ville-marie Esplanade Cartier - Îlot 1 - Phase 1 & 2 - 14, 7 étages

[monctezuma]

Il y a 16 heures, Marc90 a dit :

Quand un bien est collectif, c'est qu'il doit être également géré dans l'intérêt collectif et dans l'intérêt de son partage équitable dans le temps et dans l'espace, tant en matière d'usage qu'en matière de processus de création et de prise de décision, et non suivant les ambitions impulsives subjectives d'un seul homme. 
 

 

À partir de quel point alors l'on détermine qu'un bien est géré dans l'intérêt collectif ? Qu'est-ce que l'intérêt collectif ? L'intérêt collectif est l'addition d'ambitions individuelles similaires, l'intérêt collectif ne nait pas de lui-même, il prend forme selon les ambitions, les désirs et les souhaits de ceux qui composent la collectivité. Mais encore, lorsque l'on dit "de ceux qui composent la collectivité" qui sont ces "ceux" à qui l'on accorde un importance suffisante pour considérer leur intérêt au détriment de ceux qui ne partagent pas ce même intérêt ? Pourquoi considérer et accorder raison à un groupe plutôt qu'un autre, puisque à eux tous, ils forment ensemble la collectivité, il faut donc donner raison à tous le monde?

 

Et lorsque vous écrivez que je pervertis une idée, c'est un jugement irrespectueux de votre part. Tout comme vous, je peux librement exprimer mes opinions. Si chaque citoyen composant la collectivité mérite d'être considéré, alors mêmes mes idées perverses méritent de l'être, ne vous en déplaise.

[MtlMan]

On est passé d'un maire qui négligeait le côté communautaire de la vie en ville pour favoriser son côté métropole de calibre mondial pour une mairesse qui a clairement comme priorité la vie de quartier mais qui semble manquer de l'énergie similaire pour la facette grande métropole internationale.

Mâcher de la gomme et marcher en même temps, aucun des deux ne semble savoir comment le faire.

J'ai hâte qu'on ait un maire ou une mairesse qui le fasse pour vrai. Mtl, grande ville du monde ET agréable à vivre au niveau de ses quartiers et de ses ruelles, pour tous et toutes, pas juste les riches.

[Gabmtl]

il y a 8 minutes, MtlMan a dit :

On est passé d'un maire qui négligeait le côté communautaire de la vie en ville pour favoriser son côté métropole de calibre mondial pour une mairesse qui a clairement comme priorité la vie de quartier mais qui semble manquer de l'énergie similaire pour la facette grande métropole internationale.

Mâcher de la gomme et marcher en même temps, aucun des deux ne semble savoir comment le faire.

J'ai hâte qu'on ait un maire ou une mairesse qui le fasse pour vrai. Mtl, grande ville du monde ET agréable à vivre au niveau de ses quartiers et de ses ruelles, pour tous et toutes, pas juste les riches.

Je crois que ça dépend ce qu'on entend par "rayonnement international".

Si on parle d'événements d'envergures, je suis d'accord avec toi, mais si on parle de villes durables et où la qualité de vie va en s'améliorant, Montréal sous l'administration actuelle est mieux représentée à l'international. 

Ça dépend toujours de ce à quoi on veut se comparer. Par exemple, au niveau international, Copenhague est très bien réputée, mais ce n'est pas à cause des ses festivals et de la Formule 1. On pourrait dire la même chose de Vancouver.

Que Montréal puisse actuellement aussi bien jongler entre les deux est une bonne chose!

[MtlMan]

il y a 2 minutes, Gabmtl a dit :

Je crois que ça dépend ce qu'on entend par "rayonnement international".

Si on parle d'événements d'envergures, je suis d'accord avec toi, mais si on parle de villes durables et où la qualité de vie va en s'améliorant, Montréal sous l'administration actuelle est mieux représentée à l'international. 

Ça dépend toujours de ce à quoi on veut se comparer. Par exemple, au niveau international, Copenhague est très bien réputée, mais ce n'est pas à cause des ses festivals et de la Formule 1. On pourrait dire la même chose de Vancouver.

Que Montréal puisse actuellement aussi bien jongler entre les deux est une bonne chose!

Ça revient un peu à dire que le rayonnement international est subordonné au bien vivre local. Je dis oui, que le lien est là, et tes exemples sont pertinents. Mais le rayonnement (bien plus qu'uns simple "réputation", plutôt une importance concrète à la fois politique économique, culturelle, etc.) lui aussi influence la qualité de vie locale. Une ville dynamique attire plus de richesse et ça permet au local d'en bénéficier. Autrement dit, le vivre local peut aussi être en partie subordonné au rayonnement international.

