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De toute façon, c'est un peu injuste de juger de la qualité d'une place publique juste en fonction de son usage durant les deux/trois semaines de festival (Jazz, Francofolies). Ça laisse tout le reste de l'année pour en profiter pour ce qu'elle sera: un endroit magique (avec les fontaines), accueillant. Je suis convaincu qu'elle deviendra immensément populaire.

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SE RÉCONCILIER AVEC LA PLACE

 

 

 

Marc Cassivi

La Presse

 

Patrick Watson chantait The Great Escape, voix de cuivre éthérée, baigné dans une lumière mordorée. Ses doigts flottaient sur le piano comme un radeau à la dérive. La lune brillait, pleine. Soir d'été indolent, petite brise dans le cou. Cinquante mille personnes, peut-être davantage, murmurant Toudoudouta-tadadou, toudoudouta-tadadadaaada. Mer ondulante de tranquillité, bonheur émouvant de la communion.

 

 

Elles étaient quatre devant moi. Pâmées. Ricaneuses. À se lancer des regards complices. Prêtes à l'épouser. Il est déjà marié? Tant pis. Il est papa? On l'aime encore plus. C'était une soirée pour se pâmer. Nuit magique, comme chanterait Catherine Lara. Temps idéal, musique idéale, place idéale. Place idéale?

 

Depuis le spectacle d'ouverture du 30e Festival international de jazz, Stevie Wonder à la barre, on n'a pas été tendre avec la nouvelle Place des festivals. Trop exiguë pour un show de cette envergure, difficile d'accès, mal disposée, mal desservie, mal... aimée.

 

La place, inaugurée inachevée, a laissé une mauvaise première impression. À ceux qui s'y sont entassés comme des sardines des heures avant le spectacle, sans pouvoir circuler, sans accès aux toilettes ni aux comptoirs de restauration. À ceux, postés «sur l'asphalte», condamnés à céder six pouces de visibilité à leurs voisins privilégiés du «haut du pavé». À tous ceux, enfin, qui ont été refoulés à des centaines de mètres de la scène. Coincé à l'angle de Sherbrooke et de Saint-Urbain, un spectacle dans la rue Jeanne-Mance, entre Sainte-Catherine et de Maisonneuve, semble forcément moins intéressant.

 

C'est fort, une première impression. La Place des festivals, qui a un charme indéniable, avait du rattrapage à faire. Soixante mille personnes ont sans doute été ravies par le spectacle de Stevie Wonder (la capacité de la Place est de 40 000 à 50 000 personnes, de la scène à l'angle de Jeanne-Mance et de Président-Kennedy). Trois fois plus de gens en gardent un souvenir plus mitigé.

 

Prise deux, donc, dimanche soir (à ne pas confondre avec deuxième prise). Deuxième impression en forme de réconciliation, grâce à Patrick Watson, d'une bonne humeur contagieuse, et son utilisation ingénieuse de l'espace. Projection d'un vieux film monochrome sur les différents édifices entourant la place, jeux d'ombres sur les bâtiments et le rideau de scène, éclairages élégants, cycliste haut perché façon Cirque du Soleil, feux de Bengale sur le toit du Musée d'art contemporain...

 

Le rêve d'une place accueillante, au design épuré, porte ouverte sur le Quartier des spectacles, a pris forme. Avec ses beaux grands lampadaires futuristes, ses écrans géants dernier cri, les bâtiments voisins déguisés pour l'occasion, le musée illuminé de blanc, la Place des festivals avait fière allure. On en oubliait la rue asphaltée à la hâte, les cubes-terrasses toujours en chantier et autres échafaudages à gauche et à droite.

 

La Place, dimanche, avait de la gueule. La splendeur et l'ambition de ce Festival de jazz qui fait la fierté des Montréalais. On pouvait circuler facilement, on ne se sentait pas à l'étroit, on voyait bien, même d'une certaine distance. L'air était bon, l'ambiance détendue. Les gens étaient heureux, la ville était belle, la musique magnifique. Magique.

