Aller au contenu

Messages recommendés

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/devoilement-de-la-version-finale-du-ppu-des-faubourgs-la-ville-de-montreal-adopte-le-ppu-des-faubourgs-de-ville-marie-816067333.html

Dévoilement de la version finale du PPU des Faubourgs - La Ville de Montréal adopte le PPU des Faubourgs de Ville-Marie

NOUVELLES FOURNIES PAR

Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie 

Juin 10, 2021, 15:39 ET

Une planification urbaine audacieuse et à l'image des besoins du milieu

MONTRÉAL, le 10 juin 2021 /CNW Telbec/ - Mme Valérie Plante, mairesse de l'arrondissement de Ville-Marie et de Montréal, a procédé aujourd'hui à l'annonce du Programme particulier d'urbanisme (PPU) des Faubourgs qui sera soumis pour adoption au prochain conseil municipal. Fruit d'une rigoureuse démarche de consultation publique, la concrétisation de cette importante planification urbaine représente le début d'un nouveau chapitre pour ce secteur névralgique qui se verra, dans un futur proche, transformé en des milieux de vie à échelle humaine, conviviaux, inclusifs, durables et ouverts sur le fleuve Saint-Laurent.

Perspective du parc Sohmer - PPU des Faubourgs (Groupe CNW/Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie)

Valérie Plante, mairesse de l’arrondissement de Ville-Marie et de Montréal, accompagnée de Robert Beaudry, conseiller de la Ville du district de Saint-Jacques dans l’arrondissement de Ville-Marie et responsable de l'habitation, du service de la gestion et de la planification immobilière, des grands parcs et du parc Jean-Drapeau au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal et de Sophie Mauzerolle, conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie dans l’arrondissement de Ville-Marie et responsable de l'urbanisme, de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) et de la stratégie d’électrification au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, lors du dévoilement du Programme particulier d’urbanisme (PPU) des Faubourgs; Crédit photo : Charles-Olivier Bourque (Groupe CNW/Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie)

« Avec l'adoption du PPU des Faubourgs, on arrive à un carrefour historique pour l'avenir du secteur qui est à la fois un quartier tissé serré, aux identités fortes et à l'histoire riche, mais aussi une entrée de ville de la métropole. Dès notre arrivée en mandat, nous avons tenu à lancer ce grand chantier pour planifier l'avenir des faubourgs et alimenter l'essor de la métropole. Nous sommes fiers d'annoncer le fruit de ce travail, véritable tremplin pour développer des quartiers inclusifs, plus verts, dynamiques et propices aux déplacements actifs et collectifs, qui attirera un bassin de population diversifié et des milliers de nouveaux emplois », a affirmé la mairesse de Montréal et de Ville-Marie, Valérie Plante. »

Accueillir de nouveaux milieux de vie complets et diversifiés comprenant des logements pour tous, incluant les familles, des espaces verts, des écoles, des centres communautaires, des commerces et des bureaux, tels sont quelques-uns des objectifs visés par l'adoption du PPU. Le Règlement sur la métropole mixte et les ententes prises avec certains promoteurs en amont permettront d'assurer une mixité dans l'offre de logement. Déjà, plus de 800 logements sociaux et abordables ont été sécurisés, avec la construction de certaines unités qui commencera au cours de la prochaine année.

« Redévelopper et dynamiser une zone aussi vaste en toute cohérence avec les aspirations de la communauté était toute une commande, mais néanmoins une priorité de tous les instants pour notre administration, a renchéri Sophie Mauzerolle, conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie dans l'arrondissement de Ville-Marie et responsable de l'urbanisme, de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) et de la stratégie d'électrification au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal. Après les multiples consultations qui ont mené à cette ambitieuse planification, nous passons à l'action et ouvrons une nouvelle page de l'histoire des faubourgs. Mais la participation des résidentes et résidentes ne s'arrête pas ici : elle se poursuivra tout au long de sa mise en oeuvre, que ce soit dans la structure de gouvernance qui sera instaurée, dans l'idéation des nouveaux espaces publics à venir, ou dans les différents projets collectifs qui viendront mettre en valeur notre cher Centre-Sud. »

Des changements prometteurs

Le PPU des Faubourgs propose des transformations importantes, ancrées dans une vision audacieuse qui place l'humain au cœur des objectifs d'aménagement urbain. Parmi les avancées qui transformeront les faubourgs, citons par exemple :

