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On 2019-10-20 at 2:45 PM, Digtoast said:

October 20. The wall is coming down!

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Supposé que ce mur sera conservé et intégré au nouveau projet. 

Il faisait parti d'un ancien collège si je ne m'abuse. 

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Le Collège Ste-Marie démolis en 1975, sont dôme était intéressant, dommage qu'il est été démoli. Dans la même vibe, j'ai trouver une '' proposition'' des clocher du Gésu, imaginez comment l'église aurait changée le paysage du secteur

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:College_Ste._Marie_et_Eglise_du_Gesu_(1879)_(14769343655).jpg

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College_Ste._Marie_et_Eglise_du_Gesu_(18

Merci Dominic723 !! Tu ajoutes à mes connaissance de guides touristiques !! J'avais peut-être (ou pas) vu ce dessin dans le passé mais comme je ne me souviens pas de l'avoir déjà vu c'est nouveau pour moi. Ces clochers (je savais que l'église devait en avoir) aurait changé l,aspect d'une église que j'ai toujours trouvé inachevée. 

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Il y a 18 heures, Dominic723 a dit :

Le Collège Ste-Marie démolis en 1975, sont dôme était intéressant, dommage qu'il est été démoli. Dans la même vibe, j'ai trouver une '' proposition'' des clocher du Gésu, imaginez comment l'église aurait changée le paysage du secteur

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:College_Ste._Marie_et_Eglise_du_Gesu_(1879)_(14769343655).jpg

Merci à tous ceux qui ont publié ces dernière images. Je comprends et partage cette nostalgie, mais en même temps il faut admettre qu'à l'époque (années 70) le Québec traversait un grand bouleversement dans ses institutions, hérité de la Révolution Tranquille. La religion périclitait, les couvents se vidaient, plusieurs usines fermaient et la société se reconstruisait sur des bases nouvelles que l'on a appelé l'État Providence http://www.larevolutiontranquille.ca/fr/avenement-de-letat-providence.php

C'est à cette même époque que quantité de bâtiments anciens sont devenus pratiquement obsolètes, en surnombres, difficiles à recycler pour un autre usage ou tout simplement démesurés pour les besoins. Ce fut donc une hécatombe dont on ne compte plus les pertes et dont subsistent encore quelques rares exemplaires, que nous devrons maintenant à tout prix sauver pour des raisons évidentes.

Pour le reste ils appartiennent à l'histoire. Ils font partie du patrimoine disparu, emporté par les changements profonds que la société québécoise a vécu dans sa marche pour l'affirmation nationale et la modernité. De ce point de vue ils sont bien davantage la conséquence d'une multitude de décisions indépendantes (du cas par cas) que la volonté d'un choix concerté. 

C'est ce qui explique que le phénomène s'est étalé sur plusieurs décennies et se poursuit encore maintenant, bien qu'à un rythme aujourd'hui plus modeste. Comme on dit on tente de sauver les meubles, parce qu'on réalise (un peu tard) que tous ces édifices disparus faisaient en quelque sorte partie de notre culture, de l'identité de la ville et de son âme.

Ce qui m'amène à constater qu'une ville est toujours un miroir reflétant les valeurs de son temps. C'est tout aussi vrai aujourd'hui, seulement on commence en même temps à reconnaitre les pertes irremplaçables et à tenter à tout le moins d'intégrer ce qui reste aux nouvelles constructions quand le cas se présente. 

 

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29 minutes ago, acpnc said:

Merci à tous ceux qui ont publié ces dernière images. Je comprends et partage cette nostalgie, mais en même temps il faut admettre qu'à l'époque (années 70) le Québec traversait un grand bouleversement dans ses institutions, hérité de la Révolution Tranquille. La religion périclitait, les couvents se vidaient, plusieurs usines fermaient et la société se reconstruisait sur des bases nouvelles que l'on a appelé l'État Providence http://www.larevolutiontranquille.ca/fr/avenement-de-letat-providence.php

C'est à cette même époque que quantité de bâtiments anciens sont devenus pratiquement obsolètes, en surnombres, difficiles à recycler pour un autre usage ou tout simplement démesurés pour les besoins. Ce fut donc une hécatombe dont on ne compte plus les pertes et dont subsistent encore quelques rares exemplaires, que nous devrons maintenant à tout prix sauver pour des raisons évidentes.

