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Modernisation rue Notre-Dame


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C'est parce que ca prends pas juste des urbanistes et des architectes (une chance) pour faire rouler la métropole, coeur de la province. Tu te mets indûment sur un pied d'estale, tu te donnes (ou a ta profession) trop d'importance.

 

Je fais tout de même plus confiance à des urbanistes qu'à des politiciens pour déterminer ce qui est bon en urbanisme pour une ville.

 

Je me rappelle bien le dossier du stade et du village olympique pour lesquels le maire Drapeau a littéralement fait cavalier seul sans consultation : on a frisé la catastrophe et endetté le Québec pour des décénnies. Laissons la politique aux politiciens et l'urbanisme aux urbanistes. Il n'est pas impossible qu'ils travaillent ensemble mais il faut que chacuns comprennent bien quellles sont les fonctions et forces des autres.

 

Pour ma part, je crois qu'il serait temps qu'on prenne les urbanistes très au sérieux.

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  • Administrateur

Je crois que vous deux vous comprenez pas.

 

Les urbanistes et autres professionnels c'est pour conseiller les executifs (gestionnaires c-à-d les politiciens)... on dirait que vous faites exprès de pas comprendre.

 

Ne renversons pas les rôles svp, les politiciens sont élus, pas les professionnels (et vous osez me parler de démocratie!).

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Le fait qu'ils soient élus ne les rend pas soudainement parfait et omnipotent. Les plus allumés des politiciens consulteront avant de prendre des décisions qui engageront non seulement des enveloppes budgétaires parfois faramineuses mais engageront également la société toute entière. Les décisions des politiciens ont des répercussions sur des décénnies voire des siècles. Tout ça ne doit pas être pris à la légère.

Cela étant dit, dans le cas du prolongement de la rue Notre-Dame c'est en effet complètement pathétique. On en est à combien d'ébauches ? Le problème ici n'est pas nécéssairement celui des urbanistes mais plutôt celui des politiciens. Si le prolongement s'était fait comme prévu dans les années 1980, nous aurions aujourd'hui hérité d'une approche qui aurait probablement été jugé acceptable à l'époque. Ironiquement, on en serait peut-être en ce moment à parler de recouvrir une telle autoroute comme on l'a fait partiellement avec Ville-Marie et qu'on le fera probablement plus tard pour terminer de la couvrir à l'est.

En ce début de 21ième siècle, il n'est plus acceptable de faire une autoroute en tranchée et on parle de développement durable. Les urbanistes étant par définition des experts dans le domaine, ils sont mieux placés que les politiciens pour être au fait de ce qui se fait aujourd'hui à travers le monde. Ils doivent donc selon moi insister pour inspirer les preneurs de décisions afin que ceux-çi prennent les bonnes décisions. Maintenant, si les élus traînent, tergiversent, changent leur fusil d'épaule ce n'est certe pas la faute des urbanistes. Il m'apparaît que ce sont les élus qui font ici une superbe valse-hésitation dont ils sont les experts.

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Le fait qu'ils soient élus ne les rend pas soudainement parfait et omnipotent. Les plus allumés des politiciens consulteront avant de prendre des décisions qui engageront non seulement des enveloppes budgétaires parfois faramineuses mais engageront également la société toute entière. Les décisions des politiciens ont des répercussions sur des décénnies voire des siècles. Tout ça ne doit pas être pris à la légère.

Cela étant dit, dans le cas du prolongement de la rue Notre-Dame c'est en effet complètement pathétique. On en est à combien d'ébauches ? Le problème ici n'est pas nécéssairement celui des urbanistes mais plutôt celui des politiciens. Si le prolongement s'était fait comme prévu dans les années 1980, nous aurions aujourd'hui hérité d'une approche qui aurait probablement été jugé acceptable à l'époque. Ironiquement, on en serait peut-être en ce moment à parler de recouvrir une telle autoroute comme on l'a fait partiellement avec Ville-Marie et qu'on le fera probablement plus tard pour terminer de la couvrir à l'est.

 

Très bien dit! (Wow deux fois en deux jours qu'on est d'accord.. les planètes doivent etre alignées!)

