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Modifications à la tarification et aux plages horaires des parcomètres


loulou123

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je sais pas si à la longue ça va être aussi catastrophique qu'on veut nous le faire croire pour les commerçants

 

il y a du monde qui ont pas le choix d'aller au centre-ville et qui vont trouver un moyen de le faire sans nécessairement utiliser la voiture...soit utiliser le transport en commun ou aller stationner ailleur et se rendre au centre ville en métro ou en marchant....d'ailleur c'est ce que je fais d'habitude quand je dois absolument utiliser l'auto...je me stationne autour du méto papineau puis je prend le métro....c'est économique et je cherche pas de place de stationnement

 

pis si le payage revient sur les ponts, les montréalais eux non plus n'iront pas au carrefour Laval et aux Dix30 pour magasiner et vont revenir vers Montreal...alors en quelque part ça va s'équilibrer

 

les adolescents qui sont quand même de gros consommateurs vont continuer à aller au centre-ville....ceux de Montreal sortent déjà rarement à l'extérieur de l'île pour magasiner...et pour les ados des banlieus ça fait pas de différence les payages puisqu'ils viennent normallement en métro et autobus

 

 

on verra bien dans quelques mois ou années...le centre ville est très habité....et je pense pas que les parcometres vont changer tant que ça la vie au centre-ville

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  • 1 année plus tard...
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Je le remarque depuis quelques semaine, jamais il n'as été aussi facile de se stationner sur la rue que depuis que les parcometres ont vu leur tarification augmentés.

 

C'est n'est pas un si bon signe pour les commerces du centre ville ou des quartiers centraux, qui au bout de la ligne, perdent leur clientele au profit des Carrefour Laval et Quartier Dix 30 de ce monde.

 

 

Disons que t'est pas le seul qui pense de même...

 

 

Des restaurateurs critiquent le prix des parcomètres

 

 

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ARCHIVES LA PRESSE

 

 

Éric Clément

La Presse

 

 

Des restaurateurs montréalais renommés se sont joints à la chef du parti Montréal Ville-Marie, Louise O'Sullivan, ce mardi, pour réclamer de la Ville de Montréal un «coup de pouce» vis-à-vis des tarifs des parcomètres en cette période de crise économique. Mais la Ville rejette leur proposition du revers de la main.

 

Ces restaurateurs réclament que les parcomètres redeviennent gratuits les lundis, mardis et mercredis après 18h et les samedis et dimanches après 13h afin d'encourager les consommateurs à fréquenter les commerces de la métropole. Alain Creton, propriétaire de la brasserie Alexandre & Fils, de la rue Peel, a critiqué l'administration Tremblay-Dauphin, en cette matière. «Nos taxes d'affaires, pour nous et les bureaux professionnels, ont augmenté de 24% en 2007-2008, a-t-il dit. Le maire Gérald Tremblay dit qu'il n'y a pas d'augmentation de taxes. C'est faux.» M. Creton réclame une «tarification honnête» et condamne le système des nouveaux parcomètres qui ne permettent pas de rajouter de l'argent aux sommes déjà mises dans un parcomètre. «Il ne faut pas exagérer, dit-il. Il y a un manque de compréhension. Je perds de 12 à 15 clients par soir à cause des parcomètres, donc environ 500 $ par jour. Il faut donner un coup de pouce dès maintenant. Agissez !»

 

Le restaurateur dit qu'il y a «un manque de civisme» de la part du personnel qui met les contraventions à Montréal. «Ce n'est pas normal qu'on donne une amende à 20h55», dit-il. «Après 18h, laissez la paix aux gens, ajoute Carlos Ferreira, du restaurant Ferreira, de la rue Peel. Je demande au maire de nous aider à l'aider. Il ne faut jamais mordre la main de celui qui vous donne à manger. Plus il y a de commerces et plus cela va aider la Ville.»

 

Giovanna Giancaspro, du restaurant La Molisana, du 1014, rue Fleury, insiste sur le fait que la crise frappe durement les restaurateurs. Nombre d'entre eux ferment, dit-elle. «On a besoin d'aide, pas qu'on donne un ticket à un client qui sort de nos commerces», dit-elle.

 

Mme O' Sullivan, candidate déclarée au poste de maire de Montréal, réclame que les changements de tarifs soient appliqués tout de suite. «Car la crise, c'est maintenant, a-t-elle dit. Les gens souffrent. Les commerçants ont besoin de soutien. On demande au maire de nous écouter.»

