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Recommandation 2 : Hausser les seuils de densité permis dans le secteur des Faubourgs, tout en mettant
l’accent sur l’intégration harmonieuse et la qualité des propositions architecturales.

Excellent!

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Il y a 4 heures, IluvMTL a dit :

Document déposé par Mach dans le cadre des consultations pour le Secteur des Faubourgs

Étude d’impact de la fonction commerciale

Je viens de parcourir rapidement mais intégralement le document cité.  Première impression: positive.  C'est informatif (éducatif) et encourageant.

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OPINION : SECTEUR DES FAUBOURGS 
L’occasion d’une génération

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ANDRÉ BOISCLAIR ET MICHEL LEBLANC
RESPECTIVEMENT PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’INSTITUT DE DÉVELOPPEMENT URBAIN DU QUÉBEC, ET PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN
Il existe des villes, des secteurs, des quartiers qui, après de longues périodes d’incertitude, se découvrent la capacité de proposer de nouveaux milieux de vie en phase avec les attentes des prochaines générations – et de redéfinir ce que peut être la ville.
Montréal, que l’on voit renaître sous nos yeux, est de ces villes. Et en son cœur même, le secteur des Faubourgs est de ces endroits où, si on fait les bons choix, on pourrait voir émerger bientôt un quartier à l’énergie contagieuse, qui attirera une population en quête d’une façon durable d’habiter la ville.
Ce secteur, qui s’étend de la rue Sherbrooke jusqu’au fleuve, entre la rue Saint-Hubert et les abords du pont Jacques-Cartier, a fait ce printemps l’objet d’une consultation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), en vue d’un programme particulier d’urbanisme. Les organismes que nous représentons y ont déposé des visions convergentes.
POUR UNE DENSIFICATION INTELLIGENTE
La réalité foncière du secteur appelle à une densité importante, avec des constructions en hauteur qui permettront aux différents acteurs de s’acquitter de leurs obligations, qu’il s’agisse de celles liées au marché ou de celles émanant de la réglementation et des politiques publiques.
Bien que rallier le plus grand nombre à ces exigences apparaisse à première vue comme un défi, il s’agit en fait d’une double occasion : une occasion socio-économique, d’abord, puisqu’elle permet de limiter le coût d’achat des unités résidentielles et de garder les loyers accessibles ; et une occasion environnementale, également, puisqu’elle permet d’atteindre les seuils nécessaires à la mise en place des équipements et services publics (écoles, garderies, espaces verts, transports publics) qui attireront les familles et les garderont en ville.
À l’heure où nos principaux défis collectifs sont ceux de la mobilité et de la durabilité, une densification sensée d’un secteur comme les Faubourgs est une façon d’inviter les familles à investir dans leur qualité de vie en ville plutôt que dans l’étalement urbain, la deuxième voiture et les hydrocarbures.
POUR UN LIEN EST-OUEST AVEC LES PÔLES CLÉS DU CENTRE-VILLE
Le secteur des Faubourgs, qui comporte d’importants terrains en voie de requalification, peut aussi nous permettre de créer un axe est-ouest dynamique allant du Quartier international au site actuel de Télé-Québec en passant par le nouveau CHUM, l’hôtel-gare Viger, et le nouveau site du Pied-du-Courant. Il s’agit d’une continuité historique naturelle, qui bénéficie déjà de liens de transports en commun qu’il s’agira de redéployer.
POUR UN MILIEU OÙ L’ON POURRA VIVRE, TRAVAILLER, S’ÉPANOUIR
Enfin, il va de soi que la réinvention du secteur doit se faire à l’enseigne de la mixité, avec une offre résidentielle large, une offre commerciale diversifiée et des zones d’emploi liées à la nouvelle économie.
Si on fait les bons choix, les Faubourgs accueilleront au cours de la prochaine décennie des résidants de toutes les classes sociales et économiques, en lien avec leur riche passé industriel.
Ils offriront un environnement qui stimulera à la fois la créativité et l’innovation sociale – ce que permettent les quartiers à haute intensité intellectuelle, professionnelle et commerciale – et une vie familiale épanouissante –, ce que permettent les quartiers où il fait bon vivre, de jour comme de nuit.
Le secteur des Faubourgs nous offre une rare occasion, peut-être l’occasion d’une génération, de concilier les attentes de toutes les parties prenantes et de faire d’un quartier patrimonial le patrimoine vivant et vibrant de demain.

