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Il y a 22 heures, 3dimensions a dit :

Par très certain de vous suivre acpnc... quand vous affirmez que, circulant sur un terrain privé = sans aucun droit civique, parce que privatisé,  ... il en découle une perte de liberté pour le citoyen ??? Ce sont de très grands termes mais qui au final ne me permettent pas de visualiser comment cela se traduit dans la réalité, au quotidien. En quoi marcher ou déambuler dans le méga-resort ou déambuler dans ce prochain grand pôle de la métropole sera en soi une expérience diamétralement différente pour ne pas dire opposée. Je n'ai qu'une image en tête, et c'est celle d'une ségrégation qui nous ramène très loin en arrière (époque des parcs où le francophone devait laisser sa balançoire dès qu'un anglophone se pointait, ou plus récemment, (bien qu'il se peut que ce soit une légende urbaine vu la grande absurdité et la non-constitutionnalité) - quand, à l'halloween, ville mont-royal bloquait ses entrées afin de décourager les enfants de parc extension d'y venir pour faire son porte à porte. Un endroit donc, comme il y en a beaucoup au sud de la frontière, ou une certaine catégorie de citoyens (ici on pourrait parler des gens qui n'habitent pas le royalmount versus les résidents) serait non désirée, voire interdite. Ce n'est pas cela dont il s'agit...   dans votre propos, je me trompe ?  

Quand on est sur un terrain public, rue, parc ou place, on n'a qu'à obéir à la réglementation municipale qui est en général assez permissive en matière d'actions et de libre expression. De l'autre côté sur un site privé, c'est la réglementation du promoteur qui aura préséance dans la plupart des cas.

Il peut ainsi limiter certaines privilèges et heures d'usage; établir des règles qui pourraient brimer certains comportements considérés comme naturels, acquis ou communs en dehors; installer un système de surveillance plus invasif; contrôler l'ensemble des activités qui ont cours sur l'ensemble de sa propriété (sans consultation ni avertissement); changer les règles unilatéralement et discréminer par différents moyens certaines clientèles considérées comme moins désirables.

A noter qu'il y a une grande différence entre espace public et espace accessible au public. Dans un site de développement comme le Royalmount, tous les espaces accessibles au public, indépendamment de leur nature seront privatisés et chapeautés par l'administration des lieux. L'objectif premier étant de favoriser au maximum les activités commerciales et d'affaires et tout ce qui peut en découler, comme la publicité et le marketing, les communications, les événements, la sécurité, le choix des services et des partenaires, en se donnant la liberté de limiter la concurrence et d'établir des frais divers sans autre formalité.

Dans un espace circonscrit à l'intérieur du centre commercial, pas de problème c'est business as usual comme partout ailleurs dans ce même genre d'établissement. Mais quand on arrive à des espaces communs extérieurs à l'intérieur des limites physiques des lieux, en tant que résidents on demeure toujours sous gestion privée. A la rigueur, l'administration pourrait même se permettre de tarifer certains endroits (parcs ou places) ou jusqu'à l'usage du mobilier urbain si elle le juge pertinent. 

C'est ce genre de sentiment d'aliénation qui me dérange vraiment dans cette formule, parce que comme je l'ai dit dans mon intervention précédente, j'aurais toujours l'impression d'être vu davantage comme un client captif (que l'on pourra suivre à la trace de la porte de son condo) grâce à la technologie moderne, que comme un simple citoyen (vraiment chez soi) anonyme et de passage.

 

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  • 2 semaines plus tard...

Programme particulier d’urbanisme (PPU) des Faubourgs _ Mars 2020

 

Un vent de renouveau souffle sur les Faubourgs

De la transformation de l’entrée de l’autoroute Ville-Marie en boulevard urbain, en passant par le réaménagement des abords du pont Jacques-Cartier et la création d’une promenade linéaire le long du fleuve, le secteur des Faubourgs se transforme.

Découvrez les propositions de l’arrondissement de Ville-Marie pour les milieux de vie actuels et futurs.

Consultation publique

Vous pourrez vous prononcer prochainement sur le projet de PPU des Faubourgs au cours d’une consultation de l’Office de consultation publique de Montréal. Par la suite, le document final sera déposé pour adoption au conseil municipal.

