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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. MBAM: appuis internes pour Mary-Dailey Desmarais Les professionnels de la Direction de la conservation du Musée des beaux-arts de Montréal ont exprimé leur soutien à la nomination de Mary-Dailey Desmarais à titre de directrice de la conservation dans un communiqué diffusé mercredi. Alexandre Vigneault - La Presse « Nous sommes convaincus que la formation exceptionnelle de Mary-Dailey Desmarais, docteure en histoire de l’art à l’Université Yale, ainsi que son expérience en tant que conservatrice déjà en poste au Musée feront d’elle une dirigeante appréciée et digne de confiance », affirment dix de ses collègues. Ces membres de l’équipe de conservation du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) précisent en outre avoir voulu se manifester publiquement en raison des « nombreux commentaires souvent néfastes pour sa réputation et celle du Musée » qui ont été émis ces derniers jours. « Mary a gagné notre profond respect par son ouverture à la collaboration, son intelligence, sa capacité d’écoute », ajoutent les signataires. Le MBAM traverse actuellement une crise de gouvernance qui s’est soldée par le congédiement, lundi, de Nathalie Bondil. Elle dirigeait l’institution depuis 2007. https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-07-15/mbam-appuis-internes-pour-mary-dailey-desmarais.php
  2. Centre-ville de Montréal: 48 millions pour un stationnement Le groupe Carttera de Toronto acquerra le terrain de stationnement à l’intersection du boulevard De Maisonneuve Ouest et de la rue de la Montagne, au centre-ville de Montréal, pour la somme de 48 millions. André Dubuc - La Presse L’offre acceptée semble indiquer que des transactions immobilières négociées avant la pandémie sont en train de se conclure après le hiatus causé par le confinement. La transaction est censée être notariée en septembre. Le terrain, d’une superficie de 31 700 pi2, est assujetti à un zonage autorisant la construction de près de 210 000 pi2 de bâtiment jusqu’à une hauteur de 65 m. Carttera, groupe immobilier ayant une forte expertise en marketing et en ventes, peut agir comme un accélérateur. Il a d’excellents contacts chez des investisseurs chinois, nous confie un promoteur montréalais qui ne veut pas être nommé pour ne pas nuire à ses affaires. Surtout actif dans la région torontoise, Carttera a collaboré à la réalisation de projets dans le secteur du Centre Bell, dans Griffintown, et à Vaudreuil-Dorion. La société a aussi travaillé sur le Complexe Lebourgneuf en 2011, à Québec. L’appel de La Presse à Toronto n’a pas eu de suite. On ne connaît donc pas les desseins de l’acquéreur pour son lot du centre-ville. La période est toutefois propice à de l’ensemble résidentiel multilocatif, croit un courtier qui n’est pas autorisé par son employeur à parler publiquement. Prix de vente élevé Le groupe Carttera est disposé à payer 48 millions pour ce terrain du 1445, rue de la Montagne, stratégiquement bien placé, voisin de l’hôtel Vogue Montréal et près du nouveau Four Seasons. Le rôle municipal lui donne une valeur de 11,1 millions. Pour donner une idée de l’évolution récente qu’a connue le prix des terrains au centre-ville, le Groupe Brivia, présidé par Kheng Ly, a payé 20,7 millions le 31 juillet 2019 pour acquérir le Club athlétique Mansfield, au 1230, rue Mansfield. Le lot de 17 500 pi2 au centre-ville permet de construire jusqu’à 180 000 pi2. Le prix payé oscillait entre 115 $ et 130 $ le pi2 constructible. Autre facteur de comparaison pour jauger du prix de vente du terrain de stationnement : l’homme d’affaires Gad Bitton et ses partenaires ont payé 36 millions en mai dernier pour l’hôtel Vogue, voisin. Pour 12 millions de moins que le prix de 48 millions pour le stationnement, le groupe a mis la main sur un terrain de 21 000 pi2, mais également sur un hôtel de 142 chambres, parmi les plus luxueux du centre-ville. Montréal aura son mot à dire Avant de passer chez le notaire, le vendeur du terrain, la société 630 745 Ontario, devra toutefois transmettre à la Ville un avis d’intention de vendre la propriété en y joignant l’offre d’achat. Le lot fait en effet partie de la liste des quelque 300 lots pour lesquels la Ville s’est dotée d’un droit de préemption pour y bâtir du logement social. Une fois avertie, la Ville a alors 60 jours pour analyser le dossier et décider si elle souhaite ou non l’acheter aux mêmes conditions. Des fonds publics sont prévus pour de telles transactions dans le Programme triennal d’immobilisations ; à l’heure actuelle, 35 millions sont disponibles. https://www.lapresse.ca/affaires/2020-07-15/centre-ville-de-montreal-48-millions-pour-un-stationnement.php
