Aller au contenu
publicité

Normand Hamel

Membre
  • Compteur de contenus

    6 024
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Tensions à l’école FACE Marco Fortier - Le Devoir Un modèle de collaboration depuis un demi-siècle entre anglophones et francophones de Montréal prend une tournure kafkaïenne. L’école publique FACE, qui regroupe 1203 élèves des deux langues officielles, est le théâtre de tensions qui la rendent « ingérable », à moins de deux semaines d’une rentrée scolaire en pleine pandémie, a appris Le Devoir. Cette école du centre-ville de Montréal, réputée pour son programme en arts, se trouve depuis ce vendredi en position tout à fait inhabituelle avec deux directrices, dont aucune n’a l’autorité sur l’ensemble de l’établissement. L’école s’apprête aussi à élire deux conseils d’établissement — un anglophone, l’autre francophone — appelés à remplacer le conseil actuel, formé de représentants des deux groupes linguistiques. La Commission scolaire English-Montreal (CSEM) a forcé ce virage dans la gestion de l’école FACE en nommant de façon unilatérale une directrice chargée de gérer le volet anglophone de l’établissement. La CSEM a aussi décidé de nommer son propre conseil d’établissement, en dépit d’une entente qui définit de façon claire le partage des pouvoirs entre les deux groupes linguistiques au sein de l’école. « C’est une décision unilatérale qui vient changer complètement la façon de gérer cette école-là, à quatre jours de la rentrée des enseignants. C’est irresponsable », a réagi Hélène Bourdages, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES). « C’est ingérable. Ils viennent d’inventer plein de problèmes qui n’existaient pas, comme si on avait besoin de ça en pleine pandémie », ajoute la représentante des directions d’école. Appel au ministre Les tensions sont telles que l’AMDES et le conseil d’établissement de l’école FACE ont écrit au ministre de l’Éducation pour lui demander de suspendre la décision de la CSEM. Le directeur général du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), Robert Gendron, a offert dans un communiqué sa « collaboration » avec son partenaire anglophone pour améliorer l’entente de gouvernance de l’école FACE. « À notre avis, avec les enjeux en cause, [cette collaboration] n’est pas suffisante pour garantir aux gestionnaires e t personnels visés ainsi qu’aux élèves et à leurs parents les conditions propices à une rentrée sereine et sécuritaire, écrit l’AMDES au ministre de l’Éducation. Cela nous semble d’autant plus important d’agir vite que la rentrée est à nos portes, que les parents sont nerveux, que les gestionnaires et personnels sont affectés par le climat qui découle de cette décision unilatérale. » Au moment où ces lignes étaient écrites, le ministère de l’Éducation n’avait pas répondu à nos questions. Il s’agit d’un autre coup dur pour l’école FACE, dont les élèves seront délocalisés pendant plusieurs mois à compter de juillet 2021 en raison de travaux majeurs qui seront apportés au bâtiment. Ce déménagement forcé met à l’épreuve l’unité des deux groupes linguistiques : il n’existe à ce jour aucun bâtiment susceptible d’accueillir temporairement les 1200 élèves. Ceux-ci seront vraisemblablement répartis dans au moins deux bâtiments — par niveaux ou par appartenance linguistique. Coopération linguistique Cette tempête secoue l’école FACE (« Formation en arts au cœur de l’éducation ») au moment où elle célèbre ses 45 ans. L’établissement se distingue en accueillant des élèves anglophones et francophones qui sont scolarisés dans leur langue par du personnel des deux commissions scolaires. L’école compte 1203 élèves (dont 303 anglophones) de la maternelle jusqu’à la cinquième secondaire. En vertu d’une entente renouvelée en 2012, la direction de l’école relève du CSSDM (le centre de services scolaire francophone), appuyée par des adjoints des deux centres de services. Chaque niveau scolaire, peu importe la langue, est supervisé par une direction adjointe. Toutes les décisions se prennent en collégialité entre les deux communautés linguistiques. « Concrètement sur le terrain, cela se traduit par un partage de l’environnement (cafétéria, café étudiant, bibliothèque, service de garde, corridors, cour d’école, casiers, laboratoire informatique, laboratoire de sciences, gymnases, auditorium, salles de classe…), par un partage de la vie scolaire (vie étudiante et l’ensemble des activités parascolaires qui en découlent), par un partage de ressources où tous œuvrent auprès de l’ensemble de la communauté […] peu importe la commission scolaire d’appartenance des jeunes », explique la lettre du conseil d’établissement adressée au ministre de l’Éducation. Simon Laroche, président du conseil d’établissement, déplore que la CSEM ait pris cette décision sans consulter le conseil, et à quelques jours de la rentrée. « Bien que nous comprenions la logique légale et administrative qui sous-tend cette décision, nous sommes atterrés par ce qu’elle dévoile de méconnaissance de la réalité du terrain, de la spécificité du milieu, et des conséquences potentiellement désastreuses qu’elle entraînera », indique la lettre du conseil d’établissement envoyée au ministre. Respect du projet de loi 40 Cette décision vise à « renforcer la structure de gouvernance globale de l’école, ainsi que de renforcer notre engagement fort envers l’avenir radieux de FACE », a déclaré dans un communiqué Marlene Jennings, qui administre la CSEM mise sous tutelle par le gouvernement. La CSEM se conforme ainsi à la Loi sur l’instruction publique et permettrait de plus aux élus du conseil d’établissement CSEM de l’école FACE de solliciter un poste de membre du nouveau conseil d’administration d’un centre de services scolaire cet automne, dans l’éventualité où le [projet de loi 40, contesté en cour par la communauté anglophone] devait entrer en vigueur à l’égard des commissions scolaires anglophones du Québec », précise la CSEM. Le CSSDM, de son côté, indique qu’un projet de protocole « transitoire » est proposé à la CSEM « afin de faciliter la gestion administrative de l’école pour l’année scolaire 2020-2021 ». Ce protocole amendé « permettra de définir le mandat, les rôles et les responsabilités de chaque direction afin de maintenir des services éducatifs de qualité ». Une personne-ressource sera embauchée pour aider les deux directions d’établissement à organiser la transition. https://www.ledevoir.com/societe/education/584548/tensions-linguistiques-a-l-ecole-face
  2. Le PPU des Faubourgs propose d'aménager un grand parc à l'emplacement de l'ancien parc Sohmer. https://www.facebook.com/centrevillemontreal/photos/a.336796019724482/4825641100839929/?type=3&theater