L'arrivée de milliers de nouveaux logements, incluant des logements sociaux, abordables et familiaux;

Des aménagements favorisant la transition écologique et les mobilités actives, avec 7 nouveaux liens cyclables, 6 nouveaux parcs publics totalisant 9 hectares, et la création ou le réaménagement de rues verdies et apaisées;

Un accès au fleuve redonné à la population de centre-sud, avec l'aménagement d'un parc central de 1,2 hectare bordant une nouvelle promenade riveraine et un lien bonifié d'Ouest en Est vers un parc du Pied-du-Courant agrandi;

La consolidation des artères commerciales locales et du tissu commercial, la création de 3 pôles d'emploi et l'arrivée de 15 000 nouveaux emplois;

La transformation de l'entrée de l'autoroute Ville-Marie en un boulevard urbain, à l'ouest du pont Jacques-Cartier;

Des pôles civiques, avec des écoles et des installations sportives et communautaires;

Une entrée du pont Jacques-Cartier mieux intégrée aux milieux de vie et un parc des Faubourgs réunifié; et

La protection et la mise en valeur du patrimoine local.

Un Programme particulier d'urbanisme qui tient compte des attentes des citoyennes et citoyens

Présentées à la suite de deux étapes de consultation publique à l'OCPM en 2019 et 2020, les interventions proposées dans le projet de Programme particulier d'urbanisme pour le secteur des Faubourgs ont été analysées par la commission de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Cette dernière a aussi procédé à l'examen de toutes les opinions entendues et de tous les documents déposés par la population lors de la consultation. L'analyse ainsi que les recommandations contenues dans le rapport de consultation ont ensuite fait l'objet d'une révision par l'arrondissement de Ville-Marie, qui présente aujourd'hui une version adaptée qui tient compte des commentaires exprimés par la communauté.

Par ailleurs, comme tout parc à réaménager ou à créer dans l'arrondissement, leur réalisation inclura un processus participatif. Ainsi, les projets qui feront l'objet d'une consultation publique seront publiés sur le site Web de Réalisons Montréal et seront largement diffusés par l'Arrondissement, notamment sur ses réseaux sociaux de ainsi que sur sa page web au www.montreal.ca/ville-marie.

Les documents de la consultation publique se retrouvent en ligne sur la page web suivante de l'OCPM : https://ocpm.qc.ca/fr/ppu-faubourg.

Le Programme particulier d'urbanisme des Faubourgs ainsi que les documents afférents peuvent être consultés en ligne à l'adresse Web suivante : montreal.ca/articles/programme-particulier-durbanisme-ppu-des-faubourgs.

Suivi de la mise en œuvre  

Plusieurs instances de gouvernance assureront le suivi de la mise en œuvre du PPU et de ses différents projets, dont un comité de suivi. Ainsi, chacun des grands projets du PPU sera suivi par les principales parties prenantes ainsi que par des représentants de la communauté concernés par leur réalisation.  De plus, le Comité d'accompagnement des grands projets de Centre-Sud (CAGPCS), soutenu financièrement par l'arrondissement, poursuivra son rôle de mobilisation, de concertation et de mise en relation des représentants du milieu avec les principaux porteurs de projets du PPU. Finalement, le partage d'informations avec le public sera assuré par une présentation publique annuelle et par le biais de la publication de contenus sur la page Web du projet.

Lien vers le dossier de presse numérique : https://www.dropbox.com/sh/02a2bwx0k9k17h3/AAA1n54VAdr3b7f6-PTi2Lika?dl=0 

SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie

Renseignements: Virginie Leblanc, Chargée de communication, Arrondissement de Ville-Marie ; Relations médias, Ville de Montréal, relationsmedias@montreal.ca

Liens connexes

https://montreal.ca/ville-marie

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-22/immobilier/la-solution-passe-par-la-densification.php

Immobilier « La solution passe par la densification »

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« Le développement d’un Montréal fort et d’une économie forte doit passer par une notion de densification », estime Roger Plamondon, président du conseil d’administration de l’Institut de développement urbain du Québec.

