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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. https://www.journaldemontreal.com/2020/10/14/la-maison-de-louis-hippolyte-la-fontaine-restauree
  2. Une statue à l’image de Dany Laferrière devant BAnQ Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a dévoilé, mardi, un monument façonné en l’honneur de Dany Laferrière. Conçue par Roger Langevin, cette sculpture de l’auteur Dany Laferrière trône à présent dans le jardin de la Grande Bibliothèque à Montréal. L’écrivain montréalais d’origine haïtienne et membre de l’Académie Française y est représenté assis au sommet d’une série de marches citant un passage de «L’Exil vaut le voyage». Ce roman est paru en juin dernier aux éditions du Boréal. Rappelons que l’exposition extérieure « Un cœur nomade », elle aussi orchestré en hommage à M. Laferrière, est accessible au Quartier des spectacles jusqu’au 1er novembre. https://www.tvanouvelles.ca/2020/10/13/une-statue-a-limage-de-dany-laferriere-devant-banq-1
  3. La fresque de la discorde du MBAM Elle était la star incontestée du monde muséal québécois. « Le Musée des beaux-arts de Montréal, “c’est” Nathalie Bondil ! » s’est exclamée la ministre de la Culture aux premiers échos de ce qui allait devenir un véritable feuilleton à développement. La stupéfaction exprimée par Nathalie Roy était à ce moment partagée par plusieurs. Mais en coulisses, la crise couvait depuis longtemps. Récit. En apparence, tout allait bien autour de Nathalie Bondil. Depuis son arrivée à la tête du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) en 2007, la progression était constante : deux fois plus de superficie, trois fois plus de visiteurs, une collection d’œuvres 20 % plus grande. Et bientôt, une aile Riopelle allait s’ajouter au palmarès de celle qui se qualifie de « figure de proue du milieu culturel québécois et canadien ». Personne n’a donc sourcillé quand le MBAM a annoncé, le 6 juillet dernier, la nomination de Mary-Dailey Desmarais comme directrice de la conservation du Musée. « Ce nouveau poste-clé a été créé afin de soutenir les équipes dans la mise en œuvre des nombreux projets de l’établissement, qui connaît une croissance exponentielle depuis les dernières années », soulignait le texte. La nouvelle n’avait alors pas dépassé les entrefilets. Et pourtant. Derrière le ton enthousiaste du communiqué, quelque chose couvait. Le président du conseil d’administration, Michel de la Chenelière, prenait la peine de souligner que le conseil avait « approuvé [cette] candidature à l’unanimité, suivant les recommandations consensuelles du comité des ressources humaines ». Nathalie Bondil, conservatrice en chef, promettait pour sa part « d’apporter [son] entier soutien à Mary-Dailey pour que le MBAM continue de grandir ». Fallait-il donc en douter ? À rebours, la réponse paraît évidente. Car au moment où le communiqué était publié, le sort de Nathalie Bondil était en train de se jouer chez Michel de la Chenelière, à une encablure du Musée. Selon le fil des événements que Mme Bondil expose dans une poursuite déposée le 18 septembre contre les administrateurs du conseil, son hôte l’informait alors « de façon soudaine […] que son contrat ne serait pas renouvelé et qu’il se terminerait au courant de l’été », un an avant son échéance. « Abasourdie », Nathalie Bondil lui demande des explications. Michel de la Chenelière parle d’un « bris de confiance ». L’ex-directrice générale et conservatrice en chef pense surtout que M. de la Chenelière l’a « congédiée pour l’unique raisonqu’elle le “ picossait” et qu’elle osait remettre en question ses agissements et ses décisions ». Deux jours plus tard, Le Devoir publiait un premier article faisant état d’une « bisbille » interne au MBAM, et du fait que le poste de Mme Bondil était menacé. Le mot « bisbille » était prudent : beaucoup trop, en réalité. Car loin d’une querelle sans importance, ce conflit larvé allait provoquer un spectaculaire feu d’artifice. « Je ne comprends pas pourquoi le conseil d’administration voudrait se priver des services [de Nathalie Bondil] alors que les grands musées de ce monde se l’arrachent ? » demandait la ministre Roy au lendemain des premières révélations. La question taraude alors le Tout-Montréal culturel. Mais la réponse apparaît vite — et n’a rien à voir avec la vision artistique de Mme Bondil. Dans les jours qui suivent, Le Devoir révèle que le climat de travail à l’intérieur des murs du Musée est carrément « toxique », selon les mots du conseil d’administration et de plusieurs employés ou ex-employés. Des griefs et une plainte officielle pour harcèlement psychologique (qui a fait l’objet d’un rapport en février 2019) témoignent du problème. Les témoignages, pour l’instant anonymes, s’accumulent. Des documents montrent aussi qu’une firme indépendante a récemment réalisé un « diagnostic sur le climat de travail ». C’est à la suite de celui-ci que le conseil d’administration a décidé de restreindre le cahier de charges de Nathalie Bondil en créant le