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Royalmount


denpanosekai

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Chez Transforce on bat des records de livraisons de colis jamais vue ca pour un mois de janvier et fevrier. Dans nos 8 divisions de colis.Canpar, Dynamex,Loomis , TForce integrated,ICS etc...

Grace au ventes online.

Par contre c'est en baisse dans les livraisons aux commerces.

Je predit 30% moins de commerce en existence d'ici 5 ans.

 

Le 15-40 sera un elephant blanc du commerce de detail.

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Chez Transforce on bat des records de livraisons de colis jamais vue ca pour un mois de janvier et fevrier. Dans nos 8 divisions de colis.Canpar, Dynamex,Loomis , TForce integrated,ICS etc...

Grace au ventes online.

Par contre c'est en baisse dans les livraisons aux commerces.

Je predit 30% moins de commerce en existence d'ici 5 ans.

 

Le 15-40 sera un elephant blanc du commerce de detail.

 

Le phénomène que tu décrits est universel, et les enjeux qu'il soulève dépassent bien évidemment le simple cas du Quinze 40. Alors ce soir je choisis de m'attarder sur certaines implications de la croissance fulgurante du commerce «e». Par contre, je n'aborde pas (maintenant) la question des causes du phénomène (avantages concurrentiels matériels et fiscaux, avancées dans la gestion des transactions financières sous-jacentes et renforcement de la logistique).

 

1) La gamme de biens (objets) qui se prête aisément au commerce «e» est très vaste, incluant livres, supports audio et visuels, appareils électro, outils, gadgets, jouets, accessoires de mode, etc. Même la taille des colis n'est plus une limite (obstacle)! Au risque de simplifier, je dirais que pratiquement tous les produits standards non-périssables sont candidats.

 

2) Les établissements («brick-and-mortar» en anglo-américain) commerciaux qui se concentrent dans les créneaux ci-dessus apparaissent (comme étant) les plus vulnérables, ce qui explique ce pourquoi bon nombre d'entre eux ont déjà amorcé le virage «e» en offrant cette option aux consommateurs. Ça peut apparaître un défi difficile à relever pour les plus petites entreprises, mais il semble que des services spécialisés commencent à se développer pour combler (en partie) cette lacune.

 

3) Globalement, en supposant une croissance modeste de la demande finale, il est facile de conclure qu'une hausse des ventes «e» entraînera une baisse (presque) correspondante des ventes faites en magasin traditionnel. Selon mon hypothèse, certains des commerces existants survivront en s'adaptant (voir 2) ci-dessus). Mais quelque soit la proportion de «survivants» il est inévitable que le besoin de locaux commerciaux «brick-and-mortar» diminuera.

 

4) Le choc touchera certainement les propriétaires de ces locaux (souvent pas les mêmes que les commerçants, qui louent). LA RECONVERSION DE CES LOCAUX SERA À L'ORDRE DU JOUR.

 

5) Cependant, les conséquences ne s'arrêteront pas là. D'une part, les chaînes d'approvisionnement dans les secteurs concernés seront bouleversées à l'échelle locale, régionale et même nationale. D'autre part, localement, les mouvements de véhicules prendront une toute autre forme: disparition des livraisons par camion aux magasins fermées, diminution des déplacements personnels vers les magasins, mais en contrepartie, surmultiplication des livraisons à domicile et/ou à des sites locaux comme les succursales postales.

 

Pour conclure: la croissance du commerce «e» ouvre un vaste champ d'études pour au moins quatre groupes de discipline:

 

i) Architecture, pour la reconversion des locaux commerciaux, et urbanisme, pour leur intégration harmonieuse.

 

ii) Administration et commerce, pour la ré-orientation des entreprises commerciales.

 

iii) Planification des transports (des personnes et des marchandises)

 

iv) Logistique, recoupant également des attributs de ii) et iii) ci-dessus

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Le phénomène que tu décrits est universel, et les enjeux qu'il soulève dépassent bien évidemment le simple cas du Quinze 40. Alors ce soir je choisis de m'attarder sur certaines implications de la croissance fulgurante du commerce «e». Par contre, je n'aborde pas (maintenant) la question des causes du phénomène (avantages concurrentiels matériels et fiscaux, avancées dans la gestion des transactions financières sous-jacentes et renforcement de la logistique).

