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Montréal est loin d'être une ville de design


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http://journalmetro.com/actualites/montreal/726199/claude-provencher-nous-sommes-loin-dune-ville-de-design/

 

24/02/2015 Mise à jour : 24 février 2015 | 6:30 Ajuster la taille du texte

Claude Provencher: «Montréal est loin d’être une ville de design»

Par Vincent Fortier

 

 

Yves Provencher/Métro Claude Provencher

Claude Provencher croit qu’il faut multiplier les grands projets d’exception à Montréal, car on «n’attire pas les touristes avec des mochetés». L’un des architectes les plus applaudis du Québec souhaite un changement de culture majeur à Québec, pour donner à l’aménagement et à l’architecture la place qu’ils méritent.

 

Si vous aviez à donner une note sur 10 à Montréal pour son architecture, quelle serait-elle?

6/10. Ça monte graduellement. Dans les 25 dernières années, il s’est fait un travail de requalification des quartiers centraux et de réappropriation de la ville par certains citoyens. Sur le plan des espaces publics, ça s’est beaucoup amélioré. Je pense aussi qu’on produit de meilleurs architectes et designers urbains. Par contre, tout n’est pas intéressant. Il y a eu des rendez-vous ratés, comme avec les grands hôpitaux (CUSM et CHUM).

 

Vous dites que nous formons de bons architectes. Leur donne-t-on la chance de s’exprimer?

Non. Il y a une panique autour des budgets alloués aux projets qui a été alimentée par certains politiciens de façon injustifiée. On a utilisé des cas d’exception pour faire des généralités. Il s’est donc développé une «gestionite aiguë». Ça se traduit par des budgets moins importants. Ce n’est pas le talent qui manque. Il faut seulement encourager les projets de qualité.

 

À ce sujet:

Et si on misait sur des écoles du XXIe siècle?

Le gros lot pour des architectes montréalais

Montréal, ville nostalgique?

Que doit-on faire pour y arriver?

Il faut un ministère de l’Aménagement et de l’Architecture. L’architecture, c’est fondamental. Quand un espace est bien aménagé, une valeur se crée et il y a un effet d’entraînement. Il faut sensibiliser et éduquer les politiciens, et ce, de façon continue.

 

Trouvez-vous que Montréal manque d’audace?

Oui. Mais pour avoir de l’audace, ça prend des projets. Montréal se développe petit à petit, et il n’y a pas tant de projets publics majeurs sur la table. Les derniers projets vraiment audacieux à Montréal, comme la Place Ville-Marie, datent des années 1960 et 1970. Sinon, Montréal n’a pas de projets iconiques.

 

A-t-on besoin d’un bâtiment phare, qui créerait un effet domino?

Quelques bâtiments de référence contribueraient certainement au rayonnement international de la métropole. Montréal a la prétention d’être une ville de design, mais nous sommes loin de ça…

 

Vous avez déjà dit qu’on en beurrait un peu épais au sujet de la créativité des Québécois…

Oui. Il y a énormément de créativité, mais ce qui se réalise – il y a des projets fantastiques – se fait à petite échelle. Les grands projets de nature publique ne sont pas là; les gouvernements, autant au fédéral qu’au provincial, ne sont pas au rendez-vous. Ce sont eux qui sont responsables de créer une image forte pour une ville. Au Québec, on pense qu’un bâtiment significatif est une dépense inutile plutôt qu’un investissement. Au début des années 2000, on avait parlé d’un «palais de verre» pour décrire le projet du CDP Capital de la Caisse de dépôt. Les journalistes avaient été odieux et avaient transmis le message que le projet représentait une dépense frivole. Aujourd’hui, on s’entend pour dire que c’est l’un des rares projets montréalais des 20 dernières années à avoir fait une différence. C’est un espace significatif.

 

Que pensez-vous du projet de mégacentre commercial Quinze40, à Ville Mont-Royal?

