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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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  • Administrateur

La banque centrale est là que pour garder une fourchette d’inflation et d’emploi et elle doit jongler avec le seul outil qu’ils ont. 
 

La banque suit la politique fiscale et sociale du gouvernement élu. Trop dépensier, le taux monte, trop restrictif, la banque doit garder le taux bas pour stimuler l’économie. 
 

Si le taux proche de zéro était gardé de « force » comme tu sembles le prétendre, l’inflation aurait été beaucoup plus élevée de par le passé. 

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  • Administrateur
il y a 38 minutes, Le Roach a dit :

L'inévitable réaction a la folie anticapitaliste de PM

Le milieu des affaires tire à boulets rouges sur le règlement montréalais: https://lp.ca/ydT5iD?sharing=true

Tsé ça fait des années qu’on dit ça sur le forum ici. Pas besoin de CCMM ou de grande savanterie pour voir l’impact réel de ce règlement complètement loufoque. 
 

Projet Montréal a tué la poule aux œufs d’or, pur et simple. 

  • D'accord 2
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  • Administrateur

Tiens une autre savante, au niveau fédéral, qui ne comprends rien encore... à la lire, je me décourage que le problème actuel ne sera jamais réglé avec les libéraux au fédéral, et QS au municipal.

 

« C’est pas juste plus de logements, c’est le bon logement »

La commissaire au logement Marie-Josée Houle soutient que les gouvernements ne doivent pas laisser le marché privé décider des politiques de logement.

Depuis le début de son mandat en 2022, la commissaire au logement Marie-Josée Houle a parcouru le pays pour dresser un portrait des besoins en matière de logement. Interrogée à savoir si la situation s’est améliorée depuis un an, sa réponse est sans détour : « Non, non, franchement, non. »

Lors d’un passage à Edmonton, Mme Houle se souvient d’avoir vu des tentes, des bâches couvertes de givre au plus froid de l'hiver. Du jamais vu pour celle qui a grandi dans la capitale albertaine. Pour la commissaire, ces campements représentent la manifestation physique d’un système de logement qui est brisé au Canada.

En entrevue à l'émission Les Coulisses du pouvoir, Marie-Josée Houle fait le point sur les besoins en matière de logements et les outils dont disposent les gouvernements.

Au cours des derniers mois, les annonces fédérales et provinciales se sont multipliées relativement à l'octroi de fonds destinés à la construction de nouveaux projets de logements. De plus, Ottawa a annoncé la suspension de la TPS sur les nouvelles constructions locatives  pour stimuler l’offre.

On s'entend, c'est pas juste plus de logements, c'est le bon logement, on parle d'offres, mais il faut la bonne offre, il faut des programmes de soutien pour des personnes qui en ont besoin le plus. Puis aussi, il faut plus de protection pour les personnes en location.

Reconnaître le droit au logement

 

https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_700/v1/ici-info/16x9/coulisses-thibeault-houle.jpg

L'animateur Daniel Thibeault s'entretient avec la commissaire au logement, Marie-Josée Houle. 

Photo : Radio-Canada

Les fondations de toute politique publique en matière de logement s'appuient, selon Mme Houle, sur la reconnaissance du droit au logement, comme le reconnaissent les Nations unies dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Bien que le droit au logement soit inscrit dans la Loi sur la stratégie nationale sur le logement, adoptée par le Parlement en avril 2019, ce droit est difficilement respecté, selon Mme Houle.

Reconnaître que tout le monde au Canada a le droit à un logement, un logement adéquat et le reconnaître [...], c'est pas juste quatre murs et un toit. Le logement devrait être adéquat, devrait être habitable, devrait être abordable, devrait subvenir à leurs besoins et devrait être situé dans un endroit propice, proche de ressources.

Sortir le logement du marché

Marie-Josée Houle souligne que pour fonctionner, la stratégie nationale du logement doit s’éloigner du marché pour aider les personnes qui en ont le plus besoin, par le développement de plus de logements sociaux ou communautaires.

Si Mme Houle conçoit que le marché privé a sa place, cette place ne serait pas pour aider les personnes qui en ont besoin.

Une chose qui est très claire, je pense, avec le manque d'action du gouvernement dans les 30 dernières années, c'est qu'on ne peut pas laisser le marché privé mener les politiques de logement. Le marché ne gouverne pas, ne se soumet pas aux besoins des Canadiens en général:rotfl:, il faut en fait plus de logements hors marché.