  3. MBAM: Nathalie Bondil conteste son renvoi L’ex-directrice générale et conservatrice du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), Nathalie Bondil, a contesté mardi les raisons invoquées la veille par le conseil d’administration de l’établissement pour justifier son renvoi. Le conseil d’administration avait notamment invoqué un climat de travail jugé « toxique » par « certains employés », ainsi que des accusations de harcèlement psychologique, de même que « l’inflexibilité » de Mme Bondil à vouloir régler ces problèmes. « C’est vraiment un mensonge pour cacher d’autres irrégularités de processus de recrutement », a-t-elle plutôt dénoncé mardi dans un entretien à RDI. « C’est plus pour masquer d’autres problématiques de gouvernance ». Elle a reconnu l’existence d’une « problématique » de climat de travail « autour d’une employée », mais affirme s’en être saisie avec le comité de direction dès qu’elle en a été officiellement avisée. La goutte qui a fait déborder le vase semble avoir été la décision du conseil d’administration de délester Mme Bondil de ses fonctions de directrice de la conservation et de nommer à sa place une candidate dont le dossier n’était pas le plus solide. « On m’a tout de suite dit, ça sera pour Mary (Dailey Desmarais) [voir photo ci-jointe]. Moi j’ai demandé, est-ce que ça sera un processus de recrutement transparent ? On m’a dit oui, mais en fait ce ne l’était pas », a-t-elle affirmé. Il y avait une autre « candidature qui était très, très forte et qui était soutenue par l’ensemble du comité de direction », a-t-elle dit. « Donc, c’est tout ça qui a fait que notre président n’a pas du tout aimé être [...] questionné par son comité de direction et voilà le résultat ». « Cette question de gouvernance et d’opacité avec le CA, qui est très coupé de sa direction et de son équipe exécutive, est vraiment très, très problématique », a-t-elle conclu. Nathalie Bondil, diplômée de l’École du Louvre, était arrivée au MBAM en 1999 et le dirigeait depuis 2007. Avant l’annonce de son licenciement, elle avait reçu le soutien de la ministre de la Culture, Nathalie Roy, qui l’avait qualifiée de « sommité mondiale dans le monde muséal ». https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-07-14/mbam-nathalie-bondil-conteste-son-renvoi.php
  4. Je viens d'écouter l'entrevue Parce que tu me picosses avec Maxime Coutié et je suis soulagé, du moins pour l'instant, car à la fin de l'entrevue lorsque Maxime Coutié demande à Nathalie Bondil ce qu'elle compte faire à partir de maintenant sa réponse laisse entendre quelle aimerait bien retourner le plus vite possible au Musée qu'elle adore, et qui d'ailleurs lui rend bien cet amour. Il reste cependant un obstacle à surmonter: tant que Michel de la Chenelière sera en poste cela ne sera pas possible. Je profite de l'occasion pour dire que j'espérais que le président du CA du Musée des beaux-arts de Montréal soit remercié de ses services avant qu'il congédie sa directrice. Mais il a sans doute senti la soupe chaude et a agit rapidement dans l'espoir de mettre fin à cette saga. Mais hélas pour lui son geste précipité n'a fait qu'empirer la situation car personne parmi ceux qui sont bien informés ne comprend cette décision qui parait absurde et qui ce matin fait de Montréal la risée du monde entier. Pour ceux qui suivent le hockey, ce qui vient de se produire est l'équivalent de l'échange de Wayne Gretzky aux Kings de Los Angeles en 1988. Ou peut-être plus approprié encore serait de le comparer à la suspension de Maurice Richard par Clarence Campbell en 1955. Ce qui a beaucoup picossé les Montréalais à l'époque!
