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Les Québécois sont pas les plus imposés en Amérique du Nord


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http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201302/27/01-4626199-les-quebecois-ne-sont-pas-les-plus-imposes-en-amerique-du-nord.php

 

 

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KATHLEEN LÉVESQUE

La Presse

L'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) déboulonne l'une des idées les plus répandues concernant la lourdeur du fardeau fiscal au moment où les contribuables québécois remplissent leur déclaration de revenus. Selon une analyse de l'IRIS obtenue par La Presse, les Québécois ne sont pas les plus imposés en Amérique du Nord.

 

 

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INFOGRAPHIE LA PRESSE

 

Affirmer le contraire a davantage «l'apparence d'un slogan [...] que d'un fait», peut-on lire dans la note socioéconomique signée par Francis Fortier et Simon Tremblay-Pepin. Les chercheurs soutiennent qu'au moins 50% des contribuables du Québec sont imposés dans la même proportion ou dans une proportion moindre qu'aux États-Unis ou dans les autres provinces du Canada.

 

Pour parvenir à ces résultats, l'IRIS a procédé à une comparaison de l'imposition de ménages québécois et de foyers dans 12 autres États dans le monde (le G7, les pays scandinaves et l'Australie). Le Québec se retrouve ainsi parmi les six régimes fiscaux avec le taux d'imposition le plus bas.

 

La méthodologie utilisée est celle de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), précise-t-on.

 

Différents cas types ont été étudiés, dont celui des célibataires et d'un couple avec deux enfants. Dans ce dernier exemple, le ménage, dont le revenu annuel correspond au salaire moyen pour 2011, soit 43 710$, ne paie pas d'impôt au Québec alors qu'aux États-Unis, il subirait un taux d'imposition de 9% et de 10% ailleurs au Canada. Dans leurs calculs, les chercheurs ont pris en compte l'impôt provincial et fédéral ainsi que certains crédits d'impôt et cotisations obligatoires au Québec (RRQ et RQAP, par exemple).

 

La deuxième partie de l'analyse de l'IRIS s'intéresse à l'évolution de la fiscalité des Québécois de 1980 à 2010. L'Institut, qui se qualifie d'«indépendant et progressiste», affirme que le régime fiscal ne réussit pas à freiner les inégalités.

 

En effet, les 20% les plus riches de la population ont vu leurs revenus après impôt augmenter de 16% en 30 ans; 50% de la richesse totale est concentrée entre leurs mains. S'ils paient plus d'impôt, ils ont toutefois vu leur taux d'imposition demeurer stable ou même diminuer. Pour la même période, les autres contribuables ont vu leurs revenus stagner.

 

Les chercheurs estiment que cette situation donne une marge de manoeuvre au gouvernement pour augmenter ses revenus en ciblant les nantis. Depuis 1998, Québec et Ottawa ont réduit les taux d'imposition des plus hauts revenus. L'IRIS propose ainsi une augmentation du nombre de paliers d'imposition (de 3 à 10) ou une réduction des déductions fiscales.

 

L'IRIS rendra publique aujourd'hui sa note socioéconomique.

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JE me disais la même chose en lisant cet article dans LaPresse ce matin. C'est de la bull Shit.

 

Je paie plus de taxes ici que j'en paierai ailleurs au Canada. Qu'il essaient pas de me faire avaler leur mesonges.

 

C'est la même merde qui sort de la bouche de la go-gauche. Il faut taxer les maudits riches, ils ont de l'argent ces maudits riches et ils ne la mérite pas!

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C'est bon d'avoir un autre son de cloche. Et ces gens ne sont pas des amateurs. C'est pas pcq ils ont des valeurs autres que les vôtres qu'ils sont menteurs. L'Institut économique de Montréal est pas mal capable lui aussi de manipuler certains chiffres pour pousser son agenda d'extrême-droite économique.