Pour le reste ils appartiennent à l'histoire. Ils font partie du patrimoine disparu, emporté par les changements profonds que la société québécoise a vécu dans sa marche pour l'affirmation nationale et la modernité. De ce point de vue ils sont bien davantage la conséquence d'une multitude de décisions indépendantes (du cas par cas) que la volonté d'un choix concerté. 

C'est ce qui explique que le phénomène s'est étalé sur plusieurs décennies et se poursuit encore maintenant, bien qu'à un rythme aujourd'hui plus modeste. Comme on dit on tente de sauver les meubles, parce qu'on réalise (un peu tard) que tous ces édifices disparus faisaient en quelque sorte partie de notre culture, de l'identité de la ville et de son âme.

Ce qui m'amène à constater qu'une ville est toujours un miroir reflétant les valeurs de son temps. C'est tout aussi vrai aujourd'hui, seulement on commence en même temps à reconnaitre les pertes irremplaçables et à tenter à tout le moins d'intégrer ce qui reste aux nouvelles constructions quand le cas se présente.

Il y a plusieurs éléments avérés dans ce que tu énonces.

En guise de devoir de mémoire il importe toutefois de rappeler qu'en parallèle au rejet d'un passé associé à la dominance du clergé et ses institutions sur la société québécoise, il y avait aussi un certain rejet pur et dur du patrimoine architectural et urbanistique (fut-il industriel, institutionnel, résidentiel, et un peu moins face au commercial), comme si faire page blanche dans les centre-villes, souvent au profit de l'automobile, était gage de progrès... :/

Le maire Drapeau était l'un des partisans les plus acharnés dans cette vision urbanistique sacrifiant le patrimoine et les quartiers qu'il appelait avec mepris des ramassis de "taudis", pour s'octroyer le prétexte de laisser construire de grands ensembles immobiliers, d'immenses stationnements et des autoroutes en tranchée ou aériennes, quoiqu'il est demeuré bien vautré dans un passé révolu sur le plan de la religion! (Un personnage anachronique à plus d'un égard... un dinosaure du futur, tiens!)

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il y a 10 minutes, FrancSoisD a dit :

Il y a du vrai dans ce que tu énonces. Il importe toutefois de rappeler qu'en parallèle au rejet d'un passé associé à la dominance du clergé et ses institutions sur la société québécoise, il y avait aussi un certain rejet pur et dur du patrimoine architectural et urbanistique, comme si faire page blanche dans les centre-villes, souvent au profit de l'automobile, était gage de progrès...

Le maire Drapeau était l'un des partisans les plus acharnés dans cette vision urbanistique sacrifiant le patrimoine et les "taudis" pour construire de grands ensembles immobiliers, d'immenses stationnements et des autoroutes en tranchée ou aériennes, quoiqu'il est demeuré bien vautré dans un passé révolu sur le plan de la religion! (Un personnage anachronique à plus d'un égard... un dinosaure du futur, tiens!)

C'est exactement pour cela que j'ai dit qu'une ville est toujours un miroir reflétant les valeurs de son temps. Du temps de Jean Drapeau on était tellement tournée vers le futur que le passé était devenu ringard et sans valeur aux yeux d'une majorité. C'est aussi en même temps une démonstration claire d'un manque de maturité pour une population qui se libérait d'une certaine oppression et voulait prouver qu'elle était elle aussi capable de réaliser de grandes choses.

On a donc choisi d'occuper le même espace au coeur de la ville, en se débarrassant de ce qui gênait pour le remplacer par du moderne, quitte à y perdre une partie de notre âme. Mais cela on l'a réalisé plus tard avec l'aide d'une certaine élite, qui a sonné le réveil et permis de remettre en quelque sorte les pendules à l'heure. Mais comme une société évolue plus lentement que les individus qui la compose. Il reste encore un bout de chemin à parcourir avant d'arriver à un meilleur équilibre.

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