Né entre les rapides

Je ne saurais dire si ce sont tes mots ou les rendus qui m'inspirent si mal: à vous de juger. Pas si vite! Ce ne sont que des rendus. Les travaux ne sont pas terminés. Le 400e est dans seulement 20 ans. Encore amplement de temps pour faire disparaître les quatre voitures restantes visibles à l'avant-plan. Le processus d'aseptisation se poursuit, les particules fines de la substance pulvérisée flottent encore dans l'air à l'arrière-plan. On a aussi corrigé la définition de la forêt. Le "vivre en pleine nature" est désormais accessible à tous les citadins. La distanciation sociale semble toujours de rigueur, à moins que le petit nombre de silhouettes aperçues ne s'explique par l'exode urbain. Sombres pensées de la nuit.

Ceux qui regardent d'en bas doivent se fermer les yeux. Mais ceux qui sur le dessus voyageront de la banlieue au centre seront heureux. Une leçon dont le principe comporte de nombreuses autres applications, par exemple le tourisme.

La banlieue en ville. Une drôle de façon de contrer l'étalement urbain. Fait penser au dicton "if you can't beat them join them".

Souffler le chaud et le froid. Ça garde le forum éveillé, mais la transposition de cette manière d'agir dans l'univers physique est l'équivalent d'un séisme permanent de force un (très faible): les structures et les infrastructures résistent mais elles n'en sont pas folles.

Good. A fair issue deserving a serious discussion. I would focus on the "what do we do about it?", and less on the "of a third world level", as this latter point has been mentioned countless times without achieving much.

Ça ressemble à une réponse passe-partout, valide quelle que soit la question. Petit catéchisme élémentaire. 😶 Tous les autres véritables responsables en seront très heureux, car ça les disculpe illico. Et pour nous sur ce forum, ça veut dire les vacances à perpétuité, car il ne sera jamais plus nécessaire de se creuser la tête.😂

Perhaps, just perhaps (this has to be ascertained), existing infrastructures are currrently underused, and are in need of a bigger population, including school age children, in order to justify their existence. In many cases, not just in Montreal, some neighborhoods have encountered a net population loss, not because of demolitions, but because the average size of households has greatly diminished. New housing developments can contribute to re-establish an optimal population level. Your concern over an "explosion in the number of cars" must be taken seriously, but this issue arises whenever there is population growth, which is globally the case in Montreal; thus the issue becomes which kind of location, central or suburban, well served by public transit or by by highways, is the best approach to minimize car dependency. Presumably, Hochelaga is preferable to Mascouche, for example.

Only this government? -- Rather just like all the previous governments. Inquiries are only conducted in cases where the consequences of neglect or incompetence are more serious (eg. deaths), and even then, blame is rarely attributed to a specific individual or entity. It's not OK, but it's common. Then, as you say so well, "on passe à autre chose", simply because there are so many other issues competing for attention.

C'est exact, sauf que maintenant des avis défavorables venant apparemment de "groupes de PSC" s'immiscent dans le débat, ce qui en change la nature. Dans un autre ordre d'idées, j'aimerais signaler que les habitants de PSC ne correspondent pas tous, et peut-être même bien peu, à la description péjorative lue dans certains commentaires. En parcourant les rues du quartier, et en voyant les prix affichés pour des propriétés à vendre, c'est une image fort différente qui ressort.

Il était une fois... un montant de 800 millions $ accordé par le gouvernement fédéral à Montréal pour un projet éligible de TEC. Ça devait servir à financer une ligne entre Lachine et le centre-ville. Au même moment, la Ville de Québec avait un projet de tramway, mais il ne répondait pas aux critères du programme fédéral concerné. Quelqu'un a eu une brillante idée: Montréal "prêterait" (céderait) ce montant pour le projet à Québec, et le gouvernement provincial s'engageait à "remettre" plus tard à Montréal un montant équivalent. La raison évoquée pour justifier le transfert (de Montréal à Québec) était à l'effet que Montréal n'était pas prête (préparée) à faire usage de cet argent dans l'immédiat. Puis les années ont passé. La Ville de Montréal sait-elle si ces 800 millions sont toujours disponibles sur demande? Comment fera-t-on pour les distinguer des autres sommes qui sont/seront avancées pour d'autres projets de TEC, et qui l'auraient été de toutes façons? Est-ce qu'on appellera ça un cadeau ou bien un remboursement?