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OPINION : SECTEUR DES FAUBOURGS 

L’OCCASION D’UNE GÉNÉRATION

ANDRÉ BOISCLAIR ET MICHEL LEBLANC RESPECTIVEMENT PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’INSTITUT DE DÉVELOPPEMENT URBAIN DU QUÉBEC, ET PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN

Il existe des villes, des secteurs, des quartiers qui, après de longues périodes d’incertitude, se découvrent la capacité de proposer de nouveaux milieux de vie en phase avec les attentes des prochaines générations – et de redéfinir ce que peut être la ville.

Montréal, que l’on voit renaître sous nos yeux, est de ces villes. Et en son cœur même, le secteur des Faubourgs est de ces endroits où, si on fait les bons choix, on pourrait voir émerger bientôt un quartier à l’énergie contagieuse, qui attirera une population en quête d’une façon durable d’habiter la ville.

Ce secteur, qui s’étend de la rue Sherbrooke jusqu’au fleuve, entre la rue Saint-Hubert et les abords du pont Jacques-Cartier, a fait ce printemps l’objet d’une consultation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), en vue d’un programme particulier d’urbanisme. Les organismes que nous représentons y ont déposé des visions convergentes.

POUR UNE DENSIFICATION INTELLIGENTE

La réalité foncière du secteur appelle à une densité importante, avec des constructions en hauteur qui permettront aux différents acteurs de s’acquitter de leurs obligations, qu’il s’agisse de celles liées au marché ou de celles émanant de la réglementation et des politiques publiques.

Bien que rallier le plus grand nombre à ces exigences apparaisse à première vue comme un défi, il s’agit en fait d’une double occasion : une occasion socio-économique, d’abord, puisqu’elle permet de limiter le coût d’achat des unités résidentielles et de garder les loyers accessibles ; et une occasion environnementale, également, puisqu’elle permet d’atteindre les seuils nécessaires à la mise en place des équipements et services publics (écoles, garderies, espaces verts, transports publics) qui attireront les familles et les garderont en ville.

À l’heure où nos principaux défis collectifs sont ceux de la mobilité et de la durabilité, une densification sensée d’un secteur comme les Faubourgs est une façon d’inviter les familles à investir dans leur qualité de vie en ville plutôt que dans l’étalement urbain, la deuxième voiture et les hydrocarbures.

POUR UN LIEN EST-OUEST AVEC LES PÔLES CLÉS DU CENTRE-VILLE

Le secteur des Faubourgs, qui comporte d’importants terrains en voie de requalification, peut aussi nous permettre de créer un axe est-ouest dynamique allant du Quartier international au site actuel de Télé-Québec en passant par le nouveau CHUM, l’hôtel-gare Viger, et le nouveau site du Pied-du-Courant. Il s’agit d’une continuité historique naturelle, qui bénéficie déjà de liens de transports en commun qu’il s’agira de redéployer.

POUR UN MILIEU OÙ L’ON POURRA VIVRE, TRAVAILLER, S’ÉPANOUIR

Enfin, il va de soi que la réinvention du secteur doit se faire à l’enseigne de la mixité, avec une offre résidentielle large, une offre commerciale diversifiée et des zones d’emploi liées à la nouvelle économie.

Si on fait les bons choix, les Faubourgs accueilleront au cours de la prochaine décennie des résidants de toutes les classes sociales et économiques, en lien avec leur riche passé industriel.