poste obtenu par Mme Desmarais — celui annoncé par le communiqué crypté du 6 juillet. Pendant tout l’été, parce qu’il est confidentiel, le contenu du rapport du cabinet RH planera comme une ombre mystérieuse au-dessus du dossier. Tout le monde en parle, personne ne l’a lu. Mme Bondil et le comité de direction ont eu droit à une présentation de deux ou trois heures, mais sans trace écrite. Nathalie Roy le réclamera elle-même, mais en vain — malgré le poids des 16 millions qu’injecte Québec chaque année dans le Musée. Le rapport était-il si accablant ? Dans une « fiche d’information » publiée le 28 août et destinée à ses membres, le conseil du MBAM assure que « le diagnostic a exposé en détail les défaillances de gestion dont Nathalie Bondil était directement et indirectement responsable ». « Les conclusions [du diagnostic] n’étaient pas surprenantes. Des plaintes avaient été faites […] depuis un moment ; plusieurs employés ont quitté le MBAM à cause, entre autres choses, de la microgestion et du style de gestion lourd et autocratique » de Mme Bondil. Mais il faudra attendre un autre rapport — celui commandé par le gouvernement au professeur Daniel Beaupré, et dévoilé fin septembre — pour avoir l’assurance que le cabinet RH avait bel et bien conclu à un « problème significatif » de climat de travail. Entre-temps, plus de 90 employés actuels du Musée, de même qu’une vingtaine d’ex-collègues, étaient sortis publiquement pour dénoncer le « harcèlement et l’intimidation » vécus au Musée, et « cautionnés » par Mme Bondil. Selon la version des faits du conseil d’administration, Nathalie Bondil était bien au courant de l’ampleur de ce problème de relations de travail. « Depuis le mois de novembre 2019, Michel de la Chenelière a passé d’innombrables heures à essayer d’amener Mme Bondil à […] régler la question du climat de travail malsain », a-t-on dit aux membres à la fin de l’été. Le conseil soutient ainsi avoir fait des « tentatives répétées » pour trouver une « solution à cette situation devenue intolérable ». Mais il se serait « buté à l’inflexibilité de Mme Bondil et à son déni » de plusieurs constats. Les origines précises du problème demeurent floues. Mais dans la poursuite intentée par Nathalie Bondil, il est indiqué que le 9 octobre 2019, le syndicat des employés du MBAM a envoyé au conseil d’administration une lettre pour faire part d’un « problème de relations de travail délicat et persistant » au service de la production des expositions (dirigé par une femme qui, selon plusieurs témoignages, était au cœur du problème de climat de travail). Mme Bondil a été mise au courant de cette démarche le 25 octobre. La poursuite fait part de son étonnement de ce que « le Syndicat ait décidé d’outrepasser les canaux usuels » de protestation pour s’en référer plutôt au C.A. Une rencontre est organisée le 25 novembre entre la direction, le conseil, et des représentants syndicaux. Ceux-ci présentent alors à Mme Bondil et à l’administration « une liste de plaintes en lien avec le milieu de travail ». Nathalie Bondil retient de cette rencontre que les problèmes ne la visent pas directement, et qu’il n’y aurait eu «  aucune mention de harcèlement ». Mais le lendemain, le conseil d’administration se réunit et décide de commander un diagnostic sur le climat de travail, que le cabinet RH réalisera. Il établit aussi que le rapport sera remis au conseil, sans que le comité de direction y ait d’accès direct. D’un point de vue symbolique, c’est à partir de ce moment que le tapis commence à glisser sous les pieds de Nathalie Bondil. Le comité de direction se trouve, en effet, mis doublement à l’écart. D’une part, le syndicat est allé se plaindre directement au conseil d’administration, ce que Nathalie Bondil lui reproche. D’autre part, le conseil a mandaté une firme externe sans consulter l’équipe de Mme Bondil, qui dénonce « l’opacité du processus annoncé ». Bientôt, un troisième élément s’ajoutera à ce portrait. Le 28 février 2020, Nathalie Bondil assiste à deux présentations du rapport du cabinet RH. Tout en affirmant qu’on ne lui a jamais parlé d’un climat de travail toxique, elle dit avoir accueilli favorablement les quatre recommandations principales du rapport — dont celle de revoir la structure de l’organisation pour ajouter un poste de direction de la conservation. Or, selon son récit, Michel de la Chenelière lui aurait dit dès ce jour que le nouveau poste était destiné à Mary-Dailey Desmarais (déjà employée du MBAM), et que le conseil d’administration avait accepté cette recommandation. Réponse immédiate de Mme Bondil : elle manque « d’expérience ». Le président du C. A. et la conservatrice en chef s’échangent alors plusieurs courriels — reproduits partiellement dans la poursuite. Le ton est poli, mais le vernis craque. Pendant des semaines, Michel de la Chenelière et Nathalie Bondil pratiquent une sorte de souque à la corde. Mme Bondil veut un processus de sélection traditionnel, qui implique de près le comité de direction. Elle plaide régulièrement que la nomination de