  3. New and improved Montreal Biodome set to reopen just before the fall Montrealers who've missed hanging out with the city’s resident sloth will be happy to know that after two years of renovations, the Biodome is scheduled to reopen at the end of August. The wildlife centre had been closed for a $37-million architectural revamp that has added "something new in each of the five ecosystems," according to Espace pour la vie, the body that also oversees the city’s Planetarium, Insectarium and Botanical Gardens. In the Tropical Rainforest, visitors can benefit from a new treetop view that was "virtually invisible until now." The Gulf of St. Lawrence, on the other hand, is now home to new walkways, and there’s a new perspective of the lynx habitat over in the Laurentian Maple Forest. In the Sub-Antarctic Islands, where all the penguins waddle around, there's a new tunnel and a wall of ice. "To make the experience even more immersive and multisensory, the designers have rethought every aspect, including access to the ecosystems: you'll hear and smell before you enter and see," said Espace pour la vie, who organized the "Biodome Migration Project" alongside the city of Montreal. The project was a competition, awarded to KANVA, an architect collective, Bouthillette Parizeau, an engineering firm, and NCK Inc, an engineering consultant firm. In addition to switching up the ecosystems, the Biodome has also updated how it educates visitors – instead of the traditional informational panels located throughout the centre, people are now able to download a mobile app for their phone which Espace pour la vie says gives users "the impression of being immersed in nature." "After more than two years of work, we have our Biodome back—more beautiful, more relevant and more informative than ever," Montreal Mayor Valerie Plante said in a statement. "Thirty years after it opened, the Biodome is still playing a leading role in showcasing our ecosystems and reminding us just how fragile and invaluable biodiversity is." Espace pour la vie said visitors will now be able to learn more about what Biodome employees do behind the scenes to take care of the animals who live there. "One way to rally people around (the importance of biodiversity) is to show, concretely, what (it) is and what it provides us with on a daily basis. And that's exactly what the Biodôme does," Plante added. Espace pour la vie's executive director, Charles-Mathieu Brunelle, said the Biodome revamp is more than just a material update. "It's a migration in our way of viewing our relationship with nature," he said. "The current pandemic is showing us, once again, just how much we need nature, but also to what degree we have become disconnected from it. Reconnecting with nature, appreciating it, and getting to know and understand it better are the first steps in what is becoming a crucial movement to protect it." The site is set to reopen on Aug. 31 and visitors are being asked to purchase timed tickets online to explore at their own pace due to COVID-19. As in all other closed public spaces across Quebec, visitors must wear a mask. POUR VOIR LA VIDÉO CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT: https://montreal.ctvnews.ca/after-a-two-year-revamp-new-and-improved-montreal-biodome-set-to-reopen-just-before-the-fall-1.5072211?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
  4. Nathalie Bondil: prompte à faire l'éloge de ses collaborateurs En réponse à la lettre des employés et ex-employés du Musée des beaux-arts de Montréal publiée le 11 août Bernard Lévy Surprenante levée de boucliers que celle d’employés et d’ex-employés du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) à l’encontre de leur directrice générale récemment congédiée par le président du conseil d’administration. Ce groupe de personnes déclare : « Les succès de projets développés par les employés leur étaient rarement attribués ; le mérite revenait à ses très proches collaborateurs. » En tant que rédacteur en chef de la revue Vie des arts, j’ai assisté à presque toutes les conférences de presse organisées au Musée en prélude à l’ouverture d’expositions importantes ou modestes. Je puis attester qu’au cours de ces événements, Nathalie Bondil a toujours fait l’éloge de ses collaborateurs les plus proches comme de ceux généralement laissés dans l’ombre, soit les membres du personnel technique. Elle donnait la parole aux conservateurs directement responsables qui, pour leur part, soulignaient la contribution de leurs collègues sans lesquels il aurait été impossible de mener à bien l’exposition, objet de la conférence de presse. Des dizaines de journalistes et de critiques d’art pourraient corroborer ces faits. J’ai assisté à presque tous les vernissages animés par Nathalie Bondil. Tout comme moi, des centaines d’invités à ces cérémonies mondaines ont entendu la directrice générale vanter avec chaleur le dévouement des membres du personnel en énumérant leur nom, reconnaissant ainsi le caractère indispensable de leur contribution. Elle se faisait un devoir de souligner le rôle de personnes moins visibles : notamment, les membres de l’équipe chargée de la scénographie, de l’édition du catalogue, etc. Ainsi la directrice générale montre qu’elle a toujours eu à cœur la valorisation de toutes les personnes, quel que soit leur rang au Musée. En outre, quelques-uns des signataires de la lettre collective reconnaîtraient avoir perfectionné leur formation en côtoyant Nathalie Bondil à pied d’œuvre sur le terrain. Des moments de stress Les signataires de la lettre collective écrivent : « Harcèlement et intimidation récurrents devant témoins ont ponctué nos journées pour plusieurs d’entre nous, notamment lors des montages d’expositions. » La plupart du temps, les expositions sont programmées des mois et même des années à l’avance. Elles sont le fruit d’un long et très complexe travail préparatoire : négociations de prêts d’œuvres, transport, assurance, vérifications minutieuses des données historiques, etc. Il n’en reste pas moins que toute exposition demeure sujette à des mises au point de dernière minute. Comme quelques-uns de mes collègues des médias, j’ai quelquefois eu le privilège d'assister aux derniers ajustements qui précèdent le montage final de certaines expositions, un ou deux jours avant la présentation au public. Certes, la fébrilité était palpable dans les salles du Musée. Évidemment, un sentiment d’urgence se traduisait par un état de stress assez général. Oui, des termes d’impatience jaillissaient parfois, vite aplanis cependant par quelques mots d’excuses. Rien que de plus naturel et de plus courant dans un milieu exposé au jugement impitoyable du public que d’avoir le trac. Que celles et ceux qui ne se sentent pas capables de surmonter de tels moments de tension inhérents au souci d’atteindre le plus haut degré de perfection changent de métier ! À la fin de leur lettre, les employés déclarent se rallier aux décisions récentes du président du C.A., soit le congédiement expéditif de la directrice générale et la nomination en contravention flagrante des règlements du Musée d’une directrice de la conservation. À elles seules, ces mesures excessives justifieraient la démission du président et des membres du C.A. qui les ont soutenues. Ils ne pourront pas ajourner éternellement la convocation d’une assemblée générale dont ils redoutent l’hostilité des membres à l’égard des décisions qui portent préjudice aux intérêts du Musée. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-08-18/nathalie-bondil-prompte-a-faire-l-eloge-de-ses-collaborateurs.php
  5. Ce secteur est appelé à se développer considérablement au cours des prochaines années. Cela a commencé avec le CUSM et se poursuit avec le nouvel échangeur qui devient le prolongement naturel du tout aussi nouveau pont Samuel-De Champlain. Cela me fait penser au Campus MIL sur l'ancienne gare de triage Outremont. C'est plus ou moins le même processus de conversion que nous verrons dans le secteur Turcot avec l'arrivée prochaine de nouveaux habitants et l'aménagement du territoire par la ville qui, espérons-le, aura pour effet de désenclaver les quartiers environnants tout en apportant un peu de végétation peut-être avec la création d'un nouveau parc et un lien piétonnier nord-sud. C'est bien situé également, étant à mi-chemin entre le centre-ville et l'aéroport, et tout près aussi du futur Royalmont.