 

Autre festival, autre dispositif

 

La scène GM du Festival de jazz, rebaptisée scène Ford aux FrancoFolies, sera disposée autrement pour la grande fête de la musique francophone dans quelques semaines.

 

Prenant acte des différentes critiques adressées par le public et les médias aux organisateurs dans la foulée du concert de Stevie Wonder, les gens de l'Équipe Spectra ont décidé d'aménager la grande scène à l'angle de Jeanne-Mance et de Président-Kennedy, plutôt que directement sur la Place des festivals. La scène fera face au public au sud plutôt qu'au nord. Elle sera fréquemment utilisée dans le cadre des prochaines FrancoFolies (du 30 juillet au 9 août), qui attirent bon an mal an environ un million de visiteurs, contre 2,5 millions au Festival de jazz.

 

«On veut tester différentes possibilités. Il y a quatre façons de disposer la scène dans la nouvelle Place des festivals. On veut trouver celle qui convient le mieux, pour le son, pour la répercussion sur les immeubles, etc.», m'a expliqué hier Marie-Ève Boisvert, porte-parole de l'Équipe Spectra. Pour savoir ce qu'il y a de mieux, il n'y a rien comme l'essayer.

 

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/marc-cassivi/200907/07/01-881863-se-reconcilier-avec-la-place.php

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J'étais au deux shows (Stevie Wonder et Patrick Watson) et je peux dire que c'est vrai que la différence était notable dimanche.

 

Premièrement, le show de Stevie a commencé 45 minutes en retard, après une interminable suite de vidéo et discours des organisateurs. Deuxièmement le son étais vraiment à chier à l'arrière (j'étais coincé à l'intersection Président kennedy et Jeanne-Mance). Troisièmement les axes de circulation étaient franchement déficient. Du coup, on était toujours pris dans les coins, à attendre, à déranger des gens qui se sont immobilisé... etc. L'ENFER !

 

J'ai resté même pas une demi-heure, un vieux qui était derrière moi m'a vraiment fait chier juste parce que je "dansais" un peu. Je me balançais un peu sur mes pieds, après une heure debout à attendre, et il m'a dit que je savais pas vivre. Je suis parti avant de succomber au goût de lui étamper mon point dans le front. (je sais que c'est gratuit, mais la violence lorsqu'elle n'est pas extériorisée est toujours plus explosive).

 

Pour le show de patrick Watson je suis arrivé 1h à l'avance.

 

Il y avait en masse de place à l'avant de la scène, le couloirs de sortie était vachement bien fait, et respectés . Il faisait beau, l'ambiance était relaxe, poétique, enivrante. Je ne suis pas un amateur de voix en général, mais il faut dire que la vois de Patrick Watson a quelquechose de magique. C'est fou quand en duo avec Lhasa, tu te rend compte que c'est Watson qui chante le plus aigüe !

 

Vraiment, l'expérience a été totale: on en a eut plein les yeux et plein les oreilles. Il a même poursuivit son habitude de venir faire une toune dans la foule en acoustique (ou presque, et 3 tounes cette fois avec son système de hauts parleurs-sac-à-dos).

 

Patrick_Watson_709_64.jpg

 

Mais ce qui a vraiment été brillant de la part de Watson, c'est de rajouter deux autres rappels inattendus 5 à 8 minutes après les fins de chaque segment provocant ainsi trois vagues de départ successives, réduisant le flot en quelquechose de franchement potable. Ceux qui sont resté pour le 2e rappel ont eut droit à son très très populaire succès The Great escape : à voir ici (extrait no. 15).

 

Les derniers à partir ont apprécié une version très blues de Bright Shinny Lights : qu'on peut voir ici(extrait no. 16).

 

Vraiment, j'ai adoré ce show. Et c'est vrai que la place du quartier des spectacles à beaucoup à offrir en autant que ce soit fait convenablement. On excusera au FIJM d'avoir eut trop d'ambition au point de faire son baptême avec Stevie Wonder, avec tous les imprévus que comporte une première.

