Aller au contenu
publicité

Normand Hamel

Membre
  • Compteur de contenus

    6 024
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Un article dans Wikipédia, qui me paraît crédible, évoque en détail certaines possibilités: Explosions La première explosion provoque une fumée grisâtre. Il est possible de remarquer de multiples petites détonations à l'intérieur même de la base de la colonne de fumée. Ces flash lumineux, très courts, sont décrits comme semblables à des feux d'artifice. Selon Marwan Abboud (en), le gouverneur de Beyrouth, elle aurait été précédée d'un incendie. La deuxième explosion, nettement plus violente et destructrice, se produit vers 18 h (heure locale). Elle dévaste la zone portuaire et le centre de Beyrouth. Un nuage de Wilson, puis un nuage en champignon sont créés par l'explosion, une colonne rouge et grise apparaît ensuite lorsque l'onde de choc se disperse. Cette dernière a été ressentie jusqu'à Larnaca (Chypre), située à un peu plus de 200 km de là. Selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis, la seconde explosion a été équivalente à un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter (concernant le tremblement de terre à proprement parler et non pas les dégâts engendrés). Le Centre jordanien d'observation sismologique relève quant à lui une énergie libérée correspondant à une magnitude de 4,5. Selon des spécialistes de l’université de Sheffield, cette explosion aurait eu 1⁄10 de la puissance de celle de la bombe atomique ayant frappé Hiroshima et serait « sans aucun doute parmi les plus grosses explosions non-nucléaires de l’histoire ». Cause Les premières hypothèses des médias libanais évoquent un entrepôt de feux d'artifice, une installation de stockage de pétrole ou une installation de stockage de produits chimiques. D'autres sources évoquent le fait que des entrepôts dans le port stockaient des matières explosives et des produits chimiques, y compris des nitrates, des composants courants d'engrais et d'explosifs. Le directeur général de la sécurité publique libanaise déclare quelques heures après l'explosion que celle-ci a été causée par des matières explosives qui « avaient été confisquées et stockées pendant des années ». Un peu plus tard le Conseil supérieur de la défense indique que les déflagrations sont dues à l’explosion de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium dans le port. Le directeur de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, confirme ce point, précisant que ce dépôt devait être acheminé au Mozambique. La revue en ligne du réseau spécialisé Shiparrested.com faisait état, dans son numéro d'octobre 2015, d'un navire battant pavillon moldave, le MV Rhosus, se rendant à Beira depuis le port de Batoumi en Géorgie et qui avait dû faire escale à Beyrouth du fait d'un problème technique. Il contenait en ses cales 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Après inspection, les autorités du port de Beyrouth interdisent au navire de reprendre la mer et celui-ci est alors abandonné par ses propriétaires. Le nitrate d'ammonium aurait été déchargé dans le port en 2013, puis stocké dans un entrepôt à cet endroit. Le président du Conseil des ministres du Liban, Hassane Diab, déclare : « C'est inacceptable que 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium soient entreposées pendant six ans sans mesures de sécurité ». Le directeur des douanes, Badri Daher, indique qu’un dépôt de feux d’artifice se trouvait à côté de celui où était entreposé le nitrate d’ammonium. L'incendie initial serait dû à des travaux de soudage dans un entrepôt. Les explosions sont comparées aux catastrophes industrielles d'AZF en 2001 (causée par du nitrate d'ammonium) et de Tianjin en 2015 (causée par du cyanure de sodium). https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosions_au_port_de_Beyrouth_de_2020
  2. Je viens de comprendre une chose importante: le silo à grains semble avoir protégé une bonne partie de la ville de Beyrouth. Un paquebot ayant chaviré sous le souffle de l'explosion à une distance de 435 mètres me laisse croire que de superbes gratte-ciels se trouvant de l'autre côté du silo, à une distance légèrement plus grande, auraient sans doute subi d'importants dégâts n'eut été de l'écran offert par le silo.
  3. J'avais remarqué la même chose en voyant cette image et je me suis alors dit que Montréal avait bien changée depuis quelques années. La photo est certes très belle mais elle est complètement désuète. Et comme il s'agit de l'administration de la Ville cela est tout à fait inacceptable, voire incompréhensible.