Si on croit qu’il y a un marché pour des projets comme le Quinze40, c’est qu’on ne croit plus au centre-ville. Il faut s’en préoccuper. Aujourd’hui, on a un maire super allumé, mais pendant des années, on a laissé Montréal à l’abandon, comme sur Saint-Laurent par exemple. Les taxes sont très élevées au centre-ville. À mon avis, le programme de taxation devrait être inversé : plus tu t’éloignes du centre, plus les taxes devraient être élevées.

 

Vous avez un projet au coin de Sainte-Catherine et de Saint-Laurent. Qu’est-ce qui arrive avec le Carré Saint-Laurent?

On attend toujours que Québec [qui avait pris un engagement sous le gouvernement Marois avant de se retirer avec l’arrivée des libéraux] appuie financièrement le projet. Il faut investir pour créer de la valeur dans le secteur afin que le boulevard Saint-Laurent se redéveloppe. On dirait qu’au Québec, on est gêné de mettre de l’argent sur des projets du genre. Ce n’est pas une dépense, mais un investissement, avec des retours de taxes importants.

 

Les partenariats public-privé (PPP) ont donné des projets comme le CUSM. PPP et qualité architecturale sont-ils incompatibles?

C’est difficile à concilier. Il faudrait détacher du processus la conception du projet, comme on a fait avec le pont Champlain. On impose donc aux proposants de réaliser un projet qui a été dessiné dans une dynamique indépendante. S’il n’y a pas de changement dans la forme actuelle des PPP, il sera impensable de créer un patrimoine bâti de qualité.

 

Certaines personnes ont accueilli froidement le dessin du nouveau pont Champlain que vous avez réalisé avec l’architecte danois Poul Ove Jensen, le trouvant trop tranquille. Comment défendez-vous votre projet aujourd’hui?

La grande majorité a trouvé le projet très élégant. Il faut réaliser que Champlain est une autoroute sur l’eau de 2 km et qu’il enjambe la voie maritime. Ce n’est pas le viaduc de Millau, ce n’est pas le Golden Gate, ce n’est pas Stonecutters. Avec Jensen, nous avons étudié plusieurs options, du double niveau jusqu’au pont couvert. Mais, pour des raisons techniques et environnementales, nous avons abandonné tout ça pour revenir à quelque chose de simple et d’élégant. J’en suis très fier.

 

Quai revisité

Claude Provencher travaille présentement au projet de gare maritime qui changera complètement le visage de la jetée Alexandra, qui est située à l’ouest du Centre des sciences, dans le Vieux-Port.

 

La Ville et Québec ont confirmé leur appui financier, mais Ottawa manque toujours à l’appel.

Le projet, qui aura une fonction publique et une fonction d’accueil des bateaux de croisière, offrira d’ici 2017 aux Montréalais la possibilité de marcher sur des toits verdis jusqu’à l’eau. Là, une grande place publique sera aménagée.

Actuellement, le quai se trouve à huit mètres au-dessus de l’eau. La place permettra aux visiteurs de se retrouver au niveau du fleuve. Une tour de verre de 100 m offrira une vue inédite sur la ville.

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Montreal a besoin de plus de parc et de verdure ca coute pas cher a implanter pourtant.

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24/02/2015 Mise à jour : 24 février 2015 | 6:30 Ajuster la taille du texte

Claude Provencher: «Montréal est loin d’être une ville de design»

Par Vincent Fortier

 

 

Yves Provencher/Métro Claude Provencher

Claude Provencher croit qu’il faut multiplier les grands projets d’exception à Montréal, car on «n’attire pas les touristes avec des mochetés». L’un des architectes les plus applaudis du Québec souhaite un changement de culture majeur à Québec, pour donner à l’aménagement et à l’architecture la place qu’ils méritent.

 

Si vous aviez à donner une note sur 10 à Montréal pour son architecture, quelle serait-elle?

6/10. Ça monte graduellement. Dans les 25 dernières années, il s’est fait un travail de requalification des quartiers centraux et de réappropriation de la ville par certains citoyens. Sur le plan des espaces publics, ça s’est beaucoup amélioré. Je pense aussi qu’on produit de meilleurs architectes et designers urbains. Par contre, tout n’est pas intéressant. Il y a eu des rendez-vous ratés, comme avec les grands hôpitaux (CUSM et CHUM).