  5. Merci @ScarletCoral d'avoir partagé ce point de vue très intéressant de Monique Jérôme-Forget car j'aurais pu facilement le manquer dans le déluge de nouvelles à ce sujet. J'ai extrait ici l'essentiel de son propos pour le bénéfice de ceux qui s'intéressent à ce dossier: Il m’apparaît non seulement curieux, mais inacceptable qu’un poste de direction de la conservation soit imposé à la direction générale qui était soutenue par son comité de direction. Qui plus est, selon un membre de votre conseil, la décision finale s’est prise à huis clos en excluant délibérément la direction générale comme son comité de direction. Tout comme France Chrétien Desmarais, qui a également une longue expérience des conseils d’administration, je crois que le C.A. du MBAM a empiété sur les responsabilités de la direction générale, reniant ainsi tous les principes de bonne gouvernance. D’ailleurs, il apparaît qu’en tant que président du conseil d’administration, vous vous soyez arrogé le droit de donner des directives à des membres du personnel, lesquels bien sûr se sentent obligés d’obtempérer. Il m’est dit que plusieurs réunions du C.A. et des comités du MBAM ont lieu entièrement à huis clos, sans la présence d’un expert du Musée ni surtout de la direction générale. On a observé aussi un degré d’opacité entre le conseil d’administration et la direction, un manque certain de bonne gouvernance. Je considère que le problème du MBAM n’était pas sa directrice générale, mais résulte des lacunes dans la gouvernance du Musée que vous présidez.
  6. Ce qui n'est pas surprenant compte tenu du fait que Nathalie Bondil a dans le passé refusé la direction du Louvre qu'on lui proposait. Si elle a préféré demeurer au MBAM c'est parce qu'elle y jouissait d'une plus grande liberté d'action. Je me permettrai d'ajouter qu'il est préférable d'être un gros poisson dans un petit lac qu'un petit poisson dans l'océan: traduction libre de "better to be a big fish in a small pound than a little fish in a big pound."
  7. Un chef de service n'est pas directeur général d'un musée. Serge Joyal s'étant abstenu. Encore une fois ce n'est pas son comportement à elle qui est en cause mais celui de certaines personnes qu'elles a protégées. Il s'agirait donc d'une collaboratrice en particulier. Et en effet ce n'est à mon avis "qu’un prétexte pour dévier l’attention du véritable nœud de la crise au MBAM, c’est-à-dire la nomination de Mary-Dailey Desmarais." Elle aurait donc été préférée à une candidate qui a davantage d’expérience et de compétences, sans le consentement de la direction générale, c'est à dire de Nathalie Bondil qui aurait eu à travailler directement avec elle.. Comme je l'ai dit précédemment il a davantage cherché à protéger les intérêts de la famille Desmarais que ceux de bien d'autres personnes qui sont concernées (et consternées) par les agissements de président du CA. Sans parler des intérêts de la société québécoise dans son ensemble. Je me permettrai d'ajouter également que la plupart des personnes qui oeuvrent dans le milieu des arts sont des personnes très sensibles. Ce qui est comme dire que les personnes qui oeuvrent dans le sport sont des personnes très musclées. D'où à mon avis les tensions exacerbées dans les relations de travail à l'intérieur du Musée. Quant à moi poser la question c'est y répondre. Encore une fois ce n'est pas son comportement à elle qui est directement en cause. Hélas ce sera bien de toute évidence le cas. Tout cela à cause d'un individu en particulier: Michel de la Chenelière.