 

Mais la réponse de la Ville a été cinglante. Marvin Rotrand, conseiller municipal de Montréal et spécialiste de la question des parcomètres, a dit à La Presse que l'opinion de ces restaurateurs «est marginale». «C'est un groupe restreint de cinq personnes qui a toujours les mêmes arguments, dit-il. La Ville veut favoriser le transport en commun et décourager l'utilisation de la voiture. Le revenu des stationnements, soit 43 millions par année, est un revenu légitime et limité. À part la taxe foncière, nous n'avons pas beaucoup de possibilités de revenus. Faire ce geste qu'ils réclament serait préjudiciable aux Montréalais.»

 

Cerilio Andrade est employé du restaurant Le Bâton Rouge, au 1050, rue de la Montagne. Il dit qu'il habite à Laval et que le coût des parcomètres dans le centre-ville («9, 15, 20, 30 $ près du centre Bell») nuit énormément à l'économie de la métropole. «En famille, ça te prend une auto pour venir au centre-ville, dit-il. À Laval, il y a toujours du stationnement et c'est gratuit. Et il y a des restaurants partout...»

 

Pour Arnaud Calenge, un citoyen qui a réagi à la demande des restaurateurs, la Ville devrait aussi «et surtout» réfléchir à la possibilité de permettre aux automobilistes de payer pour plus de deux heures.

 

«Les réunions peuvent durer 2h15, 2h30, dit-il. Le temps de descendre et de mettre de l'argent, on peut avoir une contravention. Et puis, donnez un répit de 10 minutes car le client peut être bloqué dans une réunion, un ascenseur, un couloir et arriver pour mettre ses pièces et trouver un beau ticket. Dans certains pays, un avertissement est donné indiquant qu'à 13h10 (10 min de répit) l'amende sera donnée. De toute façon, je préfère de loin prendre le métro et payer 5 $ de transport que de risquer une amende de 42$.»

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Prix des parcomètres: la Ville jugée «arrogante»

 

 

 

Éric Clément

La Presse

 

 

L'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) considère que la Ville de Montréal fait preuve d'arrogance en affirmant que les plaintes des restaurateurs sur le coût des parcomètres est»une opinion marginale». En réaction à cette critique de l'ARQ, la Ville promet maintenant»de discuter avec les commerçants».

 

«C'est choquant de lire les propos de Marvin Rotrand dans La Presse du 25 mars sur les plaintes des restaurateurs envers les parcomètres, dit François Meunier, vice-président Affaires publiques de l'ARQ. S'il y a quelque chose de «marginal» dans cette histoire, c'est bien la position de la Ville.»

 

Interrogé par La Presse, mardi, le conseiller municipal Marvin Rotrand, spécialiste de la question des parcomètres à la Ville de Montréal, avait dit que l'opinion des restaurateurs qui réclament que les parcomètres redeviennent gratuits les lundis, mardis et mercredis après 18h et les samedis et dimanches après 13h, «est marginale». «C'est un groupe restreint de cinq personnes qui a toujours les mêmes arguments, avait dit M. Rotrand. La Ville veut favoriser le transport en commun et décourager l'utilisation de la voiture.»

L'Association des restaurateurs du Québec, qui représente près de 1000 restaurateurs à Montréal, dit que les parcomètres»causent beaucoup d'irritation et favorisent de manière tangible l'exode de la clientèle vers les banlieues». «En considérant le contexte économique actuel, tout ce que les restaurateurs demandent c'est un peu de répit, dit M. Meunier. Dans les circonstances, l'arrogance de M. Rotrand est déplacée. Il aurait avantage à se promener un peu dans les rues de Montréal pour avoir le pouls de la population et des commerçants. Il s'apercevrait que ce que ces gens disent reflète l'opinion de la majorité, j'en suis convaincu.»

 

M. Meunier dit que la tarification est mal faite. «C'est choquant de ne pas avoir davantage d'écoute de la part des élus, dit-il. On ne peut pas attribuer tout le ralentissement économique aux parcomètres mais c'est quelque chose qui ne favorise pas le développement commercial de la Ville de Montréal.»

 

L'ARQ n'ignore pas le fait que les revenus des stationnements représentent 43 millions par année pour la municipalité mais il estime qu'il «y a une limite à ne pas dépasser» sinon les consommateurs changent leurs habitudes de consommation et se rendent alors plus facilement dans les banlieues où le stationnement est souvent gratuit, comme à Laval ou dans les 1300 places du quartier Dix30 de Brossard.

