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Déménagement de l'hippodrome à Laval (2008)


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Fin de non-recevoir de citoyens au projet d'hippodrome à Laval

 

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Karim Benessaieh

 

La Presse

 

Après les organismes communautaires de Pointe-Saint-Charles, au tour des jeunes mères de Laval de partir en croisade contre un projet de Loto-Québec.

 

Cette fois, c'est l'arrivée d'un hippodrome et d'un salon de jeu de 1300 appareils dans un secteur rural de Laval qui suscite la mobilisation générale. Le vaste champ à la croisée des autoroutes 440 et 13, à Sainte-Dorothée, dans un magnifique coin champêtre, est un des endroits privilégiés pour la construction d'un nouveau complexe de jeu baptisé Ludoplex.

 

Et les résidants du coin, une dizaine de mères en tête, n'en veulent pas. Elles affirment avoir accumulé quelque 6500 signatures en guise de protestation.

 

«Laissez-nous la nature, on est ici pour ça, lance Carole Poirier, une des trois leaders du mouvement. J'ai choisi cet endroit parce que c'était familial; je ne veux pas élever mes enfants dans le béton.»

 

 

 

 

 

 

 

On n'a toujours aucune confirmation officielle de l'endroit choisi pour ce complexe. Tant du côté de Loto-Québec que du promoteur privé de l'hippodrome, Attractions hippiques, propriété du sénateur libéral Paul J. Massicotte, on se montre discret. Quatre emplacements avaient été identifiés l'automne dernier, à Boisbriand, à Blainville et à Laval. Les municipalités de Boisbriand et Blainville ont adopté en janvier dernier une résolution s'opposant fermement à l'arrivée de ce projet. Un des terrains lavallois, une immense carrière abandonnée près du palais de justice, serait nettement plus coûteux à aménager, une facture supplémentaire de près de 100 millions, selon le sénateur Massicotte.

 

Restent les terres agricoles à Sainte-Dorothée, à l'intersection de deux axes routiers fréquentés.

 

 

 

Rien pour le quartier

 

 

 

Selon la fiche technique rendue publique par Loto-Québec, on offrira 1300 «positions de jeux» - essentiellement des appareils de loterie vidéo - et divers restaurants, bars et terrasse totalisant un millier de places. L'hippodrome sera quant à lui exploité par Attractions hippiques, qui gérera également les paris mutuels. L'achalandage serait de cinq à 6000 personnes par jour, le projet créerait 320 emplois dont 60 % à temps complet et le tout serait prêt fin 2008. L'investissement serait de 99 millions.

 

Ces arguments n'ébranlent guère les opposantes.

 

«On est inquiètes : un salon de jeu, ça amène une clientèle peu appréciée dans un quartier résidentiel, estime Marie-Claude Brouillette, la deuxième organisatrice. On aimerait bien avoir quelque chose qui correspond plus à nos valeurs.»

 

Sainte-Dorothée, estime Carole Poirier, a besoin de bien des infrastructures avant de se doter d'un pareil complexe de jeu. «De l'espace pour nos écoles, une cité des jeunes, par exemple. Et on n'a même pas de piscine intérieure.»

 

 

 

«Immoral»

 

 

 

Les contestataires ont pris connaissance avec ironie des propos du sénateur Massicotte qui a précisé que Loto-Québec visait une clientèle «plus jeune» dans les hippodromes en leur offrant un divertissement à caractère familial.

 

«C'est immoral», soutient Sonia Verreault, la troisième chef du groupe. «Quand j'entends cet argument familial, j'ai de la misère, ajoute Mme Poirier. L'enfant va se baigner dans la piscine pendant que son père va aller perdre l'argent du loyer, c'est ça qu'on veut?»

 

La sortie en février dernier de 18 directions de la santé publique, qui qualifiaient de «situation préoccupante» la combinaison d'hippodromes et de salons de jeu, est venue confirmer leurs craintes.

 

 

 

Pétition à la ministre Courchesne

 

 

 

Après plus de deux mois de mobilisation, les trois jeunes mères - qui ont enrôlé près de 70 bénévoles - poseront aujourd'hui leur premier geste officiel. Leur pétition sera déposée au bureau de la députée du coin, la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne. Il a été impossible de joindre cette dernière hier. Dans une entrevue il y a deux semaines au Devoir, Mme Courchesne a assuré ses électeurs de Sainte-Dorothée qu'elle se ferait l'«écho» de leur mécontentement. «On ne peut pas s'imaginer qu'un tel équipement vienne s'installer dans un quartier sans tenir compte de l'avis de la population. En 2007, c'est impensable.»

