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Ce n'est pas une soumission qu'ils ont reçu, c'était un appel de qualification. À ce stade-ci, le parc Olympique espérait choisir 3 constructeurs (parmi 5-10 ? qui auraient présentés des projets) pour leur demander une vraie soumission détaillée. Et voilà le problème, d'avoir juste une entreprise qui va préparer une soumission, sans compétition.

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  • 10 mois plus tard...
Le 2020-07-03 à 18:55, Windex a dit :

fication. À ce stade-ci, le parc Olympique espérait choisir 3 constructeurs (parmi 5-10 ? qui auraient présentés des projets) pour leur demander une vraie soumission détaillée. Et voilà le problème, d'avoir juste une entreprise qui va préparer une soumission, sans compétition.

Bonjour,

Avez-vous eu des nouvelles ?

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  • 1 année plus tard...

Ouais, je remonte une vieille affaire!

Je suis partiellement en faveur de l'option suivante :

https://uploads.agoramtl.com/optimized/2X/a/afdb4851e03557f0938cda73b69e738bb342466b_2_880x495.jpeg

En ce sens que je serais en faveur d'un toit entièrement translucide. Un important projet de rénovation du Soldier Field à Chicago va en ce sens. Une telle option nous offrirais une superbe vue sur la tour :

 

image.png

  • D'accord 2
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Petite anecdote. À la mi-janvier 1999, lorsque le toit du stade s'est partiellement effondré sur le salon de l'auto, à cause du poids de la neige, j'étais en vacances à Sydney en Australie. Cet événement a fait la une des journaux de Sydney, avec une belle photo des dégats en prime. J'ai tellement eu honte...

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  • 8 mois plus tard...
il y a une heure, acpnc a dit :

Le stade, l’invraisemblable saga du toit et l’inventeur François Delaney | Radio-Canada.ca

Zone Sports - ICI.Radio-Canada.ca

À la fin de juillet, dans une période de l’année où la majorité des Québécois avaient la tête aux vacances, l’organisme responsable du Parc olympique a annoncé quelque chose d’absolument hallucinant.

La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique (SDMVPO) a tout bonnement fait valoir qu’en plus de remplacer l’actuel toit du stade par une toiture fixe qui dénaturerait l’ouvrage de l’architecte Roger Taillibert, on entend maintenant remplacer l’anneau technique!

Ce qui est hallucinant dans cette histoire, c’est que toute la stabilité du bâtiment repose sur l’anneau technique, cet immense ovale de béton qui fait 468 mètres de circonférence. En plus, l’anneau technique est un assemblage complexe de pièces de béton pesant chacune plusieurs tonnes et qui sont juchées à des hauteurs variant de 104 à 175 mètres. En d’autres mots, on ne procède pas à un changement d’anneau technique comme on change une fenêtre de cuisine.

Quand la SDMVPO a annoncé ses intentions à la fin de juillet, un professeur d’architecture de l’UQAM et grand connaisseur de l’héritage olympique, Philippe Lupien, a confié à La Presse que le retrait de l’anneau technique constituait un tel risque que, personnellement, il n’en dormirait pas la nuit s’il avait à procéder à une telle opération. C’est extrêmement périlleux, avait-il ajouté.

***

En plus d’être périlleux, le démontage et le remplacement de l’anneau technique coûteront assurément des centaines de millions, sans tenir compte des coûts de remplacement du toit lui-même! Il est par ailleurs facile d’imaginer qu’un chantier d’une telle envergure forcerait la fermeture du Stade olympique pendant plusieurs années.

Quand on regarde l’ensemble de ce projet kafkaïen, on se croirait au cœur d’une maison de fous. Et toute cette confusion semble découler de cette invraisemblable obsession à vouloir recouvrir le stade d’un toit fixe et rigide, alors qu’il n’a pas été conçu pour cela.

L'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert, est décédé en octobre 2019.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Le stade imaginé par Roger Taillibert devait être recouvert d’un toit amovible de quelque 90 tonnes. Mais parce que le mât n’était pas complété, ce toit n’a été installé que 11 ans après la présentation des Jeux de 1976. La toile de Kevlar ayant été mal entreposée et s’est ensuite mise à déchirer de partout.