 

1) La gamme de biens (objets) qui se prête aisément au commerce «e» est très vaste, incluant livres, supports audio et visuels, appareils électro, outils, gadgets, jouets, accessoires de mode, etc. Même la taille des colis n'est plus une limite (obstacle)! Au risque de simplifier, je dirais que pratiquement tous les produits standards non-périssables sont candidats.

 

2) Les établissements («brick-and-mortar» en anglo-américain) commerciaux qui se concentrent dans les créneaux ci-dessus apparaissent (comme étant) les plus vulnérables, ce qui explique ce pourquoi bon nombre d'entre eux ont déjà amorcé le virage «e» en offrant cette option aux consommateurs. Ça peut apparaître un défi difficile à relever pour les plus petites entreprises, mais il semble que des services spécialisés commencent à se développer pour combler (en partie) cette lacune.

 

3) Globalement, en supposant une croissance modeste de la demande finale, il est facile de conclure qu'une hausse des ventes «e» entraînera une baisse (presque) correspondante des ventes faites en magasin traditionnel. Selon mon hypothèse, certains des commerces existants survivront en s'adaptant (voir 2) ci-dessus). Mais quelque soit la proportion de «survivants» il est inévitable que le besoin de locaux commerciaux «brick-and-mortar» diminuera.

 

4) Le choc touchera certainement les propriétaires de ces locaux (souvent pas les mêmes que les commerçants, qui louent). LA RECONVERSION DE CES LOCAUX SERA À L'ORDRE DU JOUR.

 

5) Cependant, les conséquences ne s'arrêteront pas là. D'une part, les chaînes d'approvisionnement dans les secteurs concernés seront bouleversées à l'échelle locale, régionale et même nationale. D'autre part, localement, les mouvements de véhicules prendront une toute autre forme: disparition des livraisons par camion aux magasins fermées, diminution des déplacements personnels vers les magasins, mais en contrepartie, surmultiplication des livraisons à domicile et/ou à des sites locaux comme les succursales postales.

 

Pour conclure: la croissance du commerce «e» ouvre un vaste champ d'études pour au moins quatre groupes de discipline:

 

i) Architecture, pour la reconversion des locaux commerciaux, et urbanisme, pour leur intégration harmonieuse.

 

ii) Administration et commerce, pour la ré-orientation des entreprises commerciales.

 

iii) Planification des transports (des personnes et des marchandises)

 

iv) Logistique, recoupant également des attributs de ii) et iii) ci-dessus

La croissance du commerce a dépassé de loin la croissance réelle du revenu disponible pour les 30 dernières années.

Cette croissance a été rendue possible par un endettement sans cesse croissant et l'élastique est en train re rompre, tel que démontré par une timidité extrême des banques centrales de laisser les taux d'intérêt de base remonter comme ils le devraient.

 

La croissance continue des commerces poussée par les grandes chaînes amincit les marges de plus en plus. Une marche dans n'importe quel complexe de détail témoigne du fait que le tissu du secteur du commerce de détail est en train de se défaire...

 

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Dans l'Express Outremont/Mont-Royal

 

01/03/2016 Mise à jour : 1 mars 2016 | 11:44

 

Projet Royalmount: deux commerçants risquent l’expropriation

 

Par Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

TC Media

 

02_garage.jpg?w=618&h=408&crop=1

Le Garage Royden, qui roule sa bosse depuis 22 ans sur le chemin éponyme, pourrait être forcé de fermer ses portes si le projet Royalmount se concrétise.

L’un des derniers obstacles au projet Royalmount de Carbonleo sera bientôt balayé alors que Ville Mont-Royal s’est donné le droit d’exproprier les propriétaires de deux immeubles qui refusent de vendre au promoteur.