  4. Grande entrevue : les filiales étrangères comme moteur de relance Stéphane Paquet, PDG de Montréal International Malgré les longs mois de confinement forcé du printemps et la fermeture des frontières qui est toujours en vigueur depuis plus de cinq mois, l’attractivité de Montréal pour les investissements étrangers affiche une belle résilience. À preuve, Montréal International vient de réaliser le meilleur premier semestre de son histoire en ayant participé à la concrétisation de 1,38 milliard d’investissements internationaux. Rencontre avec son PDG, Stéphane Paquet. Q. Montréal International a enregistré l’an dernier la meilleure année de son histoire en participant à la réalisation de projets d’investissements étrangers qui ont totalisé 2,6 milliards. On pensait que la crise du coronavirus allait freiner de façon draconienne cet élan, et pourtant, vous venez d’annoncer un premier semestre record. Comment expliquez-vous cette performance inattendue ? R. L’année 2019 a effectivement été une année record avec 89 projets d’investissements étrangers, dont 58 implantations d’entreprises qui n’étaient pas ici avant. L’année 2018 avait été aussi exceptionnelle avec 63 projets d’investissements réalisés. On avait donc un très bon pipeline de projets pour amorcer 2020, et malgré la pandémie, on a quand même réussi à confirmer l’implantation de 15 nouvelles entreprises à Montréal, dont 10 depuis la mi-mars. Quand je parle de dossier complété, c’est que le directeur général a été embauché et que les locaux ont été loués. Q. Avec ces 15 implantations pour les six premiers mois de 2020, on reste encore loin des 58 nouvelles implantations enregistrées en 2019. Comment expliquez-vous le chiffre de 1,38 milliard d’investissements réalisés cette année ? R. Contrairement aux autres années, on enregistre en 2020 plus de réinvestissements de filiales étrangères déjà établies dans la région de Montréal que d’implantations de nouvelles sociétés étrangères. Depuis le début de l’année, on a déjà 22 réinvestissements de filiales confirmés et on mise beaucoup sur ces investissements pour franchir le cap des 2 milliards pour l’ensemble de l’année. Depuis deux ans, on a mis beaucoup d’efforts dans les visites des filiales qui sont implantées à Montréal. On est là pour les accompagner pour qu’elles obtiennent de nouveaux mandats de leur siège social. On travaille avec elles leur plan d’affaires pour les aider à convaincre leur maison-mère d’investir à Montréal. Depuis la mi-mars, depuis qu’on ne peut plus voyager et que les directions d’entreprises ne peuvent plus venir nous voir, on a réalisé pas moins de 200 visites de filiales d’entreprises et on va continuer de le faire. Q. Est-ce qu’on a trop négligé de le faire avant ? R. On le faisait, mais pas de façon aussi systématique. Les filiales étrangères sont importantes pour l’économie de Montréal et pour la relance. Il y en a plus de 2000 qui sont établies dans la région et elles génèrent 10 % de l’emploi et 20 % du PIB. Et surtout, les filiales sont responsables de 55 % de toutes les exportations québécoises, on a qu’à penser à Pratt & Whitney ou Rio Tinto. On parle beaucoup d’achat local par les temps qui courent, mais les filiales réalisent pour 17 milliards d’achats par année à des entreprises québécoises, dont nos PME locales. Q. N’empêche, votre travail de prospection doit être plus compliqué maintenant puisque les frontières sont toujours fermées et que l’accès des investisseurs étrangers est freiné par les mesures de confinement. Comment vous êtes-vous adaptés ? R. On fait beaucoup de rencontres virtuelles. On s’est adaptés et nos clients se sont adaptés. Récemment, on a participé – virtuellement – au grand salon BIO, le salon annuel des sciences de la vie. Étonnamment, une vingtaine d’entreprises européennes qui veulent percer le marché américain se sont montrées intéressées à venir s’implanter à Montréal parce qu’elles n’avaient pas de présence physique en Amérique du Nord. On travaille beaucoup avec les bureaux d’Investissement Québec à l’étranger, les ambassades et les consulats canadiens et aussi avec nos 200 entreprises partenaires qui ont des