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il y a 36 minutes, Erikyo a dit :

Les études, les études ... B'ah il faut bien, on est pas au Zimbabwe ici (pour ceux qui se souviennent de cette réplique de Pat Burns)!

De mémoire, sa déclaration concernait son nouveau salaire plus élevé que la moyenne des entraineurs de la ligue et disait que c'est normal que le président des États-Unis soit mieux payé que le président du Zimbabwe.  Des diplomates du Zimbabwe n'étaient pas contents...

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Oufff.. Michel Labrecque a l'air excédé. Il est sur la défensive tout le long avec une attitude... Il a besoin de repos je pense. Il répond toutefois à des interrogations posées par certains membres.

 

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il y a 6 minutes, Rocco a dit :

Oufff.. Michel Labrecque a l'air excédé. Il est sur la défensive tout le long avec une attitude... Il a besoin de repos je pense. Il répond toutefois à des interrogations posées par certains membres.

 

il devrait laisser sa place, et l'autre solution proposer dernièrement??? on n'a même pas l'air de la considérer. Ça sent le graissage de pattes ....

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33 minutes ago, Rocco said:

Avec un investissement des contribuables de 1 Milliard pour un nouveau toit, j'espère qu'elle va donner les billets gratis pour son futur concert au Stade. Eille.

Selon eux, il y aura 350 millions de retombées fiscales. Par contre, il n'y aura plus de concerts de ce genre. C'est un événement unique en son genre. Et, j'imagine que le retour sur investissement sera de 10 à 15 ans sans équipe sportive, peut-être 5-10 ans avec une équipe de la NFL. Bonne chance avec ça.

 

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But that's $1 billion just for the roof and its supporting structures! The rest of the stadium is a dark, dank, depressing relic from the 70s, and not at all like any modern stadium elsewhere in the world. As said above, even with a new roof, it still wouldn't rank in the top 75 stadiums on this continent. Aesthetically, from the outside, yes it's a work of art, and a symbol for the city. But let's not be deluded into believing that the stadium itself as a functional building is anything better than the actual mess that it is .

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Je copie une lettre de la section Idées du Devoir d'aujourd'hui:

Le Stade, c’est nous

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 « Moi, j’ai toujours aimé le Stade, que je trouve magnifique, même s’il a mauvaise peau et aurait besoin de beaucoup d’amour », écrit l’auteur.

Thomas O. St-Pierre

L’auteur est écrivain.

Depuis quelques jours, le Stade olympique de Montréal fait les manchettes : il sera fermé pendant plusieurs mois pour qu’on effectue des « travaux exploratoires » en prévision du remplacement de son toit, condition essentielle à sa survie plus que jamais incertaine. Ce nouvel ennui provoque comme les précédents des soupirs excédés et des sarcasmes amers. Moi, j’ai toujours aimé le Stade, que je trouve magnifique, même s’il a mauvaise peau et aurait besoin de beaucoup d’amour. 

Je ne suis sans doute pas le seul à me demander pourquoi le plus incontestable de nos rares exploits architecturaux est si mal aimé. Et je me dis que c’est peut-être parce qu’il se trouve au confluent de tout ce que le Québec est et de tout ce qu’il n’a pas pu être — et que c’est surtout cet héritage qui est difficile à aimer.

Cet héritage, c’est d’abord celui d’une époque de gloire pour Montréal et d’espoir pour le Québec ; époque qu’Expo 67 ouvre, que les Olympiques closent et sur le tombeau de laquelle les référendums s’acharnent. En effet, avant d’être un échec perpétuellement renouvelé, le Stade olympique est d’abord l’incarnation de la vie de Mont­réal comme ville internationale, parallèle au presque exploit de la vie du Québec comme pays. Il existe donc un récit positif des Olympiques de 1976, en écho de l’idylle de l’Expo ; récit dont les héros sont Nadia Comăneci et Jean Drapeau et qui s’inscrit dans un grand contexte : l’optimisme.

Si on le néglige facilement, c’est peut-être parce que ce pendant positif se bat pour notre attention avec tant d’éléments négatifs, comme le coût pharaonique du Stade, son interminable construction, son absence de vocation et son état déplorable. Rien n’évoque plus puissamment l’impotence de ce géant que son toit de Damoclès ; toit aux mille morts annoncées ; toit toujours rafistolé, ponctuellement déchiré, épisodiquement remplacé, mais jamais bien, mais jamais de manière satisfaisante.

Or, le toit, c’est précisément la clef de voûte de ce projet architectural très ambitieux : un colossal bloc de béton surmonté de la plus haute tour inclinée au monde, de laquelle devait pendre un toit dont la nature diaphane, textile, éthérée lui permettrait d’être facilement amovible. Hélas, le bloc de béton a commencé à s’effriter avant que la tour ne soit complétée, et le toit casanier se déchirait à chacune de ses laborieuses sorties.