  6. Le ministre Bill Morneau annonce sa démission Bernard Barbeau - Radio-Canada Embourbé dans l’affaire UNIS qui ébranle le gouvernement de Justin Trudeau, avec qui il entretient en plus des relations tendues, Bill Morneau va quitter ses fonctions de ministre des Finances du Canada et de député de Toronto-Centre, a-t-il annoncé lundi soir à Ottawa. Cependant M. Morneau n'a à aucun moment fait mention du scandale UNIS. J'ai rencontré M. Trudeau aujourd'hui pour l'informer que je n'avais pas l'intention de me présenter à nouveau lors de la prochaine élection fédérale, a-t-il dit. Il a nié que M. Trudeau lui ait demandé de démissionner. J'ai toujours eu le plus grand respect pour mes fonctions et j'étais conscient du privilège qui était le mien. - Bill Morneau, ministre et député démissionnaire En poste depuis 2016, Bill Morneau a assuré qu'il n'avait jamais eu l'intention de réaliser plus de deux mandats. Et comme il est impensable que l'économie canadienne puisse se rétablir de la pandémie de COVID-19 d'ici la fin de son mandat, il a préféré laisser sa place à un nouveau ministre des Finances qui pourra accompagner le premier ministre sur le long chemin semé d'embûches qui se trouve devant lui. Nous devons reconnaître que ce processus prendra plusieurs années. Les médias ont beaucoup fait état des divergences d'opinions entre MM. Morneau et Trudeau. Le ministre des Finances aurait privilégié un contrôle beaucoup plus serré des dépenses, alors que son patron a préféré délier les cordons de la bourse. Justin Trudeau a néanmoins salué dans un communiqué l'engagementet le dévouement de M. Morneau. J'ai compté sur son leadership, ses conseils et son amitié au fil des ans et j'ai confiance que cela se poursuivra dans le futur. Bill, tu as ma plus profonde gratitude et je sais que tu continueras à apporter de grandes contributions à notre pays et aux Canadiens dans les années à venir. Bill Morneau tentera maintenant d'accéder au poste de secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a-t-il indiqué. Je vais passer les prochaines semaines à me préparer à ce défi. Il a ajouté que le premier ministre Trudeau l'appuie dans cette démarche. Le Canada appuiera fortement sa candidature en vue de diriger cette importante institution mondiale qui jouera un rôle essentiel dans la reprise économique mondiale, a confirmé M. Trudeau. Quel chaos libéral! Une démission du ministre des Finances en pleine pandémie! Justin Trudeau doit démissionner pour avoir perdu le contrôle de son gouvernement! a lancé sur Twitter le député conservateur Luc Berthold. C'est pourtant sa propre formation qui exigeait le plus fort le départ de Bill Morneau. En eaux troubles L'opposition demandait en effet depuis des semaines que M. Morneau quitte ses fonctions. Le commissaire fédéral aux conflits d'intérêts et à l'éthique, Mario Dion, a confirmé le mois dernier qu'il allait enquêter sur le fait que M. Morneau ne s'était pas récusé lors de l’examen par le gouvernement fédéral d'un important contrat accordé à l’organisme UNIS, avec lequel ont collaboré étroitement ses deux filles, Grace et Claire. Bill Morneau a aussi voyagé gratuitement avec l’organisme à deux occasions, en 2017, en Kenya et en Équateur. M. Morneau a remboursé les frais de 41 000 $ découlant de ces voyages à UNIS, il y a quelques semaines, tout juste avant de témoigner devant le comité des finances et donc bien après qu’il eut fait l’objet de questionnements. Il y a à peine six jours, Justin Trudeau assurait faire toujours confiance à Bill Morneau, malgré la nomination, la veille, de Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, à titre de conseiller spécial sur la gestion de la crise de la COVID-19. Le premier ministre a pleinement confiance en le ministre Morneau et toute déclaration contraire est fausse, soutenait un communiqué. Le commissaire Mario Dion a également ouvert une enquête sur la conduite du premier ministre Trudeau lui-même dans l'affaire UNIS. L'organisme a depuis renoncé au contrat du gouvernement fédéral, qui portait sur la gestion de bourses. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1727315/ministre-bill-morneau-demission-finances-trudeau-federal-ottawa-unis-we
  7. Couche-Tard parmi les 200 plus grandes entreprises mondiales Le détaillant continue de gravir les échelons dans le Global 500 de Forbes Alimentation Couche-Tard vient de faire son entrée dans le club sélect des 200 plus grandes entreprises mondiales, révèle le plus récent palmarès Global 500 du magazine américain Forbes. Sylvain Larocque - Le Journal de Montréal Le détaillant de Laval a grimpé au 183e rang des géants mondiaux, juste derrière son rival japonais 7-Eleven (178e place), mais devant de grands noms comme Unilever (185e place), Goldman Sachs (202e place), LG Electronics (207e place), Pfizer (215e place), la Banque Royale du Canada (223e place) et Rio Tinto (280e place). Le classement de Forbes utilise les revenus enregistrés par Couche-Tard au cours de son exercice qui a pris fin le 30 avril 2019, soit 59,1 milliards de dollars US (78,3 G$ CA). À cause de la pandémie, le chiffre d’affaires de l’entreprise a fléchi de 8 % en 2019-2020 pour atteindre 54,1 G$ US (plus de 71,6 G$ CA). En sept ans de présence dans le Global 500 de Forbes, Couche-Tard a gagné 146 places. En 2014, l’entreprise pointait au 329e rang. Troisième au Canada En fonction des revenus, Couche-Tard est actuellement la troisième plus importante entreprise au Canada, derrière les poids lourds torontois Brookfield Asset Management (155e place) et Manuvie (181e place). « C’est la seule entreprise canadienne à avoir vraiment réussi dans le commerce de détail à l’international », relève l’expert en finance et gouvernance Michel Nadeau. Celui-ci souligne toutefois que près des trois quarts des revenus de Couche-Tard proviennent des ventes d’essence, un secteur appelé à décroître avec la popularité grandissante des véhicules électriques. En outre, plusieurs autres produits vendus dans les dépanneurs et les stations-service sont également en perte de vitesse, comme les friandises, les cigarettes et les boissons gazeuses. « C’est l’un des énormes défis auxquels fait face Couche-Tard : comment se réinventer ? » dit M. Nadeau. En Norvège, où la moitié de tous les nouveaux véhicules vendus sont électriques, Couche-Tard met de l’avant des pâtisseries de qualité pour générer des ventes pendant que les clients attendent la recharge de leur voiture. Racines québécoises menacées Michel Nadeau s’inquiète par ailleurs de la présence québécoise au sein de l’entreprise. PDG depuis 2014, l’Américain Brian Hannasch habite en Indiana et passe relativement peu de temps au siège social de Laval. En fait, un seul des huit plus hauts dirigeants de l’entreprise – le chef des finances, Claude Tessier – habite au Québec. De plus, les actions à droits de vote multiples qui donnent le contrôle de Couche-Tard à ses quatre fondateurs expireront à la fin de l’année prochaine. L’entreprise deviendra alors plus vulnérable à une prise de contrôle hostile. « Le conseil d’administration doit s’assurer que Couche-Tard ne perde pas ses racines québécoises », affirme M. Nadeau. Soulignons que Seven & I (propriétaire de 7-Eleven) vient de damer le pion à Couche-Tard pour l’acquisition de la chaîne américaine Speedway, une transaction de 21 G$ US (plus de 27,8 G$ CA) qui consolidera son statut de leader mondial dans le secteur. Des analystes estiment toutefois que Couche-Tard a bien fait de passer son tour, jugeant le prix trop élevé. Cannabis et prix variables En entrevue avec Forbes, M. Hannasch a confié que Couche-Tard misait notamment sur le cannabis pour alimenter sa croissance future. L’entreprise est déjà actionnaire d’un détaillant canadien actif dans le secteur, Fire & Flower. « Un jour, ce sera légalisé dans la majeure partie des États-Unis », a-t-il soutenu. Le dirigeant a également révélé que Couche-Tard testait actuellement la « tarification dynamique », qui consiste à ajuster les prix de certains produits en fonction de la demande en temps réel dans chaque magasin. « C’est plus facile de demander 1,69 $ pour un Pepsi dans tous les magasins, a illustré M. Hannasch. Mais si vous prenez quelques sous ici, quelques sous là-bas, ça s’accumule rapidement quand vous avez 10 000 établissements. » https://www.journaldemontreal.com/2020/08/17/couche-tard-parmi-les-200-plus-grandes-entreprises-mondiales