antennes partout dans le monde. Q. Est-ce que la pandémie et le risque d’une deuxième vague à l’automne ont freiné l’intérêt des entreprises à investir ? Est-ce qu’il y a des secteurs qui se portent mieux et d’autres qui souffrent davantage ? R. Il y a beaucoup de secteurs d’activités où la croissance est encore forte. Les sciences de la vie, les jeux vidéo, les technologies de l’information, la cybersécurité, les centres de données sont encore très porteurs. Par contre, on sait que pour l’aéronautique, les perspectives sont moins bonnes. C’est dommage, parce qu’en 2019, on avait enregistré notre meilleure année avec 275 millions en nouveaux investissements étrangers. Si ça va moins bien du côté de l’aviation commerciale, on essaie de développer les autres secteurs de l’aéronautique, comme les satellites, les drones ou le militaire. L’implantation d’Airbus à Mirabel a entraîné un intérêt de plusieurs de ses fournisseurs français à se rapprocher de l’entreprise au Québec. Q. Vous avez été nommé à la direction de Montréal International en janvier dans la foulée de la refonte d’Investissement Québec, qui a mis sur pied Investissement Québec International. Comment se vit le mariage avec Investissement Québec, est-ce qu’il n’y a pas de risques d’empiétement de vos mandats respectifs ? R. Vous n’êtes pas le premier à me poser la question. La relation se porte très bien. Cela va faire 25 ans l’an prochain que Montréal International a été créée, et c’est la première fois qu’on a deux ententes formelles qui départagent nos responsabilités. Investissement Québec International a intégré des fonctions qui existaient, soit les gens d’Export Québec et les spécialistes de l’investissement étranger du ministère du Développement économique. Hubert Bolduc, mon ancien patron à Montréal International, est responsable de l’attraction d’investissements étrangers partout au Québec. On coordonne nos activités et on s’assure de ne pas dédoubler. De plus, on assure maintenant l’intelligence d’affaires pour Investissement Québec. On travaille tous avec les mêmes objectifs et on partage l’information. Q. Comment entrevoyez-vous le deuxième semestre qui s’amorce ? R. Les mois de juillet et d’août sont traditionnellement plus tranquilles. On va mieux voir les choses en septembre. Mais c’est certain que l’ouverture des frontières va nous faciliter la vie. Je crois encore à l’importance d’une poignée de main pour conclure un marché. JEAN-PHILIPPE DÉCARIE - LA PRESSE https://www.lapresse.ca/affaires/2020-08-05/grande-entrevue-les-filiales-etrangeres-comme-moteur-de-relance.php
  5. U.S. startup BusPatrol to open R&D centre in Montreal, create 150 jobs BusPatrol installs its cameras on school buses to record dangerous driver behaviour in other vehicles, such as illegal passing. A U.S. startup headed by a Quebec-born entrepreneur is counting on Montreal’s artificial intelligence hub to help it expand faster. Lorton, Va.-based BusPatrol plans to open a technological development centre in downtown Montreal next month that will result in about 150 people being hired over two years, chief executive officer Jean Soulière said. BusPatrol will also be looking to develop a Quebec supply chain after striking an agreement with Montreal’s Hypertech to manufacture its “smart” cameras locally. “Not only are we creating 150 jobs for ourselves, but we are bringing all of our North American manufacturing to Montreal,” Soulière, who is based in New York City, told the Montreal Gazette in a phone interview. “Quebec is where the dream started, and we’d like to bring some of our success up here.” Montreal has “a good population of artificial intelligence developers, and we want to develop a strong presence here,” the CEO said. “We’re looking to show how AI can be used for public safety.” BusPatrol installs its cameras on school buses to record dangerous driver behaviour in other vehicles, such as illegal passing, and improve compliance with stop arms. The company can also co-ordinate with police departments to send out fines. Although BusPatrol has been in operation since 2017, Soulière began working on the project in 2015 after being introduced