 

Le 22 février, la ville a adopté l’imposition d’une réserve pour une période de deux ans sur ces deux lots.

 

«Nous n’avons pas pris de décision définitive concernant l’expropriation, explique Alexandre Verdy, greffier de VMR. L’objectif d’une réserve est de geler le montant de l’indemnité qui pourrait éventuellement être réclamée par l’exproprié. Cette mesure avertit donc le propriétaire de ne pas procéder à des investissements coûteux sur son immeuble.»

 

Carbonleo est propriétaire ou bénéficiaire d’une promesse de vente relative à des terrains représentant 94% de la superficie requise à la réalisation de ce projet commercial de 3 millions de pieds carrés, envisagé à l’intersection des autoroutes 15 et 40. Les 6% restants sont les deux lots situés au 8291 et 8311 Chemin Royden, dont le Garage Royden.

 

Athanastos Azeloglou roule sa bosse depuis près de 22 ans. Dans son commerce, des dizaines de voitures accidentées trônent sur des ponts élévateurs, le capot soulevé. Des pneus, des outils et des pièces d’automobiles s’empilent en désordre dans tous les recoins de la pièce et sur les nombreuses étagères fixées au mur.

 

Avec les années, il a investi des milliers de dollars pour agrandir et rénover le bâtiment, et développer une clientèle fidèle.

 

Lors de la visite de TC Media, l’homme s’est fait avare de commentaires. Il a tout de même indiqué sa volonté de contester la décision de la Ville. «Je ne veux pas vendre, c’est chez moi ici. Vous n’avez pas idée de tout ce que je perdrais. Il y aurait trop de conséquences. Ici, je suis bien situé, c’est central.»

 

Son ami, Georges, qui l’a vu bâtir et entretenir son commerce, s’est également montré indigné de la décision de la ville.

 

«C’est aberrant de ne pas laisser le choix à un propriétaire de vendre son immeuble. On ne peut pas juste donner 5$ à quelqu’un, et espérer que sa vie continue comme si on ne venait pas d’en effacer une partie», lance-t-il avec ironie.

 

Dans le commerce voisin, la propriétaire du S.W.I. Montres, un détaillant de montres, a refusé de commenter avant d’avoir évalué toutes ses options avec son avocat.

 

Les frais au promoteur

 

Le contrat signé entre Ville Mont-Royal et Carbonleo établit que ce dernier devra assumer l’ensemble des coûts reliés aux procédures entreprises par la Ville.

 

Le promoteur devra donc rembourser tous les frais encourus en raison de l’imposition des deux réserves, ainsi que les frais de justice défrayés si les deux propriétaires se tournent vers les tribunaux. Il s’engage également à acquérir les deux immeubles et à payer l’indemnisation d’expropriation, si la ville choisit cette option.

 

Pour réaliser son projet, Carbonleo doit obtenir l’aval du conseil d’agglomération, qui attend toujours les résultats d’une étude commandée par Denis Coderre à la Commission sur le développement économique de la ville de Montréal pour se prononcer.

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Dans l'Express Outremont/Mont-Royal

 

01/03/2016 Mise à jour : 1 mars 2016 | 11:44

 

Projet Royalmount: deux commerçants risquent l’expropriation

 

Par Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

TC Media

 

02_garage.jpg?w=618&h=408&crop=1

Le Garage Royden, qui roule sa bosse depuis 22 ans sur le chemin éponyme, pourrait être forcé de fermer ses portes si le projet Royalmount se concrétise.

L’un des derniers obstacles au projet Royalmount de Carbonleo sera bientôt balayé alors que Ville Mont-Royal s’est donné le droit d’exproprier les propriétaires de deux immeubles qui refusent de vendre au promoteur.

 

Le 22 février, la ville a adopté l’imposition d’une réserve pour une période de deux ans sur ces deux lots.

 

«Nous n’avons pas pris de décision définitive concernant l’expropriation, explique Alexandre Verdy, greffier de VMR. L’objectif d’une réserve est de geler le montant de l’indemnité qui pourrait éventuellement être réclamée par l’exproprié. Cette mesure avertit donc le propriétaire de ne pas procéder à des investissements coûteux sur son immeuble.»