  8. Les ventes d'habitations en juillet jamais égalées depuis 40 ans Les ventes d'habitations en juillet ont atteint un niveau n'ayant jamais été observé en quatre décennies années, alors que le nombre de transactions a bondi de 30 % par rapport à la même période l'an dernier. Les 62 355 ventes enregistrées en juillet constituent le niveau le plus élevé jamais enregistré, a indiqué lundi l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), en soulignant que les données disponibles permettaient de reculer jusqu'à plus de 40 ans. Les ventes d'habitations en juillet ont bondi de 30,5 % par rapport à la même période il y a un an. Après avoir plongé plus tôt cette année en raison de la pandémie de COVID-19, les ventes ont poursuivi leur rebond puisque la hausse a été de 7,6 % de juin à juillet. Selon l'économiste principal de l'ACI Shaun Cathcart, la performance observée en juillet est attribuable à plusieurs facteurs . Celui-ci a cité la crise sanitaire ainsi que d'autres particularités du marché qui prévalaient avant la pandémie. En grande partie, ce qu'on voit en ce moment, c'est la reprise des activités qu'on aurait normalement vue plus tôt cette année, a-t-il souligné, dans un communiqué. Rappelons-nous qu'avant le confinement, nous nous préparions pour le marché printanier le plus serré depuis près de 20 ans. M. Cathcart a ajouté que certaines inscriptions étaient directement liées au nouveau coronavirus, en rappelant que la crise sanitaire avait également retardé la vente de nombreuses autres propriétés . Les prix en hausse Le prix moyen national réel des maisons vendues en juillet a atteint un niveau record de 571 500 $, en hausse de 14,3 % par rapport au même mois l'année dernière, a souligné l'ACI. L'augmentation des prix a été généralisée d'un mois à l'autre en juillet dans les 20 marchés suivis par l'Agence. Les hausses les plus marquées ont été observées à Montréal, la région de Toronto, Guelph et Ottawa. Les prix ont augmenté plus modestement en Colombie-Britannique et en Alberta, selon l'ACI. La demande a été supérieure à l'offre en juillet, période au cours de laquelle il y a eu davantage de transactions que de nouvelles inscriptions de propriétés à vendre. M. Cathcart a souligné qu'en dépit de la flambée des nouvelles inscriptions, à certains endroits , le nombre de propriétés à vendre n'a jamais été aussi bas en 16 ans . Dans une note envoyée à ses clients, l'économiste principal à la Banque TD Brian DePratto, a écrit qu'il était difficile d'expliquer comment le marché immobilier pouvait être aussi vigoureux alors que le taux de chômage demeure supérieur à 10 %. La pandémie a eu des effets disproportionnés sur les Canadiens à faible revenu, qui sont moins susceptibles d'être propriétaires ou de le devenir propriétaires, a-t-il souligné. Les coûts d'emprunt ont diminué. M. DePratto a estimé que l'ampleur du rebond observé dans le marché immobilier était définitivement surprenante , en ajoutant qu'il y avait encore de nombreux éléments à surveiller afin de mesurer la vigueur de la reprise économique après la crise sanitaire. Un certain nombre de programmes de soutien, y compris (le report de paiements) hypothécaire, permettent d'atténuer certains impacts de la pandémie, a écrit l'économiste principal de la Banque TD. Alors que l'automne approche, ces programmes viendront à échéance ou leurs modalités risquent de changer. Cela pourrait se traduire par des ventes de face pour le marché immobilier, particulièrement en ce qui a trait aux prix. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1727165/vente-maison-record-juillet-canada-pandemie
  9. Normand Hamel

    TikTok

    TikTok: la Chine dénonce la «diplomatie de la canonnière» des États-Unis La Chine a dénoncé lundi la « diplomatie de la canonnière » des États-Unis, après un nouveau décret du président américain Donald Trump obligeant le groupe chinois ByteDance à vendre les activités américaines de son réseau social international TikTok. Dans un contexte de fortes tensions avec Pékin, le locataire de la Maison-Blanche accuse depuis des mois la très populaire plateforme de pouvoir siphonner les données des utilisateurs américains au profit des services de renseignements chinois. Au nom de la sécurité nationale, Donald Trump a déjà pris début août des mesures radicales à l’encontre de TikTok. Il avait signé un décret interdisant, d’ici 45 jours, toute transaction de sa maison-mère ByteDance avec un partenaire américain. Le nouveau décret signé vendredi oblige formellement la compagnie chinoise à se séparer de TikTok. Il précise que l’acheteur devra obligatoirement être américain. « La liberté et la sécurité ne sont que des prétextes pour certains politiciens américains afin de mener une diplomatie de la canonnière numérique », a réagi lundi Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. L’expression fait référence aux bateaux de guerre utilisés par les puissances occidentales durant le XIXe siècle, notamment durant les guerres de l’Opium toujours ressenties en Chine comme une humiliation nationale. Selon Zhao Lijian, TikTok s’est plié à toutes les exigences de Washington : n’avoir parmi ses hauts responsables que des Américains, héberger ses serveurs aux États-Unis et rendre public le code source de l’application. « Mais (la plateforme) n’a malgré tout pas pu échapper à l’extorsion pratiquée par certains individus aux États-Unis, sur la base d’une logique de brigand et d’intérêts politiques égoïstes », a souligné le porte-parole lors d’un point presse régulier. Le géant de l’informatique Microsoft est en pleines négociations pour racheter TikTok, au moins aux États-Unis, voire plus largement. Une telle transaction est évaluée entre 10 et 30 milliards de dollars par la presse américaine. Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises que si l’acquisition a lieu, « une très grosse proportion du prix doit revenir au Trésor des États-Unis ». Cette exigence étonnante a suscité de vives critiques. Selon le décret de vendredi, ByteDance devra par ailleurs confirmer qu’il a détruit toutes les données « d’utilisateurs américains, obtenues ou dérivées de TikTok et Musical.ly », une application américaine qui avait été rachetée par la société chinoise et fondue dans TikTok. https://www.lapresse.ca/affaires/2020-08-17/tiktok-la-chine-denonce-la-diplomatie-de-la-canonniere-des-etats-unis.php