Les deux se nourrissent. C'est pourquoi je souhaite un(e) maire(sse) qui l'applique pour vrai. 

[acpnc]

il y a 55 minutes, MtlMan a dit :

Ça revient un peu à dire que le rayonnement international est subordonné au bien vivre local. Je dis oui, que le lien est là, et tes exemples sont pertinents. Mais le rayonnement (bien plus qu'uns simple "réputation", plutôt une importance concrète à la fois politique économique, culturelle, etc.) lui aussi influence la qualité de vie locale. Une ville dynamique attire plus de richesse et ça permet au local d'en bénéficier. Autrement dit, le vivre local peut aussi être en partie subordonné au rayonnement international.

Les deux se nourrissent. C'est pourquoi je souhaite un(e) maire(sse) qui l'applique pour vrai. 

Quand on fait l'analyse de tous les maires qui ont dirigé Montréal depuis Drapeau, aucun ne se distinguerait vraiment si je me base sur tes critères. Pareil pour Toronto et bien d'autres villes. Il ne faudrait pas alors avoir d'attentes démesurées sur le plan international, puisque ce n'est pas la tâche principale du premier magistrat d'une ville.

Pourtant la métropole continue sur sa lancée et enregistre plein de succès autant sur le plan économique, que culturel, sportif, technologique et j'en passe, depuis la dernière élection et rien ne semble vouloir arrêter ce mouvement.

Rappelons-nous aussi que le premier rôle du maire ou mairesse c'est de répondre aux véritables attentes de la population, livrer la marchandise comme on dit. Je crois que les nombreuses améliorations en cours un peu partout sur l'ensemble du territoire sont là pour le prouver. Tandis que les organismes, notamment Montréal International, ADM, l'OACI, le Palais des Congrès, le Cirque du Soleil, nos universités et une foule d'entreprises de pointe et de haute technologie, comme culturelle font justement ce travail au quotidien.

Alors ne cherchons pas le sauveur dans un seul homme (ou femme) mais dans une équipe qui a comme objectif de se concerter pour que tout le monde pousse dans la même direction. C'est ce que je vois actuellement à Montréal et qui semble vouloir se poursuivre quand on regarde l'évolution des gros dossiers de l'heure. Je crois au contraire que la métropole va très bien, mieux que jamais auparavant puisque tout le monde met l'épaule à la roue. C'est pour cela que je suis hyper optimiste pour la ville et ne doute absolument pas de son succès pour l'avenir, qu'il soit local ou international.

 

[3dimensions]

Il est où le rendu. Il est où ? Il est où le rendu. Il est où ? ...Il est où le rendu. Il est où ? Il est où ? Il est où ? 🎼🎵🎶

C normal d'avoir le nombre d'étage et aucune image à se mettre sous la dent ? Depuis mars (même août 2018) que ce fil est ouvert. C quand même pas le square phillips ou la bn ciboi... (désolé pour mon langage.)

Modifié 3 août 2019 par 3dimensions

[MtlMan]

Il y a 8 heures, acpnc a dit :

Quand on fait l'analyse de tous les maires qui ont dirigé Montréal depuis Drapeau, aucun ne se distinguerait vraiment si je me base sur tes critères. Pareil pour Toronto et bien d'autres villes. Il ne faudrait pas alors avoir d'attentes démesurées sur le plan international, puisque ce n'est pas la tâche principale du premier magistrat d'une ville.

Pourtant la métropole continue sur sa lancée et enregistre plein de succès autant sur le plan économique, que culturel, sportif, technologique et j'en passe, depuis la dernière élection et rien ne semble vouloir arrêter ce mouvement.

Rappelons-nous aussi que le premier rôle du maire ou mairesse c'est de répondre aux véritables attentes de la population, livrer la marchandise comme on dit. Je crois que les nombreuses améliorations en cours un peu partout sur l'ensemble du territoire sont là pour le prouver. Tandis que les organismes, notamment Montréal International, ADM, l'OACI, le Palais des Congrès, le Cirque du Soleil, nos universités et une foule d'entreprises de pointe et de haute technologie, comme culturelle font justement ce travail au quotidien.

Alors ne cherchons pas le sauveur dans un seul homme (ou femme) mais dans une équipe qui a comme objectif de se concerter pour que tout le monde pousse dans la même direction. C'est ce que je vois actuellement à Montréal et qui semble vouloir se poursuivre quand on regarde l'évolution des gros dossiers de l'heure. Je crois au contraire que la métropole va très bien, mieux que jamais auparavant puisque tout le monde met l'épaule à la roue. C'est pour cela que je suis hyper optimiste pour la ville et ne doute absolument pas de son succès pour l'avenir, qu'il soit local ou international.