Ils offriront un environnement qui stimulera à la fois la créativité et l’innovation sociale – ce que permettent les quartiers à haute intensité intellectuelle, professionnelle et commerciale – et une vie familiale épanouissante –, ce que permettent les quartiers où il fait bon vivre, de jour comme de nuit.

Le secteur des Faubourgs nous offre une rare occasion, peut-être l’occasion d’une génération, de concilier les attentes de toutes les parties prenantes et de faire d’un quartier patrimonial le patrimoine vivant et vibrant de demain.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

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Pour ne pas oublier une page de notre passé !  Son présent est plutôt triste... Quel futur peut-on lui réserver ?

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1162470/maison-hubert-lacroix-radio-canada-patrimoine?depuisRecherche=true

L'incroyable histoire de la maison Lacroix

Publié le vendredi 5 avril 2019 à 18 h 50  |  Mis à jour le lundi 10 juin 2019 à 23 h 27

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La maison Hubert-Lacroix en novembre 1963, soit juste après la destruction du Faubourg à M'lasse. Photo: Archives de la Ville de Montréal

René Saint-Louis

La saga de la plus ancienne maison de ferme de Montréal est à la fois belle et triste. Belle, parce qu'elle a été sauvée de la démolition grâce à des dons du public. Triste, parce qu'elle croupit depuis dans un champ. Elle témoigne de notre rapport complexe au patrimoine.

Tout commence en 1963. Tout un quartier de Montréal, le Faubourg à m'lasse, tombe sous le pic des démolisseurs. Mais, dans une cour intérieure, non visible de la rue, un bâtiment détonne.

Il s'agit d'une maison à un étage et demi, coiffée d'un toit à deux versants. Ses murs et sa cheminée sont en pierre des champs, la maçonnerie a une épaisseur d'un mètre. Rien à voir avec les autres maisons du faubourg, qui sont en bois et en briques.

Nul doute, il s'agit d'une maison du régime français. La découverte fait la une des journaux. On en parle à la radio et à la télévision.

On remonte les titres de propriété jusqu'à un certain Hubert dit Lacroix, marchand de fourrure, qui aurait reçu le terrain en 1665 du fondateur de Montréal, Paul de Chomedey de Maisonneuve. La maison a été construite vers 1690.

Sauvetage

La Ville de Montréal, la Commission Jacques-Viger et la Commission des monuments historiques de la province de Québec interviennent pour la sauver.

Frileux à l'idée de dépenser l'argent des contribuables pour préserver la maison, on lance une campagne publique de financement. Les 10 000 $ amassés seront suffisants pour démonter la maison pierre par pierre et la reconstruire ailleurs.

Où? La Commission Jacques-Viger, l'ancêtre du Conseil du patrimoine de Montréal, songe au Vieux-Montréal. Mais la maison de ferme ne cadre pas dans le décor composé d'immeubles en pierres de taille et non en simples pierres des champs. On juge qu'elle serait davantage à sa place à la campagne.

Cela tombe bien parce que naît, à cette époque, le Village historique Jacques-de-Chambly, situé à Carignan, en Montérégie. Il s'agit d'un projet similaire au Village québécois d'antan de Drummondville, au village Canadiana, à Rawdon, ou encore au Upper Canada Village, en Ontario.

La maison est reconstruite à Carignan où d'autres maisons, classées monuments historiques, sont aussi déménagées. En 1964, le Village historique Jacques-de-Chambly est même décrété arrondissement historique par le gouvernement du Québec. Mais l'aventure est de courte durée. Faute de visiteurs, dès 1967, c'est la faillite.

Les maisons historiques sont vendues à des particuliers et seront ainsi habitées et sauvées, du moins pour celles qui sont classées. Ce n'est pas le cas de la maison Hubert-Lacroix, qui va sombrer dans l'oubli, abandonnée dans un champ depuis 55 ans.

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Photo Credits: Before Bibliothèque et archives nationales du Québec After Marc-André Gendron

Et maintenant?