Mme Desmarais serait une erreur, vu son « profil junior ». Un poste d’adjointe lui conviendrait mieux, pense-t-elle. Le 7 mars, Michel de la Chenelière se fâche et écrit au comité de direction pour rappeler que la décision du conseil d’administration « vise à remédier à des problématiques soulevées par le diagnostic de climat de travail ». Le président appuie sur le crayon. « Tout propos tenu par un employé du Musée afin de contester une décision du conseil constitue de l’insubordination », affirme-t-il. Mme Bondil répond être « estomaquée par la teneur de cette lettre ». Les semaines qui suivent sont marquées par l’arrivée de la pandémie de COVID-19. Le MBAM ferme ses portes. Mais derrière celles-ci, la pression monte. Michel de la Chenelière pousse pour que le processus de création du poste avance. Il rédige lui-même une ébauche du profil du poste. Nathalie Bondil proteste devant cette « précipitation ». Elle reproche aussi à M. de la Chenelière des « façons de faire » qui affectent sa vie personnelle — elle ne veut plus de courriels en dehors des heures de travail, dit-elle. Le dossier des relations de travail revient alors sur la table. Le 11 juin, le syndicat dépose en effet un grief contre la cheffe de service de la production des expositions. Nathalie Bondil se dit « surprise ». Quant au processus d’embauche, elle n’en démord pas : Mme Desmarais — qui fait maintenant partie des quatre finalistes — n’a pas le « profil recherché », réitère Nathalie Bondil à Michel de la Chenelière. À la mi-juin, Mme Bondil dénonce plus directement la mise à l’écart du comité de direction des étapes décisionnelles. « Est-ce que tout est joué d’avance ? » demande-t-elle. Quatre personnes, dont Mme Bondil et Michel de la Chenelière, participent aux entrevues et remplissent une grille de compétences, qui donne le plus bas pointage à Mary-Dailey Desmarais. Mais ce n’est pas le seul critère de sélection, rappellera le conseil d’administration à ses membres. « La candidate choisie n’était pas la quatrième des quatre candidates. La candidate préférée de Nathalie Bondil n’avait ni l’expertise ni le caractère requis pour gérer les problèmes urgents auxquels était confronté le MBAM et qui devaient être résolus aussi rapidement que possible. Malgré cela, Nathalie Bondil a tenté de subvertir l’embauche de la candidature choisie » En interne, Nathalie Bondil continue de marteler son opposition. Au mieux, elle estime que Mme Desmarais pourrait hériter d’un poste d’adjointe. De nombreux échanges ont lieu jusqu’au début juillet, moment où Mme Bondil se dit placée devant « le fait accompli » et un choix « unilatéral » du conseil. Elle s’y rangera finalement. Mais la pilule passe mal — et elle ne cachera pas plus tard aux médias son impression d’avoir assisté à une « prise de pouvoir » du conseil d’administration. Malgré ces deux dossiers épineux — les relations de travail et la nomination de Mme Desmarais —, le conseil d’administration soutient que le conflit avec Mme Bondil aurait pu connaître un dénouement plus discret et heureux. « Nathalie Bondil aurait pu quitter le MBAM en beauté », dit le conseil, qui avait jusqu’à la fin « espoir de prolonger » son contrat. Mme Bondil cite d’ailleurs dans sa poursuite une proposition qui lui a été faite le 27 juin pour renouveler son contrat jusqu’en juin 2023. Le texte parle d’une solution « dans les meilleurs intérêts du Musée ». Mais il souligne aussi que le conseil « surveillera de près » si les changements apportés à la structure de direction portent leurs fruits. Le « lien de confiance » doit être rétabli entre la directrice et le conseil, souligne le projet de contrat. Les discussions sur le renouvellement de ce contrat évoluent en parallèle d’autres échanges tendus sur la nomination de Mary-Dailey Desmarais. Puis, l’orage éclate. Le 6 juillet, Mme Bondil et M. de la Chenelière ont leur rencontre chez ce dernier. Le 8 juillet, Mme Bondil exige de « recevoir une offre de règlement adéquate suivant son congédiement brutal et injustifié ». Le 10 juillet, alors que les premiers éléments du conflit deviennent publics, un projet d’entente lui est déposé : Nathalie Bondil l’interprète comme un « maintien en poste symbolique » jusqu’à la fin prévue de son contrat, en juin 2021. La proposition assujettit de factoses décisions à l’approbation du président du conseil. Elle refuse. La rupture est alors consommée. Elle sera officialisée trois jours plus tard. Nathalie Bondil est mise à la porte du Musée — mais elle touchera son plein salaire jusqu’en juin 2021. Dans ses justifications aux membres du Musée, le conseil d’administration soutient qu’il n’avait plus le choix d’agir. La coupe débordait : Mme Bondil « niait » l’importance du problème de climat de travail, elle avait tenté de « détourner le processus d’embauche » de la directrice de la conservation, elle avait « violé les protocoles qui avaient été convenus ». Le conseil n’a pas digéré non plus « les discussions de Nathalie Bondil avec les médias sur le contenu de documents confidentiels ». « Ce qui a placé le MBAM sous un mauvais jour est en réalité l’implacable campagne médiatique et politique lancée par Nathalie Bondil dans la semaine précédant sa fin d’emploi et continuée depuis ce temps. » Cette « campagne médiatique » n’a pas manqué d’ampleur. Nathalie Bondil a parlé d’un « lynchage ». Des dizaines de personnalités politiques et culturelles ont spontanément pris sa défense. Des directeurs de musées français ont fait de même. Des centaines de membres ont témoigné leur colère au C. A. — et ont infligé à Michel de la Chenelière le camouflet de ne pas le réélire comme simple administrateur au conseil. De nombreux commentateurs ont alimenté le débat sur le rôle d’un conseil d’administration dans ce genre de situation. La saga a refroidi des donateurs, dont la Fondation Riopelle. Au-delà de ce ressac, le MBAM sortira assurément transformé de cette crise. Il y aura une nouvelle structure de gouvernance, puis une nouvelle Loi sur le MBAM. Mais il y aura surtout une nouvelle tête d’affiche… qui ne manquera pas de pots à réparer. https://www.ledevoir.com/culture/587633/la-fresque-de-la-discorde-du-mbam
  4. Important recul du taux de chômage au Québec Le Québec a créé 77 000 emplois en septembre, après avoir augmenté de 630 000 au cours des quatre mois précédents, a annoncé vendredi Statistique Canada. Le taux de chômage dans la province baisse de 1,3 point pour s'établir à 7,4 %, en deçà de la moyenne canadienne. Le Canada a généré 378 000 emplois, alors que les Canadiens s’adaptaient aux routines de retour en classe. Le taux de chômage au pays a reculé à 9 %, après le sommet de 13,7 % atteint au mois de mai. La performance de création d’emplois du mois dernier a été supérieure aux attentes. Les analystes sondés par la firme Refinitiv attendaient la création de 156 600 emplois et un taux de chômage de 9,7 %. L’emploi a augmenté dans toutes les provinces en septembre, sauf au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, et les hausses les plus marquées ont été enregistrées en Ontario et au Québec. Parmi les quatre provinces les plus peuplées du pays, l’emploi était le plus près des niveaux de février au Québec (-2,6 %), et le plus éloigné, en Alberta (-5,4 %). https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-10-09/important-recul-du-taux-de-chomage-au-quebec.php
  5. Le Musée des beaux-arts de Montréal examinera « en profondeur » sa gouvernance Le congédiement de Nathalie Bondil a révélé une crise en profondeur au sein du musée. Le Musée des beaux-arts de Montréal a mandaté l’ancienne présidente de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) Lise Bissonnette et l’avocat Pierre A. Raymond pour « un examen en profondeur de sa structure de gouvernance et de la direction du musée ». Mme Bissonnette et M. Raymond, qui prodigueront des conseils et formuleront des recommandations au musée, accompliront leur mandat à titre gracieux. Dans son communiqué, le conseil d’administration du musée explique que la loi et le règlement qui encadrent le fonctionnement de l’institution montréalaise datent d’un demi-siècle, alors que les opérations se sont sensiblement développées depuis. Le contexte culturel, social, économique et financier a beaucoup évolué et l'encadrement du Musée doit refléter cette transformation. - Extrait du communiqué Le conseil d’administration indique également que l’objectif est d’optimiser la structure de gouvernance et de direction du musée […] afin qu’elle soit mieux adaptée aux besoins de ses différentes parties prenantes, dont ses employés, ses bailleurs de fonds publics, ses donateurs, ainsi que ses membres et amis. Il est précisé dans le communiqué que le travail passera par une analyse du rapport commandé par la ministre de la Culture et des Communications du Québec. Dans la foulée, le conseil d’administration a assuré le ministère de sa collaboration pour l'exploration de pistes de réforme à privilégier. Départ mouvementé de Nathalie Bondil Le Musée des beaux-arts de Montréal vit des turbulences depuis l'été en lien avec le congédiement de sa directrice Nathalie Bondil en juillet dernier. Auparavant, un rapport avait souligné que le climat de travail au sein de l'institution était un problème significatif, ce que Mme Bondil a réfuté. Après ce congédiement, le ministère de la Culture et des Communications du Québec avait mandaté une firme indépendante pour une enquête sur le musée. Lors de la dernière assemblée générale des membres du musée, le mandat du président du conseil d’administration, Michel de la Chenelière, qui a congédié Mme Bondil, n’a pas été renouvelé. Trois nouveaux membres du conseil d’administration, qui sont critiques de la gestion du musée, ont été élus lors de la même assemblée générale. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1739899/musee-beaux-arts-montreal-examen-structure-gouvernance
  6. Et de l'autre côté de la montagne ce qui est particulièrement beau c'est de voir l'Université de Montréal à côté de l'Oratoire. Les deux édifices se mettant en valeur l'un l'autre.