"Normal" non, si on parle honnêtement d'un prolongement, car ce n'en serait pas un, mais simplement une liaison de faible capacité entre deux boulevards qui se trouvent par hasard * à porter le même nom. Une question: est-ce que le résultat (mitigé) en vaudra le coût (élevé) ? * À vrai dire, on a donné au second (nord, dans Saint-Laurent) le même nom que le premier (sud, dans NDG et CSL) parce que les deux se situaient dans le même axe, et qu'il apparaissait logique qu'un jour ils seraient reliés pour constituer un axe routier majeur nord-sud à l'ouest de Décarie.

Granted. I will note that it does not really matter whether it is called "gentrification" or not. The latter part of your message is a fine illustration of the falsehood of arguments against new constructions, considering that the root problem of increasing housing costs is scarcity -- insufficient supply to meet actual demand.

C'est aussi "ce à quoi je m'attendais". D'une part, j'ai une intuition moins nette que la tienne en ce qui a trait à la "réaction de la population", mais d'autre part je continue de penser qu'il y a bien d'autres obstacles à surmonter avant que le projet puisse obtenir le feu vert, notamment les modalités de partage des coûts et les mesures correctives proposées pour d'autres segments problématiques.

Dans sa plus récente version (visible sur la carte montrée par @denpanosekaile 21 mars), ce projet en rassemble plus d'un, qui sont distincts par les secteurs et les obstacles traversés, par les nouvelles liaisons directes qu'ils permettent, ainsi que par leurs coûts respectifs. Pour ces raisons, je pense qu'ils pourraient être examinés puis mis en chantier à des dates/années différentes, autrement dit, il ne serait pas nécessaire d'attendre les conclusions se rapportant à tous les segments avant de commencer ceux qui posent le moins de problèmes et qui sont probablement les plus utiles/importants. Spécifiquement, en ordre décroissant: 1) Liaison entre le segment nord de Cavendish et l'avenue Royalmount prolongée jusqu'à ce point. 2) Liaison entre le point susmentionné et la rue Paré et les terrains de l'ancien hippodrome. 3) Liaison entre le même point et le segment sud de Cavendish à la hauteur du chemin Wallenberg à CSL.

In my view, gentrification is already taking place, within the existing built-up residential neighborhoods of PSC, to the detriment of the remaining existing residents. It is happening due to the recently discovered attractiveness of this location.* People with more money want to move in, and they are prepared to pay way more than the actual residents, who are forced to move out. A perfect description of the gentrification process universally. I agree that (quote) "Developers have a natural tendency to build units which will bring a higher return". Let us take it as a given, something that will not change. However, consider the following points: 1) The city has the power to force developers to include a given portion of housing units offered at below market rates, and enable them to still make money overall. Result: a net increase in the number of low cost housing units. 2) Simultaneously, the new housing units offered at market rates can meet a substantial portion of the demand arising from weathier people: this should lessen the gentrification pressure on the existing, older and cheaper housing stock. 3) In the absence of investments from profit-seeking developers: a) gentrification pressures on the existing stock will remain; and b) the public supply of new low-cost housing will remain constrained by the limited availability of public funds devoted to that purpose. Of course, if public funding was plentiful, this would not be an issue. Conclusion: no to free-for-all, but also no to the exclusion of private developers; just yes to an intelligent mix having the potential to achieve the real goal of providing enough affordable housing to the needy residents of PSC, all the while opening a new area to regular for-profit development. "Hard-core politics" would bear much fewer fruits. * If PSC was in an isolated rural location in decline, or in a truly unattractive one, but with the same local socio-economic conditions, housing costs would be much lower. But it is not.

Thanks for sharing this article. I am just amazed how such announcement is met as a bad news by 'housing groups". It shows that they have a very poor understanding of the housing market and what drives prices up -- which is, to a large extent, rarity/shortage. Many people are attracted by a PSC location, and because supply is currently very limited, the few housing units available command high prices, to the detriment of existing residents. A substantial increase in supply, such as envisioned in this "development plan for eastern PSC", would lessen this pressure.