 

Rendez-vous ensuite ce soir à l'assemblée municipale de Laval, où les opposants interpelleront le maire Gilles Vaillancourt. Et ensuite? «On va contacter les partis d'opposition, on va essayer de faire bouger ce gouvernement minoritaire, répond Carole Poirier. Dans Pointe-Saint-Charles, ils ont réussi.»

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  • Administrateur

Ils me font rire, j'habite dans le coin et il n'y a rien a part les arbres... les résidences sont éloignées et il n'y a vraiment personne qui 'profite' de la nature (terrains abandonées).

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La PresseLe mardi 08 mai 2007

 

«Arrêtez de vous inquiéter.» Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a profité du conseil municipal d'hier soir pour rassurer ses citoyens qui craignent de voir un hippodrome s'installer à Sainte-Dorothée, dans l'ouest de la ville.

 

Selon le maire, les chances qu'un tel projet arrive à Laval sont «très minces». «Je ne crois pas du tout que le promoteur vise Sainte-Dorothée. Il avait pris des options sur un certain nombre de terrains, mais il les a laissé tomber», a déclaré Gilles Vaillancourt.

 

Au cours des dernières semaines, plusieurs Lavallois ont manifesté leur mécontentement devant la rumeur voulant que le promoteur privé Attractions hippiques construise un hippodrome et un salon de jeu de 1300 appareils sur des terres agricoles de Sainte-Dorothée. Le terrain en question est situé à la jonction des autoroutes 440 et 13.

 

Plus de 9500 noms de citoyens s'opposant au projet ont été amassés. La pétition a été déposée, hier, au bureau de la ministre responsable de la région de Laval, Michelle Courchesne.

 

En plus du terrain lavallois, Attractions hippiques avait identifié trois autres emplacements, l'automne dernier, qui auraient pu accueillir son projet. Les terrains étaient situés dans les municipalités de Boisbriand et de Blainville ainsi que dans un autre secteur de Laval. En janvier, Boisbriand et Blainville ont adopté une résolution s'opposant à l'arrivée d'un hippodrome sur leur territoire.

 

Hier soir, Charles Roy, l'un des instigateurs de la pétition, a demandé au maire de Laval d'adopter une résolution semblable. Mais Gilles Vaillancourt a refusé catégoriquement de le faire. «Ce serait une mesure populaire, mais qui ne voudrait rien dire», a dit le maire. Selon lui, la résolution «n'aurait aucune valeur juridique». M. Vaillancourt a expliqué que si un promoteur voulait vraiment construire un hippodrome à Laval, une résolution de la Ville ne pourrait pas l'en empêcher. « Adopter une telle résolution serait un perte de temps «, a déclaré M. Vaillancourt.

 

Trop d'obstacles

 

Le maire a ensuite répété qu'il y a de toute façon " trop d'obstacles dans le contrat " pour qu'Attractions hippiques soit intéressé à installer son projet à Laval. " Notamment, les délais de dézonage seraient trop longs. Arrêtez de vous inquiétez. Les chevaux courent à Blue Bonnets et je suis persuadé qu'ils le feront encore dans cinq ans ", a conclu Gilles Vaillancourt.

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jeudi 10 mai 2007 Attractions hippiques et Loto-Québec misaient sur Laval mais les nombreuses contraintes les forcent à regarder ailleurs.Le projet d'un hippodrome juxtaposé à un salon de jeu peine à voir le jour dans la couronne nord de Montréal. Des citoyens se mobilisent, des municipalités s'y opposent, des contraintes de zonage agricole surgissent et les directions de la santé publique jugent la combinaison dommageable. Mais il y a un maire qui s'enthousiasme.

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Pendant que les citoyens de Blainville, Boisbriand et Laval manifestent leur opposition à l'implantation d'un hippodrome dans leur cour, la Ville de Mirabel tente d'attirer le promoteur. Le maire souhaite que ses concitoyens profitent des emplois que créeraient l'hippodrome et son salon de jeux.

 

L'économie de la région périclite depuis le transfert des vols de l'aéroport vers Dorval, et les emplois que créerait le complexe seraient bienvenus dans la région. Mirabel constitue un milieu hippique reconnu au Québec. Quelque 3000 têtes chevalines sont recensées dans la région.

 

De plus, l'hippodrome et le salon de jeux compléteraient bien, selon le maire, l'aquaparc qui doit ouvrir ses portes en 2009 dans le bâtiment de l'aéroport.

 

Le maire Hubert Meilleur mentionne toutefois que le projet en est à ses premiers balbutiements. La Ville a approché le promoteur Attractions hippiques, présidé par le sénateur libéral Paul J. Massicotte.