À moins d'un an du déménagement de Radio-Canada et au moment où se tiennent des consultations publiques sur l'avenir du secteur des Faubourgs, il est temps de se pencher à nouveau sur le triste sort de la maison Lacroix.

Le Groupe Mach, nouveau propriétaire de la tour de Radio-Canada et de ses terrains, a pris connaissance du dossier. Le promoteur immobilier ne souhaite pas la rapatrier, en raison des coûts élevés d'un tel projet.

Le vice-président développement de l'entreprise, Christopher Sweetnam-Holmes, souligne cependant qu'une « grande surface » de l'actuel terrain sera cédée à la Ville pour en faire un parc ou une place publique.

Peut-être qu'il y a une possibilité de lui trouver un emplacement ou une façon, soit physique ou une commémoration, de trouver sa place dans un parc public, par exemple. Ça peut être une bonne façon de commémoration.

 Christopher Sweetnam-Holmes, vice-président développement, Groupe Mach

M. Sweetnam-Holmes ne veut pas se prononcer sur l'importance de sauver la maison. « Cela a été fait par le passé, dit-il, ce n'est pas utopique, mais il faut voir s'il y a un intérêt. »

L'administration de la mairesse Valérie Plante n'a pas voulu commenter le dossier en raison des consultations publiques qui se déroulent justement, en ce moment, sur l'avenir du secteur des Faubourgs qui comprend les anciens terrains de Radio-Canada et de la brasserie Molson. Le Ville veut attendre la fin des consultations, quand elle aura un meilleur aperçu des besoins du quartier, notamment en matière de patrimoine, pour se prononcer.

Du côté du Conseil du patrimoine de Montréal, on se garde aussi de faire des commentaires, même si ce conseil est l'héritier de la Commission Jacques-Viger qui était intervenue en 1963 pour sauver la maison.

La ramener?

De son côté, l'ancien membre du Conseil du patrimoine, Bernard Vallée, n'hésite pas à prendre position. Il se dit en faveur d'une reconstruction dans le secteur d'origine de la maison, s'il s'agit de la seule façon d'en assurer la préservation et la mise en valeur.

Il faudrait éviter une reconstitution, mais plutôt considérer une reconstruction en l'état actuel de ruine qui commémorerait la maison d'origine, probablement la plus ancienne à Montréal, tout en témoignant de sa triste histoire depuis son déplacement, en 1963, lors du bulldozage du Faubourg à m'lasse. On devrait effectuer cette réinstallation sur le site précis d'origine.

 Bernard Vallée, ancien membre du Conseil du patrimoine de Montréal et membre du collectif de Montréal Explorations

Une réinstallation symbolique, poursuit-il, permettrait de commémorer le désastre patrimonial et social causé par la destruction de l’ancien Faubourg à m’lasse et l’expulsion brutale de ses 2640 résidents.

En prenant position, Bernard Vallée rappelle aussi avec ironie que le terrain d'origine de la maison Lacroix n'a finalement jamais été utilisé lors de la construction de Radio-Canada. Elle était située sur les abords gazonnés de l'actuelle tour, un endroit devenu... un espace vert.

Héritage Montréal ne voit pas les choses de la même façon. Le directeur des politiques de l'organisme, Dinu Bumbaru, croit que la maison Lacroix a perdu son authenticité en étant démontée et reconstruite à Carignan. « À la limite, dans le cadre d'un projet privé sur un lot du quartier. Il n'y a pas, dit-il, que les immenses projets de réaffectation des terrains de Radio-Canada et de la Molson. »

Est-ce qu'on parle de patrimoine authentique ou vraiment d'un récit fascinant? Moi, je pense que c'est davantage un récit. Et vous savez, en 2019, on est confronté à d'énormes décisions, choix, en matière de patrimoine. Alors nous, à Héritage, on préfère favoriser le patrimoine réel et authentique qui a des besoins immenses, par rapport à des situations un petit peu limite comme ça.

 Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal

maison-hubert-lacroix-3.JPGLa maison Hubert-Lacroix à Carignan Photo : Radio-Canada / René Saint-Louis

L'architecte Pierre Corriveau croit justement que la maison est peut-être plus pertinente pour remémorer quelque chose dans son emplacement actuel à Carignan que si on la retransportait à Montréal. La ramener serait de la « disneyfication » patrimoniale, dit-il.

« Vous regardez cette maison-là, le plan d'eau devant, vous avez l'impression d'être en Nouvelle-France carrément. On dirait qu'il y a un morceau de notre histoire, de notre passé, qui est comme préservé. Et qui est désastreusement à l'abandon, c'est un fait. »

 

 

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https://renx.ca/truly-momentous-time-montreal-cre-devencore-ceo/?fbclid=IwAR04vmhqIydCZoR2Nb852lxbmW2AC3oFEhZzZnumg9PKQSU-N9Y339APV44

Quote

He says several real estate projects on the radar will continue to promote development, including Groupe Mach’s redevelopment of the CBC-Radio-Canada land in the east end of downtown into the 4.5-million-square-foot Quartier des Lumières.

The project is slated to include 3,000 residential units, about one million square feet of office space and 600,000 square feet of retail space.

The area “has been quieter in the last 10 years. I suspect we’re going to start seeing a little more activity from that sector.”

 

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  • 1 mois plus tard...

Communiqué de la Ville

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=31868

Rapport de l'OCPM sur le quartier des Faubourgs : Les citoyens et citoyennes de Ville-Marie ont osé rêver la ville de demain

7 août 2019

Montréal, le 7 août 2019 - La mairesse de Montréal, Valérie Plante, et les membres du conseil de l'Arrondissement de Ville-Marie accueillent favorablement le rapport de préconsultation du programme particulier d'urbanisme (PPU) sur le quartier des Faubourgs de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM).

« Il était très important d'avoir l'avis de la population dès le début du processus. C'est pourquoi nous avons demandé cette préconsultation, a déclaré la mairesse de Montréal et de Ville-Marie, Valérie Plante. Les résidents ont saisi avec nous cette occasion unique de requalifier l'un des plus grands territoires en reconversion au Canada. Ils ont été nombreux à oser rêver à des quartiers verts, mixtes, dynamiques, accueillants et innovants. Grâce à la richesse de leurs propositions, nous pourrons concevoir de meilleurs aménagements, ancrés dans la communauté, et préparer la ville de demain ».

Le rapport déposé aujourd'hui souligne que les résidents, les organismes et les institutions ainsi que les gens d'affaires appuient dans l'ensemble les grandes orientations proposées pour revitaliser ce secteur, dont le maintien de logements abordables, l'ajout d'espaces verts et d'équipements collectifs, le maintien d'une mixité sociale, l'amélioration des transports collectifs et la valorisation des berges du fleuve Saint-Laurent.

Les équipes de l'OCPM responsables de la consultation et celles de l'Arrondissement qui ont suivi ces travaux de près ont remarqué le grand attachement des résidents pour leur quartier. En vue des futurs aménagements, la population a exprimé le désir de respecter le passé ouvrier et industriel des rues et des maisons du secteur. La reconnaissance des composantes identitaires et leur mise en valeur feront ainsi partie intégrante des aménagements.

Les enjeux de circulation, de mobilité et de sécurité ont poussé de nombreuses personnes à demander des aménagements plus audacieux et plus créatifs afin de recréer des quartiers plus humains et résilients. La nécessité de réparer la trame urbaine, actuellement morcelée par de grands axes routiers et l'autoroute Ville-Marie, a également rallié de nombreux participants. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs proposé la mise en place d'un boulevard à l'usage des modes de transport actifs et durables.

« Il est clair que le fait de relier les îlots qui sont actuellement morcelés et d'y joindre ceux à établir faciliterait les déplacements à pied ou en vélo dans le secteur. L'accès aux commerces locaux, dont ceux de la rue Sainte-Catherine, véritable coeur commercial du quartier, en serait également amélioré », s'est réjoui Robert Beaudry, conseiller du district de Saint-Jacques et responsable du développement économique et commercial, de l'habitation ainsi que du design au comité exécutif.