C'est faisable! Première étape du processus mental: doublez le nombre de côtés égaux du polygone (le carré en est un); on obtient un octogone régulier. Faites-le une deuxième fois: polygone à 16 côtés égaux. Maintenant votre cerveau est apte à imaginer la suite: répétez cet exercice à l'infini: vous obtiendrez une figure qui se confond visuellement avec le cercle, sans jamais y devenir parfaitement identique. Pas certain toutefois que cette transformation de la perception constituerait une véritable amélioration. Mais au moins vous serez libérés de votre aversion pour les petites fenêtres carrées! Pour la Plaza Saint-Hubert, l'esthétique n'est qu'une des dimensions pouvant contribuer à son succès. Je pense toujours que la clef se trouve d'abord dans le changement de vocation: il faut dorénavant miser sur la clientèle locale, dans un quartier qui est l'objet d'une forte valorisation; il suffit d'observer l'évolution des prix de l'immobilier pour s'en convaincre.

Nos discussions actuelles sur le projet de prolongement de la ligne orange ouest agissent comme une distraction du principal sujet d'actualité demandant une résolution, soit le REM B. Parmi les autres projets de TEC, le dossier du prolongement de la ligne bleue du métro a progressé, et ne devrait pas nous réserver d'autres surprises, à part son échéancier. Pour tous les autres, incluant la ligne orange, une station du REM A à Dorval, la desserte de Lachine par un mode indéterminé, et même d'autres à l'extérieur de l'Île, notamment l'axe Taschereau, on aura au mieux des hypothèses et des promesses d'ici la fin de l'année. Analogie de distraction, à petite échelle: une grave infiltration d'eau a été découverte, et requiert une intervention urgente. Malheureusement, les solutions proposées à ce jour font hésiter un des co-propriétaires. Alors l'autre co-propriétaire, impatient et frustré, tourne son attention sur d'autres projets de rénovation ou d'amélioration qui avaient été évoqués dans le passé: nouvelle cuisine, salle de bain, agrandissement, aménagement paysager, etc.

On dirait que c'est comme ça: plus de limites aux demandes (exigences!) de bonification. Une posture qui devrait avoir comme résultat final un NON. En tout cas je suis incapable d'imaginer le contraire. Si c'est OUI quand même, je serai renversé, mais il y aura beaucoup de contents. Tant mieux pour eux, le temps que ça durera. Après, ce sera adieu veau vache cochon couvée.

Merci pour l'explication, plutôt subtile à vrai dire. Si je comprends bien, la concrétisation du REM A aurait déçu par son manque d'esthétisme, ce qui aurait alerté certains bénéficiaires désignés du REM B, initialement favorables mais circonspects ou même opposés maintenant. Il y a sûrement une part de vérité dans cette explication. Mais je ne crois pas pour autant qu'un REM A mieux "réussi" aurait levé toutes les objections, lesquelles, on le découvre graduellement, s'appuient sur des arguments diversifiés: pour certains, c'est le segment en hauteur au milieu (ou en bordure) de René-Lévesque; pour d'autres, c'est le tracé dans leur propre secteur; et pour d'autres enfin, c'est le coût jugé excessif par rapport aux avantages escomptés. Des améliorations ont bien été proposées, mais ça ne semble pas suffire. La réalité, c'est que le projet du REM B fait face à des défis plus importants, et qu'il coûterait plus cher que son prédécesseur, sans attirer plus de revenus d'exploitation. Je ne pense pas que la CDPQ-i puisse accepter une moindre rentabilité sur son propre investissement. C'est aux pouvoirs publics, d'abord au Gouvernement du Québec, probablement aussi au Gouvernement fédéral, mais certainement à la Ville de Montréal également, qu'il reviendrait de consentir à des efforts plus importants -- d'une ampleur qui dépasse possiblement leur volonté, voire même leur capacité. La CDPQ-i ne court pas à sa perte; le pire pour elle serait de se lancer dans un projet déficitaire, ce qu'elle voudra surtout éviter. Si le projet est abandonné, les premiers perdants seront les résidents et les investisseurs de l'est de Montréal. Pour le parti au pouvoir à Québec et pour la mairie de Montréal, ce sera aussi un échec ouvrant la voie à une joute d'échange de blâmes. En guise de post-scriptum: jusqu'à présent dans cette discussion, ici sur le forum et plus généralement dans la société, je n'ai pas encore vu de disputes entre des groupes de citoyens dont certains s'opposent au projet (à moins que toutes leurs conditions soient satisfaites) et d'autres qui veulent le projet à tout prix malgré ses défauts réels ou présumés. Cette bonne entente durera-t-elle?