 

Mais la place, une fois rodée, est un puissant instrument à plaisir, et à beaux souvenirs.

 

À quiconque à eut cette belle idée de trancher dans cette butte un morceau d'espace urbain, je dit BRAVO.

 

:)

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Source The Star, Toronto

 

Fest revels in new venue

 

Montreal–The debuts of a permanent public space and year-round multiple-use building, along with the announcement of a new title sponsor, defined the 30th edition of Festival International de Jazz de Montréal which closes tonight with Ben Harper and Relentless 7.

 

Sure, there were the usual crowds – about 2 million people over 13 days – high-profile performers such as Tony Bennett, Wynton Marsalis and Ornette Coleman, and the eclectic, inspired programming which has earned the event both popular and critical acclaim and a ranking as the world's biggest jazz festival. But these latest initiatives have cemented the festival to the city, which has benefited from $100 million annually in economic spinoffs for the last decade.

 

The jewel is Place des Festivals, a vast public plaza – think Dundas Square times 10 – in the city's core. Condo and office tower construction, which abounds in the three-block quadrant the festival utilizes, was eating up space for the 300 outdoor concerts – across seven stages – that are key to the event.

 

"The festival has been squatting in vacant lots and open-air parking lots," said president and founder Alain Simard of pressuring the government to build the plaza, which was inaugurated June 30 with a performance by Stevie Wonder.

 

The paved area with grassy sidelines, which will be utilized by other city fetes, features 250 ground fountains. Opposite the plaza, on Ste. Catherine St., is the seven-storey Maison du Festival Rio Tinto Alcan, the jazz fest's first dedicated headquarters, which houses a year-round restaurant, 360-seat nightclub and administrative offices. Plans call for a tourist-enticing jazz hall of fame. At night, the windows overlooking Place des Festivals are lit with the faces of 24 music icons.

 

Concerns for the festival's future, after General Motors' January announcement that it was withdrawing as primary funder after a decade, were set aside following word last week that secondary sponsor TD Canada Trust will move into the principal slot next year. This brings to eight the number of jazz festivals the bank makes substantial contributions to across the country.

 

Aside from the stability of a five-year sponsorship commitment, Simard said he also relishes the opportunity to tap into the American market of the financial institution, which now has more branches in the U.S. than Canada.

 

Like a beaming grandfather, American impresario George Wein, 84, praised the festival's success.

 

He's recognized as having launched the world's first outdoor jazz festival in Newport in 1954 with bluebloods Louis and Elaine Lorillard. He went on to found jazz festivals in New York and New Orleans, and spawned copycats from Monterey to Montreux.

 

When Wein – a piano player also playing at the festival – was lauded at a news conference Thursday, he turned the praise back on his hosts.

 

"To have the centre of a major city dedicated to jazz is amazing," he said, recalling that his greatest challenge launching the Newport festival was getting residents of the affluent seaside town to accept the idea of music outdoors.

 

Simard concurred, recalling the noise complaints and dismissive bureaucratic attitude that greeted the inaugural Montreal festival in 1980. The festival now gets significant government funding – 34 per cent of its $30 million budget from all levels – and obtained the political goodwill necessary to erect the plaza and its permanent home.

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  • 2 semaines plus tard...

I was impressed with Place Des Spectacle, the last time I was in Montreal. The enormous other-worldy street lights give the space a unique look. Quartier des Spectacles looks like it's shaping up quite nicely. I still can't believe Montreal is in the process of building a whole entertainment district, almost from scratch - since that use to be a seedy area with just Place Des Arts. Congrats!

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Les gens semblent tranquillement l'apprivoiser, ça devrait être plus évident quand les équipements des festivals seront retirés.

 

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Il y a des bouchons sur les trous des fontaines:

 

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Accès à la rue Balmoral:

 

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