Pour toujours sans nom, simplement olympique, le Stade est pris dans sa fonction. Il n’est pas rattaché à la société dans laquelle il vit ; il appartient aux Jeux, c’est-à-dire au passé, aux anciennes ambitions déçues. C’est peut-être pourquoi il ne pouvait y avoir de décor plus approprié que ce contenant jamais refermé pour L’âge des ténèbres de Denys Arcand. Par la serrure de ce film, on ne voit de la vie du protagoniste que ce qui s’écroule. Cette perspective décliniste s’étend d’ailleurs à la société québécoise tout entière, puisque le personnage en question est un fonctionnaire responsable du traitement de plaintes de citoyens. Comment dès lors s’étonner que ce soit dans le Stade olympique qu’Arcand ait décidé de situer son lieu de travail ? 

Le film donne l’impression que l’État n’est plus que le gestionnaire des plaintes que son incompétence crée. Il s’agit au fond de l’image exacte qu’une certaine droite, nostalgique d’une certaine gauche, a de l’appareil étatique, voire de la vie publique tout entière, et dont le Stade est la parfaite figure de proue : « Comment expliquer cette catastrophe autrement que par l’incomparable incompétence de l’État ? Comment ne pas conclure que nous sommes pour toujours condamnés à n’aller nulle part ? » 

Cette amertume prend tout son sens en s’appuyant en contrepoids sur la glorification d’une époque dont le Stade devait être la culmination et de l’échec de laquelle il est désormais le symbole : l’époque de la Révolution tranquille, des Trente Glorieuses ; l’époque du béton et de l’espoir.

Dans cette perspective — qui n’est pas seulement celle d’Arcand ou de son film, mais qui est aussi à bien des égards celle du Québec contemporain —, l’État, le moteur de nos ambitions collectives, c’est le Vilain sans visage qui habite ce château de la Médiocrité et du Déclin, mais qu’on ne voit jamais. Comme dans une dystopie convenue, on en vient à se dire : le méchant n’existe pas véritablement, il n’est que l’avatar d’une tradition de déconfitures qui croissent exponentiellement, qui vivent leur propre vie comme des moisissures — et surtout qui ne vont nulle part, comme nous. En fin de compte, l’État, c’est l’Échec. L’Échec, c’est le Stade. Le Stade, c’est nous.

Je le dis sans ironie : j’espère sincèrement qu’il survivra et que nous lui donnerons enfin l’amour qu’il mérite.

http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=TJCwaaM5-2FqB037DQysoZd5FcKyhJWJtbgeUwNUoOw412sYJ5BzwZ4M9CjjvsLqxT4-2BNjPA0NkFUbarjaQ35KSi4GQ-2FKs34QdRNhaz2hH3g0fi-2BQ-2Fh-2FPZ1bvPR0wT06apqop6_SBlPll9eijX3hM0xliDQHL0uu7HagOIJV6rRP06Rrs-2FdatroKIUdFrTtu2XfQoy30xdpTLGSuOUqxKdIMqMqj45ScclboRCB74U4PSOk4aHzFGTLL5HQG6IfwRLDMK1sTurvM0RnyMiCdHv8wgt0gJBv5tvPHlOECWrN7sG59NWq6QW-2BxNka3jhFFSjRadt-2FmNnAIi8KuLCRQ8ZlefwrUWYLA6-2BgZKi3fD2nYE-2Fl28I-3D

 

 

 

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il y a 21 minutes, Brick a dit :

Je copie une lettre de la section Idées du Devoir d'aujourd'hui:

Le Stade, c’est nous

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 « Moi, j’ai toujours aimé le Stade, que je trouve magnifique, même s’il a mauvaise peau et aurait besoin de beaucoup d’amour », écrit l’auteur.

Thomas O. St-Pierre

L’auteur est écrivain.

Depuis quelques jours, le Stade olympique de Montréal fait les manchettes : il sera fermé pendant plusieurs mois pour qu’on effectue des « travaux exploratoires » en prévision du remplacement de son toit, condition essentielle à sa survie plus que jamais incertaine. Ce nouvel ennui provoque comme les précédents des soupirs excédés et des sarcasmes amers. Moi, j’ai toujours aimé le Stade, que je trouve magnifique, même s’il a mauvaise peau et aurait besoin de beaucoup d’amour. 

Je ne suis sans doute pas le seul à me demander pourquoi le plus incontestable de nos rares exploits architecturaux est si mal aimé. Et je me dis que c’est peut-être parce qu’il se trouve au confluent de tout ce que le Québec est et de tout ce qu’il n’a pas pu être — et que c’est surtout cet héritage qui est difficile à aimer.