  10. L’enjeu discret de la robotisation du port de Montréal La tendance mondiale vers l’automatisation des activités portuaires joue-t-elle un rôle dans le conflit en cours à Montréal ? Deux regards sur cet enjeu. Marc Tison - La Presse « Le grand enjeu dans les ports, du côté de l’employeur, du moins, c’est la robotisation des activités portuaires », lance d’entrée de jeu Jean-Claude Bernatchez, professeur de relations industrielles à l’Université du Québec à Trois-Rivières. « C’est déjà commencé. Au port de Rotterdam, il y a quelques débardeurs qui travaillent sur écran cathodique, et ce sont des robots qui déchargent les conteneurs et les chargent sur les camions. » En Corée du Sud, en Allemagne, au Japon, le travail traditionnel des débardeurs a déjà cédé du terrain à l’automatisation, explique-t-il. « Le robot travaille à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et c’est ainsi que les nouveaux ports se construisent ou se rénovent. » Cette révolution teinte discrètement le conflit en cours au port de Montréal, subodore Jean-Claude Bernatchez. Est-ce que le port de Montréal peut devenir un port moderne, robotisé, avec la convention collective qu’ils ont, avec 700 débardeurs qui ont la sécurité d’emploi ? C’est une grande question que l’employeur doit se poser : peut-on faire le virage vers la robotisation ? - Jean-Claude Bernatchez, professeur de relations industrielles à l’Université du Québec à Trois-Rivières Le spécialiste des relations de travail a épluché récemment la convention collective qui lie le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal et l’Association des employeurs maritimes (AEM). « Le syndicalisme, dans le port de Montréal, a construit un système de relations de travail abondamment participatif. Ça veut dire que le syndicat a récupéré une bonne part de ce qu’on appelle communément les droits de direction. » L’employeur, en l’occurrence l’AEM, plutôt que le Port de Montréal, ne peut embaucher un nouvel employé que dans la liste des candidats proposés par le syndicat. C’est également le syndicat qui assure la formation des employés. Les débardeurs du port de Montréal ont réussi à se négocier au fil des ans des conditions salariales que le professeur qualifie d’enviables. Un seul taux horaire, sans échelle salariale, est fixé pour tous à 40 $ de l’heure, indique-t-il, ce qui correspond à un revenu annuel de 80 000 $ pour 2000 heures de travail. Ce sont les primes pour les heures supplémentaires ou atypiques qui font grimper le revenu moyen aux 140 000 $ cités par l’AEM. « Un débardeur en France fait à peu près la moitié du salaire d’un débardeur québécois », indique Jean-Claude Bernatchez « L’autre question, c’est l’horaire. L’horaire est déterminé dans une large mesure par l’initiative syndicale, et l’horaire est béton. Alors que l’activité productive doit composer avec des éléments qui sont variables. » C’est dans ce contexte rigide qu’une inévitable automatisation devra s’installer, tôt ou tard. Prudence ! « C’est vrai qu’il y a une tendance vers l’automatisation dans les ports, mais il faut être extrêmement prudent », exprime pour sa part Claude Comtois, professeur de géographie à l’Université de Montréal, qui s’intéresse de près aux activités portuaires et maritimes depuis une trentaine d’années. L’automatisation complète d’un terminal de conteneur apporte des gains de productivité et réduit les accidents de travail, reconnaît-il. « Une autre chose importante, c’est que ça utilise des équipements électriques. Si vous voulez décarboner votre économie portuaire, c’est une bonne affaire. « Par contre, c’est extrêmement dispendieux. » L’investissement de base s’élève à un minimum de 500 millions. Par terminal de conteneurs. Le port de Montréal en compte cinq. « Ce n’est pas tous les ports du monde qui sont automatisés. Il y a à peu près 3 % des terminaux dans le monde qui sont entièrement automatisés », insiste-t-il. Ça prend des mégaports comme ceux de Shanghai, de Singapour ou de Hong Kong, qui manutentionnent 50 millions de boîtes par année. Mais ce n’est pas tout le port qui est automatisé. - Claude Comtois, professeur de géographie à l’Université de Montréal « L’autre chose, c’est que quand vous automatisez, il y a des risques de cyberattaques. » Les ports de San Diego et de Barcelone ont tous deux rapporté de telles agressions numériques à quelques jours d’intervalle, en septembre 2018. Plutôt l’automatisation partielle Pour les ports de la taille de celui de Montréal, la voie de l’avenir est davantage l’automatisation partielle que la robotisation intégrale, estime Claude Comtois. « Ça permet de garantir certains emplois, mais ça demande une formation continue. Dans les discussions que j’ai eues avec l’industrie portuaire et maritime et avec les débardeurs, il n’y a personne qui est nécessairement contre le fait de travailler avec des tablettes plutôt qu’avec des forklifts [chariots à fourche]. » Autre avantage, une automatisation partielle peut se concrétiser en 24 mois, alors qu’il faut de quatre à huit ans pour mettre en place un terminal de conteneurs entièrement automatisé. Beaucoup des installations de manutention de céréales, de pétrole ou de vrac sont déjà partiellement automatisées, rappelle Claude Comtois. Sur ce plan, le port de Montréal n’est pas à la traîne, estime-t-il. « Avec la pandémie, le Port a mis en place un système d’intelligence artificielle qui permettait de savoir dans quel conteneur il y avait des produits pharmaceutiques qui étaient nécessaires. Ça permettait d’accélérer la livraison et personne n’a perdu d’emploi à cause de ça. Le Port est vraiment canon sur ce plan-là, il est vraiment en amont des principales préoccupations du milieu. » Ni l’Association des employeurs maritimes, qui engage les débardeurs, ni le Syndicat des débardeurs n’ont voulu commenter la question de la robotisation pendant les négociations. Tout aussi coi, le Port de Montréal a suggéré d’en parler à Claude Comtois, qui avait déjà accordé l’entretien quelques minutes plus tôt. 90 000 conteneurs immobilisés par la grève Vendredi matin, quelque 90 000 conteneurs EVP (équivalent 20 pieds) étaient bloqués dans le port de Montréal. L’Administration portuaire de Montréal a apporté les précisions suivantes à l’information qu’elle avait fournie vendredi. Sur les 90 000 conteneurs touchés par la grève, 18 500 sont immobilisés sur les quais et le reste se trouve à bord de navires détournés vers d’autres ports. Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) rappelle de son côté que 6300 entreprises québécoises employant 19 000 personnes sont directement liées aux opérations du port. « J’ai déjà quelques membres industriels qui m’ont signalé que chaque jour que le conflit durait faisait en sorte de fragiliser leur chaîne de production », a indiqué hier le président du CPQ Karl Blackburn. « Ça peut prendre encore quelques jours, mais il y aura des arrêts d’usine ou des mises à pied dans certaines régions du Québec. » https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-08-15/l-enjeu-discret-de-la-robotisation-du-port-de-montreal.php
  11. Musée des beaux-arts de Montréal: un triste épisode de lynchage collectif En réponse à la lettre des employés et ex-employés du Musée des beaux-arts de Montréal, publiée le 11 août Caroline Savic La lettre des employés et ex-employés relate que le conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) aurait fait le bon choix de congédier sa directrice générale et conservatrice en chef, qui, selon eux, aurait créé un climat de travail « toxique ». Ces employés et ex-employés, au total une centaine de signataires, ont partagé leur point de vue sur la crise qui secoue le MBAM en prétendant que leurs actions sont motivées par « la vraie vérité ». Devant ce tumulte de commentaires et d’accusations, je ne peux m’empêcher de constater avec tristesse un « lynchage collectif » et une insensibilité sans borne. Le congédiement d’une personnalité que ce même groupe reconnaît être « une femme avec une grande vision et une capacité de rayonnement » a provoqué des enjeux incontestables. Ces mêmes personnes demandent aux signataires d’une pétition qui a recueilli plus de 4500 signatures de réfléchir aux valeurs qui sont promues par le MBAM. À cela, je réponds que justement les actions du conseil d’administration du MBAM ne sont pas motivées par ces valeurs qui demandent que les institutions culturelles suivent des normes élevées d’efficacité, d’efficience, sans parler de la notion fondamentale de la reddition de comptes. Certes, chacun à le droit à son opinion, mais la responsabilité de la gestion du travail n’est-elle pas du ressort du département des ressources humaines, peu importe la nature de l’entreprise ? En 20 