Depuis le remplacement de la toile originale, la masse des toitures alternatives proposées se calcule en milliers de tonnes. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison que la SDMVPO veut remplacer l’actuel anneau technique.

Officiellement, on prétend vouloir se conformer aux normes du plus récent code du bâtiment parce que les exigences de résistance des toits sont plus élevées que dans les années 1970. Mais si on abandonnait l’idée de faire reposer sur l’anneau technique un toit pesant des milliers de tonnes, alors qu’il n’a pas été conçu pour cela, il serait inutile de changer l’anneau technique.

***

Il y a trois ans, en juillet 2020, la SDMVPO publiait un communiqué annonçant que le Groupe Pomerleau-Canam avait été le seul à poser sa candidature lors d’un appel de qualification. Ce premier appel visait à trouver des entreprises suffisamment qualifiées pour proposer, dans un second temps, des solutions de remplacement du toit.

Le remplacement de l'actuelle toiture du Stade olympique de Montréal est attendu depuis plusieurs années.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Le même communiqué spécifiait que l’échéancier pour la livraison de la nouvelle toiture en 2024 n’est pas compromis. Or, l’échéancier de 2024 était lui-même un recul de deux ans par rapport à la date de livraison initialement annoncée par le gouvernement libéral de Philippe Couillard!

Depuis 2020, donc, tout ce que le SDMVPO et le Groupe Pomerleau-Canam ont pu faire dans ce dossier, c’est de conclure que l’anneau technique doit être remplacé avant d’installer un toit fixe trop lourd pour la structure du stade.

À la place du premier ministre Legault, je serais très inquiet. L’actuelle toile a dépassé sa durée de vie utile depuis le milieu des années 2010 et tombe littéralement en lambeaux. À un tel point qu’on doit y réparer des centaines, voire des milliers de déchirures chaque année pour la maintenir en place.

Et au train où vont les choses, il n’y aura probablement pas de nouveau toit sur le stade avant les années 2030. Cela, bien sûr, si le stade ne s’est pas effondré ou n’a pas été endommagé auparavant durant l’invraisemblable opération de remplacement de l’anneau technique. J’ironise à peine.

***

Sur les lignes de côté, l’inventeur François Delaney regarde les choses aller et, en tout respect pour toutes les démarches faites à ce jour par les décideurs et par les acteurs en place, il ne peut s’empêcher de lever la main pour proposer son aide et sa solution.

Ceux qui suivent depuis longtemps l‘interminable saga du toit du Stade olympique ont certainement déjà entendu ou lu le nom de François Delaney. À la fin des années 2000 et au début des années 2010, lorsque le remplacement du toit faisait une fois de plus la manchette, son concept à la fois simple et révolutionnaire avait été encensé dans tous les milieux.

Son idée était à ce point astucieuse et prometteuse que les collègues de l’émission scientifique Découverte lui avaient consacré un long segment.

En gros, M. Delaney propose l’installation d’un toit amovible qui aurait pour effet de soulager le stade de quelque 4000 tonnes de pression.

Son idée consiste à aménager 4 bras (ou consoles) qui s’intégreraient à l’architecture intérieure du stade et qui seraient fixés directement sur le roc situé sous le bâtiment. Le toit est composé de deux grandes coupoles qui reposent sur ces quatre bras. Pour des raisons accessoires, le toit est aussi relié au mât par des câbles comme l’avait imaginé Taillibert.

Des pistons géants installés sous le stade montent et descendent pour tirer des câbles et déplacer le toit qui se soulève et pivote. C’est la gravité qui déplace le toit et les opérations d’ouverture ou de fermeture durent 20 minutes, peu importe la violence des vents. Si un pépin survient, la position naturelle des pistons est la position fermée. Le toit se referme et c’est tout.

