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Ce qui est intéressant avec cet investisseur c'est que lorsqu'il dit qu'il va faire un projet il fonce... Au départ, avec le 333 Sherbrooke les réactions étaient frileuses et il a imposé néanmoins son projet. J'ai bien hâte le nouveau secteur de l'hotel Viger.

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Il y a un article aujourd'hui dans le Devoir qui explique que le promoteur ferait du lobby auprès de la ville afin d'éviter un referemdum. En effet, quelques individus situés localisés près du projet pourrait faire échouer le projet et la ville réfléchit au bon fondé du processus normal. Selon l'article, le projet est bien avancé.

 

L'article est réservé aux seuls abonnés, je n'ai pas pu mettre la main dessus.

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pas sérieux!!!

 

LOL, sarcastique avec ca! C'est vrai qu'on se doute bien qu'un referendum n'est pas dans l'intérêt du promoteur mais là où l'article devient plus intéressant, c'est quand il montre que le maire Tremblay semble tenir une oreille attentive aux inquiétudes du promoteur pour son projet.

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Voici l'article en question:

 

Montréal - Le promoteur de la gare-hôtel Viger ne veut pas risquer un référendum

 

Kathleen Lévesque

Édition du lundi 25 février 2008

 

Mots clés : projet immobilier, gare-hôtel Viger, Référendum, Québec (province), Montréal

 

DMC International fait des pressions auprès de la Ville pour soustraire son projet au processus de signature d'un registre

 

Les trois quarts du projet de la gare-hôtel Viger empiètent sur l'arrondissement historique du Vieux-Montréal.

 

Le promoteur du projet immobilier de la gare-hôtel Viger cherche à soustraire son projet au processus démocratique de la signature d'un registre suivie d'un possible référendum, a appris Le Devoir.

 

Depuis quelques mois, Viger DMC International multiplie les démarches auprès de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec pour que la Charte de Montréal, c'est-à-dire sa loi constitutive, soit amendée afin de permettre une modification des règles en place. Au cabinet du maire Gérald Tremblay, on confirme être en réflexion sur cette possibilité. Du côté de la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, la porte est ouverte.

 

«On a été sensibilisés par le promoteur et lors de certaines discussions avec la Ville de Montréal concernant la problématique globale et tout ce qui se rapporte à l'article 89.1 de la charte de la Ville. On pourrait étudier une éventuelle demande qui proviendrait de la Ville de Montréal», a expliqué au Devoir l'attaché de presse de la ministre Normandeau, Jonathan Trudeau.

 

Le changement pourrait prendre la voie d'un projet de loi omnibus déposé au cours de la prochaine session parlementaire qui s'ouvrira le 11 mars. Comme l'a mentionné M. Trudeau, l'intervention gouvernementale pour donner le coup de pouce nécessaire à la concrétisation du projet de la gare-hôtel Viger est fortement souhaitée par le promoteur.

 

Ce dernier argue auprès de Montréal et de la ministre que le projet ne touche que partiellement le Vieux-Montréal. Dans les faits, les trois quarts du projet avec ses quatre tours, dont l'une de 18 étages, empiètent sur l'arrondissement historique.

 

Chez Viger DMC International, le directeur général Cameron Charlebois s'est d'abord défendu de vouloir modifier quoi que ce soit au processus démocratique. Lorsqu'il est devenu évident que Le Devoir savait que deux rencontres avaient eu lieu expressément dans ce but avec l'entourage de la ministre des Affaires municipales et que des démarches formelles avaient été faites auprès du cabinet du maire Tremblay, M. Charlebois a quelque peu changé son fusil d'épaule.

 

«On a toujours dit que le processus menant au référendum est redondant après une consultation publique. Mais ce n'est pas nous qui maîtrisons les modifications à la loi. [...] Est-ce que c'est une double mesure bien fondée? C'est au législateur à répondre à ça», a affirmé M. Charlebois. Est-ce un obstacle pour la réalisation du projet? lui a demandé Le Devoir. «Pas encore», s'est borné à dire M. Charlebois.

 

Un projet prioritaire

 

À l'Hôtel de Ville de Montréal, on se questionne, tout comme le promoteur, sur la portée véritablement démocratique du processus du registre qui peut entraîner un référendum. Dans les faits, le projet Viger pourrait tomber à cause des quelques rares citoyens qui habitent à proximité de la gare-hôtel Viger et qui détiennent un droit de vote, soutient-on. Dans le secteur où se trouve l'École du cirque, on ne compte qu'un seul résidant qui a donc entre les mains un véritable pouvoir de vie ou de mort sur le projet Viger, ajoute-t-on. Est-ce que cela respecte l'esprit qui animait le législateur lorsqu'il a adopté ces règles? C'est la question que posent le promoteur et Montréal.