ans, peut-on croire que les ressources humaines du MBAM ne se soient pas acquittées de leurs obligations premières, de fournir aux employés « un cadre de travail sain », un des points d’ailleurs dont les employés du MBAM affirment ne pas avoir bénéficié pendant plusieurs années ? C’est pourtant curieux que le sujet du « climat toxique » n’ait jamais été abordé à aucune des réunions du conseil d’administration du MBAM, dont j’ai fait partie brièvement. J’ai quitté le C.A. du MBAM en 2016 à la suite de la dissolution de l’Association des bénévoles du MBAM, que je coprésidais. Est-ce qu’en l’espace de quatre ans et avec la venue « controversée » du nouveau président du C.A., la situation se serait détériorée à ce point ? Les employés affirment « que leurs griefs étaient bloqués et que des collègues avaient été mis au rancart à répétition ». Encore une fois, je demande où étaient les ressources humaines ? Qui doit-on congédier ici ? N’a t-on pas remercié récemment les directeurs des ressources humaines chez Ubisoft, un géant dans le domaine du divertissement, pour avoir permis « le harcèlement psychologique de ses employés » ? Quand ces mêmes employés affirment n’avoir eu aucun pouvoir décisionnel au MBAM, il faut se poser la question du rôle de tout un chacun. À qui incombe la réussite ou l’échec ? À sa présidence, à sa direction générale ou aux employés ? Normalement, la responsabilité incombe à la présidence ou, le cas échéant, à la direction générale. Il est donc normal que les décisions soient prises avec son consentement. Après tout, elle est redevable à son conseil d’administration. La marge d’erreur est bien mince. Gouvernance du MBAM Ce qui m’amène à parler de l’enjeu principal de ce drame public, qui est la gouvernance même du MBAM. Le point n’est pas que l’ancienne directrice générale et conservatrice en chef ait été congédiée, car ce sera à elle de se défendre par la voix des tribunaux, mais bien la façon dont le congédiement s’est fait et le manque de transparence des membres actuels du C.A. du MBAM quant aux motifs qui justifient leurs actions. De fait, et aux termes de la Loi sur les musées, le MBAM est géré par un C.A. qui rend des comptes à ses membres par l'intermédiaire de son Assemblée générale annuelle et en partie à l’Assemblée nationale du Québec par l’entremise de sa ministre de la Culture et des Communications. Tous les membres d’un C.A. doivent adhérer au principe d’imputabilité et de transparence. Ils sont assujettis à une éthique institutionnelle incontournable, la reddition de comptes, qui consiste en une obligation liée aux responsabilités des administrateurs envers le public, ses membres et ses donateurs (dans le cas du MBAM). Cette reddition de comptes concerne le fait de répondre aux intervenants, en l’occurrence aux membres du MBAM, qui ont légitimement le droit de questionner les pratiques de gouvernance et de gestion sans pour autant en recourir à des actions légales. Or, à la suite de leurs refus répétés, le tout va se jouer devant les tribunaux. Finalement, je ne peux m’empêcher de me demander ceci : si l’ancienne directrice générale et conservatrice en chef avait été un homme, aurait-il subi le même préjudice ? Est-ce qu’on aurait terni ainsi sa réputation sur la place publique ? Ne connaissons-nous pas dans nos milieux de travail respectifs des hommes qui possèdent les caractéristiques que les employés et ex-employés du MBAM dénoncent chez l’ancienne directrice générale ? Ne sont-ils pas plutôt félicités pour leur « leadership » ? On aura beau organiser des commissions parlementaires, inscrire l’égalité des femmes dans la Charte des droits et libertés et l’affirmer comme valeur fondamentale dans divers articles de loi, ce détournement de la justice au profit d’un C.A. totalitaire et opaque ne peut que faire reculer la cause des femmes. Au XXIe siècle, c’est inacceptable. Notre société mérite mieux ! Soyons solidaires et protégeons nos valeurs, nos acquis et la gouvernance de cette institution culturelle qui est notre fierté nationale. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-08-14/musee-des-beaux-arts-de-montreal-un-triste-episode-de-lynchage-collectif.php
  12. Normand Hamel

    TikTok

    Trump signe un décret forçant ByteDance à se séparer de TikTok Le président Donald Trump a signé vendredi un décret obligeant le groupe chinois ByteDance à vendre les activités américaines de TikTok, son réseau social international, d'ici 90 jours, formalisant ainsi des menaces maintes fois répétées. «Il y a des preuves crédibles qui me portent à croire que ByteDance (...) pourrait prendre des mesures qui menacent de nuire à la sécurité nationale des États-Unis», explique le décret présidentiel. Le locataire de la Maison-Blanche accuse depuis des mois, sans preuve, la très populaire plateforme de partage de vidéos de siphonner les données des utilisateurs américains au profit de Pékin. «Comme nous l'avons déjà dit, TikTok est adoré par 100 millions d'Américains parce que c'est un lieu de divertissement, d'expression personnelle et de connexion sociale», a réagi un porte-parole de ByteDance. «Nous sommes déterminés à continuer d'apporter de la joie aux familles et des carrières pleines de sens à ceux qui créent sur notre plateforme pendant de nombreuses années». Dans un contexte de fortes tensions commerciales et politiques avec la Chine, le président américain a déjà pris il y a une semaine des mesures radicales à l'encontre de TikTok, et de la plateforme WeChat. Celle-ci appartient au géant chinois Tencent et est omniprésente dans la vie des Chinois (messagerie, paiements à distance, réservations...). Il leur a interdit, d'ici à 45 jours, toute transaction avec une partenaire américain. «Nous sommes choqués par ce décret», avait alors commenté TikTok dans un communiqué de presse. «Depuis près d'un an, nous avons cherché à discuter avec le gouvernement américain pour trouver une solution (...) Mais nous nous sommes retrouvés face à une administration qui n'accorde aucune importance aux faits, ne respecte pas les procédures légales et tente de s'immiscer dans des négociations entre des entreprises privées». Le nouveau décret signé vendredi précise que l'acheteur devra être américain et «prouver sa volonté et sa capacité à se conformer à ce décret». Le géant de l'informatique Microsoft est en pleines négociations avec ByteDance pour racheter TikTok, au moins aux États-Unis, voire plus largement. Une telle transaction est évaluée entre 10 et 30 milliards de dollars par la presse américaine. Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises que si l'acquisition a lieu, «une très grosse proportion du prix doit revenir au Trésor des États-Unis», parce que, selon lui, une telle opération n'est possible que grâce aux autorités américaines. Cette exigence étonnante a suscité de vives critiques et un certain embarras, d'autant que ses menaces et décrets ont, de fait, rendu obligatoire une transaction. Des observateurs ont dénoncé des méthodes «mafieuses». D'autres experts de la sécurité en ligne ont fait valoir que TikTok ne présentait pas de menace majeure pour le pays, d'autant que les données du réseau sont stockées sur des serveurs aux États-Unis et à Singapour. Selon le décret de vendredi, ByteDance devra confirmer qu'il a détruit toutes les données «d'utilisateurs américains, obtenues ou dérivées de TikTok et Musical.ly», une application américaine qui avait été rachetée par la société chinoise et fondue dans TikTok. https://www.tvanouvelles.ca/2020/08/14/trump-signe-un-decret-forcant-bytedance-a-se-separer-de-tiktok