Le nouveau patron du lobby des promoteurs dit partager l’objectif de la Ville de favoriser la mixité sociale dans les futurs projets d’habitation

Publié le 22 juin 2021 à 9h00

 

 

 

ANDRÉ DUBUCLA PRESSE

Le nouveau président du conseil d’administration de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) veut faire de l’acceptation de la densification la priorité de son mandat à la tête de la principale organisation de défense des intérêts des promoteurs.

« La plus grande priorité pour l’IDU, ça doit demeurer de parler de la densification. Le développement d’un Montréal fort et d’une économie forte doit passer par une notion de densification », a dit lors d’un entretien Roger Plamondon, officiellement entré en fonction le 17 juin.

Dans la vie de tous les jours, Roger Plamondon est président, immobilier, de Broccolini, un des plus importants promoteurs de Montréal. C’est cette société qui bâtit le nouveau siège social de la Banque Nationale au coin de la rue Saint-Jacques et du boulevard Robert-Bourassa. Il remplace Jean Laramée, de la société Cominar, dont le mandat arrivait à terme.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Roger Plamondon, président du conseil d’administration de l’Institut de développement urbain du Québec

L’IDU, assure-t-il, partage l’objectif de la Ville de favoriser la mixité sociale dans les futurs projets d’habitation, même si son organisme a exprimé ses divergences face aux moyens retenus par la Ville avec son règlement qui impose 20 % d’habitations sociales, 20 % d’unités abordables et 20 % de familiales dans tout nouveau projet résidentiel.

La solution [à la mixité] passe par la densification. Associer automatiquement la densification à un développement sauvage, c’est une erreur. Nous sommes rendus où la densification est une partie intégrante de la solution.

Roger Plamondon, nouveau président du C.A. d’IDU Québec

L’idée étant que le promoteur qui construit 100 logements sur un terrain au lieu de 20 réussit à rentabiliser son terrain tout en vendant ses unités à un coût unitaire plus bas, ce qui favorise l’accessibilité du logement.

Pour M. Plamondon, la densification a d’autres vertus, comme la rentabilisation des services de transport collectif ou l’aménagement de services publics comme une école. Dans ce cas, le modus operandi consiste à permettre la construction en hauteur pour limiter l’empreinte du bâtiment au sol et ainsi dégager l’espace requis pour l’aménagement des services exigés.

« C’est aussi, ajoute-t-il, une façon efficace de proposer une solution à l’étalement urbain. » Effectivement, si le site de l’ancienne Maison de Radio-Canada, par exemple, loge à terme 500 ménages au lieu de 2000, les 1500 ménages laissés en plan devront aller se loger ailleurs, plus loin du centre-ville et des stations de métro.

Pas dans ma cour

Cependant, cette vision salvatrice de la densification est loin d’être partagée par tous, à commencer par les voisins immédiats du secteur qui fait l’objet de la densification. Personne n’aime voir sa vue obstruée par une tour format géant ou encore de se faire envahir par des milliers de nouveaux voisins.

Le rapport de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) portant sur le programme particulier d’urbanisme (PPU) des Faubourgs est un exemple de l’argumentaire des opposants aux constructions en hauteur. Ce secteur couvre le sud-est du centre-ville, incluant le site de la Molson, Radio-Canada et les abords du pont Jacques-Cartier.

« Afin de respecter la silhouette de Montréal, d’éviter un effet de cuvette entre le front fluvial et la montagne et pour créer une densité douce et conviviale, la commission recommande de revoir les paramètres de hauteur pour toute la partie sud du territoire et de ne pas les rehausser au-delà de 45 mètres », écrivaient les commissaires en 2019.

Dans le résidentiel, il faut compter 3 mètres par étage. Un bâtiment de 45 mètres compte donc 15 étages. Dans le sud du secteur des Faubourgs, la tour de Radio-Canada culmine à 100 mètres depuis 1973. L’enseigne Molson et son horloge emblématique sont à 65 mètres.

Cette proposition de l’OCPM allait à l’encontre du projet de PPU soumis à la consultation publique qui suggérait une limite de 65 mètres avec des exceptions à 80 mètres pour certains terrains.

Finalement, la Ville n’a pas retenu la recommandation de l’OCPM. « La densité proposée avec une hauteur maximale de 45 m, tel que préconisé par l’OCPM, risque de rendre les bâtiments trop massifs, alors que l’objectif est de minimiser l’impact des bâtiments en répartissant une même surface constructible sur plus d’étages, ce qui en réduit la masse », explique la Ville dans son suivi au rapport de l’OCPM.