  7. An amazing video about an extraordinary landmark, in a wonderful city. L'Oratoire Saint-Joseph est certainement l'un des plus grands miracles accomplis par André Bessette, maintenant connu sous le nom de saint frère André: un être hors du commun.
  8. J'avais fait la correction mentale pour l'évocation mais pas pour les photos que je viens d'aller regarder à nouveau et où je constate que j'étais à l'envers car j'anticipais le début des travaux du côté nord à cause de la toute première évocation (ci-jointe) que j'ai vue du projet. Car j'ai toujours pensé que cette évocation nous montrait la partie nord, mais là j'en suis moins certain.
  9. Effectivement il s'agit bien sur l'évocation du côté est et non pas du côté ouest. J'aurais crû que tous les travaux liés au futur parc seraient entrepris plus ou moins en même temps mais il faudra sans doute attendre à l'été prochain pour la partie est et sud.
  10. Ce à quoi je faisais allusion c'est beaucoup plus qu'un trottoir.
  11. Y a-t-il des signes d'activité du côté ouest?
  12. Voici d'ailleurs une photo de la dernière réunion du conseil d'administration.
  13. Entrevue très intéressante avec Caroline Codsi, l'une des trois nouvelles administratrices élues récemment au CA du Musée: https://twitter.com/geraldfillion/status/1311448948863832069
  14. Je ne savais pas qu'ils donnaient des trophées. Orange Julep est vraiment une institution!
  15. Management 101. Tout le monde comprend ça sauf le CA du Musée. J'ai toujours trouvé étrange que les donateurs soient également en charge du Musée. C'est une aberration. En fait c'est cette journée-là qu'on aurait dû prévoir pour l'élection du nouveau président du CA après l'élection des nouveaux directeurs plutôt que nous passer un entourloupette comme ils viennent de le faire en nommant en catimini, par je ne sais trop quel tour de passe-passe, monsieur Bourgie. Comment peut-il simplement laisser sa place à quelqu'un d'autre alors qu'officiellement il demeure en poste jusqu'au 29 septembre prochain et que cela soit perçu comme un nouveau mandat (trois ans?) de président du CA pour monsieur Bourgie? S'il y a eu une élection personne n'en a entendu parler. De toute façon comme monsieur de la Chenelière reste en fonction jusqu'au 29 le nouveau CA aurait dû en principe élire un nouveau président après l'élection des nouveaux directeurs. J'ai hâte que le ministère de la Culture fasse le ménage là-dedans!
  16. C'est certes un problème mais il me parait moins important que le décrochage qui demeure très élevé même au niveau universitaire. En effet plusieurs étudiants, surtout des hommes, ne finissent pas leur bac ou changent de programme en cours de route et par conséquent prennent plus de temps avant d'obtenir leur diplôme. Tout cela coûte très cher au gouvernement.
  17. Excellente idée! Cela aurait pour effet d'encourager la réussite scolaire. Mais si je peux me permettre de réécrire ta phrase: un cours échoué ou abandonné devrait coûter plus cher qu'un cours réussi. Ce qui en fait veut dire exactement la même chose. La différence étant que dans ce cas-ci on souligne le fait qu'abandonner ou échouer coûte plus cher.