Photo intéressante, mais attention! La photo chevauche les limites entre Westmount (au premier plan) et Montréal vers l'arrière, là où The Boulevard devient le Chemin de la Côte-Saint-Luc. Les édifices en hauteur, commençant avec l'immeuble portant le nom de Westmount One, suivi du l'immeuble Le Boulevard, puis Le Montebello, sont tous à Montréal. L'immeuble au premier plan avec la tourelle est situé à Westmount. La rue Victoria appartient à Westmount des deux côtés. Plus à l'ouest c'est Montréal. Alors, même si c'est techniquement exact que la photo montre l'intersection de The Boulevard avec l'avenue Victoria, je trouve qu'on obtient une fausse image de Westmount.

Tu ne veux vraiment pas comprendre la différence entre une dépense qui peut être effectuée d'un seul coup, avec effet immédiat, et une décision de consentir à des investissements en infrastructure qui se matérialiseraient sur une période prolongée, avec très peu d'effets concrets à court terme y compris toute l'année 2022. Et tu ne saisis pas non plus la différence entre une dépense et un investissement.

D'accord, mais il y aurait avantage à élaborer, en commençant peut-être par la genèse du projet de REM de l'Est, que je vois comme une réponse de la CAQ au pouvoir au projet de ligne rose du métro de Valérie Plante. A cette époque, la réputation du REM-A était encore excellente, et on a voulu en profiter pour annoncer l'autre projet, sans trop se poser de questions. C'est sans doute clair pour toi, mais pas pour moi.

L'agrandissement du Palais des Congrès est un enjeu qui ne devrait pas intéresser uniquement les résidents/électeurs de l'Île de Montréal. Ceux qui habitent en banlieue mais qui participent activement à l'économie de Montréal (directement ou indirectement) sont également concernés; notons que le type de congrès qui pourraient se tenir dans un Palais agrandi n'est pas du tout le même que celui qui peut avoir lieu dans un petit Centre de banlieue, autrement dit il n'ay a pas de concurrence entre Montréal et la banlieue pour les grands congrès. Ainsi, quand on élargit la zone électorale pertinente pour y inclure le "450", le calcul politique se trouve considérablement altéré. C'est toute la population du Grand Montréal qui devrait souhaiter l'agrandissement. Si ce projet ne semble pas avoir plus d'écho, c'est sans doute pour d'autres raisons que le "calcul politique" opposant le 514 et le 450.

S'il n'y a pas 1$ dans le budget pour le prolongement de la ligne orange ouest du métro, c'est pour d'autres raisons, par exemple: l'augmentation des coûts du prolongement de la ligne bleue, et la possibilité que la participation financière au projet du REM de l'Est doive être relevée substantiellement. Aussi, avant même que l'annonce des transferts aux particuliers soit faite, des investissements dans la ligne orange n'étaient pas à l'ordre du jour; s'il y avait eu une réelle volonté de faire avancer ce dossier cette année, c'eut été facile d'y allouer des fonds, dont les montants auraient été modestes en 2022-23 de toute façon. Quand cette volonté apparaîtra, ce ne sont pas les trois milliards dépensés en une seule fois cette année pour d'autres fins qui y feront obstacle. Ce fameux transfert de trois milliards peut légitimement être critiqué, indépendamment des décisions ayant trait aux investissements publics, en transport et pour d'autres missions. Mais si on fait cette critique, on aurait intérêt à faire des comparaisons avec des décisions similaires (transferts aux particuliers) prises dans d'autres pays (USA, France) et au Canada au niveau fédéral; autrement dit, ce que tu appelles "une connerie" est une approche plutôt répandue, pas une particularité québécoise. On peut y voir des considérations électoralistes, mais il y a bien plus, tant du point de vue de la gestion macroéconomique que de la politique sociale. Dernier point, s'appliquant aux investissements en infrastructures en général: il ne suffit pas d'allouer/de voter des fonds: pour que ça se traduise par des actions sur le terrain, ça prend du temps, et ça doit être compatible avec les capacités de l'industrie de la construction, qui ne peuvent pas être augmentées instantanément. Ajouter du carburant dans un réservoir déjà plein le fait déborder (traduction: demander des soumissions pour des nouveaux projets quand les carnets de commandes sont déjà pleins, ça fait simplement augmenter les prix). Un phasage intelligent s'impose.