 

Pour l'autoroute en tranchée... je maintiens que celle-ci est la meilleure solution -- SI ET SEULEMENT SI -- elle est conçue de manière à permettre un recouvrement dans un futur rapproché suivant sa construction.

 

La situation idéal c'est l'autoroute qui passe sous terre!

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(Wow deux fois en deux jours qu'on est d'accord.. les planètes doivent etre alignées!)

:D :D

La situation idéal c'est l'autoroute qui passe sous terre!

Encore une fois complètement d'accord. Wow !! :dizzy:

Tant qu'à prévoir l'éventualité d'un recouvrement, il coûterait plus cher immédiatement de faire le tout en tunnel pour éviter des coûts additionnels du recouvrement plus tard.

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:D :D

 

Encore une fois complètement d'accord. Wow !! :dizzy:

Tant qu'à prévoir l'éventualité d'un recouvrement, il coûterait plus cher immédiatement de faire le tout en tunnel pour éviter des coûts additionnels du recouvrement plus tard.

 

Oui! Et avec l'espace libéré, on peut prolonger le dévelopement urbain, raccorder les rues, construire un petit boulevard par dessus l'autoroute, mettre des parcs, des pistes cyclables, et réaliser un élément de la vision de étienne - avoir quelque chose de charmant avec des cafés et des restos, etc.

 

Voici ma vision a moi pour le corridor Notre-Dame.

 

Selon moi, c'est le meilleur des deux mondes -- on construire l'autoroute, mais en tunnel, et a la surface, on fait de quoi de "humain" comme dit etienne.

 

ndinit.jpg

 

ndprop.jpg

 

ndprop2.jpg

 

C'est un exemple seulement

 

Oups j'ai oublie la piste cyclable.. ben imaginez qu'il y en a une! ;)

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Wow. Ça me plait.

 

C'est pas loin d'un masterplan professionnel, mais ça fait drôle de le voir comme si c'était déja fait.

 

Un petit conseils : ça donnerait plus de contraste si tu ajoutais l'ombre portée des bâtiments de part et d'autre du boulevard. En générale c'est comme ça qu'on donne une idée de la hauteur. Si ces bâtiments avaient 5 étages, tu peux noircir une zone un peu plus large que les autre triplex (par exemple).

 

Même chose pour la tour, avec l'ombre elle sortirait du plan.

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Le mardi 06 mai 2008

 

Le temps d'agir!

 

Le texte suivant est cosigné par Georges A. Archambault, président du Groupe Permacon; André Brunelle, président de l'Association industrielle de l'Est; Carole Bellon, présidente des Auvents Bellon; Pierre Cloutier, contrôleur chez Chaussures STC; Roger Gallagher, directeur général de la SDC Promenade Ontario; Diane Gauthier, vice-présidente d'Acier Midland 2007; Jean Gauthier, directeur général de la Société de développement économique Rivière des Prairies - Pointe-aux-Trembles - Montréal-Est; Pierre Harrison, directeur général du Collège de Maisonneuve; Francine Labelle, directrice générale de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Est de l'île de Montréal; Jacques Laflèche, président de l'Association des industriels d'Anjou et président de Les Systèmes Espaces/Max; Michel Lalonde, président du Groupe Séguin ingénierie; René Lecours, vice-président Opérations de Montréal, Mabe Canada; Cosmo Maciocia, maire de l'arrondissement Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles; Alfonso Minicozzi, président du conseil de Minicut International; Luis Miranda, maire de l'arrondissement d'Anjou; Michel Morin, président de la section locale 501 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier; Raymond Perreault, président de Les Chaînes de Traction Québec; Josée Perreault, présidente de Les Importations de Quincaillerie Rayco; Roger Perron, co-président du Groupe Bo-Concept; André Poulin, directeur général de la SDC Destination Centre-Ville; Guy Robert, président d'Agrafbec; Thérèse Sainte-Marie, directrice générale de la Corporation de développement de l'Est; Paul Sauvé, président de L.M. Sauvé; Georges Sayegh, président d'Ameublements Artélite.