 

Vous dites que nous formons de bons architectes. Leur donne-t-on la chance de s’exprimer?

Non. Il y a une panique autour des budgets alloués aux projets qui a été alimentée par certains politiciens de façon injustifiée. On a utilisé des cas d’exception pour faire des généralités. Il s’est donc développé une «gestionite aiguë». Ça se traduit par des budgets moins importants. Ce n’est pas le talent qui manque. Il faut seulement encourager les projets de qualité.

 

À ce sujet:

Et si on misait sur des écoles du XXIe siècle?

Le gros lot pour des architectes montréalais

Montréal, ville nostalgique?

Que doit-on faire pour y arriver?

Il faut un ministère de l’Aménagement et de l’Architecture. L’architecture, c’est fondamental. Quand un espace est bien aménagé, une valeur se crée et il y a un effet d’entraînement. Il faut sensibiliser et éduquer les politiciens, et ce, de façon continue.

 

Trouvez-vous que Montréal manque d’audace?

Oui. Mais pour avoir de l’audace, ça prend des projets. Montréal se développe petit à petit, et il n’y a pas tant de projets publics majeurs sur la table. Les derniers projets vraiment audacieux à Montréal, comme la Place Ville-Marie, datent des années 1960 et 1970. Sinon, Montréal n’a pas de projets iconiques.

 

A-t-on besoin d’un bâtiment phare, qui créerait un effet domino?

Quelques bâtiments de référence contribueraient certainement au rayonnement international de la métropole. Montréal a la prétention d’être une ville de design, mais nous sommes loin de ça…

 

Vous avez déjà dit qu’on en beurrait un peu épais au sujet de la créativité des Québécois…

Oui. Il y a énormément de créativité, mais ce qui se réalise – il y a des projets fantastiques – se fait à petite échelle. Les grands projets de nature publique ne sont pas là; les gouvernements, autant au fédéral qu’au provincial, ne sont pas au rendez-vous. Ce sont eux qui sont responsables de créer une image forte pour une ville. Au Québec, on pense qu’un bâtiment significatif est une dépense inutile plutôt qu’un investissement. Au début des années 2000, on avait parlé d’un «palais de verre» pour décrire le projet du CDP Capital de la Caisse de dépôt. Les journalistes avaient été odieux et avaient transmis le message que le projet représentait une dépense frivole. Aujourd’hui, on s’entend pour dire que c’est l’un des rares projets montréalais des 20 dernières années à avoir fait une différence. C’est un espace significatif.

 

Que pensez-vous du projet de mégacentre commercial Quinze40, à Ville Mont-Royal?

Si on croit qu’il y a un marché pour des projets comme le Quinze40, c’est qu’on ne croit plus au centre-ville. Il faut s’en préoccuper. Aujourd’hui, on a un maire super allumé, mais pendant des années, on a laissé Montréal à l’abandon, comme sur Saint-Laurent par exemple. Les taxes sont très élevées au centre-ville. À mon avis, le programme de taxation devrait être inversé : plus tu t’éloignes du centre, plus les taxes devraient être élevées.

 

Vous avez un projet au coin de Sainte-Catherine et de Saint-Laurent. Qu’est-ce qui arrive avec le Carré Saint-Laurent?

On attend toujours que Québec [qui avait pris un engagement sous le gouvernement Marois avant de se retirer avec l’arrivée des libéraux] appuie financièrement le projet. Il faut investir pour créer de la valeur dans le secteur afin que le boulevard Saint-Laurent se redéveloppe. On dirait qu’au Québec, on est gêné de mettre de l’argent sur des projets du genre. Ce n’est pas une dépense, mais un investissement, avec des retours de taxes importants.

 

Les partenariats public-privé (PPP) ont donné des projets comme le CUSM. PPP et qualité architecturale sont-ils incompatibles?