 

Ironiquement, c'est Gérald Tremblay lui-même qui a fait en sorte qu'une telle disposition législative soit édictée. M. Tremblay prônait alors une réelle démocratisation de la gestion des grands projets.

 

Pour Montréal, Viger est un projet prioritaire compte tenu des investissements privés de l'ordre de 400 millions qui y sont rattachés. Cela produirait des taxes foncières intéressantes alors que Montréal est coincé dans un carcan financier important. Le projet permettrait également de dynamiser ce secteur de la ville et de réhabiliter un édifice patrimonial. Mais le projet prévoit aussi l'érection de quatre tours dont l'architecture n'est pas définie et dont on ignore la vocation et même l'emplacement exact sur le site.

 

Le Vieux-Montréal

 

L'article 89 de la Charte de Montréal que l'on veut modifier fait en sorte que les grands projets immobiliers de Montréal doivent être gérés par la ville centrale et non pas par les arrondissements. Cet article prévoit une consultation de la population menée par l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), à la suite de quoi le comité exécutif de Montréal est appelé à trancher.

 

Il y a toutefois deux exceptions qui concernent le mont Royal et l'arrondissement historique du Vieux-Montréal. Pour des projets touchant un de ces secteurs, la Ville a l'obligation d'ouvrir un registre permettant aux citoyens d'exprimer leur dissidence et de réclamer un référendum.

 

Le projet Viger se situe surtout dans le Vieux-Montréal. Ainsi, avec le rapport de l'OCPM publié il y a une dizaine de jours, Montréal doit enclencher le processus du registre. Mais, pour l'instant, la ville centrale et l'arrondissement Ville-Marie se renvoient la balle. D'aucuns y voient une façon de retarder le dossier jusqu'à ce que l'Assemblée nationale reprenne ses travaux.

 

Chose certaine, le promoteur estime que son projet avance bien jusqu'à maintenant. Pour éviter le dérapage qu'a connu le projet de déménagement du casino dans le Sud-ouest, Viger DMC International a rapidement pris contact avec la population locale. Un événement portes ouvertes expliquant le projet a été organisé, ce qui fut jugé comme un succès par le promoteur. Il faut dire que ce dernier n'en est pas à ses premières expériences immobilières à Montréal ce qui s'ajoute à un réseau politique bien développé.

 

Viger DMC International est une société en commandite dirigée par l'homme d'affaires Phil O'Brien. Fédéraliste militant, M. O'Brien fut l'organisateur du «love-in» du Canada anglais lors du référendum de 1995 dont une des vedettes du camp du NON était Jean Charest. À Montréal, Phil O'Brien fut l'instigateur, entre autres projets, du Centre de commerce mondial. Il est également un contributeur à la caisse électorale du parti du maire Tremblay, Union de Montréal.

 

Pour le projet de la gare-hôtel Viger, le promoteur a acheté 9 millions de dollars l'édifice patrimonial et les terrains de stationnement adjacents, qui avaient une valeur foncière de plus de 14 millions. La Ville de Montréal a procédé sans appel d'offres public.

 

http://www.ledevoir.com/2008/02/25/177647.html ( 25/02/2008 20H00)

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  • 4 semaines plus tard...

L'ancien chef de cabinet du maire Labonté fait du lobbying pour Viger DMC

 

Kathleen Lévesque

Édition du mardi 25 mars 2008

 

Mots clés : Viger DMC, Stéphane Dion, Benoit Labonté, Gouvernement, Québec (province), Montréal

 

Six mois seulement après son départ, Stéphane Dion fait la promotion du projet de la gare-hôtel Viger auprès du gouvernement du Québec

Le promoteur de la gare-hôtel Viger a fait appel à l'ancien chef de cabinet du maire de Ville-Marie pour convaincre les autorités gouvernementales de l'importance d'approuver son projet.

 

Six mois après avoir quitté son emploi auprès du maire Benoit Labonté, Stéphane Dion recevait un mandat de la firme Viger DMC International pour faire du lobbying auprès de Québec afin de s'assurer que le projet verrait le jour sans encombre. La démarche n'est pas anodine, puisque différents obstacles se dressent devant Viger DMC International: les résidents du secteur visé auront à donner leur point de vue sur le projet par registre, ce qui pourrait entraîner un référendum, et le ministère de la Culture aura à se prononcer sur le projet qui doit s'implanter en grande partie dans l'arrondissement historique du Vieux-Montréal.