 

Si vous êtes si géniaux en économie et en savez plus que les autres, je vous défie de débattre avec n'importe quel d'entre eux devant un public. Remettez-les à leur place avec des arguments solides, plutôt que faire vos ti-coqs sur un forum relativement anonyme.:chillpill:

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Bien, il y a bien des façons de calculer les valeurs de l'imposition, soit le retour sur notre contribution. C'est plutôt complexe et plus les gouvernement sont exigeants, plus ça se gâte en complexité. On a une fonction publique qui est dédoublée par rapport au fédéral peut-être malgré des champs de compétences différents, mais on a un sacré élagage à faire pour faire face à une productivité en éducation et en santé, les deux filières clé du budget.

 

Au niveau municipal, en regardant de près Philadelphie où la valeur des propriétés de la classe moyenne n'est pas très élevée, le taux de crime l'étant lui, la ville perçoit une taxe sur le revenu des citoyens de 4% chez les résidents et 3,5% pour les non-résidents, ça commence à faire cher. Le compte de taxes municipale pour la propriété est de 9,771 à Philadelphie et de 9,277 à Montréal.

 

Plusieurs villes américaines ont une taxation sur le revenu pour les résidents et non-résidents perçus à la source comme Philadelphie et Détroit.

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Ils ont oublié 'Belgium'..:confused:croyez moi bien,on a le record du monde de taxes(IR)...comme retraité(pré retraite en plus)je paie 54% de taxes,sans compter la TVA (taxes de vente chez vous).

Et mon salaire précédent était moyen supérieur je dirais(agent de maitrise 38 ans d'ancienneté)..alors le Danemark 27% j'y crois pas,c'est bien plus aussi,leur calcul est éroné

pour plusieurs pays.

Sur le site de Montréal International y a de meilleures comparaisons qui me semblent plus correctes.

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Voici deux articles qui démontrent comment cet article est de la merde et que IRIS ne sait pas de quoi elle parle!

 

Le Québec, paradis fiscal?

 

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/alain-dubuc/201303/04/01-4627631-le-quebec-paradis-fiscal.php

 

Alain Dubuc

La Presse

 

L'Institut de recherches et d'information socio-économiques, l'IRIS, a publié la semaine dernière une étude pour s'attaquer à un « mythe tenace « et démontrer que ce n'est pas vrai que les Québécois sont les plus taxés en Amérique du Nord.

Comment pourraient-ils réussir leur coup ? Il y a tellement de chiffres, de comparaisons, d'analyses qui disent le contraire. Les données de l'OCDE indiquent que les recettes fiscales, aux États-Unis, s'élèvent à 25% du PIB. La ponction fiscale est nettement plus importante au Canada, à 32%. Elle l'est encore davantage au Québec, à 39%. On se demande comment le Québec, où l'effort fiscal est ainsi supérieur de 56% à celui des États-Unis, réussirait à être moins imposé.

 

L'étude tente donc de démontrer l'indémontrable en recourant à des artifices maladroits et à une bonne dose de mauvaise foi, mais elle échoue assez lamentablement. Et c'est dommage, parce qu'on a besoin de débats sur la fiscalité, et que, dans ces débats, on a besoin de voix de gauche. Le problème, c'est que la gauche est très mal défendue avec un organisme comme l'IRIS, qui n'est pas vraiment un institut de recherches, dont les publications sont plus des pamphlets que des études.

 

Le premier artifice, c'est que le texte de 10 pages, intitulé « Les Québécois-es : les plus imposé-es en Amérique du Nord ? «, ne porte pas vraiment sur l'Amérique du Nord ! Avec un titre pareil, on se serait attendus à une comparaison fiscale avec les provinces canadiennes et les États américains. Mais non. L'étude compare plutôt le Québec avec les pays du G7, dont le Canada et les États-Unis, les quatre pays scandinaves et l'Australie.

 

Deuxième artifice, l'étude ne porte pas sur l'ensemble de la fiscalité, mais seulement sur l'impôt sur le revenu. Même là, l'IRIS aurait frappé un os, parce que les recettes de l'impôt personnel sont très élevées au Québec : 12,8% du PIB, contre 11,1% au Canada ou 9,2% aux États-Unis. La ponction au Québec est même plus forte qu'en Suède, 12,3%, ou en Norvège, 10,0%, quoique bien plus faible qu'au Danemark, 24,5%.