C’est difficile à concilier. Il faudrait détacher du processus la conception du projet, comme on a fait avec le pont Champlain. On impose donc aux proposants de réaliser un projet qui a été dessiné dans une dynamique indépendante. S’il n’y a pas de changement dans la forme actuelle des PPP, il sera impensable de créer un patrimoine bâti de qualité.

 

Certaines personnes ont accueilli froidement le dessin du nouveau pont Champlain que vous avez réalisé avec l’architecte danois Poul Ove Jensen, le trouvant trop tranquille. Comment défendez-vous votre projet aujourd’hui?

La grande majorité a trouvé le projet très élégant. Il faut réaliser que Champlain est une autoroute sur l’eau de 2 km et qu’il enjambe la voie maritime. Ce n’est pas le viaduc de Millau, ce n’est pas le Golden Gate, ce n’est pas Stonecutters. Avec Jensen, nous avons étudié plusieurs options, du double niveau jusqu’au pont couvert. Mais, pour des raisons techniques et environnementales, nous avons abandonné tout ça pour revenir à quelque chose de simple et d’élégant. J’en suis très fier.

 

Quai revisité

Claude Provencher travaille présentement au projet de gare maritime qui changera complètement le visage de la jetée Alexandra, qui est située à l’ouest du Centre des sciences, dans le Vieux-Port.

 

La Ville et Québec ont confirmé leur appui financier, mais Ottawa manque toujours à l’appel.

Le projet, qui aura une fonction publique et une fonction d’accueil des bateaux de croisière, offrira d’ici 2017 aux Montréalais la possibilité de marcher sur des toits verdis jusqu’à l’eau. Là, une grande place publique sera aménagée.

Actuellement, le quai se trouve à huit mètres au-dessus de l’eau. La place permettra aux visiteurs de se retrouver au niveau du fleuve. Une tour de verre de 100 m offrira une vue inédite sur la ville.

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Montreal a besoin de plus de parc et de verdure ca coute pas cher a implanter pourtant.

 

Ce n'est tout de même pas ça qui va influencer la qualité des projets proposés? Oui à plus de verdure, de parcs et places publiques. Mais l'un ne conduit pas à l'autre. Il faut faire un véritable effort pour convaincre autant le secteur public, que privé, et même la population en général, que tout le monde peut vraiment y gagner sur le long terme. C'est une question d'image et de reconnaissance mondiale. La beauté sera toujours un choix vendeur.

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Réponse de Martin Houle, de Kollectif.

 

Avec tout le respect que j'ai pour Claude (j'ai tout de même été sur le jury qui a attribué à son agence le Prix du cabinet d’architectes de l’année 2015 de l'IRAC...), il y a une chose qu'il ne semble malheureusement pas comprendre depuis la désignation de Montréal Ville UNESCO de design.

 

Il mentionne:

 

"Montréal a la prétention d’être une ville de design, mais nous sommes loin de ça…"

 

Non Claude. Cette désignation ne signifie pas que Montréal peut se targuer d'être une capitale d'architecture et de design comme Paris, Londres, New York ou Milan.

 

Absolument pas.

 

Cette désignation, elle est clairement définie:

 

"Ni un label, ni une CONSÉCRATION, cette désignation de l’UNESCO est une invitation à développer Montréal autour de sa créativité en design."

- http://www.mtlunesocdesign.com

 

Lorsque l'on regarde les autres villes du réseau en design (St-Étienne, Shenzhen, Graz, Séoul, Buenos Aires, Berlin, etc.), elles non plus ne sont pas du niveau des villes mentionnées plus haut. Pas encore.

 

Mais le potentiel est là. Autant à Kobe qu'à Montréal. Autant à Beijing qu'à Montréal. Autant à St-Étienne qu'à Montréal.

 

Et c'est pour cette raison que je suis le plus grand défenseur de la désignation "Montréal Ville UNESCO de design". Elle est sur mes cartes d'affaires, sur le site de Kollectif ainsi que dans mon esprit et dans mon coeur.