 

M. Dion est inscrit comme lobbyiste. Compte tenu de ses anciennes fonctions, il a l'obligation légale d'attendre un an avant d'exercer des activités de lobbying auprès de la municipalité. «C'est un an, mais ça n'a pas vraiment d'importance dans mon cas puisque je n'ai pas fait de lobby auprès de la Ville de Montréal. Ce que j'ai fait, c'est du lobby auprès du gouvernement exclusivement», a-t-il affirmé.

 

Pour ce dernier, aucun problème éthique ne se pose, bien qu'après avoir piloté le dossier à titre de chef de cabinet du maire, il devient lobbyiste pour le promoteur. Comme bras droit de Benoit Labonté, Stéphane Dion reconnaît avoir été eu des contacts fréquents avec l'équipe de Viger DMC International. Ce consortium est dirigé par Phil O'Brien, qui s'est entouré de Pierre Ouellet, ancien directeur du service d'urbanisme de Montréal, et d'un ancien directeur général adjoint de Montréal, Cameron Charlebois. En plus de ses responsabilités comme promoteur,

 

M. Charlebois présidait à l'époque le comité consultatif d'urbanisme de Ville-Marie qui fait des recommandations entre autres choses aux élus sur tout projet exigeant des modifications de zonage.

 

Bloquer le processus démocratique

 

Selon le registre des lobbyistes, le mandat confié par Viger DMC International met en lumière le fait que la gare-hôtel Viger est un «édifice à caractère historique qui constitue le coeur d'un projet multifonctionnel destiné à mettre en valeur la porte d'entrée est du Vieux-Montréal». Le projet comporte la construction de quatre tours dont l'architecture, la vocation et l'emplacement ne sont pas encore déterminés. Il s'agit d'un investissement privé de quelque 400 millions de dollars.

 

«Les représentations qui ont été faites concernant le projet visaient à sensibiliser les autorités gouvernementales sur l'importance que ce projet soit adopté. [...] J'ai organisé des rencontres et participé à quelques-unes», a précisé M. Dion.

 

Comme le révélait récemment Le Devoir, Viger DMC International souhaite que le processus démocratique du registre ne s'applique pas et tente ainsi de convaincre le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal de la nécessité de modifier la Charte montréalaise à cet égard.

 

Pour parvenir à ses fins, le promoteur a donc dépêché Stéphane Dion auprès des ministères des Affaires municipales et du Développement économique, ainsi que de celui de la Culture. Il a également donné un mandat à Robert Lupien, de la firme de relations publiques Cohn & Wolfe. En plus du travail de lobbying auprès des trois ministères, M. Lupien doit s'occuper spécifiquement du cabinet du maire de Montréal. M. Lupien connaît bien les réseaux politiques. Il a été chef de cabinet du maire de Laval de 2003 à 2005; vingt ans auparavant, il avait travaillé au cabinet du ministre péquiste Yves Duhaime.

 

Dans l'immédiat, aucune autre activité de lobbying n'est prévue, a indiqué M. Dion. «La job est pas mal faite», a-t-il ajouté. Jusqu'à maintenant, au cabinet de la ministre des Affaires municipales tout comme du côté du maire Gérald Tremblay, on s'est dit sensible aux représentations de Viger DMC International.

 

http://www.ledevoir.com/2008/03/25/182003.html (25/03/2008 19H30)

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Invitation aux médias - Richard Homburg fait le point sur ses investissements immobiliers à montréal

MONTREAL, le 28 mars /CNW/ - Richard Homburg, président du conseil et

chef de la direction de Homburg Invest Inc., fera le point sur la stratégie

d'investissements immobiliers de l'entreprise à Montréal qui totalisent

aujourd'hui près de 1 milliard de dollars avec l'acquisition, notamment, du

Complexe CN et de Place Alexis-Nihon. M. Homburg profitera de l'occasion pour

lancer la deuxième phase de développement du projet d'habitation

333 Sherbrooke E, dans lequel Homburg est un important investisseur.

Le point de presse se tiendra le mardi 1er avril 2008 à 10 h 30, au 333,

rue Sherbrooke Est, à Montréal, unité 902.

M. Homburg sera disponible pour des entrevues avec les médias à l'issue

du point de presse.

 

AIDE-MEMOIRE

 

 

QUOI : Investissements immobiliers de Homburg à Montréal

 

QUI : M. Richard Homburg,

Président du conseil et chef de la direction

 

QUAND : Le mardi 1er avril 2008

10 h 30

 

OU : Unité 902

333, rue Sherbrooke Est

Montréal, Québec

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