Déjà des gestes concrets
Tout en suivant l'évolution de la préconsultation et le contenu offert par les quelque  1 000 participations, l'Arrondissement et la Ville ont pu saisir les occasions qu'offrait le marché immobilier pour poser des gestes concrets.

« Notre vision de quartiers verts, à forte mixité sociale et économique, a guidé les
négociations portant sur la future vocation des terrains de l'ancienne usine Molson-Coors. Nous nous sommes assurés d'avoir les espaces suffisants pour aménager un pôle communautaire et institutionnel, un grand parc central et une promenade linéaire sur le bord du fleuve Saint-Laurent. Déterminés à maintenir des logements sociaux et abordables, nous nous assurerons d'ajouter du logement social, familial et abordable aux futurs développement immobiliers grâce à notre Règlement pour une métropole mixte », a conclu la mairesse Plante.

Prochaines étapes
Les équipes de l'arrondissement sont déjà au travail afin de préparer le projet de PPU
des Faubourgs en tenant compte des recommandations de l'OCPM. Comme prévu, ce projet de PPU fera l'objet d'une ultime consultation afin de valider les orientations et la vision d'aménagement qui auront été enrichies des suggestions reçues lors de cette préconsultation

Pour lire le rapport http://ocpm.qc.ca/sites/ocpm.qc.ca/files/filefield_paths/rapport-final-secteur-faubourgs.pdf

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2357739/molson-locpm-previent-la-ville-de-ne-pas-repeter-les-erreurs-de-griffintown/

Molson: l’OCPM prévient la Ville de ne pas répéter les erreurs de Griffintown

00:01 7 août 2019
Par:  Zacharie Goudreault

La Ville doit éviter de répéter le cas de Griffintown dans l’est du centre-ville en encadrant sévèrement les projets immobiliers dans ce secteur, prévient l’OCPM. Elle devrait également réserver des terrains pour l’aménagement de parcs et de logements sociaux.

Le secteur des Faubourgs, qui comprend notamment l’ancienne brasserie de Molson, la tour de Radio-Canada, le Village gai et le quartier Centre-Sud, a fait l’objet d’une vaste consultation publique de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) au cours de la dernière année. L’organisme municipal en a extirpé un vaste rapport qui compte pas moins de 44 recommandations. Celles-ci abordent notamment les problématiques liées à la congestion routière et la présence d’îlots de chaleur dans ce secteur.

L’habitation se démarque néanmoins parmi toutes les préoccupations. Les projets immobiliers et la hausse constante des loyers pourraient rendre l’est du centre-ville inaccessible aux personnes à faible revenu, craignent des citoyens. Le secteur des Faubourgs pourrait même vivre les répercussions de la spéculation immobilière vécues dans le quartier Griffintown.

«C’est un peu ce que tout le monde craint, a confié à Métro la présidente de l’OCPM, Dominique Ollivier. C’est difficile d’éviter un certain embourgeoisement.»

10000

Plus de 10 000 nouveaux logements seront construits dans les prochaines années dans le secteur des Faubourgs.

Droit de préemption

Dans son rapport, l’OCPM demande à l’arrondissement de Ville-Marie de faire preuve d’une «grande prudence» avec terrains prisés par des promoteurs immobiliers. Des modifications d’affectations «pourraient rendre très difficile, voire impossible, l’acquisition des immeubles requis pour l’établissement d’équipements publics», souligne-t-on.

«C’est exactement l’erreur de Griffintown. Donc, pour éviter de répéter ce scénario, on doit se donner ce droit de préemption sur certains secteurs. On doit les réserver pour des équipements scolaires et sportifs», a renchéri la présidente de l’OCPM. 