 

Est-ce qu'il y a encore du travail à faire auprès des instances publiques pour les sensibiliser à la qualité architecturale? Ooohh que oui et Claude a tout à fait raison! Un ministère de l’Aménagement et de l’Architecture? Je rejoins Claude sur cela ainsi que l'OAQ.

 

Mais de dire que Montréal ne mérite pas sa désignation "Ville UNESCO de design" est ou bien un affront au talent d'ici ou très mal comprendre sa signification... J'ose croire que c'est cette dernière raison pour Claude.

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«Montréal est loin d’être une ville de design»

Oui! C'est vrai. Et voici la preuve:

 

Screen Shot 2015-02-24 at 7.11.17 PM.jpg

 

Montréal a beaucoup de chemin à faire! Ca nous prends un personne désignée pour évité ce genre de gaffe en plein centre de ville.

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Imaginons New-York sans Central Park , Montreal sans le Mont-Royal, Vancouver sans Stanley Park, Madrid sans le Parc du Retiro. Etc... C'est tellement agreable des espaces verts et des arbres dans une ville. Ca ameliore beaucoup en tout point et c'est beau.

Ce n'est tout de même pas ça qui va influencer la qualité des projets proposés? Oui à plus de verdure, de parcs et places publiques. Mais l'un ne conduit pas à l'autre. Il faut faire un véritable effort pour convaincre autant le secteur public, que privé, et même la population en général, que tout le monde peut vraiment y gagner sur le long terme. C'est une question d'image et de reconnaissance mondiale. La beauté sera toujours un choix vendeur.
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Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton opinion andre md. D'abord, Montréal est une ville très verte lorsqu'on la compare aux autres métropoles nord-américaines. Aussi, elle est beaucoup plus clémente aux piétons et aux modes de transport alternatifs. Ce dont Claude Provencher parle n'est pas des caractéristiques urbanistiques de Montréal, qui ne dérogent pas de la logique coloniale, mais bien de la qualité de l'environnement bâti (exclure ici tout ce qui est parcs et places publiques). Et il est vrai, que lorsque l'on marie PPP avec conception architecturale, on se retrouve avec des horreurs comme le CUSM. Il y a aussi le règlement d'urbanisme de la ville de Montréal (et les fonctionnaires l'appliquant) qui est très contraignant pour les architectes, et qui limite grandement ce que l'on peut dessiner comme bâtiment. Je suis bientôt diplômé en architecture, et je peux confirmer que plusieurs projets publics sont sous le joug de la machine gouvernementale qui empêche toute créativité et exploration.

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Desolé mais les parcs font parti des caracteristique urbanistique d'une ville. Pour ce qui est des qualités architecturale de Montréal tu a raison ca fait pitié. QUOTE=arch;218466]Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton opinion andre md. D'abord, Montréal est une ville très verte lorsqu'on la compare aux autres métropoles nord-américaines. Aussi, elle est beaucoup plus clémente aux piétons et aux modes de transport alternatifs. Ce dont Claude Provencher parle n'est pas des caractéristiques urbanistiques de Montréal, qui ne dérogent pas de la logique coloniale, mais bien de la qualité de l'environnement bâti (exclure ici tout ce qui est parcs et places publiques). Et il est vrai, que lorsque l'on marie PPP avec conception architecturale, on se retrouve avec des horreurs comme le CUSM. Il y a aussi le règlement d'urbanisme de la ville de Montréal (et les fonctionnaires l'appliquant) qui est très contraignant pour les architectes, et qui limite grandement ce que l'on peut dessiner comme bâtiment. Je suis bientôt diplômé en architecture, et je peux confirmer que plusieurs projets publics sont sous le joug de la machine gouvernementale qui empêche toute créativité et exploration.

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Relis mon commentaire, c'est exactement ce que je dis. Sauf que d'un point de vue tourisme et image, ce ne sont pas les parcs que les gens regardent, ce sont les bâtiments... Alors, quand il n'y en a pas beaucoup, ça crée ce genre de réaction que Claude Provencher mentionne dans l'article.

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