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Autoroute 50


marco

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Bah en même temps, c'est pas vraiment fini... il manque une chaussé. Parce que bon... un autoroute, c'est pas 1 voies par directions collé avec une ligne jaune au milieu, c'est une chaussé séparé pour chaque direction avec 2 voies par direction.

 

C'est juste une route qui évite les villages du coins. C'est déjà un upgrade mais ce n'est pas un autoroute...

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Bah en même temps, c'est pas vraiment fini... il manque une chaussé. Parce que bon... un autoroute, c'est pas 1 voies par directions collé avec une ligne jaune au milieu, c'est une chaussé séparé pour chaque direction avec 2 voies par direction.

 

C'est juste une route qui évite les villages du coins. C'est déjà un upgrade mais ce n'est pas un autoroute...

 

C'est un type d'autoroute, une "super 2" bati comme une autoroute (entrées et sorties, pas routes qui croisent) mais qui n'ont qu'une seule voie par direction

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Super_two

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Oui je sais...

 

Ce n'est pas le seul endroit ou j'ai vu ça au Québec La 20 dans le coin de rivière-du-loup/rimouski est ainsi aussi. C'est mieux qu'une route qui passe par tous les villages avec des lumières, mais c'est assez dangereux quand même. Parce que ce n'est pas la ligne double pleine qui empêche les épais de vouloir dépasser. J'ai failli faire un face à face en allant en gaspésie avec ma copine sur une route de même parce qu'un énervé en sens inverse a voulu dépassé à toute allure. j'ai du littéralement crissé les break pour éviter la collision

 

C,est pas la première fois que ça m'arrive, sur la route 117 pour aller en abitibi, c'est fréquent...

 

Du stuff de route et non d'autoroute. Ça donne un faux sentiment de sécurité et c'est pas mal tout.

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[h=3]À quand un modeste petit Plan Ouest ?[/h]

Alors qu'on nous promet toujours pour la fin de l'automne 2012 l'ouverture du dernier tronçon de 18 km de l' « autoroute » 50 (je l'écris entre guillemets parce qu'elle n'a le plus souvent que deux voies, ce qui en ferait normalement une « route » et non une autoroute), je ne peux m'empêcher de réfléchir tout haut sur le triste état du réseau routier de l'Outaouais.

 

Il est vrai que les gens d'ici ont généralement accepté leur sort - quand j'étais petit on disait souvent avec résignation que Hull était le trou-de-cul du Québec - et que, sauf exception, nos députés n'ont pas péché par excès de vision, mais Québec doit assumer sa part de responsabilité. L'Outaouais a été abandonné à son sort d'excroissance québécoise d'une capitale en sol ontarien. Le sud du Témiscamingue aussi.

 

J'ai retrouvé il y a quelques semaines des vieilles cartes routières du Québec de la fin des années 1960 et du début des années 1970, une époque où, jeune journaliste, j'avais décidé de visiter le Québec et l'Acadie sur le pouce. On y voit déjà un réseau autoroutier développé autour du Saint-Laurent, reliant Montréal à Québec, à l'Estrie, à l'Ontario et aux États-Unis. En Outaouais, zéro autoroute et beaucoup de chemins de gravelle...

 

J'ai couvert la toute première annonce concernant l'autoroute 50 en avril 1970. C'était une promesse électorale du gouvernement de l'Union nationale sous Jean-Jacques Bertrand. Ça fait 42 ans de bouts de route et de viaducs qui n'aboutissent nulle part alors que tout devait être terminé à la fin des années 1970... Ces bouts de route servent de promesses électorales depuis plus de quatre décennies! Et les ministres péquistes, autant que les autres, prenaient la 417 de l'Ontario pour se rendre à Ottawa et Hull-Gatineau...

 

Mais au-delà des vieilles récriminations autoroutières, ce qui frustre le plus, c'est que les routes de l'Outaouais, et en particulier le réseau urbain de Gatineau (4e ville du Québec, soit dit en passant), aboutit invariablement à un pont vers l'Ontario. Quand on regarde la carte, en 1970 comme en 2012, les routes donnent l'impression d'être des tentacules d'Ottawa - la vraie « capitale » de l'Outaouais.

 

La région de la capitale canadienne compte une population de plus de 1 200 000 habitants, dont environ 275 000 dans Gatineau et ses banlieues. L'axe démographique et économique est nettement nord-sud et depuis la fin des années 1960, le gouvernement fédéral a établi une lourde présence anglicisante au centre-ville de Gatineau. Sur le plan identitaire, l'isolement routier ici risque d'avoir des conséquences plus appréciables qu'ailleurs.

 

L'Abitibi et le Témiscamingue ont des problèmes routiers similaires mais (sauf dans la région de la municipalité de Témiscaming) cela a peu de conséquences culturelles. À Témiscaming, où la minorité anglophone assimile la majorité francophone, la route qui descend de l'Abitibi traverse la rivière des Outaouais et mène vers la région urbaine de North Bay, en Ontario. En Outaouais, la route 148 qui monte vers le nord-ouest finit sur l'Île-aux-Allumettes et débouche sur Pembroke, Ontario, siège d'un diocèse catholique anglicisant qui a toujours sous sa coupe les francophones du Pontiac québécois (Témiscaming est aussi rattachée à un diocèse ontarien).

 

«Une route principale entre Montréal et l'Abitibi qui passerait par le coeur de l'Outaouais recèle un potentiel démographique, économique et culturel énorme»

 

Le seul axe routier qui relie le nord-ouest québécois à Montréal, c'est donc la 117 qui part de l'Abitibi et passe dans l'extrême-nord de l'Outaouais (Grand-Remous) et les Laurentides pour aboutir à l'autoroute 15 à Ste-Agathe. Il existe pourtant un autre axe logique le long de rive québécoise de la rivière des Outaouais, partant de l'Abitibi, passant par le Témiscamingue, le reliant au Pontiac puis à Gatineau et l'autoroute 50 vers Lachute, Mirabel et la métropole. Il n'y a que 150 ou 160 km de route à construire entre Témiscaming et l'Île-aux-Alumettes. Ce ne serait pas le projet du siècle.