Documentation

Projet de Programme particulier d'urbanisme des Faubourgs (PDF)

Carte interactive

https://montreal.ca/articles/programme-particulier-durbanisme-ppu-des-faubourgs?fbclid=IwAR0BP04H-dIQMxvnjMLifsxSpUKANxyHGjo08wsDBTuFiq7CWPN8nY4dup4?fbclid=IwAR0BP04H-dIQMxvnjMLifsxSpUKANxyHGjo08wsDBTuFiq7CWPN8nY4dup4

 

PPU DES FAUBOURGS_VF2_WEB.PDF

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60 à 85m en hauteur, pour ce secteur de la Ville, c'est plus que convenable. Avec une architecture de qualité, on pourrait se retrouver avec quelque chose du genre en bord du fleuve (Bjørvika, Oslo) :

https://www.google.ca/search?q=bjorvika&client=safari&hl=fr-ca&prmd=minv&sxsrf=ALeKk02Mb8Bm0ZNYpiNHSVlGZP8ha7OOGQ:1584801794079&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwj1tebf5qvoAhXJct8KHbMVAC4Q_AUoAnoECA8QAg&biw=375&bih=553&dpr=2#imgrc=OaKj8JjChhaFhM&imgdii=ngPHTqUufceApM

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2 minutes ago, IluvMTL said:

On en reparlera dans 10 ans...

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Le 2020-03-07 à 12:56, acpnc a dit :

Quand on est sur un terrain public, rue, parc ou place, on n'a qu'à obéir à la réglementation municipale qui est en général assez permissive en matière d'actions et de libre expression. De l'autre côté sur un site privé, c'est la réglementation du promoteur qui aura préséance dans la plupart des cas.

Il peut ainsi limiter certaines privilèges et heures d'usage; établir des règles qui pourraient brimer certains comportements considérés comme naturels, acquis ou communs en dehors; installer un système de surveillance plus invasif; contrôler l'ensemble des activités qui ont cours sur l'ensemble de sa propriété (sans consultation ni avertissement); changer les règles unilatéralement et discréminer par différents moyens certaines clientèles considérées comme moins désirables.

A noter qu'il y a une grande différence entre espace public et espace accessible au public. Dans un site de développement comme le Royalmount, tous les espaces accessibles au public, indépendamment de leur nature seront privatisés et chapeautés par l'administration des lieux. L'objectif premier étant de favoriser au maximum les activités commerciales et d'affaires et tout ce qui peut en découler, comme la publicité et le marketing, les communications, les événements, la sécurité, le choix des services et des partenaires, en se donnant la liberté de limiter la concurrence et d'établir des frais divers sans autre formalité.

Dans un espace circonscrit à l'intérieur du centre commercial, pas de problème c'est business as usual comme partout ailleurs dans ce même genre d'établissement. Mais quand on arrive à des espaces communs extérieurs à l'intérieur des limites physiques des lieux, en tant que résidents on demeure toujours sous gestion privée. A la rigueur, l'administration pourrait même se permettre de tarifer certains endroits (parcs ou places) ou jusqu'à l'usage du mobilier urbain si elle le juge pertinent. 

C'est ce genre de sentiment d'aliénation qui me dérange vraiment dans cette formule, parce que comme je l'ai dit dans mon intervention précédente, j'aurais toujours l'impression d'être vu davantage comme un client captif (que l'on pourra suivre à la trace de la porte de son condo) grâce à la technologie moderne, que comme un simple citoyen (vraiment chez soi) anonyme et de passage.

 

Un peu tard, j'avoue, mais merci pour votre réponse. Evidemment, si on ajoute que la municipalité qui a les pouvoirs de déterminer les règlements et les limites au promoteur est Ville Mont_Royal, on peut s'attendre à ce que le promoteur n'ait même pas besoin de faire de surenchère... les restrictions (règlements) qui émaneront du conseil municipal seront sans doute très nombreuses !! 😊 (C'est de l'ironie... ( (fin de parenthèse) ) et merci encore.

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Il y a 7 heures, Gabmtl a dit :

60 à 85m en hauteur, pour ce secteur de la Ville, c'est plus que convenable. Avec une architecture de qualité, on pourrait se retrouver avec quelque chose du genre en bord du fleuve (Bjørvika, Oslo) :

https://www.google.ca/search?q=bjorvika&client=safari&hl=fr-ca&prmd=minv&sxsrf=ALeKk02Mb8Bm0ZNYpiNHSVlGZP8ha7OOGQ:1584801794079&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwj1tebf5qvoAhXJct8KHbMVAC4Q_AUoAnoECA8QAg&biw=375&bih=553&dpr=2#imgrc=OaKj8JjChhaFhM&imgdii=ngPHTqUufceApM

Oui, si on construisait quelque chose d'équivalent ce serait une première pour Montréal. On voit bien que cette concentration d'immeubles tous distinctifs et de hauteur moyenne offre un front de mer dès plus esthétiques. C'est ce dont je rêve pour le secteur Molson tout juste voisin du pont Jacques-Cartier. Inspirons-nous des villes nordiques européennes qui sont à mon avis parmi les plus belles et les mieux réussies sur le plan urbanistiques.

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2432078/logement-social-labordabilite-des-faubourgs-suscite-des-inquietudes/

Logement social: l’abordabilité des Faubourgs suscite des inquiétudes

13:46 23 mars 2020 | mise à jour le: 23 mars 2020 à 16:34 
Par:  Henri Ouellette Vézina
Métro

brasserie-molson01-e1584980820101.jpg?w=
Le secteur des Faubourgs, à l'est du centre-ville, comprend notamment l'ancienne brasserie de Molson, qui fera l'objet d'un important projet immobilier.

