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Hôtel Opus Montréal (ancien Godin) (2008)


mtlurb

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Membres prolifiques

Pour ceux qui se demandent pourquoi l'hôtel Godin n'a jamais décollé, allez lire ceci:

 

http://argent.canoe.com/infos/quebec/archives/2007/01/20070124-111249.html

 

Le propriétaire du Buena Notte, Globe et anciennement du Godin est Massimo Lecas , un homme relié aux milieux mafieux et ayant été reconnu coupable de fraude à plusieurs reprises.

Le gouvernement s'est vangé en flanchant son projet hotellier.

C'est de bonne guerre.

 

 

Atze, des hôtels tel le Delta l'Intercontinental empochent des centaines de milliers de dollars en organisant tout plein de banquets et en louant des salles. Des hôtels comme le Saint-James ou le Nelligan semblent aussi toujours bien remplis avec une clientèle touristique fortunée.

Le Marriott de la Place du Canada a fait des affaires d'or pendant les séries contre Boston et Philly.

 

Le milieu hotelier est très compétitif; Pour un hôtel 3 étoiles sans aucune particularité, ou encore un hôtel jamais rénové en 10 ans, il devient très difficile de se démarquer. Il faut soit rénover, investir dans la publicité ou avoir quelquechose de spécial à offrir.

 

Par contre, pour les nouveaux hôtels de luxe, comme le Crystal ou encore le W, ou encore de plus petits hôtels comme le Saint-James ou le Nelligan je crois qu'il ne fait aucun doute que les affaires vont bien.

Ils font de l'argent avec leur bar, restaurant, terrasse etc. La location des chambres n'est pas tout!

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On peut appliquer au milieu hôtelier la même théorie économique que dans toutes les industries; tant et aussi longtemps que de nouveaux joueurs sont prêts à rentrer dans le marché, c'est que cette industrie est trop rentable. Elle permet l'arbitrage, c'est à dire un profit assuré et sans risque.

 

Le milieu va atteindre un équilibre lorsque un investissement de 1$ ne rapportera pas plus qu'un investissement de 1$ dans un marché équilibré.

 

À voir tous les investissements pleuvoir en ce moment, les opportunités doivent encore être nombreuses!

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On peut appliquer au milieu hôtelier la même théorie économique que dans toutes les industries; tant et aussi longtemps que de nouveaux joueurs sont prêts à rentrer dans le marché, c'est que cette industrie est trop rentable. Elle permet l'arbitrage, c'est à dire un profit assuré et sans risque.

 

Le milieu va atteindre un équilibre lorsque un investissement de 1$ ne rapportera pas plus qu'un investissement de 1$ dans un marché équilibré.

 

À voir tous les investissements pleuvoir en ce moment, les opportunités doivent encore être nombreuses!

 

C'est bien ce que je me disais.

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Atze, merci pour cette analyse! Mais j'avoue avoir du mal à faire le lien entre ce que tu dis et le nombre de projets d'hotel à Montréal depuis quelques temps. Pourquoi autant de projets s'il n'y a pas de profits à la sortie?

 

 

On peut appliquer au milieu hôtelier la même théorie économique que dans toutes les industries; tant et aussi longtemps que de nouveaux joueurs sont prêts à rentrer dans le marché, c'est que cette industrie est trop rentable. Elle permet l'arbitrage, c'est à dire un profit assuré et sans risque.

 

Le milieu va atteindre un équilibre lorsque un investissement de 1$ ne rapportera pas plus qu'un investissement de 1$ dans un marché équilibré.

 

À voir tous les investissements pleuvoir en ce moment, les opportunités doivent encore être nombreuses!

 

 

L'industrie hôtelière est très cyclique, je présume que les investisseurs en sont conscient. Je crois que Montréal a un très bon produit touristique et je crois en celui-ci, donc un joueur qui est assez solide financièrement pour passer au travers de quelques années éventuellement plus difficiles pourra surement en bénéficier. De plus, corrigez-moi si me trompe, il semblerait que les coûts de construction sont moindres à Montréal présentement que dans la plupart des autres grandes villes canadiennes, donc un projet un peu moins rentable pour quelques années peut s'avérer aussi intéressant sur plusieurs années.

 

Les nouveaux hôtels ont quelques avantages sur ceux qui opèrent déjà depuis quelques années. La première étant qu'une chambre neuve est plus facile à vendre. Aussi, il est plus facile de sous-contracter certaines opérations avant que les syndicats soient en place (ex: entretien ménager), ce qui réduit de façon importante les couts d'opération.

 

Il semble y avoir une tendance intéressante pour les nouveaux hôtels qui ont ouvert dans les dernières années au centre-ville, à par le Westin qui est en construction et le Hilton Garden Inn dont je n'ai pas vu les plans d'étage, il semblerait que la formule chambre d'hôtel-appartement connaisse un certain succès (Embassy Suites, CandleWood Suites, Holiday Inn Express et Suites, Crystal de la Montagne), je présume que les investisseurs répondent à un besoin du marché mais aussi que la formule offre la possibilité de facilement changer la vocation de l'édifice en appartement résidentiel à location de longue durée. J'espère juste qu'on aura pas trop de cas à la Château Royal comme sur Crescent (à moins qu'il ait été rénové dernièrement) parce que ce n'est pas très beau.

 

Donc pour conclure, même si quelques(je me risquerais à parler de 2-3) années un peu molles sont à prévoir (ajoutez à ce que j'ai déjà mentionné, le cout du carburant et l'impact des taux de change dont l'industrie ne commence qu'à en voir l'impact), ça ne m'apparait pas nécessairement hors de sens que plusieurs projets hôteliers soient sur la table. Le projet de Buddha Bar semble pas mal mort, ce qui aurait été un ajout très intéressant pour le parc hôtelier de Montréal, attendons voir pour ce qui est des autres projets prometteurs et espérons que ce soient des projets de qualité.