Montréal a préféré y aller avec une hauteur maximale de 65 mètres, mais en éliminant les exceptions à 80 mètres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

Le nouveau patron du lobby des promoteurs dit partager l’objectif de la Ville de favoriser la mixité sociale dans les futurs projets d’habitation

Les tours à usages mixtes ça fonctionne. La mixité sociale, oubliez ça, c'est utopique. 

@ IluvMTL : Pour l'accès au fleuve il y a déjà un bon paquet d'endroits où le faire et sur certains d'entre eux  il y avait déjà eu une forte activité portuaire jadis. Il ne faut pas oublier que Montréal a quand même une bonne économie portuaire. Mais ça devrait rester à l'Est du Pont Jacques-Cartier et toutes berges vers l'Ouest en direction du centre-ville rendues aux citoyens. 

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-29/densification-du-territoire/la-ville-s-est-appuyee-sur-une-position-caduque-de-l-ordre-des-architectes.php

Densification du territoire La Ville s’est appuyée sur une position caduque de l’Ordre des architectes

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

L’un des secteurs visés par les mesures de l’OCPM, photographié ici en 2007

La Ville de Montréal a décidé de limiter la hauteur des constructions au sud-est du centre-ville en réponse à une recommandation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) de mars 2021. Or, cette recommandation s’appuie sur des avis passés de l’Ordre des architectes qui ne reflètent plus sa position officielle depuis la mi-2019, a constaté La Presse.

Publié le 29 juin 2021 à 8h00

ANDRÉ DUBUCLA PRESSE

La question de la densité au centre-ville et aux alentours fait débat au moment où l’accessibilité au logement se dégrade et que l’agglomération assiste, impuissante, au départ chaque année de dizaines de milliers de ses résidants vers des villes de banlieue des deuxième et troisième couronnes.

L’OCPM a tenu des consultations sur le projet de programme particulier d’urbanisme (PPU) des Faubourgs à l’automne 2020. Sur la question des hauteurs, le projet de règlement de la Ville à l’étude proposait d’autoriser des constructions de 65 mètres dans la partie sud du territoire, essentiellement le site de Radio-Canada, celui de la brasserie Molson et celui de la Porte Sainte-Marie (à l’est de Jacques-Cartier), avec des exceptions à 80 mètres pour certains îlots.

Il faut compter généralement environ 3 mètres par étage pour les tours d’appartements. Donc, 65 mètres donnent entre 20 et 23 étages et 80 mètres, entre 25 et 28 étages. Comme point de comparaison, la tour de Radio-Canada culmine à 100 mètres dans le secteur en question.

Au terme de la consultation publique de l’automne 2020, l’OCPM recommande, « pour créer une densité douce et conviviale », l’abaissement des hauteurs à 45 mètres pour le sud du territoire plutôt que 65 mètres et aucun terrain à 80 mètres. Il en fait même la recommandation numéro un de son rapport paru en mars 2021.

L’OCPM appuie sa recommandation sur deux éléments. Ses commissaires Isabelle Beaulieu, Luba Serge et Éric Cardinal évoquent d’abord la silhouette de la ville de Montréal, telle qu’inscrite au Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal et au Schéma d’aménagement de l’agglomération de Montréal. En gros, les hauteurs au centre-ville épousent le dénivelé du mont Royal.

Ensuite, les commissaires se réfèrent à la position de l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) sur la densité telle qu’elle avait été exprimée lors de consultations publiques antérieures. En 2016, puis en mars 2019, l’OAQ avait prôné la construction d’immeubles résidentiels de trois à six étages au centre-ville et dans le secteur des Faubourgs et décourageait la construction de tours résidentielles.

« Le point de vue de l’Ordre a changé là-dessus, indique le président de l’Ordre des architectes, Pierre Corriveau, à qui La Presse a demandé des explications. [La position antérieure] est le rejet d’un schème [la tour résidentielle] qui est possible et qui peut être très bien, poursuit-il. La dénonciation à l’époque était peut-être maladroite, mais on s’est amendé depuis. »

Le président, qui a été élu en juin 2019, se dit surpris que l’OCPM s’appuie sur cette position caduque dans son rapport de 2021, puisque l’OAQ avait fait parvenir une lettre non équivoque à l’OCPM en juillet 2019 lui signifiant que son avis sur la densité avait évolué. Cette lettre peut d’ailleurs être consultée sur le site de l’OCPM.