  8. Le MBAM congédie Nathalie Bondil Coup de tonnerre dans le paysage culturel québécois. Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a confirmé lundi le congédiement de sa flamboyante directrice générale, Nathalie Bondil. À la source officielle de son renvoi : les problèmes de climat de travail détaillés par Le Devoir dans les derniers jours. « On ne peut plus, en 2020, fermer les yeux sur des relations de travail toxiques », a soutenu en entretien lundi le président du conseil d’administration (C. A.), Michel de la Chenelière. Le communiqué de presse diffusé lundi par l’institution confirme ainsi la trame rapportée par Le Devoir depuis jeudi et maintenant appuyée par une vingtaine de témoignages d’employés et d’anciens employés qui disent la même chose : le Musée était gangrené par le problème qui a finalement incité le C. A. à se départir de cette vedette du milieu muséal. « Le MBAM, “c’est” Nathalie Bondil », avait d’ailleurs dit jeudi la ministre de la Culture, Nathalie Roy, en apprenant que le poste de Mme Bondil était menacé. Alors qu’on lui demandait si elle regrettait de s’être portée à la défense de Mme Bondil — étant donné les révélations du C. A. —, la ministre a indiqué lundi qu’elle « pren[ait] acte de la décision rendue ». « Depuis l’an dernier, le Musée a vu plusieurs départs d’employés clés et a été mis au courant de témoignages troublants d’employés faisant état d’une détérioration évidente du climat de travail », indique le texte publié par le C. A. pour expliquer le renvoi de Nathalie Bondil. Le syndicat a affirmé lundi avoir dénoncé le « climat de travail toxique […] d’abord aux ressources humaines et à la direction. Faute de changement, il s’est ensuite adressé directement au C. A. ». « Le syndicat n’en pouvait plus », résume Michel de la Chenelière. « Or, on est fiduciaires du Musée, on ne pouvait pas se cacher sous la table. On a dû agir pour voir ce qui se passait. » Une firme indépendante de ressources humaines a établi un diagnostic qui « évoquait une dégradation importante et multifactorielle du climat de travail qualifié par certains employés de « toxique ». La gravité des faits rapportés a rapidement convaincu le C. A. d’entamer des discussions avec Mme Bondil afin de trouver des solutions à cette situation jugée inacceptable », note le communiqué. À la suite de cela, des « tentatives maintes fois répétées par le C. A. de trouver une solution à cette situation devenue intolérable se sont butées à l’inflexibilité de Mme Bondil et à son déni de plusieurs conclusions pourtant sans appel du rapport », ajoute-t-on. « Les efforts déployés n’ont pas donné les résultats escomptés, et les allégations de harcèlement psychologique au sein de la direction de la conservation du Musée [persistaient]. » D’où la décision brutale de lundi. Promesse reniée ? Cette décision s’inscrit dans une trame d’événements encore floue. Un autre document obtenu lundi par Le Devoir montre en effet que, jusqu’à tout récemment, Nathalie Bondil était convaincue d’obtenir un renouvellement de contrat, et ce, malgré les conclusions de l’audit. Le 2 juillet, Mme Bondil écrivait ainsi au président et à la secrétaire du C. A. que « lors de notre dernière rencontre du 26 juin, vous m’aviez assurée de la reconduction de mon contrat ». « Lors de notre entretien de ce matin, j’ai été surprise d’apprendre que vous n’aviez aucune idée de l’avenir, ni obtenu le feu vert ou un mandat clair à ce sujet. » Elle demandait à être « urgemment renseignée sur [son] avenir ». M. de la Chenelière lui a alors répondu qu’il serait « très difficile d’envisager de discuter et de conclure une entente » avant le 18 juillet. Un projet d’entente a finalement été présenté le 10 juillet : il prévoyait des « amendements » au contrat de Mme Bondil — une forme de tutelle —, ce qu’elle a jugé inacceptable. Famille Desmarais Dans la foulée de l’audit, le C. A. avait notamment décidé de réduire la portée des tâches — et du pouvoir — de Nathalie Bondil en créant un poste de directrice de la conservation. Celui-ci a été obtenu par Mary-Dailey Desmarais. Cette docteure en histoire de l’art de l’Université Yale est aussi membre d’une famille qui exerce une forte influence au MBAM, par sa générosité philanthropique. Le Devoir a rapporté dans les derniers jours que tout le processus ayant mené à cette nomination a été vivement critiqué par Mme Bondil. Celle-ci préférait une autre candidate et ne comprenait pas que le comité de direction soit mis à l’écart du processus décisionnel. Michel de la Chenelière a de nouveau justifié le choix de Mme Desmarais lundi, en disant que tant le comité des ressources humaines que le C. A. étaient unanimes à son égard. « Quand j’entends dire que la famille Desmarais a fait un chèque [pour qu’elle soit embauchée], je trouve ça honteux. » Il ne s’inquiète pas outre mesure des répercussions que pourrait avoir le congédiement de Mme Bondil auprès des donateurs et des partenaires du Musée. « C’est une tempête dans un verre d’eau, pense-t-il en faisant référence aux préoccupations exprimées par certains mécènes dans les derniers jours. Je suis certain que les gens vont comprendre. Jusqu’à aujourd’hui, ils n’avaient pas les faits en main. Personne ne tolérerait qu’on laisse passer [le problème des relations de travail]. On n’est plus en 1990. » Une perte Titulaire de la Chaire de recherche UQAM sur la gouvernance des musées et le droit de la culture (à laquelle Nathalie Bondil collaborait), Yves Bergeron restait néanmoins dubitatif lundi soir. « Vu de l’extérieur, il est clair que le Musée va perdre énormément, pense-t-il. Un musée qui réussit, ce n’est jamais un hasard. Elle a donné une vision claire du Musée. » Selon lui, c’était au C. A. de trouver les moyens pour régler les problèmes identifiés dans les relations de travail. C’est Michel de la Chenelière qui assumera l’intérim à la direction du Musée. Il a promis de lancer « incessamment » un processus de recrutement à l’international. Selon Yves Bergeron, c’est une étape qui risque « d’être longue ». « Normalement, un président de C. A. ne se substitue pas à la directrice générale »,souligne-t-il également. https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/582377/le-mbam-congedie-nathalie-bondil
  9. Non je ne le réfute pas. Voici d'ailleurs ce que j'avais à dire à ce sujet vendredi dernier dans un commentaire au Devoir.