  13. La saga du Musée des beaux-arts devant les tribunaux Nouveau rebondissement dans la saga du Musée des beaux-arts de Montréal. Un membre de l’établissement s’est adressé hier à la Cour supérieure du Québec pour forcer la tenue d’une réunion spéciale et statuer sur le sort des membres élus du conseil d’administration. Éric-Yvan Lemay - Le Journal de Montréal Il s’agit du dernier rebondissement d’une saga qui dure depuis maintenant plus d’un mois et qui a mené au départ de l’ex-directrice générale vedette du musée, Nathalie Bondil. Depuis, certains ont pris sa défense publiquement, alors que des employés ont dénoncé son style de gestion jugé trop autoritaire. Dans la requête introductive d’instance présentée hier au palais de justice de Montréal, Serge Jean Laviolette demande l’intervention de la Cour après un refus du président du conseil d’administration d’accepter la tenue d’une réunion spéciale. Demande refusée Il soutient avoir signé une demande avec 109 autres membres pour la tenue de l’assemblée, mais que cette dernière a été refusée par le président du conseil, Michel de la Chenelière, le 3 août dernier. Les membres estiment que cela va à l’encontre d’un des articles qui régissent la gouvernance du musée. Cet article indique qu’une assemblée extraordinaire peut être commandée par le président du conseil d’administration ou par une demande écrite de 100 membres. La requête demande que soit discutée, lors de l’assemblée extraordinaire, la révocation de 11 membres élus, dont M. de la Chenelière, ainsi que la nomination de 11 nouveaux membres. Conflit d’intérêts «Le conseil se place en conflit d’intérêts puisque ce à quoi ils s’objectent, c’est à un jugement de ceux qui les ont nommés», peut-on lire dans le document judiciaire. Le requérant se réserve aussi le droit de réclamer une compensation pour les frais judiciaires au musée, somme qui pourrait atteindre 50 000$. Cette démarche judiciaire survient au lendemain de la publication d’une lettre ouverte de dizaines d’employés qui ont dénoncé le climat d’intimidation et le harcèlement toléré par l’ancienne directrice générale, notamment lors des montages d’exposition. «Depuis de nombreuses années, notre milieu de travail s’est détérioré, plusieurs collègues sont partis alors que d’autres se sont résignés au silence», peut-on lire dans la lettre envoyée aux médias. Une enquête d’une firme externe a été commandée par la ministre de la Culture Nathalie Roy, à la mi-juillet. https://www.journaldemontreal.com/2020/08/11/la-saga-du-musee-des-beaux-arts-devant-les-tribunaux
  14. Ce qui serait particulièrement cool c'est qu'un nouveau minirail puisse entrer directement dans la biosphère comme l'original qui pouvait pénétrer à l'intérieur du pavillon américain.
  15. Je me suis dit exactement la même chose en lisant l'article. Reste à voir quelle sera la participation du gouvernement québécois. Ce serait bien que les trois paliers de gouvernement participent ensemble à ce projet dont l'importance est très grande pour Montréal. Je profite de l'occasion pour dire que lorsque l'on parle de projet "structurant" il n'y a pas d'exemple plus éloquent qu'Expo 67 qui comme on dit en anglais keeps on giving.
  16. La Biosphère pourrait être transformée en campus écologique Le gouvernement fédéral devrait prochainement se désengager de la gestion de la Biosphère. L'édifice serait géré dès l’année prochaine par la Ville de Montréal, a appris Radio-Canada. Romain Schué La Biosphère va-t-elle enfin retrouver son lustre d’antan? « Emblème de Montréal », comme le clame l’écologiste Karel Mayrand, ce legs d’Expo 67, fermé actuellement, se retrouve une nouvelle fois plongé dans l'incertitude. C’est très opaque, très flou, on ne sait rien, déplore un employé, qui a souhaité conserver l'anonymat, car il n’a pas l'autorisation de s’exprimer dans les médias. Depuis des années, l’avenir de ce bâtiment historique, imaginé par l’Américain Buckminster Fuller, est en sursis. La faute en revient notamment à un budget et à des investissements jugés nettement insuffisants pour lui redonner pleinement vie. Déjà prolongé d’un an en 2019, le bail d’exploitation, signé à l'origine pour 25 ans entre la Ville de Montréal et Ottawa, se termine à la fin de l’année. Et rien n’a encore été entériné. En attendant, aucune date de réouverture n’est prévue. Selon des informations obtenues par Radio-Canada, les discussions ont néanmoins repris ces dernières semaines, après une pause liée à la gestion de la pandémie, pour trouver une nouvelle vocation à cette infrastructure, qui avait déjà été menacée de fermeture en 2013, sous le gouvernement fédéral conservateur. On a de grands projets, mais on est en attente. On aimerait créer un campus écologique, indique Karel Mayrand, vice-président de la Société du parc Jean-Drapeau, en évoquant ce site, qui ne compte désormais plus qu’une dizaine d’employés. Un musée consacré à l’environnement Située sur l’île Sainte-Hélène, la Biosphère a vu le jour lors de l’Exposition universelle de 1967. Il s'agissait alors du pavillon des États-Unis. En 1976, un incendie accidentel a endommagé la structure, avant qu’un musée destiné à l’environnement n’y voie le jour en 1995. Tout en accueillant diverses expositions, l’établissement est actuellement consacré à l'écosystème Grands Lacs–Saint-Laurent. Vers une gestion par Espace pour la vie Même si Ottawa et Montréal se renvoient la balle au sujet d'un plan de financement, l’idée principale paraît entendue. Espace pour la vie, qui s’occupe déjà du Biodôme, du Planétarium, de l’Insectarium et du Jardin botanique, devrait reprendre la gestion de la Biosphère. Ce dossier devrait être réglé cette année, glisse-t-on à la fois au cabinet de la mairesse Valérie Plante et dans l’équipe du ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, directement impliqué dans ce dossier, bien que la Biosphère soit actuellement gérée par Environnement Canada. Officiellement, Ottawa reste néanmoins sobre dans ses commentaires, tout en confirmant cependant travailler à l’élaboration d’une vision d’avenir [qui] suit son cours. Le gouvernement du Canada est conscient de la valeur patrimoniale de la Biosphère et de son mandat culturel et scientifique. - Moira Kelly, porte-parole du ministre de l’Environnement et du Changement climatique Deux éléments semblent déjà faire consensus : rénover les infrastructures de la Biosphère et créer un campus environnemental, avec l’occupation de l’édifice Hélène-De Champlain, tout proche, fermé depuis une dizaine d’années, afin de préserver une vocation éducative et muséale, tout en mettant de l’avant l’expérimentation et la sensibilisation à la transition écologique. Il faut soutenir la transition écologique et faire de Montréal un pôle international d’expertise. La Biosphère, c’est un grand symbole, c’est ce qu’il reste de plus emblématique d’Expo 67. - Karel Mayrand, vice-président de la Société du parc Jean-Drapeau Le bâtiment Hélène-De Champlain, qui a accueilli par le passé un restaurant, pourrait ainsi être occupé dans les prochaines années par un organisme ou des chercheurs, avec l’objectif d’avoir des employés permanents dans ce lieu longtemps laissé à l’abandon. Il y a du monde intéressé, assure Karel Mayrand, en parlant d'un échéancier de trois à cinq ans, pour adapter, transformer et aménager l’immeuble. Des négociations en cours L’administration Plante a déjà envisagé une telle reconversion, en début de mandat. Alors responsable des grands parcs et des grands projets, Luc Ferrandez souhaitait y attirer le Secrétariat des Nations unies sur la biodiversité, installé actuellement au centre-ville de la métropole. Le projet a été abandonné, le lieu étant jugé trop étroit. Les administrations ont une décision à prendre, estime Luc Ferrandez, qui a depuis quitté ses fonctions. Ce dernier reproche à l’ancien maire Denis Coderre d’avoir investi plusieurs dizaines de millions de dollars pour la création d’un amphithéâtre de 65 000 places à des fins privées, au détriment des installations existantes. Ce qu’il fallait, c’était restaurer les bâtiments en place et pas