to the issue of illegal bus passing by an acquaintance. He moved to the U.S. in 2018, and regularly criss-crosses the country — even during the pandemic — to meet with lawmakers and lobby for new traffic legislation. BusPatrol’s breakthrough contract was a 2017 deal with Montgomery County, Md., to create a program of automated traffic tickets. Today, about 1,400 school buses in the county are equipped with the company’s technology, Soulière said. Buses in states including Georgia, Massachusetts, New York, Pennsylvania and Virginia now sport BusPatrol cameras, and other states — such as Connecticut and Washington — are set to follow. Buoyed by recent contract wins, including a 5,500-camera order in New York’s Suffolk County, the company expects to have its technology installed on 50,000 buses by the end of 2020. Canada also offers good potential. Last month, Ontario adopted a new law that will soon allow buses to start issuing tickets for illegal passings on the basis of recorded video. BusPatrol now has “the promise of a contract” with the province’s Peel region, which should be finalized in the next 45 days, Soulière said. As for Quebec, BusPatrol has already showcased its technology in cities including Montreal, Quebec City, Drummondville, Gatineau and Laval, and the CEO said he’s hoping contracts will follow in due time. “As a Quebec entrepreneur, it would be cool,” he said. https://montrealgazette.com/business/local-business/u-s-startup-buspatrol-to-open-rd-centre-in-montreal-create-150-jobs
  6. Normand Hamel

    TikTok

    Pourquoi Donald Trump veut-il bannir votre vidéo de danse sur TikTok ? Pourquoi l’administration Trump menace-t-elle de bannir votre plus récente vidéo de danse sur TikTok ? Pour une question de sécurité nationale, comme elle le prétend ? Pour permettre à Donald Trump de revendiquer une victoire politique facile contre la Chine durant la campagne électorale ? Ou bien pour rendre la monnaie de sa pièce à la Chine, qui interdit le moteur de recherche de Google et Facebook sur son territoire ? C’est probablement un mélange des trois. VINCENT BROUSSEAU-POULIOT- LA PRESSE Depuis vendredi dernier, l’administration Trump menace de bannir le réseau social TikTok, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance. Washington craint que TikTokdevienne un danger pour la sécurité nationale si le gouvernement chinois utilisait les données personnelles des 100 millions d’abonnés américains de TikTok à des fins de surveillance et d’espionnage. L’administration Trump prétend que TikTok partage déjà les données avec la Chine. Faux, répond TikTok, qui héberge les données américaines aux États-Unis et à Singapour. Qui croire dans cette histoire ? D’un côté, il ne faut pas négliger la menace que représente la Chine en matière d’espionnage et de surveillance. La Chine ne joue pas avec les mêmes règles que les États de droit occidentaux. Le Canada continue de se le faire rappeler dans le dossier de Meng Wanzhou et des deux Michael (Spavor et Kovrig). De l’autre côté, la crédibilité de l’administration Trump, qui a une relation trouble avec la vérité et qui est en conflit commercial perpétuel avec la Chine, n’est pas très grande, elle non plus. Il est difficile d’analyser les décisions d’un gouvernement en matière de sécurité nationale, car on n’a souvent qu’une partie du portrait. Mais en Europe, où la vie privée et les données personnelles sont généralement mieux protégées qu’aux États-Unis, les autorités ne semblent pas avoir de problème avec les propriétaires chinois de TikTok. Et peu importe la popularité de ses vidéos, TikTok n’est pas Huawei, qui aimerait participer au développement des réseaux de télécoms 5G, infrastructure publique hautement stratégique. Pour ce type d’infrastructure, il faut redoubler de prudence face aux intérêts chinois. Les États-Unis sont justifiés d’interdire l’accès au réseau 5G à Huawei et le Canada devrait faire de même, conclut notre collègue Alexandre Sirois. Le risque pour la sécurité nationale est (beaucoup) moins élevé dans le cas de TikTok. Au nom de la sécurité nationale, les États-Unis ont le droit de forcer des actionnaires chinois à