 

Ce qui mène au troisième artifice. L'étude ne prend pas en compte tous les contribuables mais analyse les cas qui soutiennent sa thèse, célibataires au salaire moyen de 43 709 $, familles au revenu combiné de 72 995 $. Dans tous ces cas, les Québécois se retrouvent à être parmi les moins imposés du groupe. Mais l'étude ne démontre rien, sinon le fait que les Québécois à plus faibles revenus sont épargnés par le fisc, parce que nous avons un système d'impôt progressif. Nous le savions déjà.

Le problème, c'est que le document oublie du monde, les quelque 666 000 personnes qui ont des revenus supérieurs à 75 000 $ et qui paient 55% de l'impôt personnel. Et qui, elles, sont beaucoup plus taxées qu'ailleurs sur le continent. Oups.

 

Ce qui est fascinant, c'est qu'une étude comme celle-là, vraiment faible, a eu droit à une généreuse couverture médiatique, des entrevues complaisantes à la télé. Comme s'il suffisait de s'autoproclamer institut de recherche pour être pris au sérieux.

 

Mais ce qui fait le succès de l'IRIS, c'est la tendance des médias, surtout électroniques, à voir le débat public comme l'affrontement de points de vues tranchés et opposés. Puisqu'il y a des groupes de recherche de droite, comme l'Institut Fraser ou l'Institut économique de Montréal, il faut un contrepoids à gauche. Par souci d'équilibre, mais aussi dans l'espoir que la vérité jaillira de la confrontation des idées. Comme si, en faisant la moyenne des excès de gauche et de droite, on réussira à avoir l'heure juste.

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...et voici le deuxième.

 

L'impôt des Québécois et les contorsions de l'IRIS

 

http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201303/04/01-4627432-limpot-des-quebecois-et-les-contorsions-de-liris.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS8

 

Francis Vailles

La Presse

 

(Montréal) Pas de doute, les pauvres du Québec sont parmi les moins imposés dans le monde. Même chose pour les familles très moyennes avec enfants, celles qui gagnent 58 000$ par année.

 

Ce constat devrait nous amener à conclure que le Québec a l'un des systèmes les plus généreux pour les moins nantis. Or, voilà que, par une contorsion de l'esprit, l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques du Québec (IRIS) finit essentiellement par conclure l'inverse dans une étude publiée jeudi. Il est faux de prétendre que le Québec est le territoire le plus imposé, dit l'IRIS, qui ajoute qu'il faut donc augmenter les impôts des riches. Vous pigez?

 

Je ne voulais pas écrire sur l'étude de l'IRIS. Je trouve tout à fait sain que des organismes remettent en question certaines idées reçues. Et je suis partisan d'une redistribution juste de la richesse. Mais les conclusions de l'IRIS sont à ce point tordues qu'elles n'aident pas le débat, elles lui nuisent.

 

L'IRIS est aussi à gauche que l'Institut Fraser de Vancouver est à droite. Sur ses onze chercheurs en titre, huit sont diplômés en sociologie ou en politique et un seul se dit économiste.

 

Pour comparer, l'IRIS utilise une méthodologie qui est crédible, bien que limitée. Ce sont surtout les conclusions qu'elle tire qui sont bancales. Cette méthodologie ne compare pas le taux d'imposition pour un même salaire, mais utilise plutôt le salaire moyen de chaque pays, ainsi qu'une proportion de ce salaire moyen (67% et 167% du salaire moyen, par exemple).

 

Selon l'étude, un célibataire qui gagne 29 285$ par année au Québec est au deuxième rang des moins imposés des 13 pays comparés (taux net de 16,9%). Un couple avec deux enfants qui gagne un seul salaire de 43 710$ (le salaire moyen au Québec) ne paie pas d'impôt au Québec, soit la situation la plus enviable des pays étudiés. Les couples avec enfants sont au troisième rang des mieux traités sur les 13 pays (taux net de 17,9%).