Cela signifie que le toit imaginé par Delaney serait autoportant et indépendant du stade. Il permettrait donc de conserver l’anneau technique actuel et de faire entrer le soleil dans le stade n’importe quand, exactement comme cela était prévu au départ par Tallibert. Ce toit amovible permettrait par ailleurs de présenter de grands événements au stade, comme des Championnats du monde d’athlétisme ou des matchs de soccer internationaux. Pour voir de quoi il en retourne, jetez un coup d’œil à cette animation publiée cet été par EQUINOXIP.

Pour faire prévaloir son point de vue, François Delaney a décidé d’exposer son concept au Complexe Desjardins à compter de lundi cette semaine. Des maquettes géantes seront sur place et des vidéos explicatives seront diffusées afin d’expliquer sa démarche au public.

M. Delaney soutient que son toit pourrait être assemblé en pièces préfabriquées et que les travaux ne stopperaient pas la présentation d’événements au stade.

Nous n’aurions même pas besoin d’installer une grue sur le chantier, affirme-t-il.

En plus, il s’agirait d’une solution permanente. On n’aurait donc pas besoin de remplacer ce toit dans 25 ans. Sa longévité dépendrait de la longévité du stade lui-même.

Le Stade olympique est un ouvrage très complexe. Mais je travaille là-dessus depuis plus de 26 ans. Pour moi, c’est comme si on parlait d’un cabanon, disait-il quand je l’ai rencontré la semaine dernière.

***

Quand on jette un coup d’œil à son parcours, on est porté à croire François Delaney sur parole.

En 1996, il avait commencé par contacter l’ex-maire Jean Drapeau pour lui expliquer son idée. Et ce dernier l’avait immédiatement référé à Raymond Cyr, l’ingénieur qui coordonnait toutes les études techniques durant les travaux de conception du stade.

M. Cyr avait conclu que la solution de Delaney était simple, faisable et pratique.

François Delaney avait aussi rencontré Roger Taillibert pour lui présenter son idée et l’architecte du stade lui avait donné sa bénédiction en faisant valoir qu’il s’agissait d’une solution élégante.

La toile amovible du Stade olympique de Montréal, en Kevlar, avait été installée en 1987.

Photo : Reuters / Shaun Best

Il avait même acheté la toile de Kevlar qui constituait le toit original du stade afin de l’étudier et de mieux comprendre la complexité technique de l’ouvrage.

Surtout, au bout du compte, l’inventeur de l’Assomption avait réussi à convaincre des sommités du milieu de l’ingénierie de la pertinence et de la faisabilité de son projet de toit. La firme Dessau s’était même associée à lui.

C’est une solution qui vient de l’extérieur [des gens normalement engagés dans les discussions entourant le remplacement du toit, NDLR]. Ce sont souvent des gens qui sont détachés du concept qui arrivent avec les meilleures solutions. Le concept de M. Delaney est tellement simple et direct. C’est une solution simple et viable , avait témoigné Serge Vézina, un ingénieur réputé pour son implication dans des projets d’envergure.

***

Si vous n’êtes pas encore tombés en bas de votre chaise, sachez qu’au cours des 14 dernières années, François Delaney a trouvé le moyen de peaufiner l’idée que les gens encensaient à l’époque.

Lorsqu’elles sont rassemblées, les deux coupoles qui composent son toit autoportant représentent un espace gigantesque totalisant quatre étages de haut. En plus, ce toit est ceinturé de fenêtres de 10 mètres de haut qui sont en harmonie avec la fenestration du mât.

Delaney propose qu’on y aménage des plateaux sportifs. Ce serait facile, affirme-t-il, parce que les quatre bras soutenant le toit seraient aussi des voies d’accès. Il soutient par exemple qu’on pourrait facilement y aménager un vélodrome et des gradins pouvant accueillir 10 000 spectateurs à l’intérieur de deux coupoles. Par contre, la disparition du vélodrome olympique a depuis été corrigée par l’aménagement d’un autre vélodrome à Bromont.