 

Depuis plus de 30 ans, la rue Notre-Dame a fait l'objet de nombreuses discussions, consultations et de divers projets dont plusieurs n'ont pas connu d'aboutissement. L'entente intervenue en 2005 entre la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec nous a donné bon espoir que nous puissions enfin moderniser cette artère essentielle qu'est la rue Notre-Dame.

 

Les projets d'une telle ampleur ne font bien sûr jamais l'unanimité. Il faut toutefois reconnaître que tous les points de vue ont maintenant été entendus et qu'il faut mettre un terme à l'inaction. Aujourd'hui, bien que certains éléments puissent encore faire l'objet de bonifications, ce projet, répond très bien aux besoins pressants concernant la sécurité, le transport des personnes et des marchandises et le développement de l'est de Montréal; c'est pourquoi nous enjoignons au gouvernement du Québec et à la Ville de Montréal d'entreprendre sans délai la modernisation de la rue Notre-Dame.

 

Pour les transports en commun

 

Actuellement, la rue Notre-Dame ne dispose pas d'un service de transports en commun efficace permettant de véritablement réduire le nombre de véhicules ou de faciliter le transport des personnes. La nouvelle rue Notre-Dame comblera cette lacune en intégrant en permanence deux voies réservées aux transports en commun, qui s'uniront harmonieusement avec les futures voies réservées aux autobus prévues sur les axes des rues Viau et Pie-IX. On ne peut que s'en réjouir, puisque ce nouveau service facilitera l'accès au centre-ville pour les travailleurs résidants dans l'est de Montréal, tout en donnant aux entreprises de ce secteur un accès plus facile au bassin de main-d'oeuvre de la métropole.

 

Par ailleurs, des milliers de véhicules choisissent chaque jour d'emprunter les rues résidentielles pour éviter la congestion de la rue Notre-Dame. En plus de dégrader la qualité de l'air et la propreté de nos quartiers, ce trafic supplémentaire constitue un risque intolérable pour la sécurité des résidants du quartier, sans compter que les heures de pointe coïncident évidemment avec les heures d'ouverture et de fermeture des écoles. Ce triste constat doit changer.

 

En améliorant la fluidité, la nouvelle rue Notre-Dame canalisera la circulation de transit et réduira d'autant le nombre de véhicules dans nos quartiers. De plus, l'installation d'un terre-plein central pour éviter les chocs frontaux et la surveillance policière accrue font partie des mesures qui amélioreront significativement la sécurité des usagers. En ce sens, la nouvelle rue Notre-Dame n'est pas seulement qu'un projet pour améliorer la circulation, mais un projet qui aura des impacts positifs et concrets sur la qualité de vie dans nos quartiers.

 

Pour le développement économique

 

Accès principal au port de Montréal, l'un des plus importants en Amérique du Nord, la rue Notre-Dame est au coeur de l'économie du Québec. Cette artère accueille chaque jour de 5000 à 7000 camions qui acheminent des marchandises un peu partout au Québec, au Canada et aux États-Unis. Son caractère unique nécessite d'harmoniser les besoins de camionnage, la sécurité de ses usagers et la qualité de vie des quartiers environnants.

 

La nouvelle rue Notre-Dame relève ce défi en offrant une voie sécuritaire et fluide au camionnage pour atteindre plus rapidement les grandes voies autoroutières. Il s'agit là d'un avantage concurrentiel important qui encourage et consolide le développement économique ainsi que le maintien et la création d'emplois dans l'est de l'île de Montréal où sont situées plus de 30 000 entreprises et 30 0000 emplois.

 

La modernisation de la rue Notre-Dame constitue un projet urgent et incontournable pour l'est de l'île de Montréal. Nous avons assez attendu et la recherche de l'unanimité nous a condamnés, jusqu'à maintenant, à ne rien faire. La cause est entendue: le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal doivent mettre fin au statu quo et entreprendre sans plus tarder ce chantier tant attendu pour le développement économique et social de l'est de Montréal et de toute la métropole.

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080506/CPOPINIONS02/805060885/6732/CPOPINIONS

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