  10. C'est Michel de la Chenelière, le président du CA, que l'on devrait congédier, car il fait passer les intérêts de la famille Desmarais avant ceux du MBAM et de la société qu'elle dessert.
  11. Canadian Institute of Planners: Prix d'excellence en urbanisme Prix du Mérite 2020 Nom du projet : Quartier des lumières Compagnie : Lemay Le Quartier des Lumières, situé à l’est du centre‑ville de Montréal, était anciennement un quartier ouvrier avant qu’on y construise dans les années 1970 la Maison Radio‑Canada. La propriété des terrains a récemment été retirée de la société d’État fédérale, et il ne reste plus que la tour de 25 étages. Les nouveaux propriétaires ont confié au groupe Lemay le mandat de produire un plan directeur innovant, inclusif et écoresponsable pour orienter la conception et le réaménagement de ce site enclavé pour en faire un lieu animé et dynamique. La force de ce plan réside dans son maillage du tissu urbain et des liens qu’il prévoit avec le centre de la ville et la proximité du fleuve. Le plan se veut à échelle humaine, de densité conviviale tout en étant soucieux de son empreinte environnementale. Il mise sur le maintien de la population déjà sur place dans le centre‑ville en lui offrant des services essentiels, dont une école. L’aménagement est prévu en trois phases, la première visant à constituer un centre névralgique à vocation bureaux/commerces où on trouvera des boutiques, des logements sociaux, des espaces locatifs, des bureaux et des espaces communautaires. Le plan directeur, dans un cadre transdisciplinaire, est réalisé sur plusieurs échelles à la fois, compte tenu des stratégies architecturales, de design urbain et d’aménagement paysager, et de notions d’écoresponsabilité. Les objectifs du plan ont été reconnus par deux programmes de certification, soit le LEED AQ platine et le Fitwell community, qui vise l’aménagement de quartiers durables et l’application de stratégies d’aménagement qui ont un impact positif sur la santé et le bien‑être des résidents. Le jury salue les efforts déployés pour intégrer cet ancien quartier ouvrier dans le tissu urbain environnant grâce aux principes de réseautage, de connectivité, de mobilité active et d’appartenance au lieu qui favorisent la mixité sociale. Le jury a souligné son intérêt dans l’application de principes d’aménagement qui comprennent l’innovation sociale, la santé et le développement durable, notamment en matière de mobilité active, de biodiversité des milieux vivants et des réseaux d’espaces publics. http://cip-icu.ca/Honneurs-et-prix/Laureats-des-prix-d-excellence-en-urbanisme
  12. Je n'avais pas vu la vidéo et je suis agréablement surpris par certains rendus plus léchés qui me donnent une idée plus précise du projet. Je suis d'accord avec ceux qui disent qu'il s'agit d'un projet de qualité. Que l'on aime ou que l'on n'aime pas est affaire de goût personnel. Par contre la qualité est plus susceptible de rallier les gens, surtout après que le produit a été livré. Même si ce projet de gagnera vraisemblablement pas de prix pour son audace et son originalité il sera sûrement apprécié pour son harmonieuse intégration à son milieu où son impact sera certainement plus positif que négatif, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas. C'est que la sobriété, dans le sens d'absence de bling-bling, a ses vertus. Entre autres elle permet aux édifices de qualité de bien vieillir tout en permettant également aux icônes qui l'entourent, comme ici la Sun Life, de continuer de rayonner. Au grand dam de certains membres de MTLURB la sobriété de qualité, dans mon livre à moi on appelle cela avoir de la classe, est une caractéristique de l'architecture montréalaise. Pas partout bien évidemment. Mais lorsque l'on considère l'ensemble de l'oeuvre montréalaise je trouve au final notre ville plus chic que bien d'autres villes canadiennes ou américaines qui ont une architecture facilement comparable par rapport à celle d'autres villes ailleurs dans le monde où la géographie et l'histoire sont très différentes. Pour renchérir sur ce qu'a dit un jour René Lévesque, je n'ai jamais été aussi fière d'être Montréalais.