 

Quant à l'argument de Marvin Rotrand selon lequel les tarifs des parcomètres sont moins élevés à Montréal que dans d'autres villes canadiennes ou américaines, François Meunier affirme que l'argument ne tient pas compte du coût de la vie plus élevé dans ces villes. «Je suis convaincu qu'en tenant compte du revenu disponible par habitant, on est sûrement une des villes où les parcomètres sont les plus chers», dit-il.

 

Luis Miranda, membre du comité exécutif de la Ville et responsable du développement économique, a fait savoir ce mercredi qu'il est prêt à discuter avec les représentants des commerçants «pour trouver des solutions aux enjeux du développement des artères commerciales, tout particulièrement au centre-ville».

 

«Notre administration a toujours maintenu un dialogue ouvert avec les commerçants, a-t-il mentionné par voie de communiqué. Nous allons regarder la situation avec leurs représentants et nous allons trouver des solutions ensemble, notamment en ce qui concerne l'épineuse question du stationnement. Notre administration a déjà mis en branle plusieurs actions pour appuyer les commerçants et leurs associations, telles que le programme d'aide à la revitalisation des artères commerciales doté d'une enveloppe de 22,6 M$ et le soutien aux sociétés de développement commerciale, les SDC. Nous sommes des partenaires de longue date et nous entendons poursuivre un dialogue efficace qui prend en compte les enjeux financiers et de développement durable qui nous concernent tous».

 

M. Miranda considère que les commerçants sont des partenaires économiques et urbains de premier plan pour la Ville de Montréal. «Les artères commerciales sont les coeurs des quartiers montréalais et le centre-ville est le moteur économique de la métropole. Une large partie de la qualité de vie montréalaise tient aux services que les commerces offrent aux résidants et aux visiteurs. Ce sont eux qui donnent une ambiance et une âme à la vie de quartier. Et ce sont des employeurs de première importance : le secteur commercial montréalais compte quelque 27 700 établissements et 206 000 emplois».

 

Le comité exécutif de la Ville a confié à la Direction du développement économique et urbain le mandat d'étudier la situation avec les représentants des commerçants et de proposer une position répondant aux enjeux particuliers des artères commerciales des quartiers et du centre-ville dans le contexte de la récession économique.

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Je le remarque depuis quelques semaine, jamais il n'as été aussi facile de se stationner sur la rue que depuis que les parcometres ont vu leur tarification augmentés.

 

C'est n'est pas un si bon signe pour les commerces du centre ville ou des quartiers centraux, qui au bout de la ligne, perdent leur clientele au profit des Carrefour Laval et Quartier Dix 30 de ce monde.

 

Boulevard cherche second souffle

Le nombre de commerces vides sur le boulevard Saint-Laurent inquiète Élus et commerçants ne s’entendent pas sur les solutions

 

 

MATHIAS MARCHAL

MÉTRO

Publié: 16 novembre 2010 15:56

Mis à jour: 16 novembre 2010 16:09

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À quoi voit-on qu’une artère commerciale s’essouffle? Au nombre de commerces inoccupés. Sur le boulevard Saint-Laurent, entre la rue Sherbrooke et l’avenue du

Mont-Royal, pas moins de 21 commerces sont vides. Il y a deux ans, à la fin des 13 mois de pénibles travaux de réhabilitation sur la Main, il y avait 40 % moins de commerces inoccupés.

 

Selon les chiffres de la ville, le taux d’inoccupation des 600 places d’affaires situées dans le périmètre s’élève à 6,2 %, «un chiffre qui a diminué depuis deux ans et qui est similaire aux autres artères commerciales», ajoute Francis Blouin, DG de la Société de développement commercial du boulevard Saint-Laurent.

 

Pour certains observateurs, la Main a perdu de son lustre. En face du complexe Ex-Centris, amputé de son potentiel cinématographique, quatre commerces sont vides depuis des mois. «La location des locaux ne semble pas être une priorité des propriétaires», déplore M. Blouin. Plus loin, au coin de la rue des Pins, un édifice menace de s’écrouler. «Là, c’est un problème de succession, on ne peut rien faire», précise M. Blouin

 

Comment en est-on arrivé là ? «C’est difficile de trouver des raisons qui expliquent tout», ajoute-t-il, citant en rafale, les travaux de 2008, la récession et les coûts de stationnement.

 

On pourrait pousser sa réflexion en se demandant si on n’assiste pas à une tentative de prise de contrôle du sud de l’artère commerciale par l’industrie du nightlife et de la restauration. Les loyers prohibitifs demandés pour les commerces vacants éliminent de fait les petits commerces de proximité qui permettent pourtant de d’augmenter l’achalandage pendant la journée.

 

http://www.journalmetro.com/linfo/article/693609--boulevard-cherche-second-souffle

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