J’ai vu le concept de M. Delaney et c’est fou ce qu’on pourrait faire dans cet espace. On pourrait aménager une piste d’athlétisme intérieure de 400 mètres tellement c’est grand! Les possibilités sont immenses. La communauté sportive sauterait dans ce projet à pieds joints, dit un dirigeant de fédération qui préfère toutefois garder l’anonymat afin de laisser toute la place à l’inventeur.

Même une fois les plateaux sportifs déployés, le toit disposerait encore de 460 000 pieds carrés de plancher qui pourraient être convertis en bureaux, en salles d’entraînement, en cliniques, etc.

L’idée, c’est que ce toit pourrait aussi générer des revenus, explique François Delaney.

En plus, ce qui anime particulièrement l’inventeur, c’est qu’il estime que le Québec a fait rire de lui partout dans le monde en raison des multiples problèmes que le Stade olympique a connus depuis 1976.

Taillibert avait une immense armoire remplie d’articles et de documents qui tournaient notre stade en dérision. Or, mon concept est exportable et il pourrait être appliqué à de nombreux autres stades à travers le monde. Si on réglait cette question du toit une fois pour toutes, ce serait tout un revirement de situation, conclut-il.

ben voyons...ben trop simple pour Qwébec ça...

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Il y a 2 heures, bruno44 a dit :

ben voyons...ben trop simple pour Qwébec ça...

C'est là que l'on voit à quel point une information de qualité peut jouer un rôle constructif dans des décisions importantes d'affaires. Plus les gens, les journalistes, les groupes de pression et les différents partis politiques connaitront les détails de cette intéressante proposition, plus cela créera de la pression sur le gouvernement afin qu'il prenne la meilleure décision possible pour le stade.

On n'aura pas une seconde chance de se rattraper si on ne tient pas compte du compromis plus que raisonnable et moins risqué sur le plan technique et financier, que nous offre le concept Delaney. 

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Il y a 5 heures, acpnc a dit :

C'est là que l'on voit à quel point une information de qualité peut jouer un rôle constructif dans des décisions importantes d'affaires. Plus les gens, les journalistes, les groupes de pression et les différents partis politiques connaitront les détails de cette intéressante proposition, plus cela créera de la pression sur le gouvernement afin qu'il prenne la meilleure décision possible pour le stade.

On n'aura pas une seconde chance de se rattraper si on ne tient pas compte du compromis plus que raisonnable et moins risqué sur le plan technique et financier, que nous offre le concept Delaney. 

Si c'était seulement du gouvernement, j'ai l'impression que ça va jouer du coude pour s'approprier ce contrat là... En particulier une grosse firme qui a le nez partout et dont on se passerait ben

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Ouais, j’ai jasé un peu avec le monsieur Delaney aujourd’hui même.

Il a l’air convaincu que cette fois-ci, son concept va aller de l’avant, qu’il va être l’option retenue par les décideurs.

Faut dire, comme il me confirme qu’avec son concept, pas besoin de toucher à l’anneau technique … le concept Delaney vient de prendre une très forte longueur d’avance!

Reste qu’il va falloir qu’il retouche le design j’ai l’impression!

En gros, l’avantage de ce concept en comparaison avec son concept d’il y a quelques années est l’élimination des rails qui pesait sur la structure originale du stade. De plus, les rails demandaient un entretient plus fréquent.

Donc, si nous revenons à nos 3 options actuelles, nous avons :

*1 – Remplacer l’anneau technique ainsi que la toiture en faveur d’une autre toiture fixe. Solution qui dans le contexte actuel est de loin la plus coûteuse et de loin la plus risquée. C’est la solution actuellement privilégiée.

2 – Retirer la toiture actuelle sans avoir à toucher à l’anneau technique. Hiverner l’intérieur du stade. Solution coûteuse.

3 – Toit rétractable Delaney. Solution qui semble de loin la moins coûteuse.

* La solution 1 pourrait être beaucoup moins coûteuse si on arrive à faire du stade une exception permettant de ne pas toucher à l’anneau technique. Ce serait cependant un retour à la case départ avec un autre toit fixe qui n’est potentiellement pas différent des autres.

 

IMG_0025[1].JPG

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