 

Ce n'est pas démesuré que de vouloir le meilleur. Si on ne le fait pas, on s'habitue à moins. Je ne vois pas en quoi il faudrait laisser le rayonnement international uniquement aux mains des organismes qui existent déjà. Dans ce cas, pourquoi ne pas laisser la vie de quartier aux organismes (nombreux) qui s'en occupent déjà? 

Loin de moi l'idée du sauveur, auquel je ne crois jamais. Juste un maire ou mairesse qui équilibre les deux pôles, plutôt que de se concentrer principalement sur l'n des deux.

C'est vrai que la métropole va bien. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas réclamer ce que l'on considère être encore meilleur.

[acpnc]

Il y a 11 heures, MtlMan a dit :

Ce n'est pas démesuré que de vouloir le meilleur. Si on ne le fait pas, on s'habitue à moins. Je ne vois pas en quoi il faudrait laisser le rayonnement international uniquement aux mains des organismes qui existent déjà. Dans ce cas, pourquoi ne pas laisser la vie de quartier aux organismes (nombreux) qui s'en occupent déjà? 

Loin de moi l'idée du sauveur, auquel je ne crois jamais. Juste un maire ou mairesse qui équilibre les deux pôles, plutôt que de se concentrer principalement sur l'n des deux.

C'est vrai que la métropole va bien. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas réclamer ce que l'on considère être encore meilleur.

Tout le monde voudrait le meilleur maire pour la ville, mais comment le dénicher et comment garantir que le ou la candidate répondra véritablement à nos attentes? Des questions purement hypothétiques auxquelles on ne pourra jamais répondre qu'après coup (après un ou plusieurs mandats). Surtout que souvent les meilleurs candidat(e)s potentiels sont rarement tentés par la politique, parce que c'est généralement moins payant, nettement plus exigeant et trop souvent ingrat. 

Donc en dépit des meilleures idées et des plus grandes compétences. Il faut batailler contre le système pour faire avancer ses dossiers et avoir une carapace solide pour résister aux multiples critiques. Il faut aussi réunir une équipe gagnante et ferrée capable de se mettre au travail dès les premiers jours d'un mandat. Finalement il faut convaincre la population, en se faisant connaitre et en dépensant une petite fortune dans un budget électoral pour enfin occuper le poste si convoité. 

N'oublions pas non plus que nous vivons en démocratie et qu'il faut respecter le processus en place: c'est-à-dire se faire élire comme chef d'une formation politique pour pouvoir se battre à armes égales. Puis faire ses classes en prouvant que notre formation sera la plus expérimentée et la plus chevronnée pour diriger la Ville, face à une opposition qui prétendra elle aussi la même chose. 

J'en conclue que pour devenir maire d'une grande ville moderne il faut suivre un parcours semé d'embûches et loin de garantir le succès, en dépit de la meilleure volonté. Cela nécessite des appuis tangibles et indéfectibles de la part de plusieurs milieux dont celui des affaires, de la politique et des organismes sociaux dont les attentes sont généralement divergentes. Je dis alors bonne chance à celui ou celle qui veut tenter sa chance, parce que du rêve à la réalité il y a tout un monde.

Oui on peut désirer l'idéal et c'est très légitime. Mais on doit aussi demeurer réaliste, car la réalité risque de nous rattraper bien vite. Parce que l'idéal est avant tout une image de l'esprit qui varie d'une personne à l'autre. Alors sans vouloir briser certaines illusions, l'histoire nous démontre qu'elle est avant tout faite de compromis.

[Né entre les rapides]

Je reconnais une certaine importance aux rôles du maire et de l'administration municipale, mais je ne voudrais pas qu'on les surestime non plus.  

- Le dynamisme économique de Montréal observé depuis quelques années est bien davantage le reflet de décisions privées, lesquelles ont été prises à la faveur d'une conjonction de facteurs dont certains tiennent à des caractéristiques propres à la ville, d'autres à des politiques provinciales et fédérales, et d'autres encore à la conjoncture internationale.

- Les décisions qui sont du ressort de l'administration municipale ont pu et peuvent toujours contribuer à orienter les décisions des gouvernements et du secteur privé dans un sens qui correspond "mieux" aux orientations de la ville.

- Lesdites orientations de la ville sont autant le reflet des préférences exprimées par ses citoyens, surtout les plus "actifs" parmi eux, individuellement ou collectivement.  Ceux qui sont élus sont ceux qui réussissent le mieux (d'abord en promesses, puis en actions concrètes) à canaliser ces préférences.  