 

L'IRIS a donc raison de dire que, pour ces ménages, qui constituent une grande proportion des Québécois, le système fiscal est plus avantageux.

 

Le premier problème, c'est qu'il n'y a rien de nouveau dans cette conclusion. Plusieurs études largement connues en ont fait état, dont celle de l'économiste Luc Godbout publiée il y a six ans et dont le livre a été baptisé Le Québec, paradis des familles.

 

Le titre de son livre sur le sujet a d'ailleurs été emprunté à l'auteur de ces lignes pour un reportage que j'avais fait - et qui tirait les mêmes conclusions - en 2006.

 

De plus, l'IRIS constate que les célibataires qui font 43 710$ - le salaire moyen - sont les 7e plus imposés (25,7%) sur les 13 pays choisis, devant le Canada et les États-Unis. À 72 995$ (167% du salaire moyen), le Québec devient le 8e plus imposé (31,1%), devant le Canada et les États-Unis.

 

Aucune comparaison n'est faite pour ceux qui paient le gros des impôts au Québec, soit les 15% de contribuables gagnant plus de 70 000$. Ce groupe paie la moitié de l'impôt sur le revenu, selon les statistiques fiscales du ministère des Finances. C'est de ce groupe dont on parle lorsqu'il est question de forts niveaux d'impôts par rapport aux voisins.

 

Malgré tout, l'IRIS ose conclure: «L'analyse des différents cas types nous permet de voir que le Québec n'est pas, au final, le territoire le plus imposé et affiche, au contraire, des charges fiscales nettes plus basses que la majorité des pays du G7, de l'Australie et des pays scandinaves.» Pardon?

 

«L'IRIS tire des conclusions pour l'ensemble des Québécois à partir d'un sous-groupe. Ce n'est pas convaincant», dit Jean-Pierre Aubry, économiste qui a été cadre supérieur pendant 20 ans à la Banque du Canada.

 

L'autre faiblesse tient à la méthodologie. Comparer l'impôt sur le salaire moyen de chaque région est louable, mais la réalité qui est préoccupante n'a rien à voir avec le salaire moyen.

 

Plusieurs autres provinces canadiennes et plusieurs États américains offrent de meilleurs salaires pour un même emploi. Demandez aux médecins ou aux informaticiens. Les coûts de la vie ailleurs y sont parfois plus élevés, mais au final, il en reste beaucoup moins dans les poches des célibataires québécois à revenus moyens ou des couples québécois gagnant plus de 100 000$.

 

L'IRIS déplore par ailleurs que les Québécois qui paient l'essentiel des impôts aient vu leur taux d'imposition baisser depuis la fin des années 90. C'est oublier la réalité étouffante de l'époque. Les gouvernements combattaient avec véhémence les déficits.

 

Les tables d'impôts n'étaient pas indexées. Et c'est le ministre des Finances péquiste de l'époque, le pas très néolibéral Bernard Landry, qui a accordé la plus forte baisse d'impôts, en 1998.

 

Pour avoir un portrait plus juste, il faut estimer le poids de l'ensemble des impôts sur le revenu des particuliers par rapport à notre économie, croit M. Aubry.

 

À ce chapitre, une étude de Luc Godbout calcule que ce poids équivaut à 12,6% du produit intérieur brut (PIB), soit le 3e niveau en importance des grands pays du monde, après le Danemark et la Suède. Le Québec devance l'Italie (11,7%), le reste du Canada (10,8%), les États-Unis (8,1%) et même la France (7,3%).

 

En somme, les Québécois ne sont pas les plus imposés des grands pays, ils sont troisièmes. Faut-il devenir premier?

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Imposez-moi plus, mon seul but dans la vie c'est de travailler pour entretenir mon malheur, aka des diplômés de boîtes de céréales qui en veulent plus pour eux et leur progéniture gâtée en me regardant de haut. Désolé, ça me rend furieux!!!

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