  13. Si l'on se fit aux rendus actuels il semble bien que l'on (re)créera une nouvelle ruelle au sud entre les rues Mansfield et Metcalfe, tout en préservant la ruelle existante au nord entre les deux mêmes rues. Cliché 1: Sur le rendu on voit que le basilaire du 1230 sera contiguë au Sun Life et sera également contiguë (comme c'est le cas présentement) à l'ancienne Banque de Montréal (West End Branch). Sous chacune de ces deux jonctions passera une ruelle. Cliché 2: On voit ici l'entrée de la ruelle existante à partir de Mansfield, du côté nord. Cliché 3: On est ici à l'autre bout de la ruelle existante sur Metcalfe. Cliché 4: On note ici l'absence d'entrée de ruelle du côté sud sur la rue Mansfield. Cliché 5: On est encore ici du côté sud, mais sur la rue Metcalfe, à l'entrée d'une demi ruelle existante qui ne débouche pas. Dans le nouveau projet celle-ci sera vraisemblablement prolongée jusqu'à Mansfield.
  14. Le problème lorsque l'on veut s'intégrer à tout prix dans son environnement immédiat c'est le risque au final ne n'avoir aucune personnalité propre. Si dans ce cas-ci cela s'avérait une erreur ce sera toujours moins pire qu'un édifice bling-bling tout juste à côté de l'une des tours les plus iconiques de Montréal.
  15. That and the low quality of the renderings are an indication of amateurism. I was going to say that it looks like a student project, but that would be an insult to our universities for most of their students would have done much better in terms of quality and professionalism.
  16. Les travaux du REM captés par la caméra de chantier ce vendredi, avec un skyline de Montréal de plus en plus dense à l'arrière-plan.
  17. Cette image en provenance de la caméra de chantier nous montre les deux tours reliées par le basilaire et cela me fait penser à ce qui était prévu à l'origine pour la Tour de la Bourse où la deuxième tour n'a finalement pas été construite faute de financement. Par contre le basilaire qui devait faire la jonction entre les deux a bel et bien été construit, mais au lieu de former un "U" avec les deux tours comme il était prévu il ne forme qu'un "L" avec la première.
  18. Le concept semble accorder une importance primordiale à l'harmonie des formes géométriques avec son environnement immédiat. Ce qui est louable en soi. Mais si le tout ne semble pas très sexy c'est à mon avis à cause de la piètre qualité de ces premières évocations. Nous devrons donc attendre de voir des rendus de plus haute résolution avant de nous faire une idée juste et précise de ce qui s'en vient.
  19. Deux images captées sous des angles opposés par les caméras de chantier en fin de journée aujourd'hui.
  20. Vues des caméras de chantier à partir de deux angles différents. La première image a été captée à la fin de la journée tandis que la seconde a été captée tôt ce matin.