- Une administration municipale qui serait médiocre ou ordinaire pourrait avoir la chance de surfer sur une conjoncture particulièrement favorable et s'attribuer les mérites du succès; à l'inverse, dans un contexte défavorable, même l'administration la plus compétente susciterait du mécontentement.  En pratique, ce n'est toutefois pas aussi simple, puisque le portrait est rarement aussi tranché:  des signes de progrès et de déclin peuvent coexister, et ne pas affecter également tous les citoyens.  Certains progrès peuvent être clairement attribués à la municipalité, par exemple de nouvelles pistes cyclables; d'autres par contre, comme la pénurie de logements abordables, ont bien d'autres causes, qui vont de l'insuffisance des revenus d'une frange de la population à la croissance démographique qui accentue la pression sur la demande etc.  La municipalité a la capacité de favoriser la construction de davantage de logements abordables, mais elle n'a pas la capacité de résoudre le problème à elle seule.  En cela comme dans bien d'autres choses, elle peut faire partie du problème et de sa solution, mais elle n'en détient pas tous les éléments. 

Maintenant, puisque le sujet en titre est "Terrains Portes Sainte-Marie (par Prével) --environ 32 étages", il faudrait bien en parler un peu... alors:

Si l'enjeu est seulement une question de hauteur autorisée, et qu'il soit nécessaire de procéder à plus de consultations, je n'ai pas de problème, quelle que soit l'issue: le projet final correspondra à un consensus, et ce n'est pas cela qui compromettra d'une façon ou d'une autre l'avenir de Montréal.  Les idées de "grandeur", s'il y en a, auront bien d'autres occasions de se manifester.  

[acpnc]

Il y a 3 heures, Né entre les rapides a dit :

Je reconnais une certaine importance aux rôles du maire et de l'administration municipale, mais je ne voudrais pas qu'on les surestime non plus.  

- Le dynamisme économique de Montréal observé depuis quelques années est bien davantage le reflet de décisions privées, lesquelles ont été prises à la faveur d'une conjonction de facteurs dont certains tiennent à des caractéristiques propres à la ville, d'autres à des politiques provinciales et fédérales, et d'autres encore à la conjoncture internationale.

- Les décisions qui sont du ressort de l'administration municipale ont pu et peuvent toujours contribuer à orienter les décisions des gouvernements et du secteur privé dans un sens qui correspond "mieux" aux orientations de la ville.

- Lesdites orientations de la ville sont autant le reflet des préférences exprimées par ses citoyens, surtout les plus "actifs" parmi eux, individuellement ou collectivement.  Ceux qui sont élus sont ceux qui réussissent le mieux (d'abord en promesses, puis en actions concrètes) à canaliser ces préférences.  

- Une administration municipale qui serait médiocre ou ordinaire pourrait avoir la chance de surfer sur une conjoncture particulièrement favorable et s'attribuer les mérites du succès; à l'inverse, dans un contexte défavorable, même l'administration la plus compétente susciterait du mécontentement.  En pratique, ce n'est toutefois pas aussi simple, puisque le portrait est rarement aussi tranché:  des signes de progrès et de déclin peuvent coexister, et ne pas affecter également tous les citoyens.  Certains progrès peuvent être clairement attribués à la municipalité, par exemple de nouvelles pistes cyclables; d'autres par contre, comme la pénurie de logements abordables, ont bien d'autres causes, qui vont de l'insuffisance des revenus d'une frange de la population à la croissance démographique qui accentue la pression sur la demande etc.  La municipalité a la capacité de favoriser la construction de davantage de logements abordables, mais elle n'a pas la capacité de résoudre le problème à elle seule.  En cela comme dans bien d'autres choses, elle peut faire partie du problème et de sa solution, mais elle n'en détient pas tous les éléments. 

Maintenant, puisque le sujet en titre est "Terrains Portes Sainte-Marie (par Prével) --environ 32 étages", il faudrait bien en parler un peu... alors:

Si l'enjeu est seulement une question de hauteur autorisée, et qu'il soit nécessaire de procéder à plus de consultations, je n'ai pas de problème, quelle que soit l'issue: le projet final correspondra à un consensus, et ce n'est pas cela qui compromettra d'une façon ou d'une autre l'avenir de Montréal.  Les idées de "grandeur", s'il y en a, auront bien d'autres occasions de se manifester.  

Un autre de tes bons textes réfléchis qui donne l'heure juste, cette fois-ci sur la question de la mairie d'une ville et les limites de ses actions. Je crois qu'avec ton commentaire nous avons probablement fait le tour du sujet. On devrait donc retourner comme tu le recommandes au sujet principal.