Le Programme particulier d’urbanisme (PPU) des Faubourgs doit être adopté sous peu par les élus de la Ville de Montréal. Mais des organismes s’inquiètent de l’insuffisance projetée de logements «réellement abordables» dans le secteur. L’administration Plante, elle, promet qu’elle mettra tout en œuvre pour ne pas «répéter un deuxième Griffintown».

«Il faut s’assurer d’une bonne planification des services. Oui, on veut du développement et du logement, mais pas à n’importe quel prix», explique à Métro le responsable des dossiers d’habitation au comité exécutif, Robert Beaudry.

Le projet des Faubourgs sera développé sur un terrain de 53 hectares aux abords du pont Jacques-Cartier. Un grand parc de 1,2 hectare ainsi qu’une promenade linéaire de 600 mètres entre le belvédère du Chemin-Qui-Marche et le parc du Pied-du-Courant seront aménagés.

À terme, le site doit comprendre 7500 nouveaux logements.

«Près de la moitié seront réservés aux logements abordables, sociaux ou familiaux.» -Valérie Plante, mairesse de Montréal, disant vouloir «accroître la qualité de vie» dans le Village et le Centre-Sud.

Ces nouvelles unités n’entreraient pas pour la plupart dans la cible de 12 000 logements sociaux d’ici 2021 de la Ville, car elles ne seront développées que «dans les prochaines années», entre autres sur l’ancien site de Molson. D’ailleurs, tout projet urbanistique vient avec «certains pièges» à éviter pour une administration municipale, avoue Robert Beaudry.

«Ça peut découler d’un manque de planification, ou encore d’un manque de réglementation claire. L’an passé, c’était aussi ça l’enjeu avec notre stratégie d’inclusion. On était soit sur le bon vouloir des promoteurs, soit sur l’entente avec les arrondissements», raisonne-t-il.

Un plan de match serré

Cette fois-ci, la Ville dit vouloir «donner une prévisibilité au marché dès le départ» en imposant une réglementation forte. «Il faut impérativement comme ville jouer notre rôle de régulateur», ajoute celui qui est aussi conseiller du district Saint-Jacques, dans l’arrondissement de Ville-Marie.

«On doit s’attarder à l’inscription architecturale pour préserver les vues. En même temps, on veut aussi faire des connexions avec des espaces déjà existants. Il faut aussi favoriser la mobilité.» -Robert Beaudry, responsable de l’habitation

Une seconde consultation organisée par l’OCPM se tiendra également au cours des prochaines semaines. La propagation du coronavirus dans la métropole pourrait toutefois ralentir les procédures. Montréal envisage toutefois «d’autres manières» de tenir la consultation, notamment 100% en ligne.

Des inquiétudes sur les prix

Appelé à réagir, le porte-parole du Regroupement des comités logement et des associations de locataires du Québec (RCLALQ), Maxime Roy-Allard, dit s’inquiéter de la réelle abordabilité qui sera disponible dans le secteur des Faubourgs.

«Les logements dits abordables sont loin d’être abordables pour la plupart des ménages montréalais. Il n’y a aucune garantie que leur prix n’augmentera pas non plus. C’est le même principe pour les logements familiaux.» -Maxime Roy-Allard, porte-parole du RCLALQ

M. Roy-Allard estime que le principal enjeu est de savoir combien de logements sociaux seront construits. «C’est ça le plus important. Seuls les logements sociaux seront vraiment abordables pour les gens du quartier. Il doit en avoir le plus possible», insiste-t-il. Son groupe ajoute que les nouveaux commerces devront offrir des produits accessibles aux personnes à faible revenu et aux familles monoparentales. Le secteur connaît un embourgeoisement rapide depuis quelques mois.

Pour le responsable du comité logement de Ville-Marie (CLVM), Éric Michaud, il est «très préoccupant» que la Ville donne peu de précisions sur le logement social. «Dans le Règlement pour une métropole mixte, on définit qu’un logement abordable, c’est 2000$ pour un 5 1/2. Pour le Montréalais moyen, c’est aucunement abordable», s’indigne-t-il.

«On veut être certains que le logement social ne prenne pas la forme de compensations financières dérisoires, comme ça a été le cas avec l’Hôpital de Montréal pour enfants», ajoute-t-il.

Même son de cloche pour la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme. «Ville-Marie compte pas moins de 15 240 ménages locataires devant consacrer, mois après mois, la moitié ou plus du revenu au loyer. Leur revenu n’est que de 11,152 $ par an. Ne prévoir que 3750 logements sociaux, abordables ou familiaux, sur un des derniers grands sites de l’arrondissement, c’est vraiment trop peu», dénonce-t-elle.

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