Le droit de préemption est un pouvoir dont dispose la Ville en vertu de son statut de métropole. Celui-ci lui permet d’égaler une offre d’achat sur un terrain donné. Il peut ensuite l’utiliser pour l’aménagement d’un parc ou de logements sociaux, pare exemple.

Taxes foncières

La Ville devrait également poursuivre ses discussions avec Québec afin de revoir à la baisse les taxes foncières imposées aux organismes à but non lucratif qui réalisent des projets de logements sociaux et abordables, selon l’OCPM.

«C’est sûr que si des OBNL veulent faire des logements sociaux et communautaires, ils ne doivent pas payer les mêmes taxes foncières qu’un promoteur qui veut faire des condos de luxe», a illustré Mme Ollivier. 

Actuellement, les taxes municipales peuvent représenter jusqu’à 20% du budget annuel d’une coopérative d’habitation au centre-ville, indique le rapport.

«Ça rend prohibitif la réalisation de logements sociaux et communautaires», estime Mme Ollivier. 

L’OCPM demande par ailleurs à la Ville de s’assurer que les projets immobiliers comprennent plusieurs logements sociaux et abordables. Une recommandation qui fait écho au règlement pour une métropole mixte de l’administration de Valérie Plante, qui entrera en vigueur en 2021.

Ce rapport jettera les bases pour la réalisation du plan particulier d’urbanisme pour le secteur des Faubourgs. Celui-ci devrait mener d’ici un an à un plan d’action concret pour revitaliser ce secteur.

 

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1251119/montreal-village-ocpm-faubourgs-rapport-ppu

L'OCPM appuie avec des bémols le plan pour redynamiser le Village et ses alentours

 

Radio-Canada

Publié à 13 h 12

Redonner vie au Village en jumelant densification immobilière et amélioration de la qualité de vie pour guérir « les blessures du passé ». L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), qui déposait son rapport mercredi, recommande l’instauration de liens entre les différents lieux de vie, mais critique le projet de révision de l'accès au pont Jacques-Cartier. État des lieux et des solutions préconisées.

Le secteur des Faubourgs, tel que défini dans le cadre de la consultation, s’étend entre les rues Saint-Hubert à l’ouest, Sherbrooke au nord, Fullum à l’est et le fleuve au sud. Trois vastes projets immobiliers totalisant près de 10 000 logements sont en gestation sur les sites de l’ancienne brasserie Molson, de la tour de Radio-Canada et à l’est du pont Jacques-Cartier.

La Ville veut aussi assurer une meilleure mobilité entre le pont et l’autoroute Ville-Marie, tandis que le gouvernement du Québec envisage à terme de faire passer dans le secteur le tramway devant relier l’est de l’île au centre-ville.

Pour grandir et s’épanouir dans le secteur des Faubourgs, il faut y retrouver les attributs d’un quartier complet, solidaire, inclusif, durable et participatif, et rendre pérennes les ressources communautaires destinées aux populations vulnérables et fragilisées, souligne le rapport.

Dit autrement : il ne faudrait pas répéter les erreurs du quartier Griffintown, où les tours à condos ont poussé comme des champignons, au détriment de la construction d’écoles, de parcs ou de centres sportifs et communautaires.

Des chiffres qui parlent

Entre 2011 et 2016, le secteur des Faubourgs a vu sa population augmenter de 13,6 %. Mais au détriment des jeunes et des aînés : la population des 15-24 ans et des plus de 80 ans a baissé d’environ 23 %. En tout, 54 % des ménages vivent seul (contre 40 %) sur l’île et sont locataires pour 72 % d’entre eux. Le quart des habitants est né en France.

L’objectif des autorités municipales est que la requalification du secteur, essentiellement au sud, se fasse sans créer une fracture avec les quartiers avoisinants et sans exacerber la gentrification qui commence à se faire sentir dans cet ancien quartier ouvrier. C’est d’ailleurs l’objectif de cette consultation publique organisée en amont de l’adoption d'un Plan particulier d’urbanisme (PPU) qui doit fixer les balises pour la requalification du secteur.