vendre leurs entreprises technos sur le sol américain. Il y a déjà un processus pour le faire : le Comité pour l’investissement étranger aux États-Unis, qui enquêtait sur TikTok depuis plusieurs mois. Il aurait recommandé la vente des activités américaines de TikTok à des intérêts américains. TikTok avait donc commencé à discuter avec Microsoft. Puis Donald Trump est arrivé avec ses gros sabots. Il s’est opposé au rachat par Microsoft (entreprise américaine !) pour changer d’idée deux jours plus tard. Il impose maintenant la date limite du 15 septembre à Microsoft et à ByteDance pour s’entendre. Donald Trump s’est-il mêlé de ce dossier afin de prendre le crédit d’une vente à Microsoft qui aurait eu lieu de toute façon ? Pour avoir l’air dur face à la Chine en campagne électorale ? Lui seul le sait, mais ce n’est pas la bonne façon de procéder afin de forcer la vente d’une entreprise pour des raisons de sécurité nationale. Au fond, tous ces rebondissements sont peut-être simplement le dernier chapitre d’un conflit commercial. En techno, il y a deux solitudes : les États-Unis et la Chine. En Chine, les réseaux sociaux les plus populaires sont tous chinois, alors que Facebook et Google y sont bannis. À l’inverse, TikTok était le premier réseau social à propriété chinoise qui avait réussi à s’implanter aux États-Unis. https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2020-08-04/pourquoi-donald-trump-veut-il-bannir-votre-video-de-danse-sur-tiktok.php
  7. Je ne suis pas vraiment surpris. Car j'ai appris à connaître la Lituanie et ses ressortissants via l'intérêt que je porte depuis les tout débuts au développement du programme CSeries de Bombardier (Airbus A220). Or, airBaltic est l'en des clients les plus importants du programme et l'un des tout premiers opérateurs du CSeries. Ils ont tout de suite reconnu la valeur de cet avion et ont plongé dans la modernité sans jamais regarder en arrière. Réciproquement, je suis moi-même devenu un fan des Lituaniens en étant tout aussi admiratif de l'épanouissement rapide de ce peuple qu'eux le sont du CSeries.
  8. Québec paye pour le Musée mais ne décide presque rien Le Musée des beaux-arts de Montréal a échappé à la réforme des trois grands musées nationaux de 2016 Québec est en train de se rendre compte que même s’il est le principal bailleur de fonds du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), il n’a pratiquement aucun contrôle sur cette institution déchirée depuis quelques semaines par une guerre interne. Jean-Louis Fortin - Le Journal de Montréal Plusieurs personnes clés au Musée et au gouvernement, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat dans le cadre de la saga qui a mené au congédiement surprise de la directrice générale Nathalie Bondil, se sont confiées à ce sujet auprès de notre Bureau d’enquête. Elles ont d’abord fait remarquer que comme bien d’autres institutions culturelles, le MBAM ne peut exister que grâce aux deniers publics. Les billets et abonnements ? Moins du quart de son budget de fonctionnement. Les donateurs privés ? À peine 20 %. Les ventes de la boutique-librairie ? Cet espace coûte plus cher à opérer que ce qu’il rapporte. C’est le ministère de la Culture et des Communications (MCC) qui fournit la part du lion, soit 46 % du budget, c’est-à-dire 16 M$ de fonds publics chaque année. Il faut y ajouter des contributions ponctuelles importantes, comme 10 M$ pour la nouvelle aile consacrée au peintre Jean-Paul Riopelle, qui doit ouvrir en 2023. Québec a même consenti au MBAM un rattrapage financier de 2 M$ par année pendant 5 ans, en 2018. Malgré tout : Le ministère nomme moins de la moitié des administrateurs du Musée (9 sur 21) ; C’est le conseil d’administration du Musée, et non Québec, qui décide de l’identité de son président ; Les administrateurs nommés par Québec ne représentent que 4 des 10 membres du comité exécutif ; Le ministère approuve les règlements votés par le CA « pour la conduite des affaires du Musée », mais ses seuls droits de regard sur les activités courantes concernent par exemple le plan d’utilisation des espaces réservés aux commerces, ou encore les transactions hypothécaires