augmenter les offres de spectacles, estime l’ancien maire du Plateau-Mont-Royal. Il faut absolument préserver l’usage de la Biosphère. Ils font actuellement des miracles, mais ça ne suffit pas. Il faut définir une mission claire. - Luc Ferrandez, ancien responsable des grands projets dans l’administration Plante Le volet financier reste cependant au cœur des négociations entre la Ville de Montréal et Ottawa. Le gouvernement du Québec devrait également être sollicité, glisse-t-on du côté de la métropole. Québec souligne qu'il ne l'a pas encore été. Cependant, le ministère de la Culture et des Communications a été partie prenante de la réflexion entourant l’avenir de la Biosphère et a collaboré avec ses partenaires municipaux et gouvernementaux à un comité de réflexion en 2019, reconnaît-il. Des investissements totaux de plusieurs dizaines de millions de dollars seraient nécessaires. Il est également question d’un budget annuel de 8 à 12 millions, à répartir de façon égale entre les trois ordres de gouvernement. La Ville attend pour le moment le montant de l’enveloppe que serait prêt à accorder le gouvernement fédéral. Tout va dépendre de ce chiffre, selon le cabinet de Valérie Plante, qui insiste sur les difficultés financières que connaît la métropole depuis le début de la pandémie. L'entourage du ministre Guilbeault rétorque qu'il attend un projet concret, tout en prônant un engagement clair pour assurer la pérennité du site. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1725116/biosphere-montreal-expo-quebec-ottawa-plante-guilbeault
  17. Je me permettrai d'ajouter qu'entre le bain et la douche froide il ne faudrait surtout pas oublier de se laver les mains! 😜
  18. Ton commentaire est juste mais il n'est pas associé à la bonne citation car ce que tu dis s'applique également à l'ensemble du Canada.
  19. Je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps encore on se réjouissait d'avoir des taux de chômage sous les 10%. On maintient donc l'écart favorable avec le ROC que nous avions avant la pandémie. Preuve de plus que l'excellente performance économique du Québec que nous observons depuis quelques années est une tendance de fond et que malgré la pandémie nous restons en santé économiquement.
  20. Première photo: la maison de Carlos Ghosn à Beyrouth le 17 juillet dernier. Deuxième photo: celle-ci remonte à la fin de 2019.
  21. What happened in the months and years leading up to the explosion at the Lebanese capital’s port? Beirut is still counting the cost in lives and property from a massive explosion at its port on Tuesday that sent a shockwave blasting across the city. Anger is growing in Lebanon at what appears to be an industrial accident that authorities foresaw and warned about for years before. The Lebanese government is currently investigating, but many in the country and internationally are calling for an independent probe. Exactly what happened at the port in the early evening of 4 August is still unclear, but several facts have come to light in the days since the blast. The trail begins nearly seven years ago, with a rickety ship leaving the eastern European state of Georgia, carrying a deadly load. 23 September 2013 The Rhosus, a Russian-owned, Moldovan-flagged merchant vessel departs from Batumi, Georgia en route to Mozambique carrying 2,750 tonnes of ammonium nitrate. The bill of lading shows the chemicals were purchased by Fabrica De Explosivos, a Mozambican industrial explosives company. The company that manages the Mozambican port of Beira says it was never notified of any such cargo arriving, according to Portuguese media. According to an interview with the ship’s former captain, the vessel made stops in Turkey and Pireaus, Greece. October 2013 The Rhosus makes a stop at in Beirut. Some sources suggest it did so due to a technical fault, but the former captain has claimed it wanted to take on extra cargo to make the voyage more profitable. There, the crew went on strike due to unpaid wages, he says. Lebanese authorities refused to let the ship leave, claiming since the explosion they believed it was unseaworthy. But the ship’s former captain has said it was stopped due to unpaid port fees. The International Transport Workers Federation, which sought back wages and repatriation for the crew, confirmed that the ship was being held in part because it owed the port $100,000 in unpaid bills. Some of the crew were not allowed to leave for another 11 months, claiming they were “incarcerated” on the vessel. 27 June 2014 The then-director of Lebanese Customs, Shafik Merhi, sends a letter to an “urgent matters judge” warning of the danger of the ammonium nitrate and asking for a ruling on what should be done with it, Al Jazeera reports. Another letter is sent in December of that year and in May 2015 again asking for a resolution, according to current Lebanese customs director Badri Daher. July 2014 Shipping website FleetMon says the Rhosus has by this point been “abandoned” by its owner. October 2015 The 2,750 tonnes of ammonium nitrate aboard the Rhosus has by this point been placed in a warehouse and the ship is detained at the port, according to lawyers for the crew, who have since been released from the vessel. It is not known how much longer the empty vessel was kept in Beirut, or where it went afterwards. The ship’s former captain says it sunk “two or three years ago”. 20 May 2016 to 27 October 2017 Lebanese customs officials send three more letters to the judiciary. The latest, sent 27 October 2017, urges the judge to make a quick decision in light of “the danger … of leaving these goods in the place they are, and to those working there”. They claim the letters are ignored and nothing is done. December 2019 A state security report is submitted to the judiciary, the presidency and the intelligence and customs directorates warning of “the real danger arising from these materials”, according to the Lebanese news outlet Al-Akhbar. It makes several recommendations including that a hole in warehouse 12, where the highly-explosive material is being kept, be sealed to prevent theft. Early 2020 An anonymous source close to a port employee told Reuters a team had inspected the ammonium nitrate six months before the explosion and warned that if it was not moved it would “blow up all of Beirut”. 24 July 2020 Lebanon’s public works minister Michel Najjar learns of the presence of the ammonium nitrate at the port from a report he receive’s from the country’s supreme defence council, he told Al Jazeera 4 August 2020, 5.40pm A fire is said to be alight at the Beirut port. Its source and exactly where it started is not clear. Lebanese media has quoted the port’s general manager Hossan Koraytem claiming a team of welders was sealing the gap in warehouse 12 and finished their work by noon. Unnamed security sources have claimed the welding crew finished before 5pm. Reuters on Wednesday quoted sources claiming the fire started at nearby warehouse 9 and spread to warehouse 12 – without mention of any welding. Others have observed the sputtering red explosions that preceded the large blast in some videos suggest fireworks might have been the source of the initial fire. At least 10 firefighters are dispatched to the port to put out the fire, which by 5.54pm is sending plumes of thick smoke above Beirut. 4 August 2020, 6.08pm A massive blast shakes Beirut. https://www.theguardian.com/world/2020/aug/06/beirut-blast-timeline-what-we-know-and-what-we-dont-explosion-lebanon
  22. Je n'ai pas de statistiques à cet effet mais un nombre effarant d'incendies semblent avoir pour cause commune des travaux de soudage.
  23. C'est d'ailleurs dans l'avant dernier paragraphe de la citation que je fais de l'article de Wikipédia: L'incendie initial serait dû à des travaux de soudage dans un entrepôt.
×
×
  • Créer...