Pour rétablir l'abordabilité – l'équilibre entre l'offre et la demande –, il faudrait ajouter un peu plus de 3,5 millions de logements abordables au pays d'ici 2030:rotfl:, selon un récent rapport de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Au Canada, un logement est considéré comme abordable s'il coûte moins de 30 % du revenu avant impôt du ménage. Selon la SCHL, la cible d'abordabilité a été atteinte pour une dernière fois au Canada en 2004.

La commissaire estime que les discours sont souvent axés sur l’accès à la propriété, mais que cela n’est pas pour tout le monde. À ce sujet, la protection des locataires est un outil essentiel dont disposent les gouvernements, dans un contexte où le logement est tellement financiarisé. 

Cette entrevue avec Marie-Josée Houle sera diffusée à l'émission Les coulisses du pouvoir à 11 h, sur les ondes d'ICI RDI et ICI TÉLÉ.

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  • Administrateur

Average Canadian rent price hits new high for sixth consecutive month: report

Average rent price hits $2,178 in October: report

The average asking price for a rental unit in Canada reached $2,178 last month, a 9.9 per cent year-over-year increase and continuing a trend that has seen asking rents hit new highs for six months in a row.

That's according to the latest rental price report released by Rentals.ca and Urbanation, analyzing monthly listings from the former's network. The findings show while October's annual rate of rent growth in Canada was down from the 11.1 per cent jump in September, it still marked the second fastest annual increase of the past seven months.

On a monthly basis, average asking rents increased 1.4 per cent in October, a slight decrease from the monthly gains of 1.5 per cent in September and 1.8 per cent in August, which was attributed to seasonal factors.

The average cost of a one-bedroom unit in October was $1,906, up 14 per cent from the same month in 2022, while the average asking price for a two-bedroom was $2,255, up 11.8 per cent annually, according to the report.

Vancouver led the way again as Canada's most expensive city for renters, with the average one-bedroom unit listed at $2,872 and a two-bedroom at $3,777 — both down from September's asking prices, but up 6.7 per cent and 5.5 per cent, respectively, on an annual basis.

Toronto was the next highest ranked major city at $2,607 for a one-bedroom and $3,424 for a two-bedroom.

The report said rent inflation in Canada is being driven by price increases in Alberta, Quebec and Nova Scotia, in part because of strong population growth and large infusions of new rental supply priced at above-average market rents.

"I get asked all the time, 'How are people affording this?' The answer is they're not," said Rentals.ca spokesman Giacomo Ladas.

"Rents are getting so high to the point where people are almost out of options. They're looking desperately to find more affordable rents."

Calgary topped the list when measured by annual rent growth for apartments out of Canada's largest cities for the ninth straight month.

Asking rents for purpose-built and condominium apartments in Calgary rose 14.7 per cent year-over-year to reach an average of $2,093, while Montreal was in the second spot with annual rent growth of 10.2 per cent, for an average of $2,046 in October, the data shows.

"We can tell that because there's so much interprovincial migration going on that people are leaving areas like Ontario and B.C. and they're searching for more affordable rents, and they're going to places like Calgary," said Ladas.

He noted a major factor driving up rent prices is the trend of fewer people looking to become homeowners, given the ongoing climate of high interest rates. One-third of Canadian households are renters, the rate for which is growing twice as fast as it is for homeowners, he added.

"People are not moving out and going into the home ownership market because they can't with these rates," he said.

This report by The Canadian Press was first published Nov. 13, 2023.

https://apple.news/AwCSKKbLGRGOAFM71kEiszA

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Il y a 4 heures, mtlurb a dit :

Tiens une autre savante, au niveau fédéral, qui ne comprends rien encore... à la lire, je me décourage que le problème actuel ne sera jamais réglé avec les libéraux au fédéral, et QS au municipal.

 

« C’est pas juste plus de logements, c’est le bon logement »

Publié hier à 4 h 00 HNE

La commissaire au logement Marie-Josée Houle soutient que les gouvernements ne doivent pas laisser le marché privé décider des politiques de logement.

Depuis le début de son mandat en 2022, la commissaire au logement Marie-Josée Houle a parcouru le pays pour dresser un portrait des besoins en matière de logement. Interrogée à savoir si la situation s’est améliorée depuis un an, sa réponse est sans détour : « Non, non, franchement, non. »

Lors d’un passage à Edmonton, Mme Houle se souvient d’avoir vu des tentes, des bâches couvertes de givre au plus froid de l'hiver. Du jamais vu pour celle qui a grandi dans la capitale albertaine. Pour la commissaire, ces campements représentent la manifestation physique d’un système de logement qui est brisé au Canada.

En entrevue à l'émission Les Coulisses du pouvoir, Marie-Josée Houle fait le point sur les besoins en matière de logements et les outils dont disposent les gouvernements.