  21. Le taux de chômage a baissé à 10,7 % au Québec (12,3% au Canada). https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1718725/creation-emploi-juin-canada-pandemie-coronavirus-chomage
  22. GEO BON moves headquarters to Montréal, Québec, Canada to capitalize on the city’s research environment and AI expertise Montréal, July 6, 2020 -The Group on Earth Observations – Biodiversity Observation Network (GEO BON), a global research network and community of practice dedicated to improve monitoring of Earth’s biodiversity, announces the relocation of its headquarters from Leipzig, Germany, to Montréal, Canada. The Québec Centre for Biodiversity Science (QCBS) won the bid to host GEO BON, in partnership with the Fonds de recherche du Québec—Natures et Technologies, McGill University, Université de Montréal and Université de Sherbrooke. This effort was made in collaboration with Montréal International-which is supported in its mandate to support international organizations by the Government of Canada, the Government of Québec and the City of Montréal. GEO BON responds to the urgent need for the best possible data and knowledge to support decisions to avoid unsustainable biodiversity loss. The information it provides will support international and national actions to meet biodiversity targets and Sustainable Development Goals. Speaking about the move to Montréal, Andrew Gonzalez, Prof. at McGill University, Director of the QCBS, and co-Chair elect of GEO BON said: “We are thrilled to support the next phase in the development of GEO BON and the essential research it conducts. We are grateful for the support of our partners that will allow us to build a world-class headquarters for GEO BON. The urgency of the biodiversity crisis re-quires that we intensify our efforts to understand its causes and act to reverse these trends using the knowledge provided by the GEO BON community.” Given its extensive expertise in supporting international organizations, Montréal International put its exceptional strategic know-how behind the bid to host GEO BON. “We are happy to be welcoming GEO BON to Montréal. The city is a strategic pole in this area, as it is already home to many international sustainable development organizations such as the Secretariat of the Convention on Biological Diversity and the Inter-national Secretariat for Water. The presence of this new organization in our region will help promote Montréal’s leadership in sustainable development,” said Stéphane Paquet, President and CEO of Montréal International. “The addition of a new international organization to Montréal is excellent news. I am very pleased that GEO BON has chosen to locate its headquarters here. We are firmly committed, both locally and internationally, to protecting the environment, safeguarding our natural heritage and preserving biodiversity. The presence of GEO BON will not only strengthen our leadership, but also accelerate the international movement to-wards green and healthy cities,” said Montréal Mayor Valérie Plante. “We are all most excited that Montréal has been chosen as host city for GEO BON, this is a major addition to a group of international organisations based in our city and universities. Along with the Secretariat of the Convention for Biological Diversity, Future Earth, GEO BON will add to our global impact in the field of sustainable development, a priority for the FRQ,” explained Rémi Quirion, Chief Scientist, Fonds de Recherche du Québec. “This selection confirms both Montréal as a world-leader in supporting organizations focused on sustainability, and McGill University as a major centre of research into this field of crucial importance to our plan-et,” declared Martha Crago, Vice-Principal, Research and Innovation, at McGill University. For the Université de Montréal, the partnership with GEO BON builds on two of its internationally recognized strengths: artificial intelligence and natural sciences. “This natural alliance will enrich the perspectives of researchers and decision makers in order to better understand and protect the world’s biodiversity. For Montréal’s scientific community, the arrival of GEO BON is both a recognition of the excellence of its work and an opportunity for high-level development,” says Daniel Jutras, Rector of the Université de Montréal. The Université de Sherbrooke is enthusiastic to be associated with the arrival of the GEO BON Secretariat in Québec. “This will necessarily have a positive effect on the promotion of collaborative research work on the importance of biodiversity and on the interest that students have in its graduate studies programs associated with its unifying theme ‘climate change and environment’,” said Pierre Cossette, Rector of the Université de Sherbrooke. “By being located in Montréal, GEOBON will benefit from the support of an active research community with leading expertise in applying artificial intelligence and data science to biodiversity and issues; this collaboration will transform the way we think about biodiversity data processing at the global scale,” added Timothée Poisot, professor at the Université de Montréal, member of the QCBS and member of the Scientific Council of Calcul Québec. Current GEO BON co-Chairs Mike Gill and Henrique Pereira: “The GEO BON Network has made great progress over the past decade, going from initial concept to the establishment of a systematic, global net-work for improved biodiversity observations. The passing of the secretariat and Chair to the Québec Centre for Biodiversity Science represents an exciting milestone for this global network. The next decade is crucial for bending the curve on biodiversity loss. The new secretariat’s leadership and excellence in biodiversity science and conservation, together with its strategic location and relations with the Secretariat of the Convention on Biological Diversity will ensure that GEOBON remains at the centre of international efforts to improve biodiversity observations.” https://geobon.org/geo-bon-moves-headquarters-to-montreal-quebec-canada/
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