 

Carbonleo est propriétaire ou bénéficiaire d’une promesse de vente relative à des terrains représentant 94% de la superficie requise à la réalisation de ce projet commercial de 3 millions de pieds carrés, envisagé à l’intersection des autoroutes 15 et 40. Les 6% restants sont les deux lots situés au 8291 et 8311 Chemin Royden, dont le Garage Royden.

 

Athanastos Azeloglou roule sa bosse depuis près de 22 ans. Dans son commerce, des dizaines de voitures accidentées trônent sur des ponts élévateurs, le capot soulevé. Des pneus, des outils et des pièces d’automobiles s’empilent en désordre dans tous les recoins de la pièce et sur les nombreuses étagères fixées au mur.

 

Avec les années, il a investi des milliers de dollars pour agrandir et rénover le bâtiment, et développer une clientèle fidèle.

 

Lors de la visite de TC Media, l’homme s’est fait avare de commentaires. Il a tout de même indiqué sa volonté de contester la décision de la Ville. «Je ne veux pas vendre, c’est chez moi ici. Vous n’avez pas idée de tout ce que je perdrais. Il y aurait trop de conséquences. Ici, je suis bien situé, c’est central.»

 

Son ami, Georges, qui l’a vu bâtir et entretenir son commerce, s’est également montré indigné de la décision de la ville.

 

«C’est aberrant de ne pas laisser le choix à un propriétaire de vendre son immeuble. On ne peut pas juste donner 5$ à quelqu’un, et espérer que sa vie continue comme si on ne venait pas d’en effacer une partie», lance-t-il avec ironie.

 

Dans le commerce voisin, la propriétaire du S.W.I. Montres, un détaillant de montres, a refusé de commenter avant d’avoir évalué toutes ses options avec son avocat.

 

Les frais au promoteur

 

Le contrat signé entre Ville Mont-Royal et Carbonleo établit que ce dernier devra assumer l’ensemble des coûts reliés aux procédures entreprises par la Ville.

 

Le promoteur devra donc rembourser tous les frais encourus en raison de l’imposition des deux réserves, ainsi que les frais de justice défrayés si les deux propriétaires se tournent vers les tribunaux. Il s’engage également à acquérir les deux immeubles et à payer l’indemnisation d’expropriation, si la ville choisit cette option.

 

Pour réaliser son projet, Carbonleo doit obtenir l’aval du conseil d’agglomération, qui attend toujours les résultats d’une étude commandée par Denis Coderre à la Commission sur le développement économique de la ville de Montréal pour se prononcer.

Quand le public se met au service du privé. Et purement pour des fins crédules et spéculatives.

On se croirait retournés au beaux jours du gouvernement au service des barons du rail...

 

 

Envoyé de mon SGH-T999V en utilisant Tapatalk

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Quand le public se met au service du privé. Et purement pour des fins crédules et spéculatives.

On se croirait retournés au beaux jours du gouvernement au service des barons du rail...

 

 

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Ça pourrait être prétexte à ouvrir une bonne discussion générale sur le droit d'expropriation, et son évolution à travers le temps et les pays. L'exemple le plus célèbre est sans doute le baron Haussmann sous Napoléon III. Et près de chez nous il n'y a pas si longtemps, les terrains (alors non-construits mais divisés en parcelles) du quadrant nord-ouest de l'ex-ville de Laval-des-Rapides.

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Je ne comprends pas... l'expropriation est légale lorsqu'elle est utilisée à des fins publics. Ce cas précis est hautement contestable selon les infos fournies par l'article.

Dans ce cas-ci, ville Mont-Royal joue avec la loi en créant une réserve foncière qui empêche le propriétaire de vendre à nul autre que la ville. On va invoquer le bien des contribuables de Mont-Royal en disant que le projet Carbonleo va faire augmenter la valeur foncière des terrains et ainsi générer plus de taxes pour la ville.

 

 

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