L’OAQ a tenu un forum sur la densité en novembre 2019 pour préciser sa position, qui ne rejette plus d’emblée la construction de tours résidentielles.

« La densification est extrêmement importante, dit M. Corriveau. Elle est positive à plusieurs égards, entre autres pour réduire l’étalement urbain. Une densité bien conçue et bien pensée qui répond à l’ensemble des besoins des habitants est positive pour la qualité de vie des gens », soutient-il.

Le rapport de l’OCPM de mars 2021 ne fait aucunement mention de la correspondance de l’Ordre de juillet 2019.

« L’Ordre n’aurait pas dû être cité »

« Effectivement, l’Ordre des architectes n’aurait pas dû être cité, reconnaît Luc Doray, porte-parole de l’OCPM, questionné par La Presse. Dans notre rapport, on cite un passage pour lequel l’Ordre nous avait dit, dans la consultation d’avant, de ne pas en tenir compte. Cette citation n’aurait pas dû être là. »

Les équipes de l’OCPM changent du tout au tout d’une commission à l’autre, dit M. Doray, qui plaide l’erreur de bonne foi. Les commissaires avaient lu le mémoire original de l’Ordre, mais n’avaient pas pris connaissance de la lettre, qui ne se trouvait pas au même endroit. « C’est peut-être une faiblesse de notre documentation », laisse-t-il échapper. L’Office n’entend toutefois pas modifier son rapport pour autant.

La rapport de l’OCPM basé sur des prises de position dépassées a eu son influence. À sa suite, la version finale du PPU abaisse à 65 mètres la zone de hauteur de 80 mètres.

Réduire le zonage en hauteur peut sembler anodin pour le profane, mais pour le promoteur, ça se traduit par plus d’emprise au sol, par moins d’espaces verts et par des trottoirs plus étroits.

« Le PPU des Faubourgs est un exemple où la Ville enlève de la créativité et force l’étalement du développement au sol », a expliqué dans un récent entretien avec La Presse Roger Plamondon, président du conseil de l’Institut de développement urbain du Québec.

Il est néanmoins toujours possible pour un promoteur de demander une dérogation en surhauteur à l’administration municipale, conditionnelle à des contreparties et à l’acceptabilité sociale du projet. C’est du cas par cas.

La densité pour combattre les GES

Pour l’organisme Vivre en ville, qui prône une densité à échelle humaine dans les quartiers centraux, des constructions de 20 ou de 25 étages bien pensées devraient être permises dans des secteurs ciblés comme le centre-ville ou les abords de stations de métro et de gares du REM. « Construire plus d’unités [dans ces secteurs] et parfois construire en hauteur peut contribuer à diminuer l’étalement urbain. Ces gens qui y habitent deviennent moins dépendants de la voiture. C’est une bonne manière de réduire les gaz à effet de serre », dit Christian Savard, DG de l’organisme.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

There is zero access on the Montreal side from L’Héritage Du Vieux Port to Parc Honoré-Mercier, a full 9 km. Alors oui, “nous avons peine accès en raison des berges contrôlées par le Port de Montréal.”

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...
On 2021-07-01 at 2:12 PM, SameGuy said:

There is zero access on the Montreal side from L’Héritage Du Vieux Port to Parc Honoré-Mercier, a full 9 km. Alors oui, “nous avons peine accès en raison des berges contrôlées par le Port de Montréal.”

Let's be honest the quality of the space isn't at all the same, to start with the current is pretty damn strong in the area around the Jacques cartier bridge and to it's east. I don't think there's a scenario where you actually get access to the water even just to dip your toes, in all likelihood it would be fenced off.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


  • Les dernières mise à jour

    1. 364

      RTM / exo - Discussion générale

    2. 3 634

      Série de vieilles photos de Montréal

    3. 88

      Réfection de l’autoroute Ville-Marie

    4. 3 634

      Série de vieilles photos de Montréal

    5. 4 012

      Expos de Montréal

×
×
  • Créer...