie) suffisamment d'espace disponible (terrains vacants et bâtiments industriels désaffectés) pour accueillir des «nouveaux venus» sans évincer les anciens. Le défi est de trouver des formules pour concilier ces deux objectifs. L'imposition d'une obligation faite aux promoteurs de dédier une partie des nouveaux logements (à construire) dans une version dite «abordable» fait partie des solutions. Mais cela ne règle pas tout; en particulier, l'appréciation (inflation) du stock de logements existants conduit «naturellement» les propriétaires à hausser les loyers; sur ce point, une difficulté à laquelle la Ville doit s'attaquer est la hausse des taxes foncières qui vient normalement avec une hausse de l'évaluation --puisqu'une telle hausse des taxes est répercutée sur les loyers exigés (ce qui va à l'encontre de l'objectif). Un autre «danger» peut se manifester sous la forme d'une «tentation» de laisser se détériorer les logements existants jusqu'au point où il devient nécessaire de procéder à leur démolition --une surveillance plus étroite est nécessaire de ce côté. Par ailleurs, vues d'un autre angle, les mesures évoquées ci-dessus peuvent poser la question du «droit» des propriétaires à disposer librement de leurs biens. Mais je pense que cette objection peut elle aussi être «surmontée» --notez bien que je ne dis pas «réfutée» ou «niée». Le point de départ de l'argumentaire est fondé sur la constatation à l'effet que l'attrait accru du quartier (et la plus value qui en découle) est largement attribuable à des investissements publics sur place et dans les environs (à commencer par la transformation des abords du canal Lachine): on pourrait justement faire valoir que les propriétaires (que ce soit des logements existants ou des terrains vacants) ne devraient pas empocher la totalité des gains attribuables à ces efforts (investissements publics). Cela, c'est pour l'argument «moral». Légalement, ça passera par la réglementation municipale et les outils à sa disposition, notamment en matière de zonage y compris la discrétion de consentir à des dérogations en échange d'avantages fournis à la population locale (par ex. nouveaux logements abordables, rénovations, cessions de parcelles de terrains). En espérant que ces «pensées de la nuit» (01:50) contribuent positivement à la discussion.
  23. Curieusement, j'ai cherché (mais pas trouvé), hors du site de MtlURB, des annonces ou des commentaires récents sur le sujet de la préservation de la maison LH Lafontaine.
  24. Peut-être a-t-il* droit au statut de «premier occupant». (Ce qui n'est évidemment pas le cas, à moins de fixer l'année zéro en date de construction de l'autoroute). N'empêche, il est incontestablement antérieur à cette nouvelle venue «L'avenue de prestige--Porte d'entrée de la ville». On pourrait aussi le voir comme un «arbre pionnier» dans une forêt renaissante, comme le bouleau. Mais cet arbre ne vit pas longtemps. Il y a donc de l'espoir qu'il* soit bientôt remplacé par une espèce végétale plus noble. * Il s'agit bien sûr du bâtiment abritant le Bureau en *RO*.
  25. Ça mérite une suite: peut-être qu'un jour on aura la chance d'en avoir une semblable pour longtemps-- un projet avorté, interrompu à cet instant même.
×
×
  • Créer...