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Pour ce qui est du cas du Godin, je ne sais pas pour les présumés liens avec la mafia, mais je sais que l'incapacité de l'hôtel (un hôtel 5 étoiles en plus ! ) d'obtenir un permis d'alcool lui a surement valu un coup si non fatal, à tout le moins particulièrement dure. Ce que je trouvais surprenant, et corrigez moi sur ce fait si je me trompe, c'est qu'une partie du financement semblait avoir été facilité par la CDPQ (via CADIM je crois), alors que cette dernière ne semble pas avoir utilisé ses contacts ou intervenu pour "régulariser" la situation du permis d'alcool de l'hôtel.

 

QUOTE] Cadim était au prise avec un des deux groupes d'actionnaires privés qui n'avait finalement pas complété leur mise dans le projet. Ce qui est clair, peu importe la licence d'alcool ou non, les $ 35M investi ne s'additionnait pas.

 

Atze pourrait peut-etre mieux commenter que moi que le F&B ( food and beverage)d'un grand hotel du Centre-Ville n'est généralement pas un poste qui rapporte( je parle ici des 350 chambres et plus). Tu recois $ 1.00,ket j'ai vu quelques fois des hotels qui en dépensait $1.05 ++. Le taux horaire d'un serveur qui travaille dans l'un de ces grands hotels est à quelques $ 16.00 ++ de l'heure plus les 45 à 47% de bénéfices marginaux. Possiblement qu'un hotel boutique s'en sort à mieux, je ne sais pas.....??

Pour ce qui est de l'hotel W, lorsque que Cadim s'en est départi; une radiation de valeur excessivement haute a du être prise.

Cadim Inc. (une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec) a vendu une participation de 49 % dans la société en commandite 901 Square Victoria (propriétaire du nouvel hôtel W à Montréal) à Starwood Hotels and Resorts Worlwide, Inc. en contrepartie de 34,8 millions de dollars.

Probablement que l'un d'entre vous se rappellarait du chiffre de l'investisemnt initial, mais la Caissse a dû effacer un tas de $$$.

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Les chambres sont généralement la vache à lait dans un hôtel. Le département nourriture et boisson est souvent vu comme un service offert à la clientèle plutôt qu'une source importante de revenus. Certains hôtels réussissent néanmoins à générer des profits intéressants, mais dans un centre-ville, à moins d'avoir un restaurant qui est reconnu comme étant une institution, c'est généralement plus difficile de faire beaucoup d'argent. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer ça, à commencer par le fait qu'il difficile d'attirer la clientèle. S'il fait beau les clients de l'hôtel veulent sortir à l'extérieur et découvrir la ville (ce qui est très comprenable) et les gens de l'extérieur hésite souvent à entrer parce qu'ils croient (souvent avec raison) que les prix sont probablement trop élevé pour ce qu'ils vont se faire servir, parce que l'ambiance lourde qu'offre beaucoup de restaurant d'hôtel ne leur conviennent pas ou simplement parce qu'ils pensent que le service risque d'être trop long (tous les travailleurs qui ont 1 heure pour diner le savent très bien).

 

De plus, comme booboohome2003 le mentionnait, il est généralement plus couteux d'opérer un restaurant d'hôtel parce que les conventions collectives prévoient de généreux salaires et avantages, en plus d'imposer une foule de contraintes spécifiques à certains établissement (nombre minimale de serveurs en fonction nonobstant à l'occupation du restaurant, obligation d'avoir certains postes comme un barman pour le bar de service du restaurant alors que le barman du bar pourrait très bien faire la job, hôtel qui offre le service aux chambres (ça demande du personnel et des équipements supplémentaires)).

 

Pour ces raisons, beaucoup d'hôtel, en particulier les nouveaux, cèdent leurs services alimentaires en concession ou du moins les opèrent sous une compagnie distincte. Ce qui est parfois bénéfique puisque ces compagnies réussissent à se soustraire à certaines de ces contraintes, ce qui est parfois catastrophiques parce qu'elles n'ont qu'un objectif de rentabilité (et non de service à la clientèle) et qu'elles coupent à outrance sur la qualité de la prestation (personnel, nourriture, lieux).

 

Un exemple qui pourrait être intéressant d'analyser est l'hôtel St-Paul. Hôtel boutique ouvert il y a seulement quelques années dans le Vieux-Montréal, l'hôtel avait un partenariat avec un opérateur pour un restaurant nommé "Cube". Ce restaurant a fait parlé de lui beaucoup dans les magasines et dans le milieu comme étant un endroit intéressant, il y avait d'ailleurs un chef qui avait une bonne réputation. Il semblerait que l'endroit a bien fonctionné quelques années (2-3 années maximum) et puis soudainement il a fermé. Je ne connais pas les causes, par contre, ça a pris un certain temps avant qu'un autre restaurant y soit ouvert. Possiblement que la mode avait passé et que la clientèle de l'hôtel ne suffisait plus à le rentabiliser, je ne sais pas.

 

Pour ce qui est des banquets, ça peut effectivement être payant, à condition d'avoir du volume parce que les infrastructures nécessaires coutent excessivement chers (imaginer ce que ça prend comme infrastructure et personnel pour servir 100 personnes de façon convenable et multiplier pour atteindre les 500, 1000, XXXX personnes). Les salles de réunions sont généralement très payantes par contre.

 

Parlant de la CDPQ, je crois qu'elle a aussi perdu de l'argent dans l'InterContinental qui a été un fiasco financier à son ouverture, mais les temps semblent avoir changés avec le quartier internationale et l'agrandissement du palais des congrès.

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