  18. Yves Gingras a certes contribué à nous le faire connaître mais c'est vrai qu'il reste encore aujourd'hui un personnage méconnu. C'est sans doute en partie attribuable au fait qu'il portait la soutane. Il a également joué un rôle très important dans la création de l'Université de Montréal. Si Marie-Victorin revenait aujourd'hui visiter le Jardin botanique qu'il a créé en 1931 il serait étonné de son développement. Et encore plus étonné de constater qu'au fil des ans cela a attiré un stade olympique, un biodôme, un insectarium et même un planétarium. D'ailleurs j'ai déjà suivi des cours d'astronomie au Jardin botanique avant même l'inauguration du Planétarium Dow! Ce qui ne me rajeunit pas... Le déménagement du planétarium à Espace pour la vie était donc en quelque sorte un retour aux sources. 😃
  19. Un gros merci au maire Bourque! Et bien sûr au frère Marie-Victorin avant lui. Avoir autant de vision et d'ambition n'est pas donné à tout le monde...
  20. Les Québécois sont les moins tarifés au Canada Il y a les impôts. Il y a les taxes. Mais il y a aussi les tarifs, ces mal-aimés des recettes gouvernementales. Francis Vailles - La Presse Quoi de plus frustrant que de devoir payer pour avoir un service, comme l’entrée dans un parc national, pour le service de garde ou même, selon les ex-carrés rouges, pour étudier à l’université ? Tout devrait être gratuit, non ? Pas vraiment, si vous voulez mon avis. Et la question devient pertinente en cette nouvelle ère de déficit, alors que les gouvernements gratteront les fonds de tiroirs pour boucler leurs budgets. Le ministère des Finances du Québec vient de publier son rapport sur le financement des services publics et la tarification. On y apprend bien des choses, mais notamment que le Québec est la province qui impose le moins de tarifs à ses citoyens, toutes proportions gardées. Autre aspect intéressant : le rapport nous indique quelle part du coût des services est payée par les usagers et encore, qui sont les plus grands contributeurs finaux : les particuliers ou les entreprises ? Premier élément, donc : le faible niveau relatif des tarifs au Québec. Selon les plus récentes données disponibles (2018), les tarifs imposés aux Québécois s’élèvent à 1282 $ par habitant. Il s’agit d’un niveau comparable au Manitoba, mais beaucoup plus bas que dans les autres provinces. Dans le reste du Canada, les tarifs s’élèvent plutôt à 1706 $, soit 424 $ (ou 33 %) de plus qu’au Québec. Le plus grand écart est avec l’Alberta (690 $ de plus), suivi de Terre-Neuve-et-Labrador (591 $). L’écart avec l’Ontario, encore une fois favorable au Québec, est de 338 $ par habitant. La comparaison du ministère des Finances vient de données de Statistique Canada. L’exercice est imparfait, car il exclut les régimes d’assurance (pour l’auto, les médicaments, etc.), de même que les redevances (pétrolières, entre autres). Tout de même, il serait difficilement justifiable d’inclure les primes publiques d’assurance auto si on ne compare pas avec les primes des régimes privés dans le reste du Canada, souvent bien plus chères. La comparaison deviendrait alors presque impossible. Globalement, les données de Statistique Canada englobent 10,8 milliards de dollars de revenus de tarification au Québec en 2018. Dans son rapport, le ministère des Finances, quand il inclut aussi les assurances, fait gonfler ce montant à 19 milliards pour l’exercice financier 2018-2019, le plus récent disponible pour ces données. Au Québec, c’est l’éducation qui fait la différence avec le reste du Canada, essentiellement. Ainsi, quand on retranche l’éducation de la comparaison pancanadienne, l’écart est encore favorable au Québec, mais il passe de 424 $ à 102 $ par habitant. Comme chacun sait, au Québec, les cégeps sont gratuits, ou presque, et les universités coûtent très peu aux étudiants. De fait, les cégépiens assument 10,5 % du financement des cégeps (stationnement, étudiants étrangers, photocopies, etc.), contre 30,9 % à l’université. Pour l’école primaire-secondaire, la part des usagers – les parents – s’élève à 7,1 % du financement total (services de garde, transport scolaire, etc.). Pour l’ensemble du réseau de l’éducation, la part assumée par les usagers est de 13,4 %. Cette part est moindre que celle pour le réseau de la santé (4,9 %), calcule le Ministère. Et, surtout, bien moindre que la part de près de 50 % assumée par les usagers pour les divers régimes d’assurance ou pour les services des organismes et fonds spéciaux (permis de conduire, parcs nationaux, etc.). Ces tarifs, cela dit, ne sont pas entièrement payés par les particuliers. Une grande partie (31 %) est aussi versée par les entreprises privées et les entités publiques de tout type (10 %). Le gouvernement utilise diverses méthodes pour indexer annuellement les divers tarifs, selon leur nature, comme l’indice des prix à la consommation (IPC). Le