sur les immeubles du Musée. « Peu de comptes à rendre » « Ça a toujours été comme ça. Il y a très peu de comptes à rendre au gouvernement du Québec. Et pendant des années, ça marchait bien », décrit une source au Musée. Jusqu’à ce que surgissent en 2019 des problèmes de relations de travail, et que la directrice générale soit congédiée sur fond de conflit personnel avec le président du CA Michel de la Chenelière (voir chronologie ci-bas). Le 16 juillet, la ministre de la Culture Nathalie Roy a même déclaré avoir demandé deux fois au CA le fameux rapport qui décrirait un climat de travail toxique et justifierait le congédiement de Mme Bondil. Elle ne l’a pas obtenu. La ministre a mandaté Daniel Beaupré, professeur à l’école des sciences de la gestion de l’UQAM, pour examiner l’encadrement et la gouvernance au MBAM. Selon nos informations, le professeur Beaupré a reçu le mandat « d’aller rondement » et des témoins clés ont déjà été rencontrés. Il échappe à la réforme Rafraîchir la gouvernance des grands musées, c’était précisément l’intention du gouvernement Couillard en 2016. Il a obligé les musées nationaux à se doter d’un comité de vérification, d’un comité des ressources humaines ainsi que d’un comité de gouvernance et d’éthique. Bref, à entrer dans « un mode de gouvernance bien adapté à la réalité du XXIe siècle », déclarait alors le ministre responsable du dossier, Luc Fortin. Étaient concernés le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée de la civilisation et le Musée d’art contemporain de Montréal... mais pas le MBAM. Ce dernier opère toujours en vertu de sa propre loi provinciale qui date de 1972, adoptée par le gouvernement libéral de Robert Bourassa. « Ce n’est pas un musée qui a un statut comme celui des autres, mais il a un financement public comme celui des autres », observe une source gouvernementale. Le gouvernement Legault va-t-il soumettre le MBAM à des mesures semblables à celles adoptées en 2016 pour les musées nationaux ? « On va attendre la livraison du rapport avant de commenter », nous a répondu Simon Therrien-Denis, conseiller politique au ministère de la Culture. https://www.journaldemontreal.com/2020/08/01/quebec-paye-pour-le-musee-mais-ne-decide-presque-rien
  9. Normand Hamel

    Aldo

    L'usine de Belfast que Spirit veut acheter?
  10. La rénovation du pont-tunnel La Fontaine coûtera 1,142 G$ Les travaux majeurs de rénovation du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine coûteront finalement plus d’un milliard de dollars, le double de ce qui avait été évoqué jusqu’ici. Jean-Louis Fortin - TVA Le ministère des Transports du Québec a annoncé jeudi matin avoir conclu un contrat de 1,142 milliard $ pour les travaux qui se dérouleront dans les 5 prochaines années. En juin 2019, François-Philippe Champagne, alors ministre fédéral de l’Infrastructure, avait parlé, lors d’une conférence de presse avec la ministre responsable de la région de Montréal Chantal Rouleau, d’un projet «d’une envergure de plus d’un demi-milliard de dollars». Le consortium gagnant, Renouveau La Fontaine inc., est composé notamment de la québécoise Pomerleau et du géant français de la construction Eurovia. Un autre groupe d’entreprises dirigé par SNC-Lavalin était en lice pour la rénovation du tunnel, mais il avait lancé la serviette en juillet 2019, ce qui fait que Pomerleau et Eurovia n’avaient plus de concurrence. Québec indique aussi jeudi que les entraves majeures ne débuteront pas avant 2022. À partir de cette période, au moins deux des six voies de circulation du tunnel seront fermées en permanence, et ce pendant une période de deux ans. https://www.tvanouvelles.ca/2020/07/30/la-renovation-du-pont-tunnel-la-fontaine-coutera-1142-g-1
  11. Normand Hamel

    Aldo

    Il s'agit en effet d'une bien triste nouvelle pour la compagnie et ses employés. Malheureusement plusieurs autres nouvelles de ce genre sont à prévoir dans les prochains mois. Ironiquement Bombardier semble s'en sortir plutôt bien car la vente de sa division Transport à Alstom sera vraisemblablement approuvée et cela leur rapportera 10 milliards $CDN et leur permettra d'éponger leur lourde dette.