 

La santé publique inquiète

 

La directrice de la Santé publique (DSP) des Laurentides critique la position du maire dans le dossier du projet d'hippodrome et de salon de jeu à Mirabel. La directrice de la DSP Blandine Piquet-Gauthier affirme que l'installation d'un deuxième salon de jeu dans la région, après celui de Mont-Tremblant, risque d'entraîner de graves conséquences sociales. La Directrice de la Santé publique précise que la région de Mirabel abrite de nombreuses jeunes familles et que les adolescents sont souvent attirés par les jeux de hasard.

 

La croissance de la population est énorme et c'est une population qui est très jeune et nous savons que malgré l'interdiction d'accès à des salons de jeux, nous avons pratiquement un jeune sur deux du secondaire qui a déjà joué à un jeu de hasard. Donc ça nous inquiète énormément. — La directrice de la santé publique, Blandine Piquet-Gauthier

 

Attractions hippiques tente de développer un projet d'hippodrome, qui comprendrait un salon de jeux de 1300 appareils, sur la couronne nord de Montréal. Le projet de 99 millions de dollars créerait 320 emplois en plus d'attirer de 5000 à 6000 personnes.

 

Pendant que Mirabel tente de mettre la main sur le projet, les citoyens de Laval déposeront à l'Assemblée nationale une pétition de près de 10 000 noms de gens qui s'opposent à l'implantation du projet dans leur quartier.

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  • 1 année plus tard...

Personnelement, si ça peut fermer, ça va donner un terrain écoeurant pour de nouvelles constructions. Mais avant, je vais me permettre une entrée pour prendre quelques clichés de cet endroit abandonné.

 

Source: Cyberpresse

 

Hippodromes: un fiasco digne de l'UQAM

 

La privatisation des hippodromes, en 2005, s'est soldée par un «fiasco» digne de celui de l'UQAM, estime l'opposition à Québec.

 

En conclusion de la commission parlementaire chargée de faire la lumière sur le contrat accordé par Québec à Attractions hippiques pour la gestion des courses de chevaux, le porte-parole du Parti québécois en matière de Finances, François Legault, a jugé que le gouvernement avait été négligent dans ce dossier.

 

«C'est un autre fiasco du gouvernement libéral. Après l'UQAM, après le CHUM, on pourra dire que la privatisation des quatre hippodromes, ça a été mal planifié, c'est une erreur de gestion, c'est une transaction bâclée, mal structurée», a dit M. Legault.

 

Après deux ans à gérer les hippodromes, Attractions hippiques s'est retrouvée au bord de la faillite. Elle comptait sur les revenus que devaient rapporter les appareils de loterie vidéo concentrés dans des salons de jeux Ludoplex connexes aux hippodromes. Mais comme l'hippodrome de Montréal (Blue Bonnets) n'a jamais été déménagé dans la couronne nord de la métropole, le promoteur a été privé de ces revenus.

 

«Actuellement, c'est malheureusement l'industrie des courses de chevaux qui en souffre, et on parle de 3500 à 4000 emplois», a déploré le député péquiste.

 

Si rien n'est fait, l'industrie pourrait disparaître d'ici quelques mois, a quant à lui estimé le propriétaire d'Attractions hippiques, Paul Massicotte.

 

«Comment ça qu'il n'y a aucun voyant lumineux qui s'est allumé au gouvernement et qu'il n'y a eu aucun correctif ou aucun signe pour au moins corriger le tir et apporter des solutions avant d'arriver à cette situation-là, qui est jugée critique par tous les intervenants?» s'est interrogé le député adéquiste de Mirabel, François Desrochers, plus tôt cette semaine en commission.

 

Du côté gouvernemental, on a déploré la situation difficile dans laquelle se retrouve l'ensemble de l'industrie des chevaux de course. «Nous allons consacrer nos travaux à faire oeuvre utile pour voir les recommandations positives qu'on peut faire pour la survie de cette industrie», a dit François Ouimet, député libéral de Marquette. Le gouvernement attend toutefois la décision du syndic de faillite avant d'évaluer les solutions possibles.

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Personnelement, si ça peut fermer, ça va donner un terrain écoeurant pour de nouvelles constructions. Mais avant, je vais me permettre une entrée pour prendre quelques clichés de cet endroit abandonné.

 

Je pensais justement à ca hier:D

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I would rather see that up at Tremblant make it more of a prestigious horse racing venue. May'be have our own version of the Kentucky thing, but thats just me.

 

Good idea. Currently, in my mind, Blue Bonnet close to Decarie... ça rime avec BS.

 

Déménager à Tremblant ajoutera une touche de mondanité à la chose.

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