rapport précise cependant qu’un peu plus des deux tiers des revenus de tarification sont fixés selon un autre mécanisme, « comme ceux déterminés selon le prix du marché ou de façon à récupérer les coûts de prestation des services ». Au bout du compte, ai-je pu calculer, l’ensemble des revenus de tarification ont connu une augmentation annuelle moyenne de 3,4 % depuis six ans, quoiqu’un peu moins au cours des trois dernières années couvertes par le rapport (3,1 %) que durant les trois précédentes (3,7 %). Ces hausses sont bien supérieures à l’inflation (IPC) sur la même période (1,1 %) au Québec. Gratuit ou pas, les services ? Mais revenons à la question de départ : tout devrait être gratuit, non ? Eh bien non, du point de vue économique, la gratuité est une bien mauvaise façon d’optimiser les ressources. Quand le principe d’utilisateur-payeur s’applique, la ressource est beaucoup moins gaspillée. Les résidants de certaines villes qui doivent payer l’eau qu’ils consomment, par exemple, sont bien plus parcimonieux quand vient le temps d’arroser leur pelouse de longues heures. Et il en est ainsi pour pratiquement tous les services. L’État peut compenser les moins nantis en leur retournant l’argent par la fiscalité, entre autres. Parfois, l’État peut vouloir favoriser la gratuité étant donné le caractère indispensable du service, comme l’école primaire-secondaire, qui bénéficie à l’ensemble de la communauté. Ou parce qu’il est moins coûteux de rendre un service gratuit que d’en contrôler la consommation avec des fonctionnaires et des structures. Mais la gratuité a des effets pervers : au Québec, la diplomation dans les cégeps augmenterait-elle si l’État imposait certains frais aux cégépiens, ce qui obligerait les élèves à y penser deux fois avant d’abandonner ? Mais chut, je n’ai rien dit, le sujet est tabou… https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-21/les-quebecois-sont-les-moins-tarifes-au-canada.php
  21. AQ B3CG investit 6 M$ dans ses nouvelles installations à Saint-Eustache L’entreprise compte sur son expertise liée à l’industrie des véhicules électriques pour poursuivre sa croissance AQ B3CG, une entreprise spécialisée dans l’assemblage de harnais électriques et de boitiers électromécaniques, annonce un investissement majeur de 6 millions de dollars pour son expansion à Saint-Eustache. Ce montant permettra entre autres à l’entreprise d’optimiser ses opérations en misant sur l’automatisation et d’accroître ses activités liées à l’industrie des véhicules électriques. L’entreprise prévoit également embaucher plus de 50 travailleurs au cours des trois prochaines années. « Notre expertise dans le domaine des véhicules électriques est déjà reconnue dans le monde entier. La modernisation de nos équipements nous permet de rester à la fine pointe de la technologie pour explorer davantage ce marché, mais ça nous permet aussi de mieux accompagner nos clients actuels dans leurs projets, en nous rapprochant d’eux », explique Céline Brunet, directrice générale, AQ B3CG. « Grâce à cet investissement majeur, nous pourrons mieux appuyer l’équipe de gestion, qui est également responsable de notre usine américaine à Plattsburgh, afin de renforcer la présence du Groupe AQ en sol canadien et américain. » Implanté à Saint-Eustache depuis plusieurs années, AQ B3CG a choisi de construire ses nouvelles installations au cœur du nouveau quartier d’affaires Innoparc Albatros. L’entreprise tenait à rester dans cette municipalité où résident plusieurs de ses employés. La Ville de Saint-Eustache a d’ailleurs joué un rôle d’accompagnement important dans ce projet d’expansion depuis ses débuts. https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/aq-b3cg-investit-6-m-dans-ses-nouvelles-installations-a-saint-eustache/
  22. De l’ordre dans le fouillis des colis Dans les tours de condos, la hausse fulgurante des achats en ligne cause des maux de tête. De nombreux vols de colis et l’encombrement des halls d’entrée sont déplorés. En juin, cette épineuse question a été réglée dans l’un des immeubles du complexe Solano, dans le Vieux-Montréal. Pour faciliter la gestion des paquets livrés à un rythme étourdissant, 40 casiers intelligents ont été installés dans l’entrée. Danielle Bonneau - La Presse « Les copropriétaires adorent cela », indique Patrick Sincennes, président de l’entreprise GestionPS, qui gère trois des édifices du Solano. La phase 6 (un immeuble de 19 étages, qui comporte 133 condos) est la première des trois à avoir installé les casiers d’Expedibox, une jeune entreprise québécoise. Les deux autres immeubles seront équipés du même système sous peu. « Déjà avant la pandémie, les colis posaient problème, explique-t-il. Ils traînaient un peu partout sur le plancher dans l’entrée. Ce n’était pas super beau. Avec la pandémie, la quantité de colis livrés a explosé. Cela ressemblait à Noël chaque jour. De