  12. Normand Hamel

    Aldo

    Aldo abandonne son majestueux siège social Chefs-d’œuvre d’artistes contemporains, atrium de 10 000 pieds carrés, terrasse-jardin, terrain de volleyball de plage, terrain de soccer, centre de conditionnement physique. La description que faisait Aldo de son siège social avait tout pour faire rêver les employés. Mais le détaillant insolvable a dû se résoudre à déménager. Marie-Ève Fournier - La Presse Appelé « campus », le siège social d’Aldo était l’un des plus spectaculaires de Montréal. Sur son site web, l’entreprise consacrait d’ailleurs une page à cet espace de 300 000 pieds carrés « entouré d’un superbe espace vert » et comprenant des « installations récréatives ». Tout y semblait mis en œuvre pour favoriser le bonheur des 1150 employés. « Le design reflète parfaitement la culture florissante du Groupe Aldo. Le bois naturel, le métal traité, la vitre givrée, le cuir et le béton se conjuguent à merveille pour créer un environnement de travail moderne où la nature se combine avec la fonction afin de libérer l’énergie créative dans toutes les facettes de l’entreprise », peut-on encore y lire. Un jardin communautaire avait été aménagé sur le terrain et le fondateur de l’entreprise, Aldo Bensadoun, y avait fait planter une cinquantaine d’espèces d’arbres, selon un reportage de Métro en 2016. DANS UN IMMEUBLE DU FONDATEUR Cette belle époque est maintenant terminée. Le bail a été résilié. Et un autre a été signé dans un immeuble « plus petit et moins dispendieux », a indiqué à La Presse le contrôleur, Martin Rosenthal, chez Ernst & Young. Le déménagement a déjà eu lieu et le moment était propice, explique M. Rosenthal, puisque la grande majorité des 800 employés est en télétravail. Le nouveau « campus » d’Aldo se trouve désormais au 905, rue Hodge, au nord de l’autoroute 40 et à l’est de Décarie. L’édifice est la propriété d’une société de portefeuille appartenant à Aldo Bensadoun, selon le rôle d’évaluation foncière de Montréal et le Registraire des entreprises du Québec. Le fabricant de bas Globalla y loue aussi de l’espace, indique son site web. L’endroit a déjà abrité les détaillants Beyond the Rack et MEXX par le passé. Il n’a pas été possible de savoir, auprès d’Aldo, quelle superficie sera occupée dans l’édifice de la rue Hodge. 363 MILLIONS INVESTIS IL Y A 6 ANS Sis au 2300, rue Émile-Bélanger, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, l’ex-campus d’Aldo a été construit en 2004. Dix ans plus tard, Aldo y avait annoncé un investissement de 363 millions dans ses infrastructures technologiques pour prendre le virage numérique et développer une approche multicanal. Le projet devait créer 400 emplois sur 5 ans au siège social. L’annonce s’était faite en présence de la première ministre de l’époque, Pauline Marois, puisque Québec avait contribué au projet à hauteur de 52 millions, dont 12 millions étaient non remboursables. L’immeuble, aujourd’hui évalué à 92,3 millions, appartient à une entreprise à numéro détenue par Canpro Investments, de la riche famille Azrieli. Il n’a pas été possible, mercredi après-midi, d’y joindre quelqu’un. Aldo, dont les dettes s’élèvent à au moins 473 millions, s’est placée à l’abri de ses créanciers, en mai dernier. Depuis, 270 personnes travaillant à son siège social et 114 dans les magasins (soit 384 sur 1150) ont été remerciées. Tandis que 569 de ses magasins ont rouvert, 290 baux ont été résiliés. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-07-30/aldo-abandonne-son-majestueux-siege-social.php
  13. De la page Facebook de La Piscine. https://www.facebook.com/LaPiscineMTL/photos/a.133940337267865/599854507343110/?type=3&theater
  14. For my part I don't feel guilty at all. If I have little respect for these rankings why could I not celebrate when they make Montréal look good? What would be wrong is to like these rankings when they make Montréal look good and despise them when they make us look bad. But I actually have little respect for most of them regardless of the ranking of Montréal. For generally speaking I find this a toxic exercise for those involved because it does not necessarily reflect the truth. However people do give value to these rankings. Tell me, how can Montréal rank first in the world as a university city one year and be sixth the next? That doesn't make sense.