Au cours des derniers mois, les annonces fédérales et provinciales se sont multipliées relativement à l'octroi de fonds destinés à la construction de nouveaux projets de logements. De plus, Ottawa a annoncé la suspension de la TPS sur les nouvelles constructions locatives  pour stimuler l’offre.

On s'entend, c'est pas juste plus de logements, c'est le bon logement, on parle d'offres, mais il faut la bonne offre, il faut des programmes de soutien pour des personnes qui en ont besoin le plus. Puis aussi, il faut plus de protection pour les personnes en location.

Reconnaître le droit au logement

 

https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_700/v1/ici-info/16x9/coulisses-thibeault-houle.jpg

L'animateur Daniel Thibeault s'entretient avec la commissaire au logement, Marie-Josée Houle. 

Photo : Radio-Canada

Les fondations de toute politique publique en matière de logement s'appuient, selon Mme Houle, sur la reconnaissance du droit au logement, comme le reconnaissent les Nations unies dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Bien que le droit au logement soit inscrit dans la Loi sur la stratégie nationale sur le logement, adoptée par le Parlement en avril 2019, ce droit est difficilement respecté, selon Mme Houle.

Reconnaître que tout le monde au Canada a le droit à un logement, un logement adéquat et le reconnaître [...], c'est pas juste quatre murs et un toit. Le logement devrait être adéquat, devrait être habitable, devrait être abordable, devrait subvenir à leurs besoins et devrait être situé dans un endroit propice, proche de ressources.

Sortir le logement du marché

Marie-Josée Houle souligne que pour fonctionner, la stratégie nationale du logement doit s’éloigner du marché pour aider les personnes qui en ont le plus besoin, par le développement de plus de logements sociaux ou communautaires.

Si Mme Houle conçoit que le marché privé a sa place, cette place ne serait pas pour aider les personnes qui en ont besoin.

Une chose qui est très claire, je pense, avec le manque d'action du gouvernement dans les 30 dernières années, c'est qu'on ne peut pas laisser le marché privé mener les politiques de logement. Le marché ne gouverne pas, ne se soumet pas aux besoins des Canadiens en général:rotfl:, il faut en fait plus de logements hors marché.

Pour rétablir l'abordabilité – l'équilibre entre l'offre et la demande –, il faudrait ajouter un peu plus de 3,5 millions de logements abordables au pays d'ici 2030:rotfl:, selon un récent rapport de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Au Canada, un logement est considéré comme abordable s'il coûte moins de 30 % du revenu avant impôt du ménage. Selon la SCHL, la cible d'abordabilité a été atteinte pour une dernière fois au Canada en 2004.

La commissaire estime que les discours sont souvent axés sur l’accès à la propriété, mais que cela n’est pas pour tout le monde. À ce sujet, la protection des locataires est un outil essentiel dont disposent les gouvernements, dans un contexte où le logement est tellement financiarisé. 

Cette entrevue avec Marie-Josée Houle sera diffusée à l'émission Les coulisses du pouvoir à 11 h, sur les ondes d'ICI RDI et ICI TÉLÉ.

Je vais paranoïer un peu ici mais on dirait que l'idée de plusieurs serait de nationaliser l'habitation pour s'assurer que tout le monde ait le logement dont ils ont besoin (selon les fonctionnaires en charge, évidement...).  Ce serait une façon inclusive d'assurer un toit à tout le monde et de libérer le logement des griffes des capitalistes assoiffés de profits.  On ferait payer le tout à même les impôts de chacun selon ses moyens et on redistribuerait par la suite les logements à la population en fonction de leurs besoins.  

Ho ho !  Cette philosophie me rappelle quelque-chose...

⚒️

 

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il y a 3 minutes, ToxiK a dit :

Ho ho !  Cette philosophie me rappelle quelque-chose...

Certainement pas le Haut Là Là approuvé avant le 1er avril 2021. 

Sinon je ne vois absolument pas à quoi tu peux bien faire allusion. :ph34r:

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1 hour ago, ToxiK said:

Je vais paranoïer un peu ici mais on dirait que l'idée de plusieurs serait de nationaliser l'habitation pour s'assurer que tout le monde ait le logement dont ils ont besoin (selon les fonctionnaires en charge, évidement...).  Ce serait une façon inclusive d'assurer un toit à tout le monde et de libérer le logement des griffes des capitalistes assoiffés de profits.  On ferait payer le tout à même les impôts de chacun selon ses moyens et on redistribuerait par la suite les logements à la population en fonction de leurs besoins.  

Ho ho !  Cette philosophie me rappelle quelque-chose...

⚒️

 

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