Cet héritage, c’est d’abord celui d’une époque de gloire pour Montréal et d’espoir pour le Québec ; époque qu’Expo 67 ouvre, que les Olympiques closent et sur le tombeau de laquelle les référendums s’acharnent. En effet, avant d’être un échec perpétuellement renouvelé, le Stade olympique est d’abord l’incarnation de la vie de Mont­réal comme ville internationale, parallèle au presque exploit de la vie du Québec comme pays. Il existe donc un récit positif des Olympiques de 1976, en écho de l’idylle de l’Expo ; récit dont les héros sont Nadia Comăneci et Jean Drapeau et qui s’inscrit dans un grand contexte : l’optimisme.

Si on le néglige facilement, c’est peut-être parce que ce pendant positif se bat pour notre attention avec tant d’éléments négatifs, comme le coût pharaonique du Stade, son interminable construction, son absence de vocation et son état déplorable. Rien n’évoque plus puissamment l’impotence de ce géant que son toit de Damoclès ; toit aux mille morts annoncées ; toit toujours rafistolé, ponctuellement déchiré, épisodiquement remplacé, mais jamais bien, mais jamais de manière satisfaisante.

Or, le toit, c’est précisément la clef de voûte de ce projet architectural très ambitieux : un colossal bloc de béton surmonté de la plus haute tour inclinée au monde, de laquelle devait pendre un toit dont la nature diaphane, textile, éthérée lui permettrait d’être facilement amovible. Hélas, le bloc de béton a commencé à s’effriter avant que la tour ne soit complétée, et le toit casanier se déchirait à chacune de ses laborieuses sorties.

Pour toujours sans nom, simplement olympique, le Stade est pris dans sa fonction. Il n’est pas rattaché à la société dans laquelle il vit ; il appartient aux Jeux, c’est-à-dire au passé, aux anciennes ambitions déçues. C’est peut-être pourquoi il ne pouvait y avoir de décor plus approprié que ce contenant jamais refermé pour L’âge des ténèbres de Denys Arcand. Par la serrure de ce film, on ne voit de la vie du protagoniste que ce qui s’écroule. Cette perspective décliniste s’étend d’ailleurs à la société québécoise tout entière, puisque le personnage en question est un fonctionnaire responsable du traitement de plaintes de citoyens. Comment dès lors s’étonner que ce soit dans le Stade olympique qu’Arcand ait décidé de situer son lieu de travail ? 

Le film donne l’impression que l’État n’est plus que le gestionnaire des plaintes que son incompétence crée. Il s’agit au fond de l’image exacte qu’une certaine droite, nostalgique d’une certaine gauche, a de l’appareil étatique, voire de la vie publique tout entière, et dont le Stade est la parfaite figure de proue : « Comment expliquer cette catastrophe autrement que par l’incomparable incompétence de l’État ? Comment ne pas conclure que nous sommes pour toujours condamnés à n’aller nulle part ? » 

Cette amertume prend tout son sens en s’appuyant en contrepoids sur la glorification d’une époque dont le Stade devait être la culmination et de l’échec de laquelle il est désormais le symbole : l’époque de la Révolution tranquille, des Trente Glorieuses ; l’époque du béton et de l’espoir.

Dans cette perspective — qui n’est pas seulement celle d’Arcand ou de son film, mais qui est aussi à bien des égards celle du Québec contemporain —, l’État, le moteur de nos ambitions collectives, c’est le Vilain sans visage qui habite ce château de la Médiocrité et du Déclin, mais qu’on ne voit jamais. Comme dans une dystopie convenue, on en vient à se dire : le méchant n’existe pas véritablement, il n’est que l’avatar d’une tradition de déconfitures qui croissent exponentiellement, qui vivent leur propre vie comme des moisissures — et surtout qui ne vont nulle part, comme nous. En fin de compte, l’État, c’est l’Échec. L’Échec, c’est le Stade. Le Stade, c’est nous.

Je le dis sans ironie : j’espère sincèrement qu’il survivra et que nous lui donnerons enfin l’amour qu’il mérite.

http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=TJCwaaM5-2FqB037DQysoZd5FcKyhJWJtbgeUwNUoOw412sYJ5BzwZ4M9CjjvsLqxT4-2BNjPA0NkFUbarjaQ35KSi4GQ-2FKs34QdRNhaz2hH3g0fi-2BQ-2Fh-2FPZ1bvPR0wT06apqop6_SBlPll9eijX3hM0xliDQHL0uu7HagOIJV6rRP06Rrs-2FdatroKIUdFrTtu2XfQoy30xdpTLGSuOUqxKdIMqMqj45ScclboRCB74U4PSOk4aHzFGTLL5HQG6IfwRLDMK1sTurvM0RnyMiCdHv8wgt0gJBv5tvPHlOECWrN7sG59NWq6QW-2BxNka3jhFFSjRadt-2FmNnAIi8KuLCRQ8ZlefwrUWYLA6-2BgZKi3fD2nYE-2Fl28I-3D

 

 

 

un seul mot pour qualifier cette infamie: Québec

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