  15. Certainement qu'on peut le faire! Règle générale je méprise profondément toutes ces classifications qui sont non seulement extrêmement subjectives mais dont je doute la véracité et l'authenticité pour plusieurs d'entre elles. Cependant cela ne m'empêche pas de me réjouir lorsque Montréal figure bien dans ces palmarès car je sais l'impact que ces fausses classifications peuvent avoir pour la réputation, méritée ou non, d'une ville.
  16. Not me that's for sure! I hate those rankings except when they make Montréal look good. But actually they don't mean very much. However they do count very much.
  17. Il y a deux façons dont une ville peut se distinguer sur le plan architectural: 1- Les chef-d'oeuvres architecturaux. 2- Les horreurs architecturales. À mon avis les horreurs ont davantage d'impact que les chef-d'oeuvre et c'est sans doute pourquoi Montréal se distingue malgré le fait que jusqu'à maintenant nous ayons produit très peu de grands chef-d'oeuvre.
  18. Et comme il s'agit de la même firme d'architectes qui a conçu l'Îlot Balmoral il devrait y avoir beaucoup d'harmonie entre les deux bâtiments.
  19. Les forfaits téléphoniques moins chers au Québec qu’ailleurs au pays Un nouveau rapport du gouvernement fédéral montre que les trois plus grands fournisseurs de services sans fil au Canada ont baissé les prix de plusieurs forfaits au Québec depuis janvier, mais les ont laissés inchangés dans toutes les autres provinces. Les baisses les plus importantes se situent dans la partie inférieure d’une gamme de plans auxquels s’est intéressé le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique. Au Québec, les fournisseurs Fido, Koodo et Virgin ont baissé leurs prix affichés pour les forfaits incluant deux gigaoctets (Go) de données et d’autres fonctionnalités à 35 $ par mois en février, en baisse de 15 $ par rapport à janvier, lorsque le ministère a commencé son étude. Dans d’autres provinces, les mêmes fournisseurs — appartenant respectivement à Rogers, Telus et Bell — ont conservé leurs forfaits de 2 Go à 50 $ par mois. Le ministère affirme que les Canadiens utilisent en moyenne 2,5 Go de données mobiles par mois, en s’appuyant sur des statistiques de 2018. Fido (Rogers), Koodo (Telus) et Virgin (Bell) ont également baissé leurs prix au Québec pour les forfaits de 4 Go, à 45 $, mais les ont laissés inchangés à 55 $ par mois dans les autres provinces. Ce rapport sur les prix des forfaits est le premier depuis que les libéraux ont été réélus l’automne dernier après avoir promis de faire baisser les prix des forfaits sans fil les plus courants de 25 % d’ici deux ans. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-07-28/les-forfaits-telephoniques-moins-chers-au-quebec-qu-ailleurs-au-pays.php
  20. C'est certainement un facteur mais ce n'est pas le seul. La carte gagnante de Montréal c'est son caractère européen dans un univers nord-américain. C'est aussi l'une des plus belles villes en Amérique du Nord.
  21. Un marché «pas le fun» pour les acheteurs https://www.tvanouvelles.ca/2020/07/26/un-marche-pas-le-fun-pour-les-acheteurs
  22. Montréal maintient sa 1re place au rang des villes qui accueillent le plus d’événements internationaux en Amérique https://congresmtl.com/2020/07/montreal-maintient-sa-1re-place-au-rang-des-villes-qui-accueillent-le-plus-devenements-internationaux-en-amerique/
  23. Petite précision: il s'agissait bien des terrains du CP et non pas du CN. https://campusmil.umontreal.ca/le-mil/historique/
×
×
  • Créer...