 

Mais l'existence d'une route principale entre Montréal et l'Abitibi qui passerait par le coeur de l'Outaouais recèle un potentiel démographique, économique et culturel énorme. Dans le sud du Témiscamingue et la région du Pontiac, on se sentirait pour la première fois intégré au Québec, plutôt que propulsé vers l'Ontario. Et il ne faut surtout pas sous-estimer l'effet à Gatineau.

 

Pendant qu'on voit grand avec un Plan Nord dans de vastes régions où tout est à faire, ne pourrait-on pas avoir notre modeste petit Plan Ouest pour mieux rattacher à l'ensemble du Québec des secteurs existants qui ont été trop souvent laissés pour compte...

 

http://pierreyallard.blogspot.ca/2012/11/a-quand-un-modeste-petit-plan-ouest.html

 

Au moins la 50 aura pour effet de mieux relier la région de Gatineau au reste du Québec.

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Ça a prit 50 ans car dans la tête de bin du monde, investir dans l'Outaouais c'était pitcher de l'argent par les fenêtres (ou la donner aux anglos), anyway, "aussi bin prendre la 417, est payée par eux-autres". Heureusement, aujourd'hui les choses ont un peu évolué: on a moins l'esprit de clocher ici et les ontariens sont moins baveux depuis qu'ils ont réalisés que leurs petit-frères de l'ouest sont devenus grands et qu'ils ont bien envie de leur en sacrer une (oui, nous aussi mais c'est moins hiérarchique). Sur ce, disons-nous chanceux que le PQ soit devant le fait accompli.

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La 955 qui descend vers Victoriaville est une ''autoroute'' avec des routes qui viennent la croiser (sans entrées et sorties) , et on peut y rouler à 100kmh. La 50 est beaucoup mieux.

http://www.geocities.ws/srquebec/a955.html

 

La 955, autoroute super 2 de 1ère génération, tandis que la 50 est de 2e génération. La 955 est en ligne droite, sans courbe évidente, et les gens y roulent à 120kmh.

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Quelques points à ajouter: 1) Même avec une seule voie par direction, le débit journalier annuel moyen augmentera inévitablement, car pour certains trajets l'option a-50 est devenue plus intéressante que la 417; résultat: il sera plus facile de justifier un doublement. 2) Le sud-ouest des Laurentides et la Petite-Nation, deux secteurs de villégiatures fréquentés également par les Montréalais et les Outaouais, en profiteront aussi. 3) Venant de l'a-50 à destination de Montréal, le raccordement par l'a-15 (aut. des Laurentides) n'est pas idéal, notamment à cause d'une congestion grandissante, surtout que le réaménagement de l'échangeur a-15/a-640 n'est toujours pas terminé; et pour continuer vers Québec (sans emprunter l'a-640), la r-158 fait pitié. 4) On dirait que Montréal et Laval sont complètement indifférentes à ce développement, en dépit du fait que cela agrandit leur hinterland; un contraste avec la Ville de Québec, qui s'intéresse à la r-175 (Saguenay), r-138 (Basse Côte-Nord), a-73 (Beauce/Maine) et a-20 (Rimouski).

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  • 11 mois plus tard...

Je veux réanimer le dossier de la 50, car tout n'est pas terminé.

 

En premier lieu, je souhaite un doublement de l'autoroute entre l'aéroport et Lachute. Le débit journalier sur ce tronçon le justifie et les accidents mortels sont trop nombreux. Ça prend donc un nouvel échangeur pour accéder à la zone industrielle de l'aéroport et un viaduc ferroviaire pour qu'il n'y ait plus de passage à niveau. Il faut que les élus et les citoyens se mobilisent pour que ce projet aboutisse.

 

D'autre part, je vais vous surprendre, mais je prône le prolongement de la 50 jusqu'à Berthierville en croisant la 25 à Saint-Esprit et la 31 à Joliette pour enfin rejoindre la 40, tout en souhaitant une ceinture verte autour du Grand Montréal. L'actuel 158 est très achalandé et il serait souhaitable de relier les communautés en pleine expansion qui composent l'axe Mirabel-Joliette avec un lien autoroutier sécuritaire et rapide.

 

Les discussions sont ouvertes!

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Bien d'accord avec toi, Trudeau. Sauf que, si dans la mythologie populaire la construction d'une autoroute demeure un sacrilège inadmissible, il faudrait peut-être d'abord militer en faveur de la construction d'une "vraie route nationale" 158 entre la r-117 et l'A-40, sur une nouvelle emprise minimisant les entrées. Quant au tronçon actuel, il pourrait être ramené au rang de chemin local non numéroté. Dans le même ordre d'idée, plusieurs autres tronçons de routes "nationales' (série 100) et régionales (série 200 sur la rive-sud et série 300 sur la rive-nord) sont très déficientes malgré des taux de fréquentation élevés, notamment en Montérégie et dans Lanaudière--deux régions densément peuplées en périphérie de Montréal. Cette question peut sembler dépasser le cadre de ce forum, mais en réalité la santé de ces régions importe pour Montréal, et réciproquement. Malheureusement, si je devais me fier au délai pour la réalisation d'un projet aussi modeste que le "contournement de Saint-Lin" (un exemple), je ne serais guère optimiste quant à la réalisation du programme beaucoup plus vaste que je viens d'esquisser.

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