Plus de 1000 participants ont assisté aux différentes séances organisées dans le cadre de la consultation. Les thèmes qui ont fait l’objet du plus grand nombre d’interventions sont en ordre d’importance : la relation avec le fleuve, l’habitation abordable, l’histoire et le patrimoine, les équipements collectifs, les transports actifs, les activités commerciales, les hauteurs et densités des projets futurs et les transports collectifs, mentionne le rapport de l’OCPMOffice de consultation publique de Montréal.

Comment y arriver ?

Voici quelques-unes des pistes de développement qui se retrouvent parmi les 44 recommandations de l’OCPMOffice de consultation publique de Montréal.

  • Reconnaître la rue Sainte-Catherine comme cœur d’animation tout au long de l’année. Cela implique de faire un bilan des 10 ans de piétonnisation, pour peut-être en faire une rue animée quatre saisons, suggère le rapport qui recommande aussi la création d’un centre communautaire dédié à la communauté LGBTQ2+.
  • Prolongements de rues. Quatre axes (Atateken, de la Visitation, Plessis, Alexandre DeSève) seront prolongés jusqu’aux limites du port. Il en sera de même pour la rue De La Gauchetière vers l’est. En établissant des rues partagées conviviales, l’OCPMOffice de consultation publique de Montréal croit que l’on pourra ainsi marquer l’imaginaire collectif et faire accepter la construction de tours forcément plus hautes.
  • Améliorer le potentiel récréotouristique autour de lieux peu ou pas exploités : un parc sous le pont Jacques-Cartier, une promenade fluviale dans le secteur Molson, un centre d’interprétation à la station de pompage Craig, ou la mise en valeur des alentours de la prison des Patriotes-au-Pied-du-Courant.
  • L'OCPM est par contre très critique du projet de construction qui vise à rehausser les bretelles d'accès vers le pont Jacques-Cartier afin de favoriser la mobilité des piétons et des cyclistes autour du parc des Faubourgs.
    • La commission est d’avis qu’un projet d’infrastructure routière élaboré à la fin des années 1990, lorsque les considérations de déplacement durable et de transport actif n’étaient pas encore au rendez-vous, peut et doit être réévalué
      • L'OCPM au sujet du projet de relèvement de la tête du pont Jacques-Cartier.
  • Créer sur le rue Atateken (anciennement rue Amherst) une promenade paysagère entre le parc La Fontaine et la future promenade riveraine et la rue de la Commune. 
  • Pour des raisons similaires, l’OCPMOffice de consultation publique de Montréal recommande à la Ville de revoir son projet de passerelle surplombant le Port de Montréal et offrant une vue sur le fleuve tant pour des raisons de sécurité que pour des raisons d’ordre technique.
  • Établir un plan de développement commercial pour l’ensemble du secteur afin que l’instauration de grandes bannières dans les futurs projets ne nuise pas trop aux petits commerces. Que les promoteurs immobiliers souhaitent installer des commerces dans les complexes qu’ils construisent est légitime, mais la commission est d’opinion que l’improvisation ne saurait être la règle, souligne le rapport.
  • Construire une école de quartier ouverte sur sa communauté avec des équipements accessibles en dehors des heures de cours, qui permettrait de réunir différentes générations et contribuer à la rétention des plus jeunes et des aînés.
  • Diminuer les bouchons tout en aidant les piétons. L’amélioration de la circulation aux abords du pont Jacques-Cartier est difficilement compatible avec une possible interdiction de tourner à droite vers la rue Papineau à partir de la rue Ontario, note l’OCPMOffice de consultation publique de Montréal, qui recommande à l’arrondissement de Ville-Marie « d’élargir l’étude des déplacements à l’échelle de tout le secteur ».

Les recommandations contenues dans ce rapport seront déposées lors du prochain conseil municipal. Quant au PPU des Faubourgs, son adoption est prévue pour l’hiver 2020.

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