nombreux colis étaient volés. On a cherché une solution pour embellir notre entrée et enrayer les vols. » Les avantages sont nombreux. Les livreurs n’ont besoin d’appeler personne. Ils mettent chacun des colis dans un des casiers. Un texto et un courriel sont envoyés aux copropriétaires avec un code, les avisant que leur colis a été livré. Ils se rendent aux casiers, entrent le code et ramassent leur colis. C’est très simple. - Patrick Sincennes Des copropriétaires de tous les âges habitent dans l’immeuble. Personne n’a eu de difficulté à s’adapter, précise le gestionnaire, qui n’a reçu que de bons commentaires. l a commencé par faire installer 36 casiers de petite, moyenne et grande taille. Il a fait ajouter quatre casiers de taille « extra large » pour de très gros paquets. « C’est comme des blocs de jeu Lego, fait-il remarquer. Il y a un bloc maître avec un ordinateur et des casiers aux portes petites et moyennes. On rajoute d’autres blocs en fonction des dimensions des colis et du nombre de copropriétaires. » Ceux-ci tendent à aller chercher rapidement ce qu’ils reçoivent, a-t-il constaté. La moitié des colis sont ramassés en moins de 3 heures. En 12 heures, 71 % des colis sont à leur destination finale. Après 24 heures, chaque casier est habituellement prêt à servir de nouveau. Le gestionnaire apprécie un autre élément : les casiers intelligents sont offerts en location. Il n’y a donc pas d’investissement initial de milliers de dollars à effectuer. « C’est une option intéressante, croit-il. L’entreprise prend en charge le WiFi, s’occupe de l’entretien et de l’assistance technique. On n’a pas grand-chose à faire. » Une réponse à une frustration Francis Campbell, concepteur des casiers intelligents Expedibox, habite à Saint-Denis-de-Brompton. Il en avait assez de trouver des paquets dans sa haie de cèdres ou encore, de parcourir 40 km pour rien parce qu’ils n’étaient pas arrivés au bureau de poste. Cette perte de temps et d’argent l’a amené à réfléchir à une façon d’optimiser la gestion et la réception des colis. Le jeune père de famille détient un baccalauréat en philosophie et une maîtrise en médiation interculturelle, mais il possède aussi une formation pratique en serrurerie. Il a officiellement fondé son entreprise en janvier 2017, dans le cadre d’un concours de jeunes pousses (start-up), qu’il a remporté. Il a amélioré son produit au cours des deux années suivantes et en a entrepris la commercialisation en janvier 2019, explique Alexandre Vignola Côté, un grand ami devenu son associé. Lui-même est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en communication. Les deux partenaires, dans la trentaine, courtisent différents marchés : les tours résidentielles, les résidences pour étudiants, les résidences pour personnes âgées et les grandes entreprises, où les employés (avant la pandémie) se faisaient livrer quantité de paquets. Leurs casiers en acier sont installés dans un nombre croissant d’endroits, qui se multiplient à un rythme auquel ils n’auraient osé rêver. « Nous offrons notre service à des entreprises comme Ubisoft, Cascade, Hydro-Québec et les universités de Montréal et de Sherbrooke, révèle M. Vignola Côté. Nous avons des casiers dans des habitations à Montréal, Repentigny, Candiac. Nous serons prochainement dans la Tour des Canadiens 2. Ce sera la cerise sur le sundae ! » Des casiers réfrigérés Selon lui, la crise actuelle accélère des changements qui étaient déjà en cours. Les casiers sont assemblés au Québec et la technologie est intégrée ici. La petite entreprise offre un produit personnalisé, qui s’adapte à différents besoins. Jeudi, par exemple, l’équipe a installé pour la première fois un bloc réfrigéré dans un immeuble en copropriété à Candiac. Il comporte huit casiers assez gros pour contenir chacun deux sacs d’épicerie. La popularité des services de livraison d’ingrédients prêts à cuisiner soulève d’ailleurs certaines préoccupations. « Les casiers réfrigérés sont une option qu’on regarde, indique le gestionnaire Patrick Sincennes. Des fois, les boîtes avec des repas prêts à manger sont laissées dans l’entrée. En plein soleil, il y a un effet de serre. Le repas est presque cuit quand les gens viennent le chercher. » Il est en pourparlers avec les Fermes Lufa afin de devenir un point de collecte privé pour les résidants du Solano. « Les casiers réfrigérés seraient adaptés pour les paniers de la ferme, de façon à faciliter la livraison de nourriture et la récupération des paniers par les livreurs. » Les possibilités sont multiples. https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/2020-09-22/casiers-intelligents/de-l-ordre-dans-le-fouillis-des-colis.php
  23. Tu oublies de mentionner que c'est la règlementation beaucoup plus laxiste de la bourse de Toronto qui a amené les compagnies minières à déménager à Toronto.
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